vendredi, novembre 06, 2015

Le danger des techniques méditatives




par Marc Bosche


Les techniques du tantrisme bouddhique explorent la libération de l’émotion dans sa nature profonde à l’aide de techniques de visualisations, mais aussi de récitation et de contemplation. Mais si l’émotion spirituelle peut ainsi être libérée et devenir une expérience de sagesse, les mêmes outils de visualisations peuvent aussi l’utiliser pour tenter de rendre efficientes ses émotions ou de manipuler celles des autres.

Par exemple se visualiser comme un protecteur courroucé du panthéon tantrique donne une sorte d’impression d’imperturbabilité. Le lama peut s’en servir face à un disciple agité pour ne pas se laisser entraîner par les émotions conflictuelles de ce dernier et pour ainsi mieux l’accompagner sans se laisser envahir par les perturbations qui agitent l’esprit du disciple. C’est un usage acceptable. Mais la même visualisation de soi comme un protecteur courroucé peut être utilisé de manières très différentes : en imposer aux autres, tenter de les dominer, voire imaginer lacérer l’autre à coups de hachoir, puisque cette visualisation comporte le maniement d’un tel attribut !

On le voit les pires visualisations sont possibles, et nul doute que depuis des siècles tout ou presque a déjà été essayé... Et seule l’éthique, l’éducation et l’expérience de celui qui pratique ces méthodes feront la différence. Mais ceci n’est qu’un modeste exemple destiné à suggérer que, vidée de son éthique, de son expérience et de son éducation, la pratique du tantrisme bouddhique sans ses meilleurs yogis peut être le support de nombreux dérapages néo bouddhistes.

Les pervers et les visualisations méditatives du tantrisme bouddhique 

Quelle population serait directement concernée ? Ces questions concernent surtout peut-être les personnes qui ont beaucoup donné à ces pratiques des protecteurs courroucés, celles qui ont coupé sous leurs pieds l'herbe de leurs relations humaines antérieures suite à de longues retraites closes en groupe, qui ont renoncé à une sexualité assumée dans le cadre de vœux de chasteté prolongés, qui n’ont plus accès au monde du travail, et dont les projets personnels en société se sont délités au fil des ans dans l’environnement par exemple d’une lamaserie. C'est à dire qu’il n’y a qu’une très petite population concernée, elle pourrait par exemple être constituée en particulier de ces personnes qui se retrouvent comme coupées du monde dans lequel elles vivent à l'issue de 7 années de retraites closes, avec comme seul bagage résiduel ces auto visualisations.

Ces 7 années de retraite collective sont composées en réalité de deux retraites successives de trois années et trois mois. La première des retraites collective comporte l’étude et la pratique quotidienne (pendant une heure et quart par jour) du rituel des protecteurs courroucés. Cette pratique de Mahakala sera approfondie en deuxième retraite où le protecteur Mahakala deviendra en réalité la divinité tutélaire des yogis pour une année de pratique intensive, quatre sessions de trois heures par jour. De même il faut rappeler ici que la question posée ne concerne parmi eux qu'une minorité de ces tantrikas offerts aux auto visualisations de protecteurs courroucés.

Et peut-être un très faible pourcentage de personnalités ayant des tendances de violence perverse tente vraiment de devenir des prédateurs indétectables de l'image subtile et de l'énergie des autres au travers de ces pratiques. Nous avons vu que le taux de prévalence de ces désordres serait d’environ 3% dans la population en général. Sur une population cumulée au fil des ans de cent drouplas issus de la deuxième retraite, seulement quelques-uns tout au plus pourraient alors être sujets à ces troubles du comportement.

Quel serait alors le mode opératoire de ces déviances comportementales ?

En voici une esquisse hypothétique : au lieu de commettre des crimes, des abus ou des viols, ils s'assoient dans leur chambre de yogi, et visualisent ces passages à l'acte sur les autres avec une extrême intensité et un détail méticuleux en se mettant en scène de manière dynamique avec la forme et les attributs du Dharmapala courroucé.

Ces divinités himalayennes sont pourvues généralement d'armes tranchantes, de couperets ou de poignards, mais aussi de longues griffes et de dents immenses. Ces attributs au lieu de rester des images symboliques, vides de réalité, de métaphores de la compassion comme pour la majorité des yogis deviennent pour le violent pervers des armes visualisées et à destination tournées vers les victimes qui sont simplement visualisées.

Flamboyants de colère, ou de noire passion, les protecteurs courroucés tiennent un bol rempli de chair ou de sang, et arborent fièrement autour du cou des têtes humaines fraîchement tranchées. Pour la majorité des yogis cela symbolise la transmutation des agrégats au cours de la méditation, mais pour le violent pervers cela peut être le substrat d’un scénario de victimisation d’un tiers, victimisation avec des atteintes visualisées à l’intégrité de son corps et de sa vie.

Ce type de pratique ne tentera personne qui a des tendances équilibrées, c'est-à-dire la majorité des pratiquants qui sont très conscients de ce type de dérapages. Mais ce type de jeu de rôle macabre peut éventuellement devenir une véritable addiction pour les rares personnalités violentes dont le lien affectif et social est perverti. […]

Discuter de ce thème des auto visualisations de protecteurs courroucés est sensible et parfois tabou dans les communautés du tantrisme bouddhique. Il pose en effet les questions sur le tantrisme à leur extrême. C'est ce qu'on appelle en sociologie la méthode des incidents critiques : on regarde ce qui ne va pas dans une organisation pour la comprendre et l'analyser. Et effectivement cela ne veut pas dire que rien ne va, ou que tout va mal.

Existe-t-il des visualisations indiscrètes voire intrusives ?

De la même manière que les parents ne prendront pas le risque d'exposer leur enfant à un pédophile, même s'il y a moins d'une chance sur cent de faire cette triste rencontre au bord d’une route, le principe de prudence les incitera à éviter de prendre le moindre risque avec des groupes tantriques aux effectifs parfois importants réunis dans un même lieu.

Car si cinquante, cent personnes ou davantage habitent là, ou sont réunies pour un évènement exceptionnel, les probabilités de croiser le chemin d'un violent pervers augmentent pour devenir significatives. Et le pervers narcissique, en manque d'affection et doté de tendances internalisées par sa pratique tantrique ciblera de préférence les sujets jeunes, à l'aspect agréable, au contact facile, à l'énergie disponible, c'est à dire plus probablement des enfants, des adolescents, des jeunes gens ou des jeunes filles.

Ces personnes naïves répondront volontiers au sourire qui leur est adressé, croyant à l'apparence vertueuse que confère une robe qui évoque le lamaïsme, ou le prestige de quelque école initiatique, sans se douter qu'elles deviendront les jouets non consentants, bien involontaires, de la pratique tantrique unilatérale de leur discret prédateur le soir-même dans la solitude de sa chambre. Le tantrika en mal de satisfactions se visualisera par exemple en yabyum (union sexuelle) avec la personne rencontrée pourtant si innocemment, quand il ne la soumettra pas à ses caprices de psychopathe ou de pervers accomplis sous la forme d'images en mouvement courroucées et violentes avec la visualisation explicite des coups de couperets, de griffes, de dents ou de lance. Ces images dynamiques adoptent le protecteur courroucé comme avatar pour déculpabiliser leur auteur au sein de la pratique bouddhiste, lever les inhibitions, et donner au yogi violent libre cours à ses fantasmes retenus dans sa vie de renoncement et d’ascèse.

Les 7 années de pratique en ermitage collectif donneraient, paraît-il, à ce type d'auto visualisations une plus grande clarté et une précision accrue, l'esprit s'étant longuement entraîné à ces exercices.


Pour en savoir plus: 
https://sites.google.com/site/articlesmarcbosche/protecteurscourrouc%C3%A9s



jeudi, novembre 05, 2015

La méditation au théâtre




Le mercredi 11 novembre 2015, au théâtre du Châtelet à Paris, le célèbre moine Matthieu Ricard, la star du bouddhisme tibétain, participera à un grand « show » consacré à la méditation.


PROGRAMME

9h Ouverture de la journée
par Elisabeth Marshall et Fabrice Midal

Pourquoi la méditation ?
Un besoin pour le corps, l’esprit, l’âme et la société…
par Christophe André

Les racines bouddhistes de la méditation
par Matthieu Ricard

Les racines chrétiennes de la méditation
par frère Jean-Marie Gueullette

Pause de 20mn à 11h40

Témoignages
Méditer avec les enfants par Clarisse Gardet
Développer l'intériorité à l'école par Xavier Nucci et Danielle Granry
Dans l'entreprise et la vie de famille par Marie-Laurence Cattoire

12h45-14h15 PAUSE

Les fruits de la méditation chrétienne
par Sheelah Treflé Hidden

A l'école des Pères du désert
par Père Patrice Gourrier

Une éthique et une force de transformation
par Fabrice Midal

Pause de 20 mn à 16h

Conclusion avec tous les intervenants :
« La méditation un souffle pour le monde »

17h30 fin de la journée et dédicaces des ouvrages des intervenants


DISTRIBUTION

Matthieu Ricard, moine bouddhiste

    Christophe André, psychiatre et psychothérapeute 

    Fabrice Midal, philosophe 

    Sheelah Treflé-Hidden, Communauté mondiale pour la méditation chrétienne 

    Patrice Gourrier, prêtre et psychologue 

    Jean-Marie Gueullette, Dominicain et théologien 

mardi, novembre 03, 2015

La méditation finale






L
e Figaro consacre un article au moine bouddhiste Ashin Wirathu, fondateur du mouvement 969 qui entend éradiquer les Rohingyas (musulmans de Birmanie).
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/02/01003-20151102ARTFIG00351-le-moine-wirathu-visage-de-l-extremisme-bouddhiste.php

Ashin Wirathu, comme tous les moines bouddhistes birmans, a une réelle expérience de la méditation, notamment des techniques méditatives de « pacification mentale ».

Depuis plusieurs années, des moines bouddhistes sont les experts de la pacification birmane à l'instar des soldats qui ont pacifié la Vendée ou l'Algérie.

Au Myanmar (Birmanie), la méditation bouddhique s'accompagne de tortures, exécutions sommaires, incendies de villages…




The Rohingyas
Inside Myanmar's Hidden Genocide




Un embaumeur raconte


U
n cadavre qui lévite, une forme ectoplasmique qui s'échappe du corps d'une personne décédée, des défunts qui produisent une forte chaleur ou un froid intense...

Olivier Emphoux est embaumeur depuis trente ans. Ses aptitudes médiumniques naturelles lui ont ouvert les portes de l'inconnu. Dans un livre témoignage d'une rare intensité, il révèle l'existence de phénomènes paranormaux post mortem.

« 10 000 défunts sont passés entre mes mains, dit Olivier Emphoux. […] Lorsque je côtoie la Mort, j’entre dans son intimité. Je découvre des choses invisibles. »

Durant trente ans, Olivier Emphoux note ses réflexions sur la mort et sur les étranges manifestations qui accompagnent parfois le trépas dans des carnets. Des notes qui passionneront Annette Geffroy, co-auteure du livre. Elle écrit :

« Quelques carnets empilés dans un placard m’ont intriguée, leur contenu m’a captivée ; j’allais donner l’occasion à cet embaumeur de raconter et de faire revivre ces moments intenses. J’ai découvert des situations paranormales, inconnues, impressionnantes. Projetée dans cet univers, je me suis attachée aux récits, avec l’espérance que quelque chose existe réellement dans une autre dimension... »

Olivier Emphoux était l'invité de l'émission de RTL, La curiosité est un vilain défaut :

http://www.rtl.fr/culture/medias-people/meteo-dechets-et-embaumeur-dans-la-curiosite-7780341196

Aux portes de l'inconnu


lundi, novembre 02, 2015

Politique & franc-maçonnerie

Dans le Nord, où les délocalisations industrielles sont à l'origine du chômage de masse, des activistes accusent le pouvoir maçonnique. Photo d'une rue de Berck (62).


Le 8 juin 1918, à un des moments les plus graves de la guerre, un rapport du maître d'une loge maçonnique, le frère Poux, expose la doctrine politique de la franc-maçonnerie :

« Le Conseil de l'Ordre, respectueux de la liberté de tous, entend laisser aux parlementaires francs-maçons leur pleine indépendance et ne s'immiscer en rien dans l'action politique de ces élus qui , après tout, ne relèvent que de leurs électeurs... Nous sommes trop respectueux nous-mêmes des libertés de chacun pour établir un projet d'organisation qui ferait fi de l'indépendance d'un maçon quelconque. Nous savons que la franc-maçonnerie n'est pas une institution politique et que, par conséquent, le contrôle des hommes politiques n'est pas de son ressort. Avec le Conseil de l'Ordre, nous proclamons donc que nous voulons laisser aux électeurs seuls le droit de demander des comptes à leurs élus ».

« Mais si la Franc-Maçonnerie n'est pas une institution politique, écrit ironiquement Robert Vallery-Radot, elle est « une institution essentiellement philanthropique et philosophique ».

Les articles 2 et 3 de la constitution nous expliquent d'ailleurs en quoi consiste l'esprit philanthropique indiqué dans l'article 1er comme le premier des devoirs maçonniques, poursuit Valléry-Radot.

1 °) La franc-maçonnerie a pour devoir d'étendre à toute l'humanité les liens fraternels qui unissent les francs-maçons sur toute la surface du globe (article 2).

2 °) Le Franc-maçon a pour devoir en toutes circonstances d'aider, d'éclairer, de protéger son frère, même au péril de sa vie et de le défendre contre l'injustice (article 3) ».

Et le frère Poux voit dans ce devoir de solidarité l'essentiel de l'esprit maçonnique.

Mais comment les parlementaires maçons l'exerceront-ils ?

« On peut affirmer sans risquer aucune contestation, raisonne le frère Poux, que chaque parlementaire doit à ses électeurs, non seulement le vote des lois nécessaires au pays, mais le redressement des torts et des injustices qui pourraient atteindre ses concitoyens.

Les parlementaires qui sont de plus maçons ont ainsi des obligations doubles, d'abord celles qui leur sont communes avec tous les parlementaires, et ensuite , « celles qu'ils ont contractées avec la maçonnerie, c'est-à-dire celles qui résultent de l'obligation bleue qu'ils ont signée et de leur adhésion pleine et entière à la constitution maçonnique en général, et par conséquent aux art. 1, 2, 3 de cette constitution...

La conséquence indiscutable en est donc celle-ci : le parlementaire franc-maçon se doit à ses électeurs en tant que parlementaire ; il se doit à tous les francs-maçons en tant que franc-maçon ».


Et le frère Poux préconise pour les parlementaires maçons vivant à Paris, la fréquentation obligatoire des réunions de loges sur convocation du Conseil de l'Ordre. »

Robert Vallery-Radot



mardi, octobre 27, 2015

Le partage




No one has ever become poor by giving.No one has ever become poor by giving, helping each other is very important.
Posté par JAY DEEP sur dimanche 14 décembre 2014

mardi, octobre 20, 2015

Cancer du sein & alimentation moderne


U
ne vidéo clandestine tournée à l'abattoir d'Alès et montrant des maltraitances animales a provoqué la fermeture de l'établissement.

L'horreur est associée à l'industrie de l'alimentation humaine. Cette industrie est responsable de la souffrance animale mais aussi de nombreuses maladies.



L'exemple du cancer du sein

par le Docteur Jean Seignalet


Les cancers sont fort nombreux et ont chacun leurs particularités. Il est impossible de les discuter tous. J'ai choisi le cancer du sein pour plusieurs raisons :

* Il est très fréquent, touchant en France une femme sur dix.

* Il est de plus en plus répandu, avec une incidence augmentant de 2 % chaque année.

* Il est redoutable, mortel une fois sur trois, obligeant les patientes à subir des traitements lourds : amputation chirurgicale, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie.

* Il peut parfaitement s'expliquer par un encrassage, consécutif à l'alimentation moderne.

Beaucoup d'auteurs ont insisté sur l'importance des hormones, en particulier les oestrogènes. 70 % des cancers du sein sont au départ hormonodépendants, ce qui signifie que les cellules malignes ont des récepteurs pour les oestrogènes. Ceux-ci favorisant la croissance rapide de la tumeur et peuvent expliquer la résistance de certaines tumeurs aux divers traitements. L'action stimulante des oestrogènes sur les cellules malignes est parfois si forte que ni la radiothérapie, ni la chimiothérapie ne parviennent à éradiquer ces cancers rebelles. Pour juguler le danger des oestrogènes, on a recours à des médicaments antihormonaux, comme le tamoxifène, parfois à l'ablation des ovaires, voire des surrénales.

Cependant, si les oestrogènes ont un rôle aggravant, je ne crois pas qu'ils puissent provoquer les transformations malignes initiales. Pour élucider l'origine de ce cancer, je me tourne vers l'alimentation et j'accuse principalement les viandes cuites et certaines graisses saturées.

Le cas des Japonaises est fort instructif à cet égard. Il n'existe pas d'élevage de bétail au Japon, si bien que les Japonaises consommaient autrefois très peu de viandes et de graisses saturées. Les protéines et les lipides animaux étaient fournis par le poisson. Le cancer du sein était exceptionnel. Après la Seconde Guerre mondiale, deux constatations ont été faites :

* Certaines Japonaises ont émigré à Hawaï ou aux États-Unis et ont adopté le mode nutritionnel américain. Leurs descendantes ont présenté des cancers du sein aussi souvent que les Américaines.

* Au Japon même, certains aliments occidentaux ont été adoptés. La quantité de graisses absorbée chaque jour par un individu était en moyenne de 23 grammes en 1958. Elle est montée à 52 grammes en 1973 et le nombre de cancers du sein a augmenté de 30 %.

Ces données écartent une responsabilité des oestrogènes à la phase initiale du cancer. Certes les Japonaises prennent beaucoup moins la pilule contraceptive et les hormones substitutives de la ménopause. Cependant elles ont une sécrétion d'oestrogènes analogue à celles des Occidentales. Malgré cela, les Japonaises ne développaient presque jamais une tumeur du sein. L'alimentation moderne me semble le vrai coupable.

Les irritations locales répétées par un aliment dangereux ont été évoquées dans la genèse des cancers du tube digestif. Mais ce mécanisme simple ne peut tout expliquer. Si l'on prend le cas du cancer du sein, grandement facilité par la consommation de viandes cuites et de graisses saturées, il est plus logique d'admettre qu'une molécule alimentaire ou bactérienne, venue du grêle, a traversé la barrière intestinale, est passée dans le sang et est allée s'accumuler dans la glande mammaire, parce que sa structure lui conférait une affinité pour ce type de tissu. Cette accumulation croissante au fil des ans, finit par perturber le fonctionnement de certaines cellules et entraîne leur cancérisation. […]

Le lait

* Le lait de vache contient des facteurs de croissance, capables de faire grossir un veau de 200 kilos en six mois. De tels facteurs pourraient être cancérigènes pour les humains, bien plus que leurs propres oestrogènes ou androgènes. Au cours des cinquante dernières années, la forte augmentation de la consommation des laitages a entraîné un changement dans la stature des Français qui ont gagné en moyenne 10 centimètres et 10 kilos par rapport à leurs grands-parents. Pendant cette période, certains cancers sont devenus plus répandus. Une relation de cause à effet est plausible.

* ALBANES (1998), dans une revue de la littérature, constate que le risque de cancer est accru, non seulement par le surpoids ou l'obésité, mais aussi par une taille élevée. Les hommes qui mesurent 180 cm ou plus ont davantage de cancers que ceux qui mesurent 165 cm ou moins, 36 % en plus. ALBANES accuse une absorption plus forte de calories chez les sujets grands. Je soupçonne plutôt une consommation plus poussée de lait de vache ou une réceptivité plus grande aux facteurs de croissance contenus dans ce lait.

* Les aliments chauffés au-dessus de 110 °C, en particulier les viandes grillées, sont bourrés de substances cancérigènes : composés nitrés, hydrocarbures aromatiques, polycycliques, amines hétérocycliques, acrylamide. [...]

Je pouvais donc espérer que le changement nutritionnel, en empêchant l'encrassage extra-cellulaire, intracellulaire et au niveau des cellules immunes, parviendrait à éviter la formation d'un cancer chez de nombreux sujets.


Télécharger gratuitement le livre du Dr Seignalet « L'alimentation ou la troisième médecine » :



"Mon excellent et regretté collègue Jean Seignalet aurait été  heureux de la nouvelle version de son best-seller qui soutient  fortement et scientifiquement cet aphorisme d'Hippocrate il y  a 2512 ans : "Que ton alimentation soit ta médecine."

Encore aujourd'hui, on oppose facilement médecine traditionnelle et  médecines douces. En réalité, elles se complètent. Le grand  mérite de Jean a été de promouvoir la troisième voie avec grand succès. Une méthode simple et rigoureuse, souvent nettement plus efficace que des traitements traditionnels ou modernes très coûteux dans de nombreuses maladies de
civilisation.

Ce livre est une mine d'or. Nos ministres de la Santé devraient le connaître afin de promouvoir d'importantes économies pour leurs budgets qui explosent de toute part. Une mauvaise alimentation est capable d'être à l'origine, avec d'autres facteurs associés, de maladies de longue durée handicapantes pour le restant des jours.

La méthode Seignalet consiste précisément à changer ses habitudes alimentaires. Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos amis, à votre médecin, c'est ce livre. Vous apprendrez beaucoup sur votre patrimoine de santé et ce que vous ne comprendrez pas, votre médecin vous l'expliquera."
Henri Joyeux




dimanche, octobre 18, 2015

Les goulags spirituels du 3ème millénaire


Christian Lazaridès invite ses lecteurs à se livrer à une véritable investigation dans le domaine spirituel. "Et, écrit l'auteur, l'on découvre alors un incroyable ramassis d'ex-gens de l'extrême-droite qui le sont toujours, de personnes liées à l'Opus Dei et au jésuitisme, beaucoup de gens des mouvances Guénon-Evola, beaucoup de Francs-Maçons, etc. Bref, on se trouve dans une étrange ambiance intermédiaire entre... les États et les sectes ! Simplement, la règle du jeu n'est plus la même, le scénario n'est plus celui de la pauvre secte opprimée contre l'Etat ou vice-versa ; on est déjà à l'étape suivante : on prépare la future religion syncrétique contrôlée, telle que le Nouvel ordre mondial pourra la tolérer et s'en servir. On est très ouvert à l'ésotérisme, du moins à certains ésotérismes, plutôt traditionnels, mais on n'est pas contre une touche de Nouvel Age, et la Scientologie est la bienvenue. On peut bien laisser les gens jouer avec les jouets qu'ils préfèrent. Ce qui importe, c'est qui chapeaute le tout.

L'évolution vers plus d'ésotérisme est inéluctable ; ce qui importe, c'est qui contrôle le processus. Et nous avons là un niveau déjà plus sérieux de l'ésotérisme de manipulation, les loges intermédiaires, en fait les mêmes que celles qui agissent par les États, celles qui font intervenir les marionnettes... [...]


Et il suffit d'un peu de sensibilité et d'intuition pour se rendre compte que la seule chose qui n'est pas acceptable, recevable, par toutes ces officines ouvertes à tout et à tous en apparence, la seule chose dont elles ont une haine profonde, haine qu'elles masquent par tous les artifices et tous les mensonges, c'est l'expérience vraiment libre du spirituel, c'est l'autonomie initiatique. Tout leur effort est tendu vers le chapeautage de l'initiation des temps à venir. Leur but est de préparer le troupeau de l'initiation de groupe, la pire perversion spirituelle qu'on puisse imaginer, les goulags spirituels du troisième millénaire. [...]

Nous sommes dans une guerre occulte monstrueuse et qui va durer, pas dans de petites escarmouches dont on puisse se tirer à bon compte.

Je signalerai aussi, comme autre exemple de récupération œcuménisante de l'ésotérisme, la revue catholique jésuitoïde « Actualité des religions ». Dans son numéro de septembre 1999, on trouve étalée sur deux pleines pages, sous le titre de rubrique tout à fait positif « L'expérience spirituelle », ni plus ni moins que « La grande invocation » de Alice Bailey/Le Tibétain, c'est-à-dire la prière appelant à la venue de l'Antichrist. [...]

L'anthroposophie - dans le prolongement de La philosophie de la liberté de Rudolf Steiner - est un mouvement qui devrait faire résonner, par le travail de la pensée, dans la vie sociale, et dans toutes sortes de pratiques, la note de la liberté spirituelle. C'est à elle, et à d'éventuelles autres impulsions valables dans ce sens, qu'il appartient de mener un réel combat pour la liberté initiatique. Elle a cette responsabilité par rapport à elle même, à son essence, et par rapport à d'autres mouvances pour qui elle pourrait être un exemple.

Ce serait un abandon dramatique de cette responsabilité que de rechercher, à la première attaque, à la première anicroche, à se mettre dans des girons protecteurs illusoires. Il est dans la logique profonde de cette impulsion - michaélique - que d'être à la pointe du combat spirituel. Et rien ne saurait être plus aux antipodes de cela que de se décharger de ses responsabilités sur des tiers, sur des parasites captateurs dont la dynamique de fond n'est et ne peut être que d'étouffer cette impulsion de réelle liberté.

Il est inutile de se fourrer la tête dans le sable ou dans le premier sac que l'on vous tend. Il est inutile de s'illusionner sur la possibilité de solutions confortables, car le drame des milieux se réclamant de l'anthroposophie, c'est un souci de leur confort, de leur petite vie tranquille, mais un tel « michaélisme bien tempéré » mène au sommeil de plus en plus profond. Et il faut bien prendre conscience du fait qu'il n'y a pas non plus de neutralité possible dans le jeu d'influences occultes qui entourent l'impulsion anthroposophique, c'est là une autre illusion. Il faut choisir, il faut trancher. Les gens qui se réclament de l'anthroposophie devraient lire un auteur qui, avec une rare violence et une rare détermination, s'est élevé sans cesse contre toutes les démissions ou compromissions par rapport à la liberté spirituelle : un certain Rudolf Steiner, auteur hélas presqu'oublié, même si beaucoup lu. Nous sommes en guerre, et ça ne fait que commencer. Que ceux qui ont peur aillent se coucher, ou qu'ils changent de camp, mais clairement, car le drame c'est qu'actuellement l'anthroposophie est en train de changer de camp, mais sans le dire, parfois sans même le savoir, et que cela fausse tout, crée une indicible confusion. […]

L'anthroposophie dévoyée et la défense de l'être « Anthroposophie »


Il devient d'autant plus difficile de défendre « Anthroposophie » que l'anthroposophie - dans le sens de tout ce qui se dit et se fait désormais sous ce label - devient de moins en moins défendable. Cela prendrait des ramettes de papier de détailler comment, en moins d'un siècle, mais décisivement au cours des quinze dernières années, l'anthroposophie a complètement perdu le gouvernail et se retrouve, sur toutes les questions cruciales, sans cap précis, entraînée dans le sillage de toutes sortes de courants antagoniques de ce que devrait être sa dynamique : les jésuito-anthroposophes des courants tombergiens, les anthroposophes New-Age (style R. Powell, R. Leviton), les pèlerins de Maastricht, Rome ou Compostelle docilement convoyés par les actuels bergers de la Société anthroposophique universelle, etc., mais aussi et surtout les anthroposophes technocrates qui, à force de vouloir s'intégrer dans le Système étatique ou européiste, ou mondialiste, ont fini par en être des suppôts totalement assimilés. Et je pourrais détailler les mille et une voies d'un tel dévoiement qui fait qu'à l'insu de presque tout le monde, tant des adhérents naïfs, et qui surtout aiment tellement le calme et le confort, que du public qui, très logiquement, prend pour anthroposophie ce qu'on lui donne pour de l'anthroposophie, s'est constitué un sosie illusoire, qui s'appelle anthroposophie, qui se réfère apparemment à l’œuvre de Steiner, qui déploie toute la panoplie des applications anthroposophiques, mais qui a perdu, ésotériquement, spirituellement, le cap, la boussole.

Une telle anthroposophie dévoyée n'est pas le moindre mal dans une situation telle que celle dont j'ai parlé jusqu'ici. Car elle fausse tout le débat, toute la perspective. Si, comme j'ai tâché de le montrer, les buts de l'État ne sont pas réellement ce qu'ils disent ou prétendent être, si les justiciers et « protecteurs » sont en fait un remède pire que le mal, si la plupart des courants soi-disant spirituels sont en fait anti-spirituels, eh bien il faut aussi compter avec une anthroposophie qui est, et sera de plus en plus, anti-anthroposophique. [...]

Une guerre sur au moins cinq fronts

Car cette guerre qu'il faudrait mener va devoir être menée sur plusieurs fronts à la fois. […] Je propose un schéma pour imager la façon dont je vois la situation.





En face de ce pentagramme inversé, dirigé contre l'autonomie initiatique, il y a l'Anthroposophie authentique ou bien, de façon plus générale, toute démarche spirituelle authentiquement libre, authentiquement respectueuse de la dignité humaine, du sanctuaire de la volonté individuelle, mais cela ne fait pas grand monde.

Un tel schéma n'a bien entendu, qu'une valeur indicative ou incitative. […]
Il permet de bien mettre en évidence une première fausse dualité ou fausse opposition, celle entre les ésotérismes traditionnels et les ésotérismes style Nouvel Age/Verseau.

Il permet aussi de bien mettre en évidence une seconde fausse dualité ou fausse opposition, celle entre, d'un côté, l'État ou le Système - qui est en effet, et sera sans doute de plus en plus, au service des forces d'étouffement de la spiritualité libre, en bref qui sera de plus en plus le relais de l'américanisme culturel, lui-même relais de l'action des entités asouriques, le mal radical - et, de l'autre côté, de prétendues organisations de défense de la spiritualité libre, mais qui sont donc en fait au service des mêmes forces antichristiques, antihumaines, antilibertaires - collusion qui est d'ores et déjà visible de maintes manières.

À l'évidence existent toutes sortes de passerelles entre ces quatre ensembles, en dépit de certaines apparences, qui ne sont précisément que des apparences, et en dépit de démarcations verbales.

Il permet enfin de mettre bien en évidence, en complément de ces deux fausses dualités, de ce carré très efficace d'étouffement de la vraie spiritualité et de la vraie liberté, le rôle terrible que vient jouer l'anthroposophie dévoyée, laquelle devient alors une véritable caution et une véritable justification occulte des quatre éléments mentionnés précédemment."

Christian Lazaridès, octobre 1999. 
lazarides.pagesperso-orange.fr


Ce texte est extrait de l'article de Christian Lazaridès « Une illustration de la guerre occulte actuelle », téléchargeable gratuitement ICI.





Vivons-nous les commencements de l’Ère des Poissons ?
(Recherche sur la chronologie précessionnelle indiquée par Rudolf Steiner)


Commentaire d'un lecteur :


L'auteur à partir d'un bibliographie impressionnante fait une synthèse rigoureuse de la question de la précession des équinoxes.
A partir de là, il pose la question de la chronologie des ères zodiacales, un sujet hautement polémique puisque toute la mouvance "New Age" voudrait nous faire entrer prématurément dans l'ère du Verseau.
Au delà de ses aspects techniques, l'ouvrage aborde les aspects forcément cachés de l'occultisme et le sens de notre destin Humain.


samedi, octobre 17, 2015

Pourquoi Poutine est si apprécié dans la France populaire ?


par Marie-Cécile Crevelle


Si en Russie, Vladimir Poutine est plus populaire que jamais : 87% de taux de satisfaction en août, le plus haut niveau relevé depuis six ans, selon un sondage du centre indépendant Levada, il en va de même dans les cafés français où chacun est manifestement lassé des airs benêts et des poignées d’amour de notre « président de la République hypocrite »...

En France, où les sondages sont davantage « ajustés » qu’à Novossibirsk, les Français seraient au moins 35% à nourrir une bonne opinion pour le président russe. Mais selon la tendance politique, les avis divergent. Ceux qui soutiennent le PS sont 78% à en avoir un avis défavorable, contre seulement 67% chez les Républicains. En revanche, Poutine est très majoritairement apprécié chez les électeurs FN, à hauteur de 83% d’opinions favorables.

Manifestement, Poutine est célébré dans nos restaurants routiers, dans nos cafés périurbains, dans les bars de campagne, dans les vestiaires de rugby, dans les grillades entre ouvriers, chez votre beau-frère, chez les supporters de l’Equipe de France, sur les chantiers, dans les camionnettes utilitaires...

Les Français sont en tout cas davantage pro-russes que les Européens dont le taux moyen d’opinion favorable ne dépasse pas les 15% sous la pression des chaînes d’information en boucle véhiculant la doxa américaine.

Dans un sondage BVA du 18 janvier 2014, , Poutine est jugé à 72 % comme « énergique » et à 56% comme « défendant bien les intérêts de son pays ». Ce qui semblerait indiquer que, malgré la peur du personnage entretenue par la campagne de bourrage de crânes, l’image de Poutine est devenue très positive en France ; au point de confirmer les déclarations de Gérard Depardieu sur le plateau du JT de Pujadas :

« Je pense qu'ici, ils sont plus malheureux les gens. On décrie énormément Poutine, mais beaucoup de gens voudraient avoir Poutine comme président.../... C'est pas facile de faire le boulot de ces présidents...»

Pour Pierre-Henri D'Argenson, professeur à Sciences-po, interrogé en mars 2014 par notre confrère Le Figaro :

« Une partie de cette réaction s'explique par la sympathie pro-russe que l'on retrouve surtout en France au sein des mouvements gaullistes et souverainistes. Ce courant est pétri de la tradition géopolitique française de « l'alliance de revers » entre la France et la Russie, et exprime une vision des relations internationales structurée par la puissance et l'indépendance des nations, contre le projet fédéraliste et atlantiste. Mais c'est une explication bien commode pour ceux qui veulent caricaturer le sentiment « pro-russe ». 


En réalité, ce qui est frappant dans les réactions à la crise ukrainienne, ce n'est pas tellement le nombre de témoignages « prorusses », mais plutôt le refus implicite de beaucoup de gens de se plier à l'injonction médiatique désignant la Russie de Poutine comme le camp du Mal. Il s'agit d'une révolte intellectuelle, qui relève d'une lame de fond de rejet de l'ordre idéologique régnant. Internet facilite cette révolte en libérant l'expression, et nous assisterons dans les années qui viennent à un soupçon de plus en plus systématique, par principe, à ce qui sera présenté comme la pensée obligatoire sur tel ou tel sujet.

Et Pierre-Henri D'Argenson :

« il y a évidemment une fascination pour la ‘virilité’ du personnage, avec son mélange de sang-froid et d'audace guerrière, mais là aussi la raison profonde est ailleurs. Dans l'inconscient collectif, Vladimir Poutine évoque un peu Louis XIV: c'est un monarque absolu, autoritaire, mais capable de protéger le peuple russe contre les puissants. Les médias « mainstream » ne comprennent pas cela. Quand Vladimir Poutine fait emprisonner l'oligarque Mikhaïl Khodorkovski, il rappelle Louis XIV faisant arrêter Fouquet. C'est arbitraire, mais le peuple y trouve son compte : si le roi peut renverser les puissants, c'est qu'il peut défendre les intérêts du peuple… même si ce n'est pas toujours le cas. Or, que disent les critiques de notre système politique ? Qu'il a donné le pouvoir à l'oligarchie, aux baronnies, aux multinationales, aux lobbies, qui font et défont les règlements européens sans le moindre contrôle populaire, face à une classe politique toujours prompte à parler de « démocratie » et de « droits de l'homme » mais en réalité impuissante ou consentante.

L'engouement pour Poutine révèle ainsi en creux un besoin profond, ancré au sein du peuple et pas des élites, de retrouver des dirigeants qui soient leurs défenseurs, et qui pour cela aient encore en main les instruments de la maîtrise du destin de la nation, aujourd'hui dilués dans de multiples instances insaisissables ».

Deux positionnements récents du président russe ont particulièrement contribué à renforcer et diffuser cette représentation, déjà présente chez les plus avertis : le durcissement de la législation à l’encontre des homosexuels et l’opposition à une intervention militaire en Syrie. Le premier point est perçu comme le symbole d’un pouvoir qui assume son conservatisme sociétal, en symbiose avec une Église orthodoxe historiquement structurante. Face à une Europe jugée intégralement dépravée et une Amérique mi-bigote mi-libertaire, la Russie apparaît comme gardienne de l’âge d’or, soit le temps d’avant la "victoire LGBT"...

Le second point renvoie à l’idée d’un dirigeant lucide quant à la supposée menace islamiste mondiale et ferme dans la réponse à y apporter. Là où l’Occident laisserait prospérer l’islam à l’intérieur de ses frontières et serait prêt à soutenir les islamistes contre leurs dictateurs, Poutine assume un christianisme confiant et apparaît comme l’Homme providentiel contre les rebelles islamistes dans le jeu international.

La figure de Poutine est d’autant plus appréciée que le déficit démocratique et la limitation des libertés individuelles en Russie ne lui sont guère reprochés puisque c’est pire en Europe ! Poutine est d’ailleurs généralement vu comme l’homme ayant ramené l’ordre en Russie, après le relatif chaos des années Eltsine.

Mais ce qui frappe le public populaire Français, c’est le sentimentalisme de Poutine; oui son sentimentalisme perçu par ceux qui ne lui contestent pas le droit d’aimer son pays. Un jour, Vladimir Poutine avait dit :

« Celui qui veut restaurer l'Union soviétique n'a pas de tête. Celui qui ne la regrette pas n'a pas de cœur. »

A ce sujet, Irina de Chikov écrivait en mars 2014 :

« Il est possible que le président russe se trompe comme il est probable qu'il voit plus loin qu'une taupe. De toute façon, il serait plus intéressant d'en débattre plutôt que tendre les micros à Kiev ou en Crimée au premier manifestant venu. Sur les écrans de la télévision, ce qui frappe d'emblée c'est leur ressemblance. Sous le drapeau russe ou le drapeau ukrainien, on retrouve les mêmes têtes de pioches qui débitent les mêmes slogans. Mais à l'envers. ».

Poutine est également populaire dans la classe politique hostile à l’Union Européenne. Sans insister davantage sur la position clairement poutinienne de Philippe de Villiers et même de Dupont-Aignan, il est à noter qu’une certaine « vieille gauche » résiste encore un peu mieux qu’au Parti communiste où le soutien à Poutine est à la fois ultra-majoritaire mais tabou.

Ainsi, Jean-Pierre Chevènement, invité par l’université populaire de Belfort le 14 mai 2015, osait déclarer :

« Entre l’Europe et la Chine, il y a la Russie, et on n’a rien trouvé de mieux ! ../... La politique qui consiste à rejeter la Russie vers la Chine n’est pas intelligente. Les Américains ont intérêt à empêcher un rapprochement avec l’Union européenne. L’intégrité territoriale est un droit incontestable mais les peuples ont aussi celui de disposer d’eux-mêmes, comme les Criméens qui veulent être russes. Nos rapports avec la Russie sont fondés sur l’ignorance et le conditionnement de l’opinion. Poutine n’est pas un enfant de chœur mais la seule voie possible, ce sont les accords de Minsk qui prévoient une décentralisation. Or, Kiev n’en veut pas. »

La poutinomania va jusqu’à l’armée américaine et jusqu’à des unités de propagande US. En avril de l’année dernière, Ralph Peters, lieutenant-colonel de l’armée américaine à la retraite et conseiller stratégique de Fox News, déclarait à son tour :

« Le président russe Vladimir Poutine est à l’heure actuelle l’homme politique le plus fort, le plus efficace et le plus vif de la scène politique internationale ».

Tout cela, naturellement, la France populaire l’entend, le devine où le réinvente pour elle-même à la faveur de chaque apparition du président russe, ou de chaque crise qui met en lumière sa détermination, une détermination que les Français réclament vainement de leurs dirigeants actuels sans jamais rien voir de ce côté-ci.

Mais surtout, au moment où Daech devient la principale anxiété des Français qui peuvent voir autant d’égorgeurs potentiels chez les migrants syriens, Vladimir Poutine apparaît comme un « cador » antiterroriste salvateur. N’est-ce pas le président russe qui avait promis aux terroristes tchétchènes, un lendemain d’attentat ignoble, d’aller les chercher « jusqu’au fond du trou des chiottes » ?

On imagine évidemment mal notre François Hollande perpétuellement mal assuré parler ainsi, et se montrer crédible si seulement l’idée lui en venait quand même.

Poutine ne tardera pas, par l’affaire syrienne et son offensive quasi personnelle contre Daech, à prendre une place encore plus grande dans le cœur des Français... Rêvons alors qu’il le fera exprès et que notre pays est encore, pour le président russe, un véritable objectif de séduction !

Marie-Cécile Crevelle, directrice de Géo Arsenal, est membre du M6M.


Oligarques et politicards corrompus, le M6M veille !

Le M6M est une organisation anti-libérale, décroissante et autarcique, et une formation réserviste de survie destinée à participer dans le futur à la réorganisation des pouvoirs publics qui se trouveraient déstabilisés ou anéantis lors d’une catastrophe majeure, d’attentats massifs nucléaro-chimiques, d’une agression de l’OTAN contre la souveraineté française, d’une suspension oligarchique de la démocratie, d’une submersion démographique commanditée par les pétro-monarchies fondamentalistes, ou d’une offensive généralisée des islamo-fascistes sur le sol français.

Le M6M, mouvement du 6 mai, fait référence au faux choix organisé entre François Hollande et Nicolas Sarkozy un sinistre dimanche de mai 2012. A partir de ce jour crucial, le M6M, rejetant droite et gauche de gouvernement, date symboliquement sa résistance contre le renoncement des élites, contre le triomphe insolent d’un capitalisme barbare, l’intolérable virtualisation du pouvoir, la soumission définitive aux directives de l’OTAN, l’abandon général aux hystériques systèmes d’émotionnement collectif, la vitrification des services publics, la négation brutale des droits du peuple, et la mise en danger ultime de notre cohésion sociale et de nos défenses.

Poutine, le monde libre 

vendredi, octobre 16, 2015

Philippe Verdier & « l'interdiction de toute pensée »



Philippe Verdier a-t-il été écarté de l'antenne après son livre sur le climat et sa lettre ouverte à François Hollande ? Le monsieur météo de France 2 n'assure plus la présentation des bulletins météo de la chaîne depuis plusieurs jours.


Lettre ouverte de Philippe Verdier à Monsieur le Président de la République


Paris, le 1er octobre 2015


Monsieur le président de la République,

Avant votre campagne présidentielle de 2012, je présentais la météo de BFMTV. Un matin, vous vous êtes installé à quelques mètres dans le même studio pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Je commentais les cartes devant vous, vous sembliez fasciné. Était-ce une ruse pour montrer des signes de décontraction avant une entrevue musclée ? Pendant la pub, alors que je quittais discrètement les lieux, vous m'avez interpellé pour me dire à quel point le fait de parler de la pluie et du beau temps sur un fond vert vous semblait incroyable.

Aujourd'hui, à quelques semaines de la conférence de Paris, la COP21, je vous écoute parler du climat et de la météo. Depuis plus d'un an, un refrain vert sur l'avenir de la planète revient dans chacun de vos discours. Vous dramatisez pour souligner votre volonté de rassembler les puissants du monde et désamorcer un cataclysme annoncé. Monsieur le Président, n'étant pas un animal politique, je ne peux simuler le moindre intérêt lorsque vous vous exprimez sur cette question. Je peine à percevoir dans vos paroles la sincérité, l'intention d'agir pleinement pour l'environnement de manière posée et constructive. Entre vos mains, le climat n'est qu'une fiche parmi toutes les autres.

J'ai rêvé, monsieur le Président, que vous plantiez un arbre dans la cour de l'Élysée. Un arbre enraciné dans la cour de l'Élysée symboliserait le peuple français. Aujourd'hui, vos visiteurs ne connaissent que le contact des pneus des berlines sur le gravier.

Dans deux mois, la France accueille la COP21, conférence des Nations unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu'elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ?

Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d'entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat.

Vous pouvez vous illustrer par une action individuelle, ressentie, iconoclaste et spirituelle. Un arbre dans la cour de l'Élysée donnerait davantage de sens à la fibre environnementale que tous vos discours oubliés.

Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions. Auteur du livre "Climat Investigation". 

L'interdiction de toute pensée


L'interdiction de toute pensée est venue d'Amérique après le 11 septembre 2001. Depuis cette date tragique, les célébrités, qui exprimèrent publiquement des analyses contredisant la version officielle des attentats, subirent la vindicte d'une véritable Inquisition médiatique. Et, comme à l'époque de l'Inquisition cléricale, les « hérétiques » doivent confesser publiquement leurs « erreurs ». On se souvient de Jean-Marie Bigard demandant pardon pour ses propos sur le 11 Septembre. Malheureusement, comme au Moyen-âge, le schismatique repenti est marqué à vie. Il est relégué dans la catégorie ignominieuse des « complotistes » ou des « climato-sceptiques ».


Philippe verdier est devenu « hérétique » en exprimant une réflexion personnelle sur la thèse officielle du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique provoqué par les activités humaines est un des dogmes utilisés par les ténors du nouvel ordre mondial pour contrôler les populations. Il est donc interdit de le remettre en question. Il faut préciser que l'origine du réchauffement climatique est étudié par des scientifiques honnêtes qui évoquent d'autres causes que l'activité humaine.

Il y a environ 100 ans, le penseur Rudolf Steiner avait pressenti l'influence délétère de l'Amérique sur une grande partie de l'humanité. Plus grave, il avait dénoncé la venue d'une nouvelle inquisition en ces termes : « une sorte d'interdiction de toute pensée viendra de l'Amérique, une loi, dont l'objectif sera de réprimer toute pensée individuelle ». « Aux environs de l'année 2000 et quelques, avait précisé Rudolf Steiner, une répression du penser de grande envergure se déclenchera sur le monde dans une ampleur extrême. »

D'après la mise en garde de Steiner et le sort fait aux rebelles des médias officiels, amis blogueurs iconoclastes de la catégorie maudite des conspirationnistes, la nouvelle Inquisition, prétextant la lutte contre le terrorisme, ne tardera pas à lancer une Web-persécution. 



Climat Investigation 



LES DESSOUS D'UN SCANDALE PLANÉTAIRE

Le climat est aujourd'hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s'élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité, avant le sommet de Paris ?

Il n'existe aujourd'hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d'otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l'État, l'échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s'amplifient davantage.

Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu'impalpable.

La France figure pourtant parmi les pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient aussi des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l'explosion démographique identifiée comme une cause principale du problème.

Qui osera ouvertement briser ces tabous, sous la pression extrême des dirigeants ?





Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...