mercredi, avril 04, 2018

Le Dzogchen de Namkhaï Norbu Rinpoché

Namkhaï Norbu Rinpoché a réalisé une adaptation du Dzogchen à la mentalité des Occidentaux et à leur mythe du surhomme. Le Dzogchen développe une idéologie du super yogi pourvu de tous les pouvoirs magiques et d'un corps de gloire immortel (ja'-lus).




Le Dzogchen de Namkhaï Norbu Rinpoché 


par Marion Dapsance 


Les Nyingmapa déclarent « conserver les enseignements les plus anciens introduits par le maître indien Padmasambhava, que les Tibétains appellent « Gourou Rinpoché ». Leurs enseignements les plus élevés sont le dzogchen (Grande Perfection), présenté comme une voie d’accession « directe » à l’éveil, fondée moins sur le savoir philosophique que sur la pratique rituelle comprenant des techniques d’ordre physiologiques, liées à une conception ésotérique du corps et de l’esprit humains ». 


C’est en 1976 que Namkhaï Norbu Rinpoché commença à transmettre un savoir et une pratique désignés sous le nom de Dzogchen, d’abord à quelques-uns de ses étudiants de l’Université, puis à un plus large public d’Italiens, enfin, à des Européens, Américains, Australiens et Russes. Il lui a consacré de nombreux ouvrages en anglais170 et a fondé, en Toscane au milieu des années 1970, un centre international, la Communauté Dzogchen. […]



Une adaptation du Dzogchen 



Les enseignements et pratiques proposés par Namkhaï Norbu sont présentés comme une « adaptation du Dzogchen au monde moderne ». Ils ont trait à « l’esprit, la voix ou l’énergie, et le corps », suivant la conception tibétaine des composantes de la personne. Les exercices visant à transformer l’esprit sont, selon Namkhaï Norbu, les plus difficiles d’accès, l’esprit étant tout à la fois une entité insaisissable et la cause ultime de la souffrance et de la libération. Ses enseignements se déroulent de la manière suivante.


Tout d’abord, il convient d’écouter de longues explications détaillées de notions bouddhiques, des plus simples (les Quatre Vérités) aux plus complexes (la nature de l’esprit dans le Dzogchen). Ces notions sont replacées dans leur contexte historique et dans un panorama relativement complexe des autres traditions bouddhiques existantes. Cependant, cet exposé érudit n’empêche pas Namkhaï Norbu de se présenter davantage comme un religieux que comme un historien, plaçant sa propre tradition en position de supériorité par rapport aux autres, ou, au moins, la considérant comme la plus adaptée au « monde moderne ». 



Contemplation et chant du Vajra 


Selon Namkhaï Norbu, le pratiquant doit avant tout s’observer et réfléchir sur ce qui le constitue en tant qu’être mortel, à partir d’exercices tels que la contemplation de la syllabe tibétaine « A », souvent accompagnée de son émission sonore. L’exercice se pratique notamment au moment de s’endormir. Des rituels de « présentations directes de la nature de l’esprit », caractéristiques de la tradition Dzogchen, sont officiellement programmés trois ou quatre fois par an à dates fixes, suivant le calendrier lunaire tibétain. Depuis peu, ils peuvent aussi se faire via internet (en video-streaming, l’essentiel étant de voir le maître en direct). Ils associent comportent une exégèse et des rites, accompagnés de la récitation de formules. Parmi les exercices centrés sur la voix ou « l’énergie » (laquelle fait l’objet d’explications succinctes concernant le système physiologique tibétain traditionnel, avec mention des canaux, chakras et souffles subtils), figure surtout la pratique du « Chant du Vajra », récitation chantée d’un poème philosophique composé par Namkhaï Norbu Rinpoché. Ce chant est destiné à faciliter la concentration et la contemplation de la « nature de l’esprit » et, dit simplement, à parvenir à un état de quiétude intérieure. 



Le Yantra Yoga


Entre les niveaux « énergétique » et physique, se situe la pratique du « Yantra Yoga », une série de 108 postures physiques accompagnées d’exercices respiratoires et de gestes dits « yogiques », dont le maître affirme qu’ils sont destinés à « ouvrir des canaux subtils » et à obtenir « la Vue ». Namkhaï Norbu Rinpoché explique ainsi que le fait de porter sa main à l’oreille comme on le voit sur les représentations de Milarépa ne signifie pas que ce dernier se met à l’écoute des êtres souffrants, comme il est souvent dit, mais qu’il pratique un exercice yogique précis, destiné à ouvrir un canal d’énergie.



La danse du Vajra 


Enfin, les exercices centrés sur le corps comprennent la « Danse Vajra », une autre innovation importante de Namkhai Norbu. Sur un large tapis rond en matière synthétique représentant un mandala coloré, un groupe d’une dizaine de personnes effectuent de lentes figures chorégraphiques. Leur sens varie en fonction de l’endroit où leurs pieds sont posés et de leur emplacement les uns par rapport aux autres. Cette tradition modernisée n’exige pas, au préalable, la maîtrise des pratiques dévotionnelles tantriques, comme c’est le cas au Tibet : démocratisé, le Dzogchen est accessible à tous. 




La modernisation du Dzogchen 


La modernisation du Dzogchen revendiquée par Namkhaï Norbu consiste donc avant tout en une simplification et en un élargissement des conditions d’accès. Au Tibet, les techniques physiologiques, liées à une conception ésotérique du corps humain, ne sont accessibles qu’à une extrême minorité d’ascètes. En dépit de cette innovation, l’exégèse doctrinale reste reliée aux textes Dzogchen d’une part, aux notions bouddhiques du Mahayana d’autre part. Au sortir d’un weekend de « retraite Dzogchen » avec Namkhaï Norbu, le participant détient des informations techniques relativement claires sur cette tradition spirituelle – ou du moins sur sa place dans le paysage religieux tibétain. Il repart avec des exercices à effectuer chez lui, tels la contemplation du « A » et le « Yoga du sommeil ». Il aura souvent reçu une « introduction » publique à la « nature de l’esprit » et été invité à venir apprendre le « Yantra Yoga » et la « Danse Vajra » dans un centre local. En somme, il aura pu faire l’expérience d’une altérité culturelle, fondée sur des savoir-faire et un solide corpus doctrinal.

mardi, avril 03, 2018

Le Talmud

Tous les disciples des lamas tibétains ne lisent pas les textes sacrés du Vajrayana, les « tantras supérieurs », et ignorent les aspects ténébreux du véritable lamaïsme. De même, beaucoup de juifs et de non juifs parlent du Talmud sans l'avoir lu. Or l'idéologie talmudique inspire le mondialisme messianique.










L'idéologie talmudique 

« Pour être juste, écrit Gérard Menuhin il est presque impossible pour la personne lambda, peu importe son intelligence, d'accepter ou d'imaginer la notion de conspiration qui se perpétue depuis plus de cinq cents ans, ou, selon certains, depuis beaucoup plus longtemps. Ceux qui l'ont découvert sont, le plus souvent, rejetés comme théoriciens du complot.

Même le mot « conspiration » évoque des sentiments d'embarras et de honte chez les personnes qui ont été conditionnées à le rejeter. Le fait est qu'il y a une conspiration ; ce n'est pas une théorie. Une des raisons pour lesquelles c'est difficile à avaler est que cette durée implique intrinsèquement que l'exécution du plan n'est pas interrompue par la mort de ses instigateurs ou par celle de leurs descendants. Dans un monde souvent dirigé par l'Amérique, avec sa population désespérément ignorante et sans instruction et ses rapports axés sur l'entreprise avec une capacité d'attention de trois mois, une telle éternité est inconcevable.

Dans des circonstances normales, une telle incrédulité pourrait être justifiée. Pourtant, c'est le gouvernement américain lui-même, totalement subordonné et infiltré par le lobby juif et soutenu par d'innombrables « think tanks » et des organisations non gouvernementales innocentes mais subversives (par exemple, NED, National Endowment for Democracy) qui, par le biais de l'armée et de la commercialisation, impose les changements qui permettront finalement au plan juif de réussir. En outre, il faut se rappeler que ce mouvement et son credo sont basés sur des tomes tout aussi ostensiblement idolâtrés par les juifs que l'est la Bible par l'Église chrétienne. Ce n'est pas parce que les membres d'une famille meurent que la génération suivante quittera l'église de ses ancêtres ; quand un pape meurt, il n'y a pas de discontinuité à Rome.

Il en va de même avec la Torah et le Talmud. Ces instructions ont supposément constitué le principe déterminant des ambitions juives depuis qu'elles ont été concoctées (oui « concoctées » : la Bible a également été concoctée, comme dans « fait d'ingrédients mélangés »).

Cependant, le symbole de Mammon est plus joyeux que celui du Christ, dont l'icône est un homme souffrant sur une croix. Il est également plus efficace : pendant que la croix est retirée des salles de classe et des cours de justice, l'étoile de David est presque inviolable. La continuité juive est assurée à sa base par le battement rabbinique sans remords de l'idéologie talmudique du peuple (auto)-élu, qui, mirabile dictu, accorde la propriété universelle aux juifs et à son apogée environ trois cents familles - « Le sens de l'histoire du siècle dernier est qu'aujourd'hui 300 financiers juifs, tous maîtres des loges, dominent le monde. » (Jean Izoulet, membre éminent de l'Alliance juive israélienne universelle) – se sont tellement enrichies au cours des deux derniers siècles qu'elles pourraient réellement s'approprier tout ce qui pourrait être utile ou nécessaire à la réalisation de leurs objectifs. En tout cas, ils font tout leur possible pour que cette assertion insolente se réalise.

« L'union que nous désirons trouver ne sera pas une union française, anglaise, irlandaise ou allemande, mais juive, universelle ! Les autres peuples et les races sont divisés en nationalités ; nous ne possédons pas de co-citoyens, mais exclusivement des co-religieux... Dispersés parmi d'autres nations, nous souhaitons avant tout être et rester immuablement juifs. Notre nationalité est la religion de nos pères et ne reconnaît aucune autre nationalité. Nous vivons dans des pays étrangers et nous ne pouvons pas nous préoccuper des ambitions de pays qui nous sont totalement étrangers... Il n'est pas loin le jour où toutes les richesses et les trésors de la terre deviendront la propriété des Enfants d'Israël. (James Rothschild III : « Manifesto to all the Jews of the Universe », The Morning Post de Londres, le 6 septembre 1920).

Étant donné l'ascendance juive sur la plupart des leaders mondiaux, ce n'est pas un hasard si un intérêt et un développement parallèles existent entre les actions des États-Unis et de leurs états clients - plus précisément leurs « vassaux » - d'une part, et le modus operandi typiquement juif de l'autre, de sorte qu'on pourrait dire qu'ils fonctionnent en tandem. Les événements récents en Ukraine le confirment. D'abord, les oligarques juifs ont pillé le pays. Ensuite, les intérêts États-Unis/OTAN ont financé des groupes d'insurgés pour infiltrer les protestations légitimes des citoyens sur la place Majdan contre ces oligarques et pour contrer le gouvernement élu, dans le but de mettre leurs marionnettes au pouvoir et de conduire le pays vers l'adhésion à l'UE et l'acceptation des prêts du FMI/UE, de mettre les terres agricoles entre les mains de l'agro-industrie américaine et, bien sûr, d'installer des bases de missiles à la frontière russe. […]

L'Irak et la Libye ont eu leurs réserves d'or (prétendument 144 tonnes) confisquées par les États-Unis (et leurs pays ont été transformés en un terrain vague contaminé où règne l'anarchie), après que ces derniers aient décidé que Saddam Hussein et Muammar al-Kadhafi avaient fait leur temps. […]

Le peuple juif pris collectivement sera lui-même son Messie. Son règne sur l'Univers s'obtiendra par l'unification des autres races humaines, la suppression des frontières et des monarchies... et l'établissement d'une République Universelle qui reconnaîtra partout les droits de citoyens aux juifs. Dans cette organisation nouvelle de l'humanité [le Nouvel ordre mondial], les « fils d'Israël »… deviendront sans opposition l'élément partout dirigeant... Les gouvernements des nations formant la République Universelle passeront tous, sans effort, dans des mains israélites... La propriété individuelle pourra alors être supprimée par les gouvernements de race judaïque qui administreront partout la fortune publique. Ainsi sera réalisée la promesse du Talmud que, lorsque les Temps du Messie seront venus, les juifs tiendront sous leurs clefs les biens de tous les peuples du monde. (Baruch Lévy dans une lettre à Karl Marx, citée par Salluste, Henri Heine et Karl Marx : « Les origines secrètes du bolchevisme », La Revue de Paris, 1er juin 1928, pp. 567-589, p. 574).


Gérard Menuhin, "Dites la vérité et vous humilierez le diable".



lundi, avril 02, 2018

Un messianisme mortifère : le mondialisme


Quelques jours après la journée sanglante du 30 mars, les Israéliens célébreront le 70e anniversaire de la création de l'Etat sioniste.




JUDAÏSME ET SIONISME,

LES DEUX FACES DU MONDIALISME COSMOPOLITE


par Philippe Ploncard d'Assac 




Le prétexte pour pousser à de nouveaux conflits par lesquels le mondialisme cosmopolite entend anéantir les résistances et progresser, est toujours le même :

L'invocation de la "barbarie", la menace terroriste, etc …

Mais, qui a mis en route la machine infernale du terrorisme, sinon les Anglo-saxons pendant la 2ème Guerre mondiale en fournissant des armes à la Résistance gaullo-communiste ? !

Elle servit surtout à assassiner leurs opposants politiques et des officiers allemands afin d'amorcer la machine infernale "agression-répression-résistance" !

Qui à son tour a utilisé le terrorisme en Palestine, sinon l'occupant juif ?

- Contre les Anglais - l'attentat, entre autres contre l'Hôtel King David à Jérusalem, tuant des officiers anglais et leurs familles,

- Contre le représentant de l'ONU, le comte Bernadotte, jugé trop pro-Palestiniens, assassiné par les terroristes juifs de l'Irgoun,

- Contre les Palestiniens pour leur voler leurs terres.

Et ce sont les États-Unis et Israël qui se plaignent aujourd'hui du terrorisme ? ! [...]


La république (française) soumise aux lobbies, a toujours privilégié les intérêts juifs au détriment de ceux des musulmans et de nos intérêts géopolitiques et stratégiques.

Ce n'est pas de la colonisation civilisatrice de nos soldats et de nos missionnaires dont la République doit se repentir, mais de son appui constant aux intérêts juifs qui a entraîné les massacres de 1870 et 1945 pour les imposer aux musulmans que l'on humiliait ainsi.

Ce que la IIIème République soutenue par les Rothschild avait fait, De Gaulle le refera dès son arrivée à Alger, en rétablissant le décret Crémieux abrogé par Vichy.

Ce décret redonnait unilatéralement et en bloc, la nationalité française aux seuls Juifs, alors que comme en 1870, les musulmans venaient de se battre pour la France.

Comme en 1870, les conséquences ne se firent pas attendre. François d'Orcival, rappelait que "le 1er mai 1945, les manifestants à Alger, Oran, Mostaganem, criaient "À bas la France, à bas les Juifs", tandis que la police tire sur eux".

Lors des émeutes du 9 au 14 mai, rappelait encore d'Orcival, les émeutiers criaient de façon révélatrice :

"À bas De Gaulle, serviteur de la juiverie".

"À bas Churchill et les Juifs" !

Comme en 1870, les marxistes Adrien Texier ministre de l'Intérieur et Charles Tillon, ministre de l'Air, massacreront des milliers de civils musulmans, traités d' "hitlériens" !

C'est dire si le ''facteur juif" était fondamental dans l'insurrection contre la France, devenue aux yeux des musulmans, un occupant au service de la communauté juive.

La férocité de la répression gaullo-communiste, comme celle de Thiers tenu par les Rothschild est suspecte, car comme en 1870, les dirigeants de 1945, ont voulu créer l'irréparable avec les musulmans, pour les dresser contre la France.

Aujourd'hui, leurs héritiers se servent de cette haine en nous imposant l'immigration islamiste comme instrument de destruction de notre entité nationale et religieuse.

Cela peut paraître paradoxal, car dans le même temps où le mondialisme cosmopolite combat les pays islamistes rétifs au Nouvel Ordre mondial, il se sert de l'immigration islamiste pour nous détruire.

Voilà pourquoi il ne faut pas tomber dans le piège des milieux sionistes et "marranes" (1) infiltrés dans les milieux catholiques, les poussant à appuyer Israël pour contrer l'Islam.

L'Islam est victime du même ennemi qui nous dresse les uns contre les autres, alors que nous pourrions nous entendre contre l'ennemi commun, comme l'ont compris certaines élites musulmanes.

En nous imposant l'immigration [...], c'est à une véritable substitution de population à laquelle il pousse, à l'image de ce qui s'est passé au Kossovo, berceau de la Serbie orthodoxe, aujourd'hui islamisée et séparatiste.

Ainsi, le but du mondialisme transparaît :

La création de populations métissées, déracinées, sans Histoire, donc sans sentiment d'appartenance, simples consommateurs d'un commerce mondialisé et massifié sous contrôle de la Haute finance cosmopolite.

Lorsque l'on voit la complicité atavique avec le sionisme, d'éléments juifs, "français", on comprend que judaïsme et sionisme sont inséparables et tendent vers le même but. [...]
Il n'y a ainsi aucun antagonisme entre judaïsme messianique  et sionisme, les deux participent de la même paranoïa à la conquête du monde.

Philippe Ploncard d'Assac, "Le complot mondialiste".


(1) Nom donné aux Juifs convertis sous Isabelle la Catholique et par extension, à tout Juif converti qui continue à soutenir le judaïsme. La pratique secrète de la religion juive par certains "convertis", fut à l'origine de l'inquisition pour scruter les cas de double pratique.





Burns-Rothschild


Troublant « clin d’œil » dans Les Simpson, la série télévisée d'animation américaine créée par Matt Groening et diffusée depuis le 17 décembre 1989 sur la chaîne américaine Fox. 


La Hongrie est devenue le premier pays européen à interdire officiellement à toutes les banques Rothschild d’opérer dans le pays.

En 2013, la Hongrie a entamé le processus de retrait du Fonds monétaire international (FMI) et a accepté de rembourser intégralement le plan de sauvetage du FMI afin de débarrasser le pays du cartel bancaire du Nouvel Ordre Mondial...

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dimanche, avril 01, 2018

Vous serez comme des dieux


La méditation lamaïste permet de maîtriser les forces occultes, dépasser les limites de l'état humain et s’élever au niveau des puissances subtiles qui dirigent le monde ; ces pouvoirs s'accompagnent d'une transsubstantiation qui transforme le corps entier en un corps de lumière.

Le disciple obéissant des lamas n’est plus sujet à la mort. Il est transfiguré en un corps de gloire et de puissance appelé "Jñânä-tanu", ou corps spirituel. L’homme libéré-vivant quitte le domaine de la matière et disparaît soudain en pleine lumière avec son corps.

     


lundi, mars 26, 2018

Un nouveau monachisme "chrétien"

Source des illustrations : Kayla Cohen (Facebook).

Un étrange monachisme est né en Californie


Les chrétiens de la Communauté Oikos sont naturistes et ne cherchent pas à convertir autrui à la « sainte nudité ». Ils préfèrent aimer et servir les plus démunis et les sans-abri.


La cérémonie du baptême nu 

Le baptême nu est très ancien et remonte à l'époque du Christ.

Selon les oikourgous ("membres d'Oikos", signifiant littéralement "gardiens de la maison") :

"Comme la méditation nue, le baptême nu nous amène à l'unité avec les Elohim et nous permet de faire ce que Jésus a ordonné quand il nous a dit de ne pas nous conformer au monde". […]

"Les premiers chrétiens ont été baptisés nus et il est très probable que Jésus lui-même ait été baptisé nu. Un aspect du symbolisme de la nudité est la comparaison du Christ, désigné comme "le deuxième Adam" (voir Romains 5:14, 1 Corinthiens 15: 22,45), avec le premier Adam avant la Chute."

Saint Chrysostome, parlant du baptême, dit : "Les hommes étaient nus comme Adam au paradis ; mais avec cette différence ; Adam était nu parce qu'il avait péché, mais dans le baptême, un homme est nu pour être libéré du péché ; l'un a été dépouillé de sa gloire qu'il avait autrefois, mais l'autre s'est dépouillé du "vieil homme" et il a fait aussi facilement que l'on retire ses vêtements."




La sexualité


La communauté Oikos ne partage pas les opinions dominantes de l'Eglise traditionnelle 
sur la sexualité et la nudité

"Nous sommes, disent les 
oikourgous, une communauté ouverte. Nous accueillons les membres LGBT. Nous avons une vision positive de la sexualité et de la nudité, et nous croyons que la culture et la société dans lesquelles nous vivons ont pollué ces deux merveilleux dons de Dieu. Alors que notre société promeut la violence, la pornographie, la guerre comme des composants acceptables de notre culture, cette même société considère la sexualité et la nudité comme des éléments négatifs. C'est là que la société a tort." 



L'enseignement

"Nous enseignons à nos membres comment s'autonomiser spirituellement afin de parvenir à l'Unité avec Dieu, qui nous a créés à Son image."



La pauvreté volontaire 

"...Notre mode de vie encourage la simplicité dans une société axée sur la richesse..."  



La justice 

La communauté est également engagée dans la justice sociale, répondant aux besoins des sans-abri et des plus pauvres parmi les pauvres... 




La vie communautaire des premiers chrétiens


Oikos Intentional Community est axée sur la vie communautaire et le service. 

Le leader de la communauté, le Révérend Dasa («Dasa», mot sanskrit qui signifie "serviteur, esclave de..."), prend les vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Il ne possède qu'un simple dhoti, des sandales et un châle. 

Quand ils ne sont pas nus, les membres de la communauté s'habillent le plus simplement possible.



William Griffith, le 1er Révérend Dasa.

Le second Révérend Dasa, Elias A. Rosen, est Né à Haïfa en Israël. Les illustrations proviennent de la page Facebook de Kayla Cohen, également liée à Israël. Sur sa page Facebook, le premier Dasa, William Griffith, donne quelques indications sur son syncrétisme religieux (Kabbale, talmud, mysticisme oriental, gnose, occultisme...). 



Oikos, une maisonnée noachique ?

Les croyances de la communauté Oikos sont imprégnées de doctrines du New Age. Les mouvements néo-spiritualistes (néo-bouddhisme compris) convergent-ils vers une religion et une République universelles inspirées du noachisme judaïque qui s'instaure en nouveau Messie des peuples ?


Le "noachisme, écrit Pierre Hillard, s’impose de plus en plus dans les structures mentales. Ainsi, le Congrès des États-Unis a adopté dans le cadre de « l’Education Day », le 26 mars 1991, la reconnaissance des lois noachides comme socle de la société américaine. Il semblerait que les choses s’accélèrent. En effet, le 23 septembre 2012, toutes les communautés juives du monde ont appelé, par une courte prière, à l’arrivée du Messie (Mashia’h). Pour les catholiques, cela équivaut à appeler l’antéchrist. Compte tenu de la déliquescence de l’Église depuis Vatican II, cette prière est comme un appel à une mutation profonde. Il est vrai que le mondialisme est un messianisme pressé."






samedi, mars 24, 2018

Les petites sœurs des pauvres poulets


Les animaux à plumes, des ramiers, corneilles et freux, si l'on en croit Thomas de Celano, furent un jour attentifs aux paroles de François d'Assise et à son célèbre sermon qui commence avec ses mots « Mes frères les oiseaux ». 


Tous les chrétiens ne partagent pas le même sentiment fraternel du "patron céleste des écologistes" pour la gent ailée et la sous-espèce Gallus gallus domesticus, élevée pour sa chair.

Les Cisterciennes de Sainte Marie du Rivet à Auros (33124) n'ont pas besoin d'une leçon d'ascétisme de plus et sont certainement capables de s'abstenir de la chair des animaux pour se nourrir. Mais pour entretenir leur magnifique abbaye, qui date de l'époque carolingienne, elles ont besoin d'argent.


Pour ce faire, elles possèdent une ferme d'élevage de poulets. Poulets qui, expliquent-elles, « après être passés par notre petit abattoir aux normes vétérinaires, sont tout prêts à être vendus soit au magasin de l’Abbaye, soit au cours de la tournée hebdomadaire du Jeudi. »




L'économie monastique


"Vins, liqueurs, confitures, fromages, séminaires... Les ordres contemplatifs ont beau avoir fait vœu d'ascèse et d'humilité, ils n'en ont pas moins besoin d'argent. Quitte, pour certains, à adapter les règles monastiques aux exigences de la rentabilité", constate Julie Joly dans sont article intitulé "Le business des moines".

Le business des moines, une question de survie économique ! lance Bruno Dardelet. Ce laïc est directeur de la Boutique de Théophile, un magasin virtuel créé il y a quelques mois et spécialisé dans la vente sur Internet de produits monastiques (www.boutique-theophile.com). Pour lui, c'est sûr, le temps des fastes de Cluny et des vocations par milliers est bel et bien révolu. 

"Aujourd'hui, les monastères n'ont plus guère l'occasion de recevoir en cadeau ni dots ni fortunes seigneuriales", ironise-t-il. L'austérité de la Réforme et la Révolution n'y sont pas pour rien. Sans compter les guerres, les crises économiques... On évalue qu'en 1789 les revenus du clergé correspondaient à 5 milliards de nos francs (965 millions d'euros) dont 8 millions (1,5 million d'euros) revenaient aux ordres religieux. Actuellement, privé des subsides de l'Etat et du Vatican, le patrimoine des ordres contemplatifs pèse beaucoup moins lourd. 

Faute de moyens, la plupart des communautés renoncent à entretenir leurs murs, quand elles ne sont pas contraintes de vendre tout ou partie de leurs terres agricoles. Même les dons s'effritent - «Les gens préfèrent donner aux associations caritatives», reconnaît sœur Béatrice. Quant aux apports personnels des moines et moniales, inutile de miser dessus. En baisse continue depuis vingt ans, le nombre des monastères dépasse à peine les 400 en France. Et ceux qui entrent dans les ordres - 6 500 moines recensés en 2000, dont 5 000 moniales - sont rarement richissimes. (Julie Joly)

Le travail des Sœurs de l'Abbaye du Rivet




jeudi, mars 22, 2018

Faut-il brûler le MAC ?


"Artiste" de fin de cycle

En 2013, Adel Abdessemed fait massacrer des animaux à coups de marteau. La souffrance animale lui procure indiscutablement du plaisir. A l'école on qualifiait son rire tonitruant de "satanique".


Artiste apprécié de riches collectionneurs

Adel Abdessemed est un des artistes les plus aimés de certains grands collectionneurs. "François Pinault lui a réservé une large place dans l'exposition que la ville de Lille a présentée de sa collection, d'octobre à décembre 2007. PS1, l'annexe contemporaine du Museum of Modern Art de New York, lui a fait l'honneur d'une exposition personnelle. Il a aussi intégré une des plus prestigieuses galeries de Manhattan, David Zwirner"... (Harry Bellet)


Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark, comme dirait William Shakespeare.


mercredi, mars 21, 2018

Festival Shambhala 2018


S
elon des auteurs, Shambhala est la capitale du monde souterrain nommé Agartha où se focalisent les pensées des adorateurs de Sanat (Kumara), le "seigneur de la flamme" et prince de ce monde. Sanat est le GADL'U des initiés qui complotent contre les populations.


Festival Shambhala 2018


Des « officines » spécialisées sont derrière certains mouvements sociaux de grande ampleur. "Prenons, dit Alexandre Lebreton, l’exemple de la ‘‘contre-culture’’ des années 60 où le réseau Tavistock a clairement piloté la diffusion et la consommation de drogues, particulièrement de LSD. Le mécontentement et les protestations de la jeunesse étaient une porte ouverte pour infuser certaines idéologies à grand renfort de drogues. Cette déstabilisation sociale allait donc être une brèche pour tester les nouvelles méthodes de contrôle telles que les festivités géantes où le LSD serait fourni à grande échelle. Ainsi de jeunes cobayes finiraient par devenir des agents de la nouvelle culture aussi connue sous le nom de New-Âge (projet spirituel d’occultistes lucifériens tels qu’Alice Bailey et Helena Blavatsky)."


Toutes les drogues sont autorisées



Au festival Shambhala toutes les drogues sont autorisées. Un stand spécial permet de vérifier la qualité des drogues utilisées. (On peut aussi tester de nouvelles drogues.)





Le CANADA

"Dès la fondation du Canada, écrit Eric Granger, l’establishment canadien était constitué majoritairement de membres en règle d’une société secrète internationale..."


Au Canada, le centre lamaïste Shambhala se joint à la Gay Pride de Halifax. C'est aussi au Canada, au « Salmo River Ranch », près de Nelson en Colombie britannique, qu'a lieu le festival de musique électronique Shambhala.

Bien entendu, l'homosexualité ne doit jamais être persécutée. Cependant, comme Laurent Glauzy, des personnes perçoivent dans certains lobbies une obscure force motrice, "une dangereuse dérive culturelle, sociale et spirituelle, allant vers une légitimation de la pédophilie. Cet objectif a pour ambition secrète de créer un homme nouveau, privé d’identité. Pour ne pas alerter l’opinion, les médias tentent de garder le silence sur les réelles intentions soi-disant égalitaristes de cette manipulation dictatoriale, tandis que le pouvoir politico-financier fait à coups de millions dollars la promotion du gender. Les défenseurs d’un tel projet, satanique, fondé sur de présupposés pseudo-scientifiques, argumentent que l’identité sexuelle provient d’une perception subjective notamment culturelle. L’idéologie du gender nie les différences biologiques et sexuelles entre l’homme et la femme. L’individu pourrait ainsi choisir son sexe. Il s’agit d’une « réattribution » sexuelle." (Laurent Glauzy)



lundi, mars 19, 2018

Le bouddhisme celtique

Le Tartanyana



"Qu'est-ce qu'il faut faire
Quand on ne sait rien faire ?
On devient un homme à tout faire." 
Nino Ferrer 


Dans les années 1970, comme dans la chanson de Nino Ferrer « Les hommes à tout faire », John Perks, qui ne sait rien faire, devient l'homme à tout faire du lama tibétain Chogyam Trungpa. Perks se qualifie lui-même de « serviteur idiot » dans son livre « The Mahasiddha and His Idiot Servant ». 


Quelques années plus tard, le « serviteur idiot » réalise que parmi les nombreux disciples de Chogyam Trungpa il y a plus crétin que lui, ils sont même légion ; et ne sont pas tous radins... Bref, John Perks a la révélation de sa nouvelle vocation. Il s'installe gourou à son compte après avoir concocté une salade celto-bouddhique sans omettre de l'agrémenter de tantrisme et d'occultisme.

L'ancien larbin de Chogyam Trungpa a rapidement des disciples qui se prosternent devant lui en l'appelant "Votre Sainteté Seonaidh Perks".

Andrew Peers, "Idiot Servant" du bouddhisme celtique, suggère de créer un quatrième yana. Après les Hinayana, Mahayana et Vajrayana, il y a le  "Ticayana, dérivé de Celtica-yana, ou le Tartanyana".

Source :


His Holyness Seonaidh Perks

"La tradition celtique ressemble beaucoup à la tradition Bön du Tibet", révèle Sa Sainteté Seonaidh Perks. La couleur bleue distingue les religieux bönpo des moines bouddhistes.




dimanche, mars 18, 2018

Billet d'humeur

L'instructeur spirituel et moniteur de ski : Ned Flanders



Méditation, confusion, incompréhension, soumission





par Patrick,
lecteur du blog et 
avocat d'un bouddhisme originel.
(Les sous-titres ne sont pas de Patrick)




En Orient, dans le Dharma, ou autrement dit dans la Sagesse traditionnelle fondée sur l’Eveil, aucun terme et aucune technique de ce Dharma ne correspond ni ne peut être traduit par le mot méditation [latin meditare : “s’exercer” ; racine Grecque “med ”, verbe “medomai ” : prendre soin de, médecine] et encore moins par “méditation cartésienne” du “cogito ergo sum” !

Surtout

Surtout, ne pas cogiter, s’abstenir de cogitation durant cet espace de temps de la méditation, chose très difficile car il faut arriver à sortir du piège des cogitations centrifuges : prapañca.


Samatha-bhâvanâ et Vipasyanâ-bhâvanâ 


Le mot méditation n’exprime donc en rien le sens profond du mot Sanskrit : bhâvanâ : “développement”, “cultiver”, “faire croître”, dont les deux principaux développements sont Samatha-bhâvanâ ou développement de la tranquillisation profonde, samatha, et Vipasyanâ-bhâvanâ ou Vipassanâ-bhâvanâ : développement de la Vue profonde pour “Voir les choses telles qu’elles sont” : impermanentes : anitya, insatisfaisantes : duhkha, sans-essence : anâtman vers cette Vue profonde de la connaissance du cœur, citta, distinct de la tête. Cette Vue n’est en aucun cas la vue superficielle et enfantine d’une connaissance discriminative, vijñâna, de l’intellect, du mental, manas. Lorsque cette Vue profonde s’installe, elle devient irréversible, supramondaine, par abandons successifs, par retrait des sens de leurs objets : pratyahâra, terme-clé du Yoga traditionnel, réservé à des ascètes de la voie du milieu, à des « monos », des moines.


Où sont les bons moniteurs de bhâvanâ ?


Il faut un instructeur qualifié qui connaisse parfaitement la technique et ce vers quoi elle conduit, instructeur qui ne devrait la transmettre normalement qu’à un élève qualifié et équilibré. Il n’est jamais question de profanation en ce domaine, ni d’une recette de cuisine ou d’un bricolage spirituel mondain genre New-Age, car les risques sont réels d’accentuer, d’aggraver des déséquilibres psychosomatiques de ceux qui se verraient embarqués dans ce genre de pratiques par des propagandistes inconscients. Ne pas oublier que dans tous les pays bouddhiques, la majorité des moines ne pratiquent plus les techniques de bhâvanâ ! sauf et seuls quelques-uns dits de la tradition de la forêt qui les pratiquent sérieusement, mais ils sont de plus en plus rares. Ce que l’on fait croire aux occidentaux est fallacieux.


Trois amis en quête de Sagesse


Ce livre : “Trois amis en quête de Sagesse”, par Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard, livre initié par le psychiatre de l’Hôpital St Anne, Christophe André, sera publié en janvier 2016 aux Editions l’iconoclaste, résultant aussi de réunions de travail au sein d’un groupe d’environ 60 personnes intéressées par le sujet, dont un seul bouddhiste, Matthieu Ricard qui pose sur la couverture du livre en question.


Un moine bouddhiste ne devrait ni adhérer ni cautionner ni faire de publicité à la radio ou à la TV. Un moine bouddhiste n’a rien à faire sur un plateau TV, ce n’est pas sa place. Les 60 personnes qui participèrent au livre sans être citées étaient pour la plupart des psy et coachs d’entreprises, représentants d’une instrumentalisation et d’une marchandisation du Dharma [nous l’avons dit, véhiculant la Sagesse traditionnelle fondée sur l’Eveil], pour, ici, gagner de l’argent en organisant des stages en entreprises pour rendre les salariés plus performants ! Ce n’est pas pour le bien des salariés mais pour le bien de l’entreprise.


Money Bliss 


A Bombay nous avons vu une jeune femme faire du coaching à des chefs d’entreprises en s’appuyant sur les enseignements de la Bhagavad Gitâ ! En France certains chefs d’entreprises utilisent la règle de St Benoît pour leurs cadres, alors que cette règle est réservée aux moines ! Pourquoi pas non plus la pratique des “Béatitudes” réservée aux moines Chrétiens ? Aujourd'hui, toutes les dérives sont permises et en cours.


On peut se détendre et se détacher mais...


Cela dit, apprendre à se détacher des identifications à ses souffrances, qu’elles soient physiques ou mentales, peut être favorable à un apaisement, mais cela ne devrait être proposé que dans un cadre respectant une éthique médicale vérifiée et en informant toujours de l’origine des pratiques proposées tout en précisant que ces pratiques proposées ne sont qu’un tout “petit aspect” d’une pratique extra-religieuse uniquement réservée aux Yogis. Car les gens finissent par croire que le Dharma, finalement, ce n’est que ce tout “petit aspect” qui leur est présenté. Et bien, NON !


Les dangers de la méditation


Voyons maintenant les dangers de la méditation mal enseignée, mal conduite par cette “mindfulness” de salon comme on soigne la constipation par le Yoga. Lorsque vous cherchez le calme sur le coussin, que ce passe-t-il la plupart du temps ?


Il faut savoir qu’en “méditation” la majorité des pratiquants dorment, rêvent ou cogitent sur tout et n’importe quoi. Car, stopper le flot des pensées est extrêmement difficile, impossible pour la plupart. Mais, il y a plus grave. Il arrive souvent que des remontées de souvenirs douloureux, des mémoires enfouies dans le subconscient, resurgissent au niveau conscient, comme des chocs post-traumatiques d’un passé que l’on croyait oublié ! Comment voulez-vous dire aux pratiquants : “Ne vous identifiez à rien !” Ce n’est pas possible !


Que dira l'instructeur de Patrick ? 


Notre Instructeur nous dira : “On ne parle pas de méditation bouddhique à des profanes, car celui qui le fait en subit les conséquences tôt ou tard.”


Remontée de souvenirs « acides »


Ces remontées des mémoires peuvent provoquer des décompensations psychiques de névroses voire de psychoses, aggraver un état de santé déjà précaire, dépressif ou sub-dépressif comme c’est souvent le cas. Il est d’une grande responsabilité de la part des coachs d’entreprises de jouer les thérapeutes imprudents, alors qu’ils sont généralement totalement ignorants de la puissance du subconscient.


Méditez pour être plus efficace et taisez-vous !


Enfin, nous pouvons dire que ces techniques sont aussi un moyen de faire taire les salariés en les faisant culpabiliser du fait que s’ils disent avoir trop de travail, de ne plus pouvoir assurer les surcharges professionnelles, il leur est répondu que c’est parce qu’ils ne savent pas s’organiser ! Ce fut la réponse de notre ancienne ministre de la santé aux 8 urgentistes en grève à l’hôpital de Grenoble qui appelaient au secours, tant ils n’en pouvaient plus. Voilà à quoi, aussi, peuvent servir les techniques de méditation dans les mondes des entreprises : à vous faire taire, à vous demander d’accepter l’insupportable, à vous soumettre, à obéir.


S’asseoir en bonne compagnie


En résumé, la méditation assise bien conduite est réservée à des gens équilibrés, mais n’existe en fait que pour les seuls ascètes qui l’utilisent comme moyen technique, comme moyen habile, sur leur cheminement en connaissance des fondamentaux du Dharma.



Merci Marion !


Nous terminerons en remerciant Marion Dapsance pour ces deux livres “Les dévots du Bouddhisme” et “Qu’ont-ils fait du Bouddhisme ?” publié en début 2018. Elle a œuvré pour la santé des gens, au sens du droit de retrait, du principe de précaution, du droit d’alerte, toutes expressions du Droit Français. Son dernier ouvrage est salutaire pour apprendre à réfléchir. Quant à ces bouddhistes qui sont en désaccord avec elle, nous leur disons qu’ils sont dans l’erreur par leurs “vues fausses” : mithyâ drstya. Qu’ils apprennent donc à réfléchir et ce n’est pas trop tard.


Nous (Patrick)

Nous sommes en accord avec la démarche du dialogue inter-religieux entre gens intelligents et non sectaires, car il est visible un peu partout que les sectarismes prennent de plus en plus d’ampleur dans les bouddhismes affadis et extrémistes, ce qui est tout de même un comble. La plupart des bouddhistes ne connaissent pas grand chose à la Doctrine et leurs moniteurs non instruits non plus. Les instructeurs véritables deviennent rares et les moniteurs prospèrent. C’est ainsi !


Vous [ami(e) lecteur-lectrice], vous êtes dans la panade !


Quant à la compassion, elle est devenue un slogan publicitaire pour réduire à néant votre capacité à réfléchir !



Qui connaît Karunâ de nos jours ?



Karunâ en Sanskrit signifie : AMOUR AGISSANT, ce qui est différent de “compassion” : “souffrir avec”, mais qui ne pousse pas nécessairement à AGIR par AMOUR.



Le dessin envoyé par Patrick (à méditer avec un minimum de prapañca) :





samedi, mars 17, 2018

Quand un lama...

Quand un lama...
rencontre un autre lama...



Ils se racontent des histoires de lamas.


Dudjom Rinpoché et Dilgo Khyentsé de la bande des gais lurons qui transformèrent un ouvrier britannique en lama docteur en psychologie tantrique. Pour en savoir plus sur le néo-bouddhiste Ngak'chang ou "Rosbif Rinpoché" LIRE








jeudi, mars 15, 2018

13 février, jour de carnaval


Lui, il se fait appeler Ngak'chang Rinpoché. Ce Britannique, ancien ouvrier d'usine, a renoncé à se faire exploiter par les capitalistes de sa Gracieuse Majesté. Il a troqué sa salopette de travail contre l'habit de lama docteur en psychologie tantrique tibétaine de l'Université Visava Bharati.

Elle, Khandro Déchen, est la réincarnation d'une Tibétaine, une certaine A-yé Khandro.


Selon sa biographie officielle : Khandro Déchen "inspire les gens par son rayonnement et sa simplicité surprenante..." 

La surprenante simplicité des néo-nyingmapa


Le carnaval toute l'année

Ngak'chang Rinpoché déclare à qui veut l'entendre qu'il est la réincarnation d'Aro Yeshé, le fils d'une visionnaire (Khyungchen Aro Lingma), fondatrice de la lignée Aro.

Entre 1970 et 1984, au lieu d'aller travailler dans son usine de Grande-Bretagne, Ngak'chang Rinpoché a passé de longues périodes dans l'Himalaya à recevoir des enseignements et des transmissions d'une bande de gais lurons tantriques :



Kyabjé Düd'jom Rinpoché,
Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpoché, 
Künzang Dorje Rinpoché,  
Jomo Sam'phel Déchen Chhi'mèd Rig'dzin Rinpoché.



Le lamaïsme changea aussi le destin d'un autre prolétaire britannique, installateur d'équipements chirurgicaux (surgical fitter) au chômage, un certain Cyril Henry Hoskin (1910-1981), alias docteur Carl Kuon Suo, alias Lobsang Rampa.

Fils de prolos et lama des gogos


mercredi, mars 14, 2018

Voyage psychédélique dans le bardo des lamas tibétains


Le lama Govinda et Timothy Leary




Voyage psychédélique dans le bardo (état intermédiaire) des lamas tibétains 


Tout le monde peut franchir les espaces illimités de la conscience et trouver la sagesse avec 500 mg d'acide lysergique diéthylamide (LSD), si l'on en croit Timothy Leary.

Timothy Leary a co-écrit un célèbre Manuel du voyage psychédélique basé sur Le Livre des Morts Tibétain après avoir passé sept mois à étudier le lamaïsme sous la direction du Lama Govinda à Kasar Devi Ashram près d'Almora, dans le nord de l'Inde.

Anagarika Govinda, de son vrai nom Ernst Lothar Hoffman (1898-1985), était le fondateur de l'ordre Arya Maitreya Mandala du bouddhisme tibétain. Avant de devenir un lama marié, Ernst Lothar Hoffman était un simple moine soumis à la chasteté monastique de la tradition Théravada. Il était alors très critique à l'égard du bouddhisme magique du Tibet qu'il estimait démoniaque. Mais, dans le nord de l'Inde, en tentant de convertir les adeptes du lamaïsme au véritable bouddhisme, il fut subjugué par le lama Tomo Geshe Rinpoché (1866-1936) et probablement par une séduisante « dakini ». Il épousa plus tard la photographe Ratti Petit.

L'enseignement du lama Govinda autorisa Timothy Leary à écrire : « En suivant le modèle tibétain, nous distinguons alors trois phases de l’expérience psychédélique. La première période (Chikhai Bardo) est celle de la transcendance totale – par-delà les mots, par-delà l’espace-temps, par-delà le moi. Il n’y a aucune vision, aucun sens de soi, aucune pensée. Il n’y a qu’une conscience pure et une libération extatique de toutes implications (biologiques) dans les jeux... »

En réalité, "Le Manuel du voyage psychédélique basé sur Le Livre des Morts Tibétain" de Leary et consorts est tout bonnement une œuvre contre-initiatique pouvant générer de sérieux problèmes de santé, voire provoquer la mort prématurée des imprudents adeptes du LSD.


La CIA a-t-elle lancé la contre-culture et le LSD ?


Par Interstrate 


« Si les services secrets US ont entrepris de droguer
 toute une génération d’Américains, ils l’ont fait pour 
la désorienter, l’anesthésier et la dépolitiser. » 

Carl Oglesby (1935 – 2011) 
Leader politique des années 60, 
ex-président du SDS 
(Students for a democratic society), 
professeur de Science politique 
au Massachussetts Institute of Technology (MIT) 



[…] Le LSD aurait été délibérément promu par la CIA ou des centres de pouvoir US pour fracturer le mouvement politique de gauche des années 60 qui luttait contre la guerre du Vietnam et pour plus d’égalité sociale.


C’est ce qu’a aussi fini par penser Allen Ginsberg, poète de la Beat Génération qui avait été embarqué dans la grande opération de promotion du LSD de Leary dans les années soixante. En 1977, il se demandait rétrospectivement s’il n’avait pas été le vecteur involontaire d’une « opération de contrôle mental d’ampleur mondiale qui aurait triomphalement atteint son but ».

C’était à une conférence intitulée Le LSD, une génération après, à Santa Cruz en Californie. On y retrouvait toute fine fleur de la culture psychédélique: hippies, poètes, fans de New Age et psychologues (dont beaucoup de la CIA et du MK Ultra).

Timothy Leary, gourou suprême du LSD, était là, bien sûr. Des journalistes l’y ont interrogé sur la question, et voilà ce qu’a répondu ce grand professionnel de l’esbroufe sur un ton badin :

« Ça n’était pas un accident. Tout était entièrement planifié et scénarisé par la CIA et je suis entièrement favorable à la CIA. »

Ça laisse quand même songeur. Ce qui est historiquement certain est que le psychédélisme et le Flower Power (le hippies) ont éclipsé les mouvements de gauche qui auparavant luttaient contre la guerre. Car pour Leary, la priorité était à la libération universelle de la conscience (par le LSD).


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C.I.A. - Contre-Initiation Américaine
&

Désorienter, anesthésier et dépolitiser les populations.


Un choc des cultures au cœur de l'Amérique

En 1987, le professeur de journalisme Stephen Bloom, un libéral typique, a voulu explorer ses racines juives en rejoignant la communauté Hab...