vendredi, mars 20, 2015

Eclipse solaire & fin de cycle

L'éclipse solaire du 20 mars 2015 est la 9ème éclipse totale du 21ème siècle.

"Depuis que le pasteur évangéliste américain 
Harold Camping a annoncé deux fois la fin du monde en mai et octobre 2011, avant d'admettre son erreur, d'autres collègues ont pris la relève.

Pour l'éclipse solaire du vendredi 20 mars, qui coïncide aussi avec l'équinoxe, des sites chrétiens ultra-conservateurs américains ont déjà quelques idées d'interprétation,
 rapporte The Independent. Plus prudent que Camping, le pasteur américain Mark Biltz ne donne pas de date pour la fin du monde, et préfère analyser l'éclipse de vendredi comme un jugement divin (et politique) : « Quand on regarde où il y aura de l'obscurité, ce sera en Europe du Nord, notamment en Angleterre et en Suède, où l'islam est en pleine ascension et où les opinions anti-israéliennes sont de plus en plus communes. Les Européens devraient en tenir compte », explique-t-il au site WND.

Biltz est un «spécialiste» de la prophétie des «lunes de sang» (il a écrit un livre sur le sujet): entre 2014 et 2015, il y aura en tout quatre éclipses de lunes (lorsque la lune devient rouge). Après la quatrième « lune de sang » –qui aura lieu en septembre 2015 – Biltz considère que quelque chose de très significatif pourrait arriver. Pour certains, cet extrait de l'Ancien Testament – « Le soleil deviendra obscur et la lune rouge comme du sang, avant que vienne le jour du Seigneur, ce jour grand et glorieux » – indique que la fin du monde sera proche, mais Biltz préfère rester centré sur la géopolitique. Il rappelle que la dernière « tétrade » (quatre lunes) a eu lieu en 1967, quand Israël a conquis une partie de Jérusalem après la Guerre des Six-Jours.

D'autres experts ne sont pas tout à fait d'accord quant au message de l'éclipse. Alors que Biltz considère que Dieu veut surtout parler aux Européens du Nord, Bob O'Dell, un autre « spécialiste biblique » cité par The Independent, voit les choses autrement. Comme l'éclipse sera totale au pôle Nord, le message divin s'adresse selon lui à l'humanité entière :

« Le pôle Nord n'est pas vraiment un territoire qui appartient à une nation ou un peuple en particulier. C'est donc probablement un message de Dieu au monde entier. » 




Symbolisme de l'éclipse

« L'éclipse, en tant qu'elle marque une disparition, une occultation accidentelle de la lumière, est à peu près universellement considérée comme un événement dramatique. C'est un signe de mauvais augure, annonçant des événements funestes : c'est le cas dans l'ancienne Égypte ; dans les pays arabes, bien qu'une telle croyance paraisse difficilement compatible avec l'enseignement du Prophète ; en Chine... Seuls, apparemment, les Cambodgiens interprètent l'éclipse dans un sens favorable ou défavorable, selon la façon dont elle se produit.

Il existe des prescriptions canoniques dans l'Islam, et des cérémonies bouddhiques à l'occasion des éclipses. Elles sont mises fréquemment en rapport avec la mort : c'est la mort de l'astre. L'astre est dit dévoré par un monstre (le Rahû hindou, qui est aussi kâla, glouton). En chinois, le mot éclipse et le mot manger (tch'eu) s'expriment par le même caractère : la lune est mangée par un crapaud. Mais, toujours pour les anciens Chinois, ce dérèglement cosmique trouve son origine dans un dérèglement microcosmique, à savoir celui des empereurs, ou de leurs femmes. C'est une domination du yang (mâle, lumière) par le yin (femelle, obscurité). Il convient — c'est aussi un point de vue largement partagé — de porter secours à l'astre en danger, ou égaré : on rétablit l'ordre cosmique par le rétablissement de l'ordre terrestre (en formant, par exempter, les vassaux en carré), on tire des flèches vers le ciel, soit contre le monstre dévorateur ; soit, suggère Granet, comme oblation ; soit encore, selon une tradition plus récente, mais peu, satisfaisante, contre la lune (yin) éclipsant le soleil (yang).

D'une façon, générale, l'éclipse se présente comme l'annonciatrice des dérèglements cataclysmiques d'une fin de cycle, qui appelle intervention ou réparation, en vue de préparer l'avènement d'un cycle neuf : ce sera la libération de l'astre avalé par le monstre.

On trouve dans l'ancien Pérou quatre explications des éclipses. Elles sont considérées de toute façon comme de mauvais augure. Une éclipse de soleil comptera parmi les signes ayant annoncé la venue des Espagnols et l'écroulement de l'Empire Inca.

a) Selon la plus ancienne croyance un monstre, jaguar ou serpent, dévore l'astre ;

b) l'astre est malade et meurt ;

c) le soleil se cache, par colère contre les hommes ;

d) la théogamie Soleil-Lune s'accomplit. Les deux astres s'unissent, la lune ayant séduit et dominé le soleil, c'est bien comme en Chine le yin se superposant au yang. »



Jean Chevalier & Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles : Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres.


lundi, mars 16, 2015

Des Juifs et de leurs mensonges


Le 15 mars 2015, Pierre Savy, maître de conférences en histoire à l'université Paris-Est (Marne-la-Vallée), a répondu à l'invitation de France Culture pour présenter le « pamphlet odieux et symptomatique » de Martin Luther : Des Juifs et de leurs mensonges (1543). Pierre Savy est l'auteur de l'introduction et des notes.

Selon Antoine Perrault, l'animateur de l'émission, « pour la première fois en français, les éditions Honoré Champion ont eu le courage et le scrupule de publier ce texte, dans une excellente traduction de l'allemand par Johannes Honigmann ».

Antoine Perrault ignore qu'une traduction française du texte de Martin Luther, Des Juifs et de leurs mensonges, est disponible gratuitement sur Internet. L'introduction qui l'accompagne est beaucoup plus singulière que celle de Pierre Savy :

« Une introduction au traité Les Juifs et leurs Mensonges du grand Martin Luther (1483-1546) est indispensable. Pourquoi ?

Parce que ce texte pose problème.

Le public lira cet ouvrage avec les préjugés de notre époque et en conclura au texte le plus “antisémite” de tous les temps ; plus encore que Drumont, que les Protocoles des Sages de Sion ou la philosophie nazie de Rosenberg ! D’ailleurs, nous vous présentons ici notre traduction en français d’une traduction anglaise trouvée sur un site internet avertissant : “ATTENTION, ce document est manifestement antisémite”.

Pourquoi ne trouve-t-on ce texte en langue allemande que sous forme d’extraits réédités à l’époque du IIIème Reich ?!

Plus étrange encore : pourquoi ce texte est-il absent des Œuvres Intégrales de Luther éditées à Genève ? Pourquoi les luthériens d’Europe ne le publient-ils pas ? Martin Luther a 60 ans en 1543 lorsqu’il écrit son traité Les Juifs et leurs Mensonges. Il est donc, trois ans avant sa mort, en pleine maturité, au sommet de sa philosophie. Pourquoi cette gêne de la part des Protestants ? Si Luther était “antisémite”, alors autant ne pas se revendiquer luthérien ; s’il ne l’était pas, la dissimulation de cet écrit prouve que ses “disciples” n’ont pas de réponse au problème que pose cette œuvre. Où sont les luthériens dignes des écrits de leur maître ?

De quoi accuse-t-on exactement Luther, ce géant Spiritualiste et Civilisateur moderne ?

Serait-ce d’être antisémite ? Est-ce un problème de Race qui se pose à lui ? Cette question “biologique” avait-elle seulement un sens avant Gobineau ou Hitler ? Évidemment non : ce Racisme date de 160 ans ! Rappelons qu’Hitler disait que Jésus était Aryen ! Luther, lui, considérait Jésus le juif comme le Rédempteur.

Accuse-t-on Luther d’antijudaïsme ? Serait-ce donc un problème de Mentalité, de Mode de pensée qui le préoccupe ? Est-ce qu’il ne reconnaissait pas pleinement l’Ancien Testament juif comme l’origine de la religion chrétienne ?

Quant à l’accusation d’antisionisme, je ne devrais même pas la relever ! Est-il besoin de rappeler que l’“État” d’Israël n’est qu’une monstruosité Politique colonialiste barbare, datant de 400 ans après Luther ! Quant à l’équation antisionisme = antisémitisme à la mode aujourd’hui, il ne s’agit que d’une honteuse escroquerie intellectuelle ! comme le prouve l’opposition des juifs orthodoxes au projet sioniste de B. Disraëli et T. Herzl.
Rien ! Absolument rien de tout cela ne peut concerner Luther !

Au 16ème siècle, la première préoccupation aussi bien des Humanistes que des Protestants est de se débarrasser de la Tradition Chrétienne Latine, cause selon eux de toutes les superstitions et idolâtries. Avec Luther, il faut revenir aux Écritures et s’en contenter, car tout est là, à la source. Des écoles fleurissent de toutes parts où l’on se met au Grec pour comprendre la Septante (275 A.C.), la première “Bible”, et l’opposer à la Vulgate (version Latine) de St Jérôme (331-420), et à l’Hébreu pour mieux fixer le texte de l’Ancien Testament. Car il faut désormais répandre dans les masses les Saintes Écritures en langue vernaculaire (langue parlée du pays) en exploitant l’invention toute nouvelle de l’imprimerie. Ainsi, les Réformés vont se trouver entourés de gens amoureux de la langue hébraïque comme Reuchlin, qui formera Mélanchton à l’exégèse, et de nombreux lettrés en viennent à se sentir très proches des juifs. Pour ce “retour aux sources” salutaire, Luther attend donc beaucoup des juifs.

Or la guerre éclate entre Luther et la Pape. Que se passe-t-il ? Les chefs juifs, comme un seul homme, se rangent derrière… le Pape ! Comme à l’époque du Christ où le Sanhédrin choisit le camp de Rome et à celle de Mahomet où ils trahissent leur parole ! Quelle déception alors pour les Réformés !

Comment Luther va-t-il analyser cela ? Il dit :

Papistes, Turcs et Juifs sont à mettre dans le même sac ; ils choisissent le même camp : celui des Païens.

Si l’Évangélisme triomphe de cette crise, nous pourrons certainement convertir la masse (non les chefs !) des catholiques et des musulmans, mais cela s’avère étrangement impossible pour les Juifs en tant que collectivité.

Luther dit :

“Mon but n’est pas de me quereller avec les Juifs, ni d’apprendre auprès d’eux comment ils interprètent ou comprennent les Écritures ; je sais déjà cela parfaitement bien. Je me propose encore moins de convertir les Juifs, car c’est impossible !

Luther sentait le problème sans pouvoir le théoriser ! Mais il y était confronté de manière aiguë et il lui fallait prendre des décisions pratiques, pour la société.

Luther ne se trompait pas, ni sur son analyse des faits, ni sur l’impossible conversion des Juifs. Mais il n’avait pas la réponse à cette “question juive” et ne pouvait pas l’avoir historiquement. Et ceci n’a absolument rien à voir avec de l’antisémitisme, de l’antijudaïsme ou de l’antisionisme !

Le problème de la “Semence d’Abraham” est double :

D’un côté, la faute est bien aux mauvais bergers : en période de crise, les Rabbins se mettent toujours du côté du plus fort du moment… pour se retourner contre lui dans un deuxième temps.

De l’autre – et c’est cela qui est fondamental – la nature spécifique de l’Hébraïsme est fondée sur la procréation (on est juif par la mère !). L’Hébraïsme ne relève pas de la Religion.

Sur les 400 pages de “Qui est juif ? 50 sages répondent à Ben Gourion en 1958”, document inédit jusqu’à sa publication par Éliezer Ben Rafaël en 2001, nous lisons :

“La Torah n’utilise pas le mot de RELIGION”, et “Chez les Juifs, contrairement aux autres religions [!], la Procréation remplace la Conviction”.

L’Ancien et le Nouveau Testament renferment deux modes de pensée (et donc d’action) contraires, correspondent à deux conceptions du monde opposées.

Le premier mode de pensée de l’homme est Matérialiste (de la Matière) : la Mère Émanatrice du Monde impose la Nature primant sur Humanité.

Le second est Spiritualiste (de l’Esprit) : le Père Créateur du Monde impose l’Humanité primant sur Nature.

Nos grands-parents Primitifs (première humanité), nos ancêtres les Gaulois, Celtes, Égyptiens ou Juifs, fonctionnaient de la même manière, de manière Égalitaire, Ritualiste, Mythique. Ils étaient Gardiens de la Tradition et donc Réactionnaires (“on avance à reculons”), ce qui explique que “tout va très lentement” (250 000 années d’histoire).

Nos parents Civilisés (humanité seconde et contraire à la précédente), nos ancêtres depuis les Grecs jusqu’aux Modernes comme Kant, fonctionnaient de la même manière, de manière Libertaire, Logique, Dogmatique. Ils avaient un Idéal et donc étaient Révolutionnaires, ce qui explique que “tout va très vite” (2 500 ans d’histoire).

Aujourd’hui, pour la première fois de l’histoire, nous avons une réponse satisfaisant les Juifs en tant que Communauté : l’Église Réaliste l’apporte avec son Sionisme Spirituel qui mettra le vieux Racisme réhabilité au service de la troisième espèce que nous avons tous à engendrer.

L’histoire ne réclame-t-elle pas enfin de fonder l’homme complet Réaliste (Matérialiste-Spiritualiste) : de faire de toute notre Race une seule Famille et de tous les Parents de Vraies Personnes ?

Mais ceci est une autre question traitée par Freddy Malot dans son livre « Les Hébreux : Peuple de l’échec ? » (pdf gratuit)



Sylvie Chefneux pour l’Église Réaliste – avril 2006

Merci à Freddy Malot pour son aide si précieuse. »

De 1963 à 1983, Freddy Malot fut Marxiste Léniniste Maoïste. Depuis 1989, il est le concepteur du Réalisme-Historisme, et le fondateur (en 2000) de l’Église Réaliste Mondiale : l’organisation des Communistes-Anarchistes.


Des Juifs et de leurs mensonges :






A propos de Sylvie Chefneux (préfacière de Les Juifs et leurs Mensonges)

Le 14 janvier 2015, Sylvie Chefneux et David Allard sont arrêtés pour « Apologie d’acte de terrorisme » !

L'affaire (selon l’Église Réaliste Mondiale)

Le 7 janvier 2015, l’« Union Sacrée » de la « République Totalement Totalitaire » française s’illustrait avec son indécente manifestation « Je suis Charlie ».

Le 12, notre camarade David Allard réagissait et publiait sur son site (www.parti-masculin.org, censuré depuis le 11/02/2015) un article : « Honneur à nos Frères musulmans : Saïd Kouachi, Chérif Kouachi, et Amedy Coulibaly ! Vrais Héros Républicains ! »

Le 14, vers 23h00, David Allard et Sylvie Chefneux sont arrêtés devant leur domicile,menottés, placés en garde à vue et perquisitionnés. Motif : « Apologie d’acte de terrorisme » !

Le 15 au soir, Sylvie Chefneux est relâchée.

Le 16, David Allard est présenté en comparution immédiate au Tribunal de Grande Instance de Lyon, et placé en détention provisoire (Prison de Lyon-Corbas) jusqu’au procès prévu 25 jours plus tard, le 10 février.

Verdict : un an d’emprisonnement avec sursis, et 500 € d’amende pour avoir refusé de se soumettre aux prélèvements ADN.

De plus, deux autres de nos camarades, Freddy Malot et Tony Martin-Sanchez ont également été menottés, perquisitionnés et mis en garde à vue pour avoir écrit et diffusé au tribunal, le 16 janvier, un tract de soutien. L’affaire suit son court…

Nous avons le tort de penser et de dire :

Les crapules de Charlie-Hebdo ont été punies. Ce groupuscule ne va pas nous manquer.

Notre compassion va à la multitude croissante de victimes innocentes que l’Occident décadent produit sur la planète entière depuis 6 générations (1835).

Oui, c’est bien « notre » Occident despotique-impérialiste-colonialiste-raciste, et lui seul, qui est « terroriste ». Cet adorateur de Mammon (Argent) et Pharaon (Armement) est même le terroriste le plus atroce de tous les temps.

Ce qui nous arrive n’est qu’une preuve de plus qu’il est urgent « d’abattre le Colosse aux pieds d’argile : l’Occident pourri jusqu’à l’os ».

samedi, mars 14, 2015

Quenel+ contre Canal+



L'affaire Dumas-Valls

C'est bien connu, la plupart des médias français sont les gardiens de l'ordre oligarchique.

Le Petit Journal de Canal+, qui mélange l’information et le divertissement, utilise de gros bidouillages et à le détournement d'images pour dénigrer des politiciens « repentis » comme Roland Dumas.

Roland Dumas, ancien ministre de Mitterrand âgé de 92 ans, a dit ce que les internautes savent depuis longtemps : le premier ministre, Emmanuel Valls, est sous influence juive. 

(https://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerI « Depuis son accession au pouvoir, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls essaye d'étouffer le scoop d'Oumma dévoilant sa propre confession de son « lien éternel » avec « la communauté juive et Israël »)

Petite frappe de l'escroquerie télévisuelle et animateur vedette du Petit Journal, Yann Barthès a utilisé une interview truquée de Roland Dumas pour présenter l'ancien ministre comme un vieux gâteux incapable de faire autre chose que de sucrer les fraises.

L'affaire Dumas-Valls selon l'animateur de Quenel+, Dieudonné M'bala M'bala :



Présenté comme un personnage sulfureux de la " Mitterrandie ", Roland Dumas ouvre son Journal et son cœur. Pendant presque dix ans, il a été, au côté de François Mitterrand, le personnage-clé de la politique étrangère de la France. Il révèle le dessous des cartes d'une époque où l'Europe a connu de violents soubresauts, entre l'implosion de l'Union soviétique, la chute du mur de Berlin et la réunification allemande. Puis, en tant que président du Conseil constitutionnel, il a eu à connaître bien des secrets de Marianne dont l'éternel séducteur soulève un coin du voile... Le bilan exceptionnel d'une vie au service de l'État a été ensuite quelque peu écorné par des affaires qui ont défrayé la chronique et dont il est sorti blanchi. 


dimanche, mars 08, 2015

Nimrod & le Nouvel Ordre Mondial

Le 5 mars 2015, des djihadistes de l’Etat islamique ont commencé la destruction des vestiges de la cité assyrienne de Nimrud, située dans le nord de l’Irak. 



La démolition de Nimrud est un « crime de guerre », selon un communiqué de la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova qui a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU et la Cour pénale internationale. De quelle guerre parle Irina Bokova ?

Dans les langues sémites, notamment l'hébreu et l'arabe, l'origine du nom Nimrud ou Nimrod, Nemrod signifie « se rebeller ». Le tyran Nimrob était le fondateur du premier empire mondial. Il fit construire la tour de Babel par une coalition de peuples pour défier l'ordre divin.

Sous l’impulsion de Nimrod s'est répandu à travers tous les continents le système occulte des sociétés secrètes. Les occultistes s'intéressent aux vestiges archéologiques afin d'y canaliser des forces utiles à leurs desseins :

« Il faut remarquer que ce cas des vestiges qui subsistent d'une tradition dégénérée et dont la partie supérieure ou « spirituelle » a disparu est, au fond, tout à fait comparable à celui des restes psychiques qu'un être humain laisse derrière lui en passant à un autre état, et qui, dès qu'ils ont été ainsi abandonnés par l'« esprit », peuvent aussi servir à n'importe quoi ; qu'ils soient d'ailleurs utilisés consciemment par un magicien ou un sorcier, ou inconsciemment par des spirites, les effets plus ou moins maléfiques qui peuvent en résulter n'ont évidemment rien à voir avec la qualité propre de l'être auquel ces éléments ont appartenu antérieurement; ce n'est plus qu'une catégorie spéciale d'« influences errantes », suivant l'expression employée par la tradition extrême-orientale, qui n'ont gardé tout au plus de cet être qu'une apparence purement illusoire. Ce dont il faut se rendre compte pour bien comprendre une telle similitude, c'est que les influences spirituelles elles-mêmes, pour entrer en action dans notre monde, doivent nécessairement prendre des « supports » appropriés, d'abord dans l'ordre psychique, puis dans l'ordre corporel lui-même, si bien qu'il y a là quelque chose d'analogue à la constitution d'un être humain. Si ces influences spirituelles se retirent par la suite, pour une raison quelconque, leurs anciens « supports » corporels, lieux ou objets, n'en demeureront pas moins chargés d'éléments psychiques, et qui seront même d'autant plus forts et plus persistants qu'ils auront servi d'intermédiaires et d'instruments à une action plus puissante. On pourrait logiquement conclure de là que le cas où il s'agit de centres traditionnels et initiatiques importants, éteints depuis un temps plus ou moins long, est en somme celui qui présente les plus grands dangers à cet égard, soit que de simples imprudents provoquent des réactions violentes des « conglomérats » psychiques qui y subsistent, soit surtout que des « magiciens noirs », pour employer l'expression couramment admise, s'emparent de ceux-ci pour les manœuvrer à leur gré et en obtenir des effets conformes à leurs desseins.
 

Le premier des deux cas que nous venons d'indiquer suffit à expliquer, tout au moins pour une bonne part, le caractère nocif que présentent certains vestiges de civilisations disparues, lorsqu'ils viennent à être exhumés par des gens qui, comme les archéologues modernes, ignorant tout de ces choses, agissent forcément en imprudent par là même. Ce n'est pas à dire qu'il ne puisse pas parfois y avoir encore autre chose : ainsi, telle ou telle civilisation ancienne a pu, dans sa dernière période, dégénérer par un développement excessif de la magie, et ses restes en garderont alors naturellement l'empreinte, sous la forme d'influences psychiques d'un ordre très inférieur. Il se peut aussi que, même en dehors de toute dégénérescence de cette sorte, des lieux ou des objets aient été préparés spécialement en vue d'une action défensive contre ceux qui y toucheraient indûment, car de telles précautions n'ont en soi rien d'illégitime, bien que cependant le fait d'y attacher une trop grande importance ne soit pas un indice des plus favorables, puisqu'il témoigne de préoccupations assez éloignées de la pure spiritualité, et même peut-être d'une certaine méconnaissance de la puissance propre que celle-ci possède en elle-même et sans qu'il soit besoin, d'avoir recours à de semblables « adjuvants ». Mais, tout cela mis à part, les influences psychiques subsistantes, dépourvues de l'« esprit » qui les dirigeait autrefois et réduites ainsi à une sorte d'état « larvaire », peuvent fort bien réagir d'elles-mêmes à une provocation quelconque, si involontaire soit-elle, d'une façon plus ou moins désordonnée et qui, en tout cas, n'a aucun rapport avec les intentions de ceux qui les employèrent jadis à une action d'un tout autre ordre, pas plus que les manifestations saugrenues des « cadavres » psychiques qui interviennent parfois dans les séances spirites n'ont de rapport avec ce qu'auraient pu faire ou vouloir faire, en n'importe quelle circonstance, les individualités dont ils constituèrent la forme subtile et dont ils simulent encore tant bien que mal l'« identité» posthume, au grand émerveillement des naïfs qui veulent bien les prendre pour des « esprits ».

Les influences en question peuvent donc, en bien des occasions, être déjà suffisamment malfaisantes lorsqu'elles sont simplement livrées à elles-mêmes ; c'est là un fait qui ne résulte de rien d'autre que de la nature même de ces forces du « monde intermédiaire », et auquel personne ne peut rien, pas plus qu'on ne peut empêcher l'action des forces « physiques », nous voulons dire de celles qui appartiennent à l'ordre corporel et dont s'occupent les physiciens, de causer aussi, dans certaines conditions, des accidents dont nulle volonté humaine ne saurait être rendue responsable ; seulement, on peut comprendre par là la vraie signification des fouilles modernes et le rôle qu'elles jouent effectivement pour ouvrir certaines de ces « fissures » dont nous avons parlé. Mais, en outre, ces mêmes influences sont à la merci de quiconque saura les « capter », comme les forces « physiques » le sont également ; il va de soi que les unes et les autres pourront alors servir aux fins les plus diverses et même les plus opposées, suivant les intentions de celui qui s'en sera emparé et qui les dirigera comme il l'entend ; et, en ce qui concerne les influences subtiles, s'il se trouve que celui-là soit un « magicien noir », il est bien évident qu'il en fera un usage tout contraire à celui qu'ont pu en faire, à l'origine, les représentants qualifiés d'une tradition régulière.

Tout ce que nous avons dit jusqu'ici s'applique aux vestiges laissés par une tradition entièrement éteinte; mais, à côté de ce cas, il y a lieu d'en envisager un autre : celui d'une ancienne civilisation traditionnelle qui se survit pour ainsi dire à elle-même, en ce sens que sa dégénérescence a été poussée à un tel point que l'«esprit » aura fini par s'en retirer totalement ; certaines connaissances, qui n'ont en elles-mêmes rien de « spirituel » et ne relèvent que de l'ordre des applications contingentes, pourront encore continuer à se transmettre, surtout les plus inférieures d'entre elles, mais, naturellement, elles seront dès lors susceptibles de toutes les déviations, car elles aussi ne représentent plus que des « résidus » d'une autre sorte, la doctrine pure dont elles devaient normalement dépendre ayant disparu. Dans un pareil cas de « survivance », les influences psychiques antérieurement mises en œuvre par les représentants de la tradition pourront encore être « captées », même à l'insu de leurs continuateurs apparents, mais désormais illégitimes et dépourvus de toute véritable autorité; ceux qui s'en serviront réellement à travers eux auront ainsi l'avantage d'avoir à leur disposition, comme instruments inconscients de l'action qu'ils veulent exercer, non plus seulement des objets dits « inanimés », mais aussi des hommes vivants qui servent également de « supports » à ces influences, et dont l'existence actuelle confère naturellement à celles-ci une bien plus grande vitalité. […]
 

Une tradition qui est ainsi déviée est véritablement morte comme telle, tout autant que celle pour laquelle il n'existe plus aucune apparence de continuation ; d'ailleurs, si elle était encore vivante, si peu que ce fût, une pareille «subversion », qui n'est en somme pas autre chose qu'un retournement de ce qui en subsiste pour le faire servir dans un sens antitraditionnel par définition même, ne pourrait évidemment avoir lieu en aucune façon. Il convient cependant d'ajouter que, avant même que les choses en soient à ce point, et dès que des organisations traditionnelles sont assez amoindries et affaiblies pour ne plus être capables d'une résistance suffisante, des agents plus ou moins directs de l' « adversaire » peuvent déjà s'y introduire pour travailler à hâter le moment où la « subversion » deviendra possible ; il n'est pas certain qu'ils y réussissent dans tous les cas, car tout ce qui a encore quelque vie peut toujours se ressaisir ; mais, si la mort se produit, l'ennemi se trouvera ainsi dans la place, pourrait-on dire, tout prêt à en tirer parti et .à utiliser aussitôt le « cadavre » à ses propres fins. Les représentants de tout ce qui, dans le monde occidental, possède encore actuellement un caractère traditionnel authentique, tant dans le domaine exotérique que dans le domaine initiatique, auraient, pensons-nous, le plus grand intérêt à faire leur profit de cette dernière observation pendant qu'il en est temps encore, car, autour d'eux, les signes menaçants que constituent les « infiltrations » de ce genre ne font malheureusement pas défaut pour qui sait les apercevoir.
 

Une autre considération qui a encore son importance est celle-ci : si l'« adversaire » a avantage à s'emparer des lieux qui furent le siège d'anciens centres spirituels, toutes les fois qu'il le peut, ce n'est pas uniquement à cause des influences psychiques qui y sont accumulées et qui se trouvent en quelque sorte « disponibles » ; c'est aussi en raison même de la situation particulière de ces lieux, car il est bien entendu qu'ils ne furent point choisis arbitrairement pour le rôle qui leur fut assigné à une époque ou à une autre et par rapport à telle ou telle forme traditionnelle. La « géographie sacrée », dont la connaissance détermine un tel choix, est, comme toute autre science traditionnelle d'ordre contingent, susceptible d'être détournée de son usage légitime et appliquée « à rebours » : si un point est « privilégié » pour servir à l'émission et à la direction des influences psychiques quand celles-ci sont le véhicule d'une action spirituelle, il ne le sera pas moins quand ces mêmes influences psychiques seront utilisées d'une tout autre manière et pour des fins contraires à toute spiritualité. » (René Guénon)
 

Selon la pensée de René Guénon, la démolition de Nimrud assèche une source des « conglomérats » psychiques utilisés par les occultistes de l'empire mondial moderne. Pour eux, il s'agit d'un « crime de guerre », de guerre spirituelle.


Le parlement européen et la tour de Nimrod, traduction française de l'article du site vigilantcitizen.com.




mercredi, mars 04, 2015

Autorité spirituelle et pouvoir temporel

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La souveraineté du peuple.
Un sénateur milliardaire : « La démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía), c'est la souveraineté du peuple ! »

Sarkozy et Hollande sont le Pape et l'Empereur de l'UMPS, la ziggourat politique de la corruption qui contrôle depuis des décennies la fausse démocratie mais véritable ploutocratie française.

« Dante, à la fin de son traité De Monarchia, définit d’une façon très nette les attributions respectives du Pape et de l’Empereur ; voici ce passage important :

« L’ineffable Providence de Dieu proposa à l’homme deux fins : la béatitude de cette vie, qui consiste dans l’exercice de la vertu propre et qui est représentée par le Paradis terrestre ; et la béatitude de la vie éternelle, qui consiste à jouir de la vue de Dieu, à quoi la vertu humaine ne peut pas se hausser si elle n’est aidée par la lumière divine, et qui est représentée par le Paradis céleste. A ces deux béatitudes, comme à des conclusions diverses, il faut arriver par des moyens différents ; car à la première nous arrivons par les enseignements philosophiques, pourvu que nous les suivions en agissant selon les vertus morales et intellectuelles ; à la seconde, par les enseignements spirituels, qui dépassent la raison humaine, pourvu que nous les suivions en agissant selon les vertus théologales, la Foi, l’Espérance et la Charité. Ces conclusions et ces moyens, bien qu’ils nous soient enseignés, les uns par la raison humaine qui nous est manifestée tout entière par les philosophes, les autres par l’Esprit-Saint qui nous a révélé la vérité surnaturelle, à nous nécessaire, par les prophètes et les écrivains sacrés, par le Fils de Dieu, Jésus-Christ, coéternel à l’Esprit, et par ses disciples, ces conclusions et ces moyens, la cupidité humaine les ferait abandonner si les hommes, semblables à des chevaux qui vagabondent dans leur bestialité, n’étaient par le frein retenus dans leur route. C’est pourquoi l’homme a eu besoin d’une double direction suivant sa double fin, c’est-à-dire du Souverain Pontife, qui, selon la Révélation, conduirait le genre humain à la vie éternelle, et de l’Empereur, qui, selon les enseignements philosophiques, le dirigerait à la félicité temporelle. Et comme à ce port nul ne pourrait parvenir, ou il n’y parviendrait que très peu de personnes et au prix des pires difficultés, si le genre humain ne pouvait reposer libre dans la tranquillité de la paix, après qu’auraient été apaisés les flots de la cupidité insinuante, c’est à ce but que doit tendre surtout celui qui régit la terre, le prince romain : que dans cette petite habitation des mortels on vive librement en paix ».

Ce texte a besoin d’un certain nombre d’explications pour être parfaitement compris, car il ne faut par s’y laisser tromper : sous un langage d’apparence purement théologique, il renferme des vérités d’un ordre beaucoup plus profond, ce qui est d’ailleurs conforme aux habitudes de son auteur et des organisations initiatiques auxquelles celui-ci était rattaché. D’autre part, il est assez étonnant, remarquons le en passant, que celui qui a écrit ces lignes ait pu être présenté parfois comme un ennemi de la Papauté ; il a sans doute, comme nous le disions plus haut, dénoncé les insuffisances et les imperfections qu’il a pu constater dans l’état de la Papauté à son époque, et en particulier, comme une de leurs conséquences, le recourt trop fréquent à des moyens proprement temporels, donc peu convenables à l’action d’une autorité spirituelle ; mais il a su ne pas imputer à l’institution elle-même les défauts des hommes qui la représentaient passagèrement, ce que ne sait pas toujours faire l’individualisme moderne.

Si l’on se reporte à ce que nous avons déjà expliqué, on verra sans difficulté que la distinction que fait Dante entre les deux fins de l’homme correspond très exactement à celle des « petits mystères » et des « grands mystères », et aussi, par conséquent, à celle de l’« initiation royale » et de l’« initiation sacerdotale ». L’Empereur préside aux « petits mystères », qui concernent le « Paradis terrestre », c’est-à-dire la réalisation de la perfection de l’état humain ; le Souverain Pontife préside aux « grands mystères », qui concernent le « Paradis céleste », c’est-à-dire la réalisation des états supra-humains, reliés ainsi à l’état humain par la fonction « pontificale », entendue en son sens strictement étymologique. L’homme, en tant qu’homme, ne peut évidemment atteindre par lui-même que la première de ces deux fins, qui peut être dite « naturelle », tandis que la seconde est proprement « surnaturelle », puisqu’elle réside au delà du monde manifesté ; cette distinction est donc bien celle de l’ordre « physique » et de l’ordre « métaphysique ». Ici apparaît aussi clairement que possible la concordance de toutes les traditions, qu’elles soient d’Orient ou d’Occident : en définissant comme nous l’avons fait les attributions respectives des Kshatriyas et des Brahmanes, nous étions bien fondé à n’y pas voir seulement quelque chose d’applicable à une certaine forme de civilisation, celle de l’Inde, puisque nous les retrouvons, définies d’une façon rigoureusement identique, dans ce qui fut, avant la déviation moderne, la civilisation traditionnelle du monde occidental.

Dante assigne donc pour fonctions à l’Empereur et au Pape de conduire l’humanité respectivement au « Paradis terrestre » et au « Paradis céleste » ; la première de ces deux fonctions s’accomplit « selon la philosophie », et la seconde « selon la Révélation » ; mais ces termes sont de ceux qui demandent à être expliqués soigneusement. Il va de soi, en effet, que la « philosophie » ne saurait être entendue ici dans son sens ordinaire et « profane », car, s’il en était ainsi, elle serait trop manifestement incapable de jouer le rôle qui lui est assigné ; il faut, pour comprendre ce dont il s’agit réellement, restituer à ce mot de « philosophie » sa signification primitive, celle qu’il avait pour les Pythagoriciens, qui furent les premiers à en faire usage. Comme nous l’avons indiqué ailleurs (« La Crise du Monde moderne »), ce mot, signifiant étymologiquement « amour de la sagesse », désigne tout d’abord une disposition préalable requise pour parvenir à la sagesse, et il peut désigner aussi, par une extension toute naturelle, la recherche qui, naissant de cette disposition même, doit conduire à la véritable connaissance ; ce n’est donc qu’un stade préliminaire et préparatoire, un acheminement vers la sagesse, comme le « Paradis terrestre » est une étape sur la voie qui mène au « Paradis céleste ». Cette « philosophie », ainsi entendue, est ce qu’on pourrait appeler, si l’on veut, la « sagesse humaine », parce qu’elle comprend l’ensemble de toutes les connaissances qui peuvent être atteintes par les seules facultés de l’individu humain, facultés que Dante synthétise dans la raison, parce que c’est par celle-ci que se définit proprement l’homme comme tel ; mais cette « sagesse humaine » précisément parce qu’elle n’est qu’humaine, n’est point la vraie sagesse, qui s’identifie avec la connaissance métaphysique. Cette dernière est essentiellement supra-rationnelle, donc aussi supra-humaine ; et, de même que, à partir du « Paradis terrestre », la voie du « Paradis céleste » quitte la terre pour « salire alle stelle », comme dit Dante, c’est-à-dire pour s’élever aux états supérieurs, que figurent les sphères planétaires et stellaires dans le langage de l’astrologie, et les hiérarchies angéliques dans celui de la théologie, de même, pour la connaissance de tout ce qui dépasse l’état humain, les facultés individuelles deviennent impuissantes, et il faut d’autres moyens : c’est ici qu’intervient la « Révélation », qui est une communication directe des états supérieurs, communication qui, comme nous l’indiquions tout à l’heure, est effectivement établie par le « pontificat ». La possibilité de cette « Révélation » repose sur l’existence de facultés transcendantes par rapport à l’individu : quel que soit le nom qu’on leur donne, qu’on parle par exemple d’« intuition intellectuelle » ou d’« inspiration », c’est toujours la même chose au fond ; le premier de ces deux termes pourra faire penser en un sens aux états « angéliques », qui sont en effet identiques aux états supra-individuels de l’être, et le second évoquera surtout cette action de l’Esprit-Saint à laquelle Dante fait allusion expressément1 ; on pourra dire aussi que ce qui est « inspiration » intérieurement, pour celui qui la reçoit directement, devient « Révélation » extérieurement, pour la collectivité humaine à laquelle elle est transmise par son intermédiaire, dans la mesure où une telle transmission est possible, c’est-à-dire dans la mesure de ce qui est exprimable. Naturellement, nous ne faisons que résumer là très sommairement, et d’une façon peut-être un peu trop simplifiée par là même, un ensemble de considérations qui, si l’on voulait les développer plus complètement, seraient assez complexes et s’écarteraient d’ailleurs beaucoup de notre sujet ; ce que nous venons de dire est en tout cas suffisant pour le but que nous nous proposons présentement. »

René Guénon, « Autorité spirituelle et pouvoir temporel »


Télécharger gratuitement « Autorité spirituelle et pouvoir temporel ».



dimanche, mars 01, 2015

Daesh & les jeunes


Rampage 2 : Capital punishment


Les recrues occidentales de Daesh, État islamique de l'Irak et du Châm (Syrie), partagent-elles les idées de Bill Williamson (le jeune terroriste solitaire du film Rampage) sur l'anti-civilisation mondiale venue d'Occident et plus particulièrement d'Amérique ?

Pourquoi des lycéens français partent-ils se battre en Syrie ?

En France on n'a pas d'armes, comme en Amérique, mais on a du vin. « L'alcool tue davantage que le sida, la tuberculose et la violence réunis. » C'est ce qui ressort d'un rapport publié par l'ONU.

De jeunes français, qui n'aiment ni le vin ni le Système, se convertissent à l'islam. Dans cette religion, on a mille et une raisons d'abhorrer le monde moderne devenu fou.

Les plus combatifs, parmi lesquels se trouvent des gamines de moins de dix-huit ans (les pucelles d'Allah), partent rejoindre les forces de Daesh. Comme Jeanne d'Arc, leur échine est parcourue par le frisson d'un fanatisme qui les incite à mourir debout pour Dieu plutôt que de vivre à genoux devant le Veau d'or.

Les musulmans croient que les guerres de l'Iman Mahadi mettront fin au Système, à l'hédonisme nihiliste des consommateurs abrutis et insatiables, la destruction de la nature, la grande misère qui se répand dans le monde et s'aggrave à cause du dérèglement climatique...

Les hindous attendent aussi un guerrier divin du nom de Kalki. Les Tibétains le nomment Chamba ou Kalika Rudra. Ce sauveur est Shri Tunjung Seta pour les Javanais, Mirokou pour les Japonais, Quetzalcoatl pour les indiens du Mexique. C'est le Pahana des Hopis d'Amérique, le Saschioch des mazdéens, le Balder des scandinaves, le Messie des juifs, le Christ des chrétiens.

De nos jours, durant la messe, les prêtres annoncent toujours l'avènement du Christ qui annihilera le système mondial instauré par l'Antéchrist (le règne de l'Anti-Christ, c'est l'actuel ordre mondial qui coupe l'humanité de la véritable spiritualité libératrice). Ceux qui ne sont pas lobotomisés par les médias constatent quotidiennement qu'un pouvoir mondial maléfique asservit les peuples.


« J'encule le système ! » est le nom d'une liste de films anti-système du site SensCritique.com :

Fight Club (1999), film de David Fincher
avec Edward Norton, Brad Pitt, Helena Bonham Carter ;

American Psycho (2000), film de Mary Harron avec Christian Bale, Justin Theroux, Josh Lucas ;


Very Big Stress (2008), film de Jared Drake avec Missi Pyle, Judy Greer, Zach Galifianakis ;

Rambo (1982), First Blood, film de Ted Kotcheff avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Brian Dennehy ;

Assault on Wall Street (2013), Bailout : The Age of Greed, film de Uwe Boll avec Dominic Purcell, Erin Karpluk, Edward Furlong ;

Rampage, sniper en liberté (2009), film de Uwe Boll avec Shaun Sipos, Brendan Fletcher, Michael Paré ;

Rampage 2 : La Vengeance d'un sniper (2014), film de 
Uwe Boll avec Lochlyn Munro, Brendan Fletcher, Mike Dopud ;

La Haine (1995), film de Mathieu Kassovitz avec Vincent Cassel, Hubert Koundé, Saïd Taghmaoui ;

V pour Vendetta (2005), film de James MacTeigue  avec Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea ;

1984 (1984), film de Michael Radford avec John Hurt, Suzanna Hamilton, Richard Burton ;

99 Francs (2007), film de Jan Kounen avec Jean Dujardin, Jocelyn Quivrin, Patrick Mille ;

Tueurs nés (1994), film de Oliver Stone avec Woody Harrelson, Juliette Lewis, Robert Downey Jr. ;

Les Temps modernes (1936), film de Charlie avec Charlie Chaplin, Paulette Goddard, Chester Conklin ;

Matrix (1999), film de 
film de Andy Wachowski et Lana Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss ;

Matrix Reloaded (2003), film de Andy Wachowski et Lana Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss ;

Zombie (1978), film de George A. Romero avec Ken Foree, Scott H. Reiniger, David Emge ;

RoboCop (1987), film de Paul Verhoeven avec Peter Weller, Nancy Allen, Dan O'Herlihy ;

Starship Troopers (1997), film de 
Paul Verhoeven avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards ;

La Crème de la crème (2014), film de Kim Chapiron avec Thomas Blumenthal, Alice Isaaz, Jean-Baptiste Lafarge ;

God Bless America (2011), film de Bobcat Goldthwait  avec Joel Murray, Tara Lynne Barr, Mackenzie Brooke Smith ; 

35 heures, c'est déjà trop ! (1999), Office Space, film de Mike Judge avec Ron Livingston, Jennifer Aniston, David Herman ; 

Tokyo Fist (1995), Tokyo-Ken, film de Shinva Tsukamoto avec Kahori Fujii, Kohji Tsukamoto, Koichi Wajima...


Les films de la liste "J'encule le système" se trouvent ICI.




mardi, février 24, 2015

Trois Traités



Vertou, lundi 23 février 2015


Chers Amis dans le DHARMA,


Composés aux IIe et IIIe siècles de notre ère, le Traité du Milieu de Nâgârjuna, celui des Douze portes (de la doctrine), qui lui est également attribué, et les Cent stances de son disciple et successeur Âryadeva, furent traduits du sanskrit en chinois, entre 404 et 409, sous la direction de Kumâraja. La réunion de ces trois traités donna bientôt naissance, à l'école éponyme : SAN-LUN, donc École des Trois Traités. En 625, un religieux coréen introduisit cette école chinoise au Japon, où elle devait conserver son appellation d'origine : SANRON, en japonais.


Le Traité du milieu de Nâgârjuna inaugure la "Voie médiane" du Madhyamaka, l'un des deux principaux courants du bouddhisme mahâyâna ; Âryadeva jouera aussi un rôle important dans le développement de cette "doctrine". À ce titre, maître et disciple sont respectivement considérés comme le quatorzième et le quinzième Patriarche du chan, avant l'arrivée en Chine, vers 520, de cette école plus connue en Occident sous son nom japonais de zen. Cette forme de bouddhisme gagna l'Empire du Soleil Levant par vagues successives, du VIe au XIIIe siècle - ainsi de la branche Tendaï, adaptation nippone de l'amidisme chinois, que la tradition fait également remonter à Nâgârjuna - et s'est également transmise au Vietnam et en Corée... Mais, de tous les pays d'obédience mahâyâna, c'est peut-être au Tibet que les débats théoriques, portant sur l'interprétation et l'évolution du Madhyamaka proprement dit, furent les plus âpres entre les différentes écoles.


Les Trois Traités s'adressent aussi aux "Anciens", dans la mesure où la plupart des critiques formulées par Nâgârjuna & Âryadeva sont dirigées à leur encontre. Vus sous cet angle, ces textes fondateurs font donc peu ou prou partie du corpus de toutes les traditions bouddhiques de la "Voie du Milieu" en Asie de l'Est. Pourtant, il faudra attendre 1995, pour que paraisse, en France, la première traduction intégrale du Traité du Milieu ; elle est l'oeuvre de Georges DRIESSENS, à partir d'une version en tibétain. Puis, en 2002, paraît, à titre posthume, celle de Guy BUGAULT, sous le titre Stances du milieu par excellence de Nâgârjunâ, qui, elle, est la première version intégrale établie à partir du sanscrit. Enfin, en 2008, à l'occasion d'une visite du Dalaï-lama, qui souhaite en expliciter quelques chapitres, Patrick CARRÉ supervise, en s'appuyant sur une recension tibétaine, l'ultime traduction connue à ce jour des Stances fondamentales de la Voie médiane.


N'étant ni sanscritiste, ni sinologue et encore moins tibétologue, j'ai utilisé le travail de ces vénérables prédécesseurs, de manière à obtenir une nouvelle version débarrassée de tout commentaire (d'abord sous forme manuscrite à mon seul usage), afin de restaurer dans sa pureté originelle : "un usage du langage au summum de son utilisation pour faire surgir L'INTUITION METAPHYSIQUE", selon l'heureuse formulation de mon ami P. S. J'ai également emprunté des "bonheurs d'expression" à des traductions partielles antérieures, toujours en français : un chapitre figurant dans le Traité de l'acte de Vasubandhu traduit par Etienne LAMOTTE (1936) ; Cinq chapitres de la Prasannapadâ, dans l'ouvrage du même titre publié par J.W. De JONG (1949) ; enfin, douze chapitres extraits du Commentaire limpide au Traité du Milieu de Candrakîrti, par Jacques MAY (1959).
 

Ces trois auteurs ayant eu le bon goût de ne pas empiéter sur le domaine défriché par leurs pairs, je disposais donc de quatre versions différentes pour dix-huit des vingt-sept chapitres que comporte le Traité - soit les deux tiers - et de trois traductions récentes pour les neuf restants. Professeur certifié de lettres modernes, en établissant mon propre texte- qui, de fait, tient plus du "démarquage" que du plagiat - j'ai privilégié, dans la mesure du possible, la "leçon" qui m'apparaissait la plus à la portée d'un lecteur contemporain qui, sans être spécialiste de logique en tant que discipline, devra néanmoins - dans l'idéal - entretenir une certaine familiarité avec les notions clés du bouddhisme.
 

À ma connaissance et sauf erreur de ma part, mais vous me direz si je me trompe (?), les deux autres traités n'avaient jamais encore été traduits en français. Pour qu'un public francophone non expert puisse s'en faire une petite idée, je me suis donc rabattu sur deux versions de ces oeuvres dans une traduction anglaise.

Titulaire d'un baccalauréat littéraire, avec anglais comme première langue vivante, j'ai en effet étudié la langue de Shakespeare à un niveau universitaire, durant deux ans en classes préparatoires (lettres supérieures et khâgne à Nantes). Puis, après l'université, j'ai passé une année scolaire en Angleterre, au College of Education de Lancaster, un équivalent de nos I.U.F.M. Enfin, au fil de mes affectations successives, si mon passeport était français, l'anglais m'a souvent servi de visa dans mes relations et mes déplacements. En particulier, pendant six ans (de 1988 à 1994), j'ai dirigé l'Alliance française de Lahore (PAKISTAN), c'est-à-dire aux portes de l'ancien royaume du Gandhara, dont le bouddhisme a vu la naissance du mahayana et influença de manière importante celui d'Extrême-Orient par ses premiers missionnaires et traducteurs actifs, à une porté de voix - ou presque - de l'actuelle Dharamsala. Ainsi, pendant six ans, j'ai utilisé l'anglais au quotidien, dans ma vie professionnelle comme dans des contacts d'ordre privé et puis donc revendiquer une certaine compétence en la matière.


Pour le Traité des douze portes (de la doctrine) j'ai utilisé la traduction du chinois en anglais établie par Hsueh-li CHENG, du Département de philosophie et d'études religieuses à Hilo (Université de HAWAÏ), publiée en 1982 et consultable sur la Toile. J'ai également traduit en français les commentaires des stances qui figurent dans l'ouvrage et sont, eux aussi, traditionnellement attribués à Nâgârjuna en personne. Cette paternité est cependant remise en question, en particulier par le spécialiste Chr. LINDTNER pour qui le traité en question serait dû à un certain "Piṅgala" (= reconstitution d'une forme sanscrite d'après un terme tibétain) qui aurait compilé Traité du milieu et un autre texte de Nâgârjuna, les Soixante-dix vers sur la vacuité, dont sont issus tous ceux qui composent les stances de ces Douze portes de la doctrine, finalement un peu à la manière dont j'en ai cavalièrement usé avec celles des versions françaises du Traité du milieu ! Maintenant, on peut aussi se ranger à l'avis de P. S., pour qui : "Il faut bien que les
universitaires remettent tout en cause. C'est aussi leur travail ! … Sont-ils sur la Voie du Dharma du Buddha? Ce n'est pas certain, alors … Ce qui est important, c'est le contenu Dharmique d'un texte et les textes signés d'un Nâgârjuna sont irréfutables."


Par contre, je n'ai pas touché à l'introduction rédigée par Bimal Krishna MATILAL, ni à la préface de Hsueh-li CHENG lui-même ni à celle d'un commentateur chinois du Ve siècle ou à sa table des matières. J'ai également passé sous silence les COMMENTaireS épars dans le texte, au fil des paragraphes, intrusions signalées par le symbole " ȼ- -" précédant donc les propres compléments d'information du traducteur en anglais qui également, en universitaire scrupuleux, y recense méticuleusement tous les renvois aux emprunts que je viens de signaler. Par contre, quand ils ne présentaient pas - à mes yeux - un caractère trop savants, j'ai intégré à ma traduction en français (en italiques et entre parenthèses) les quelques éclaircissements supplémentaires indispensables à la compréhension, numérotés comme des notes en bas de page, mais que Hsueh-li CHENG, lui, a préféré regrouper à la fin de son texte, les classant alors par chapitres.


Je rappelle que je me situe dans la perspective pédagogique d'un vulgarisateur, soucieux de diffuser des connaissances autant que de partager une émotion, position que je ne saurais mieux formuler que ne l'a fait Georges DRIESSENS avant moi : "Nous ne possédons ni le savoir ni les compétences des savants ayant travaillé sur la philosophie du Milieu. Ce livre est destiné avant tout aux personnes lassées de l'interminable errance dans le cycle, en quête du chemin menant à la plénitude." (préface à L'entrée au milieu - Madhyamakâvatâra - de Chandrakirti,
Editions DHARMA, 1985).


Enfin, en ce qui concerne les Cent stances d'Âryadeva (en fait, seulement la première partie fut traduite par Kumaräjîva qui exclut la seconde comme pas très utile pour ses compatriotes), donc pour les dix premiers chapitres de l'oeuvre complète - chaque chapitre réunissant cinq strophes -, je me suis tourné vers la traduction en anglais figurant parmi les Pre-Diṅnāga Buddhist Texts on Logic, from Chinese sources réunis par Giuseppe TUCCI, dès 1929, et publiés par l'Institut Oriental de Baroda dans l'État du Gujarat, en INDE dont Diṅnāga (480-540) fut un célèbre réformateur fondateur de la nouvelle logique bouddhique, disciple de Vasubandhu, le célèbre demi-frère d'Asanga, natif comme lui de l'actuelle Peshawar (capitale de l'ancienne Province de la Frontière du-Nord-Ouest du PAKISTAN d'aujourd'hui), mais en qui "Il Professore", en rupture avec les traditions chinoise et tibétaine à ce sujet, hésitait quelque peu à voir le mystérieux "Vasu" censé être l'auteur du commentaire qui accompagne les Cent stances, vers après vers, et que j'ai également traduit.


Comme avec Hsueh-li CHENG, j'ai intégré au fil de ma traduction, toujours (en italiques et entre parenthèses), une sélection des quelques notes que Giuseppe TUCCI fournit en annexe, écartant celles s'adressant visiblement à des spécialistes ayant accès aux textes anciens dans leur langue originelle et en mesure d'entreprendre des études comparatistes réservées aux seuls initiés. Le texte est en lui-même assez ardu, par la qualité d'attention qu'il suppose et la gymnastique mentale qu'il impose, pour s'épargner de l'encombrer de ces références supplémentaires qui cautionnent le sérieux du travail d'interprétation entrepris par le chercheur dans l'élaboration de son texte.


Voilà, celui des TROIS TRAITES est prêt, faisant respectivement


- 45 pages pour les Stances racines de la Voie du Milieu de Nâgârjuna ou MADHYAMAKAKĀRIKĀS ;

- 43 pages pour son Traité des douze portes (de la doctrine), DVĀDAŚANIKĀYAŚĀTRA ;

- 72 pages pour les Cent stances d'Âryadeva ou ŚATAŚĀSTRA (prononcer "Shata Shastra").
 

Soit 160 pages au format A4 (recto 21X28) - compter près du double au format poche - qui n'attendent plus qu'un éditeur pour devenir le bréviaire que tout bouddhiste digne de ce nom aura pour compagnon dans ses méditations et amené à tenir désormais lieu de crâne sur la table de chevet des cellules monastiques... C'est dans cette intention que je vous contacte, car il ne me reste plus qu'à corriger les épreuves, qui sont déjà imprimées, pour y supprimer les coquilles, apporter quelques ultimes améliorations au style et vérifier la fidélité du contenu des notes, par exemple, en allant à la Médiathèque de NANTES consulter un dictionnaire sanskrit-français.

Par ailleurs, il y a maintenant près d'un an et demi, afin de m'approprier leur contenu (et même si je les oublie l'un après l'autre après les avoir appris), je me suis lancé la gageure qui consiste à mémoriser, à mon rythme, le contenu des vingt-sept chapitres du Traité du milieu que, dans cette intention, j'ai classé par ordre croissant du nombre de versets (il y en a 448 en tout) ; pour l'instant, j'en suis à 60,5 % mais les cinq ou six chapitres qu'il me reste à couvrir sont bien sûr les plus longs... Or, j'aimerais bien en avoir terminé avant la parution des TROIS TRAITÉS. Ensuite, dès l'obtention d'un accord de principe, je préparerai une courte préface, ne serait-ce que pour rendre hommage aux auteurs dont j'ai utilisé les productions, auxquelles je renverrai pour approfondir ce premier contact avec chacun des TROIS TRAITÉS, et de qui il sera à nouveau question dans une brève notice bibliographique. Pour le reste, les commentaires adjoints aux Douze portes et aux Cent stances apportent a posteriori suffisamment d'éclairage au Traité du milieu pour en baliser l'approche ; une École, dont ils constituent le socle, a même pu s'ériger à partir des échanges que les trois textes réunis entretiennent entre eux, en un fascinant jeu d'échos et de mise en abyme.


Donc cela laisse un peu de temps devant nous... Néanmoins, je souhaiterais savoir à quoi m'en tenir, de manière à me tourner vers les éditeurs spécialisés institutionnels pour leur soumettre ma proposition. Autrement dit, et quelle que soit votre décision, merci de me répondre pour m'indiquer si, oui ou non, vous retenez mon travail en vue de le publier. En cas de refus, les motivations qui ont guidé votre choix m'intéressent également, donc, avis attendu même si négatif plutôt que fin de non recevoir et "Noble" Silence, peu digne de bodhisattvas en herbe.


Sachez aussi que je suis en mesure d'intervenir dans le Centre que vous animez, dans le cadre d'une présentation de Nâgârjuna et de son oeuvre, dont que je suis devenu familier depuis près de cinq ans que je la fréquente d'assez près, elle et ses exégètes (Guy BUGAULT en tête) ; en fait, depuis que le Dalaï Lama a attiré l'attention de son auditoire sur le Traité du Milieu, au terme de la conférence publique prononcée lors de sa venue à Toulouse, en août 2011, prenant bien soin de mettre en garde contre le caractère abrupt de ce traité de logique car, si les paradoxes proprement vertigineux qui s'y déploient avec brio, peuvent effectivement apporter une aide précieuse dans la résolution des kôans les plus abscons, cependant, il faut bien le reconnaître, cela ne se lit pas
comme un roman policier, quoique ?


Dans la limite de mes modestes moyens, je suis donc tout disposé à accompagner dans leur marche d'approche, les quelques téméraires qui voudraient se risquer à gravir les flancs escarpés de l'un ou l'autre des ouvrages qui composent le massif des TROIS TRAITÉS. Je tiens également à leur disposition une version originale en français d'un autre écrit issu de la plume de Nâgârjuna : la VIGRAHAVYĀVARTANĪ que Patrick CARRÉ rend par Réponse aux objections. En effet, dans ce petit ouvrage, qui en est comme le prolongement, le philosophe indien anticipe, sous forme d'un dialogue aux allures socratiques, les critiques que ne manquera pas de formuler tout sophiste à la lecture du copieux manuel de logique Madhyamaka. Ces différentes objections - portant principalement sur l'épistémologie : "les moyens de connaissance juste" - sont exposées en une vingtaine de stances tandis que Nâgârjuna décline sa riposte, répliquant point par point, en une cinquantaine de strophes qui présentent ses contre-arguments. Comme pour le Traité, j'ai élaboré mon propre texte à partir des traductions déjà existantes : deux en français (Susumu YAMAGUCCHI, 1929, et Prajnâmitra, 1982) et quatre en anglais (Giuseppe TUCCI, 1929, Frederick J. STRENG, 1967, Kamaleswar BHATTACHARYA, 1978, et Jan WESTERHOFF, 2010).


Resterait également à en rédiger le commentaire – à partir des quatre versions différentes déjà traduites au brouillon – mais, en attendant de fixer ces étais pour consolider la version écrite* de l'ouvrage, je suis d'ores et déjà prêt à guider de la voix un groupe d'aventuriers décidé à emprunter ce tunnel qui mène droit au coeur de la pensée du Maître indien, à franchir, en quelque sorte cette treizième " Porte " d'accès donnant sur la non-doctrine, c'est-à-dire, ni plus ni moins, à son absence.
 

Je vous quitte, dans l'attente d'une prompte réponse, vous remerciant de votre attention (!) et en vous souhaitant un bon début de semaine (A SUIVRE). Voici mes coordonnées :


moisanjacques@yahoo.fr


* dont la sortie peut attendre l'accueil réservé aux TROIS TRAITÉS "à la source du Zen"...

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...