jeudi, septembre 18, 2008

Le canon bouddhique

Le problème majeur du bouddhisme est posé par la profusion de textes présentant de nombreux concepts philosophiques et psychologiques. Par exemple, l’Abhidharma, troisième partie du canon bouddhique (Tripitaka), offre un volumineux classement des enseignements et analyses de phénomènes psychiques et spirituels contenus dans les sermons du Bouddha et de ses principaux disciples. Il constitue la base dogmatique du Hînayâna et du Mahâyâna.

Ceux qui obtiennent des résultats spirituels ne s’encombrent pas des doctrines de l’Abhidarma. Quand la véritable connaissance, la gnose, passe du virtuel au réel, le savoir fondé sur l’ego est inutile. " L’actualisation de la gnose, écrit Georges Vallin, correspond alors à une irruption, à une sorte de cataclysme spirituel, à une formidable " implosion " (une explosion vers le dedans et vers le haut) que connote la notion zen de " satori " et qui n’a apparemment rien de commun avec ce que l’on peut appeler connaissance, intelligence ou logique. […] Cette connaissance suprême est donc, en un sens, suprême inconnaissance. "

L’Abhidharma traite de la méditation (bhâvanâ). On distingue deux sortes de méditation, shamatha, qui procure la quiétude de l’esprit, et Vipashyanâ qui consiste à rechercher la compréhension. Contrairement à une idée bien enracinée, la pratique d’une technique de méditation n’est pas obligatoirement la voie la plus sûre pour obtenir l’expérience de l’éveil, la découverte de sa propre Vraie Nature. Il est même totalement déraisonnable d’apprendre à méditer avec n’importe qui. Actuellement, la majeure partie des enseignants de la méditation ne présente pas les qualités spirituelles minimales. Ce sont des marchands, des tenanciers de clubs de méditation plus ou moins rentables. Les pires sont certainement ceux qui font état de la transmission reçue d’un maître.

" Peut-être, disait Krishnamurti, certains parmi vous se sont-ils laissé persuader qu’il fallait se plier à une discipline méditative, à une pratique visant à rendre l’esprit silencieux, et que, pour atteindre l’illumination, il fallait obtenir ce silence. On donne à cela le nom de méditation, mais cette forme là de méditation est une absurdité totale, car toute pratique suppose une entité qui pratique et qui finit par devenir de plus en plus mécanique, donc de plus en plus limitée, insensible, émoussée. Mais pourquoi pratiquer ? Et pourquoi faudrait-il laisser quelqu’un d’autre s’interposer entre vous et votre recherche ? Pourquoi laisser les prêtres, ou le gourou, ou votre livre saint s’insinuer entre vous et ce que vous cherchez à découvrir ? Est-ce par peur ? Est-ce parce que vous avez besoin d’encouragements ? Est-ce parce que vous avez besoin de pouvoir compter sur quelqu’un quand l’incertitude vous étreint ? Et lorsque, dans votre incertitude, vous vous appuyez sur un autre pour vous rassurer, celui que vous choisissez, vous pouvez en être sûr, partage la même incertitude, même s’il se dit très sûr de lui. " Moi, je sais, j’ai atteint le but, je suis la voie, suis-moi ", dit-il. " Prenez garde à celui qui dit savoir."

Krishnamurti a dit ce qu’est la vraie méditation. " Elle consiste à repartir des tout premiers débuts sans rien savoir. Si vous croyez tout savoir, vous finirez par être envahi par le doute. Mais si vous partez en ne sachant rien d’avance, vous trouverez la vérité absolue, c’est-à-dire la certitude. Je me demande si vous saisissez bien tout cela. Nous avons d’abord dit qu’il fallait explorer ce que nous sommes, or nous ne sommes rien d’autre que le connu ; ce connu doit donc être évacué. Et quand le vide est fait, tout le reste coule de source. "

Quant au Vinaya-Pitaka, les règles de la discipline monastique, ce corpus révèle l’esprit alambiqué, pour ne par dire carrément tordu, du clergé misogyne.

Le Sutra-Pitaka comporte les sermons prononcés par le bouddha historique Shâkyamuni.

samedi, septembre 13, 2008

Les dessous du lamaïsme

Drôles de questions

En tout lama un jésuite sommeille-t-il ?

En 1624, les Pères jésuites Antonio de Andrade et Manuel Marquès fondèrent la première église chrétienne sur la terre tibétaine à Chaparangue.

Il y aurait entre les jésuites et les hiérarques tibétains de mystérieuses connivences. Les jésuites, les loges et l’incontournable CIA ont-ils promu le lamaïsme au rang de spiritualité universelle ?

Le lamaïsme et ses techniques frelatées appâtent-ils les ingénus spiritualistes pour les livrer à un nouveau pouvoir religieux mondial ? S'agit-il d’un véritable assujettissement de nature dictatoriale ? Un nouvel ordre théocratique capable de laminer les récalcitrants est-il concevable au 21e siècle ?


En France, Sarkozy se débarrasse de la laïcité républicaine et offre au pape Benoît XVI l'étrange concept de laïcité positive. A cause de leur petit caudillo, les Français tomberont-ils dans l’escarcelle d'une nouvelle papauté façonnée par les loges maçonniques  ?

Le but des responsables politiques et religieux est-il le contrôle de l’esprit humain ? Ce contrôle permet-il de canaliser des énergies appréciées par des prédateurs occultes. Ces prédateurs se cachent-ils derrière toutes les religions qui ont trahi le message des prophètes de la Libération ?

Les humains seraient-ils le bétail des hiérarchies du monde invisible, comme l'affirme J. Labruyère ? Les puissants et le haut clergé sont-ils au service de ces hiérarchies qui vampirisent l’humanité ? 

Les personnes, au demeurant fort rares, qui veulent échapper à ces parasites et aux puissants qui leur servent de relais sur terre, doivent-elles s’engager dans un déconditionnement radical ? 

jeudi, septembre 11, 2008

Le temps des secrets

La face cachée du vajrayana n’est pas belle. Elle est même carrément hideuse et la laideur est souvent dissimulée.

La dissimulation était une sorte d’art de vivre des centres bouddhistes où les disciples proches du gourou, les gardiens du sérail, veillaient au grain. Grâce à eux, Les lamas alcooliques, vénaux et obsédés sexuels pouvaient régner sur le peuple des naïfs.

Avec le temps tout s’érode et les fidèles prétoriens se sont lassés de protéger les lamas ripoux. Maintenant, depuis que les prétoriens dissimulent moins les frasques des prétendus maîtres, des centres du bouddhisme tibétain se vident. Il faut dire que des lamas s’envoyaient en l’air avec les femmes et les filles de leurs meilleurs disciples en prétextant la folle sagesse. Le célèbre gourou alcoolique Chögyam Trungpa était le spécialiste de cette arnaque tantrique. La folle sagesse est invoquée par des lamas pour satisfaire leurs vices mais les cocufiés se rebiffent. C’est une discrète sédition qui pousse les disciples trompés vers la sortie. Ils abandonnent les hiérarques nostalgiques du Tibet féodal et du droit de cuissage .

Des francs-tireurs du dharma apparaissent. Des occidentaux s’affranchissent de l’obscurantisme et de l’emprise des gourous tibétains. Ils créent de petits groupes sans se prévaloir de la sacro-sainte transmission tantrique, cette sorte de patente du business lamaïste.


Le temps des Pieds Nickelés rinpochés et des gourous Pitka sera-t-il bientôt révolu ?


" Love Gourou " est un film de Marco Schnabel. Sortie en France le 17 septembre 2008.
Note :

La supposée folle sagesse de Chögyam Trungpa ne doit pas être confondue avec le comportement extravagant du moine P’ou-houa, compagnon de route de Lin-tsi, célèbre enseignant du bouddhisme Ch’an. Pou-ha ne s’était pas aménagé une charge de prélat pour séduire un auditoire féminin et satisfaire l’addiction sexuelle des gourous. Il se comportait en véritable " inspiré " non-conformiste indifférent à la gloire et aux honneurs.

P’ou-houa et Lin-tsi avaient été invités à un repas qu’ils jugeaient maigre. Le lendemain ils furent invités de nouveau à un repas qu’ils jugeaient également peu satisfaisant. Alors Lin-tsi demanda : " Ce qu’on nous offre aujourd’hui, comment est-ce comparé à hier ? " P’ou-houa renversa d’un coup de pied l’escabeau à manger. Le maître (Lin-tsi) dit " ça va, grossier personnage ! " P’ou-houa dit : " Espèce d’aveugle ! Parle-t-on dans la loi bouddhique de grossièreté et de finesse ? " Le maître alors tira la langue.
***

Dzogchen et sorcellerie
L’accueil fait au pape Benoît 16, alias " Benoît 13 et 3 " (très étroit), par un autre obtus, l’inénarrable chanoine Sarkozy, permet d’évoquer une des nombreuses discriminations de l’Eglise... LIRE LA SUITE

vendredi, septembre 05, 2008

Le recours aux forêts de l'homme vrai.

Dans la Chine du 9ème siècle, aux temps de Hsi Yun, alias Houang-po, les conditions de vie engendraient probablement moins de troubles névrotiques qu’aujourd’hui. Toutefois, déjà à cette époque, malgré les encouragements du maître Houang-po, beaucoup de Chinois ne pouvaient parvenir à l’état d’hommes libres, d’hommes vrais :
" Courage, faites effort ! Sur mille ou dix mille qui essaient, disait Houang-po, seuls quatre ou cinq arrivent à quelque chose. Si vous ne vous y mettez pas vraiment, un jour il vous arrivera malheur, et en ce sens il est écrit :
C’est dans cette vie qu’il faut s’efforcer de tout comprendre. Comment pourrait-on subir d’autres infortunes pendant maints kalpas ? "


Dans notre société moderne où le citoyen, selon l’idéal grec, est devenu un consommateur crétinisé, la spiritualité n’est plus qu’un vulgaire produit de consommation entre les mains de scélérats. A notre époque, Diogène, qui avait l'habitude de se promener le jour avec une lanterne allumée en disant qu'il cherchait un homme, ne consacrerait pas son temps à une quête aussi infructueuse. L’homme véritable n’existe presque plus. C’est à cet homme, qui ne fuit pas hors de lui pour papillonner sur les étalages des gourous, que s’adresse le Tch’an ou l’antique sagesse.
Quand cet homme existe, il devient naturellement un rebelle lumineux, une sorte de Waldgänger, recourant parfois aux forêts pour survivre. Un discours mensonger, colporté par des lamas d’affaires qui veulent que leurs disciples insérés dans la société continuent à payer pour écouter leurs inepties, prétend que le dzogchenpa, l’homme vrai du taoïsme, intègre toutes les situations et collabore benoîtement au système en place. C’est faux ! Dans l’économie mondiale, qui est responsable de la sixième extinction de masse de la vie, il n’y a pas de sages.

Les rares hommes libres, les derniers sages sont des libertaires, des anarques insoumis. "L’anarque, écrit Michel Onfray, doit savoir cacher derrière un apparent consentement à l’ordre du monde une révolte fabuleuse et des apocalypses magnifiques." Cependant, les destructions et les iniquités augmentent. La dissimulation devient de plus en plus difficile. Une prophétie musulmane annonce : "Viendra un temps où l’homme de spiritualité ne pourra la préserver qu’en fuyant de montagne en montagne ou d’une cachette à l’autre, tel le renard qui fuit pour préserver ses petits." "Cela surviendra, précise al-Barzanjî, quand les hommes, par souci d’honnêteté, accepteront de rester pauvres, se verront quasiment contraints, y compris par leurs propres familles, de s’enrichir par des moyens malhonnêtes, d’où la nécessité de la fuite."

Quand les vraies valeurs de la vie basculent dans la folie destructrice et la corruption généralisée, le maquis est le dernier recours des hommes vrais.



Orientation :
"Entretiens", Houang-po maître Tch’an du 9ème siècle, éditions Les Deux Océans.
Dans son livre intitulé " Traité du rebelle ou le recours aux forêts ", Ernst Jünger se livre à une intéressante analyse du statut du rebelle, le Waldgänger de l’ancienne Islande.
Le site le recours aux forêts http://www.lerecoursauxforets.org/spip.php?article10

jeudi, août 28, 2008

Le show ‘Carla et les lamas’


Depuis que le clan du chanoine Sarkozy fraye avec la clique du Dalaï-lama, les Chinois ne décolèrent plus. Ils ont certainement de bonnes raisons.

Indépendamment de la géopolitique et de la susceptibilité asiatique, les Français sont étonnés par le comportement de la première dame de France. Carla, flanquée de ministres de la prétendue démocratie française, est allée dans l’antre du contesté lama Sogyal, le gourou autocrate de Rigpa, une multinationale du business spirituel.

De retour de vacances, de nombreux français découvrent que Carla Bruni-Sarkozy et deux hauts dignitaires du gouvernement ont rencontré le Dalaï-lama à Lérab ling dans l’un des plus grands temples d’Europe du bouddhisme magique situé près de Lodève dans le Languedoc. Cette singulière rencontre annonce-t-elle une politique plus inspirée par l’occulte ? Les régimes décadents ont souvent un faible pour l’ésotérisme. Il n’est pas impossible que cette mise en scène marque une nouvelle étape du plan Christ-Maitreya, l’antibouddha à venir ; plan en élaboration dans les conventicules qui visent au contrôle des nations.

Ceux qui connaissent l’existence d’un programme liberticide se méfient des lamas tibétains et de leur inquiétant ésotérisme. Esotérisme qui se déverse partout depuis le show ‘Carla et les lamas’. Toutes les librairies étalent les livres magiques du Vajrayana, parmi ces nombreux textes figure le Kalachakra Tantra. Victor et Victoria Trimondi, d’anciens collaborateurs du Dalaï-lama qui est le grand hiérophante du Kalachakra, ont révélé la véritable vue de l’ésotérisme totalitaire des lamas, vue soigneusement dissimulée au public*.

Des livres, des stages et des retraites se vendent sous les étiquettes Bouddha, Manjusri, Samantabhadra, nirvana, Eveil, bonheur… 



Les anciens sages ne se laissaient pas appâter de cette manière. Pour Tê Shan, il n’y a ni Patriarche ni Bouddha. Bodhidharma n’est qu’un barbare puant. Cakya-mouni est un vieux papier de cabinet desséché. Manjusri et Samantabhadra sont des coulis de tas de fumier. La sambodhi de Samiak et la perception subtile ne sont que la nature humaine ordinaire libérée de ses fers. La bodhi et le nirvana ne sont que des souches auxquelles attacher les ânes. Les douzes divisions des écritures ne sont que des registres de fantômes, des feuilles de papier bonnes seulement à essuyer le pus de vos ulcères et de vos tumeurs. Les ‘quatre réalisations’ et les ‘quatre étapes’ ne sont toutes que des démons attardés dans leurs tombes délabrées et incapables de se sauver eux-mêmes.

Tê Shan avait découvert sa véritable nature. Tout le reste n’était pour lui que niaiseries.


" Le maître Tê Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités ; seule l’intéressait l’incessante et intense quête mystique. " " Qu’est-ce que le bouddhisme " de Jorge Luis Borges et Alicia Jurado.

Dans leur ouvrage " Qu’est-ce que le bouddhisme ", les auteurs ne partagent pas l’enthousiasme de Carla Bruni-Sarkozy pour le lamaïsme. Selon eux, " le lamaïsme est une curieuse extension du Mahayana, théocratique, hiérarchique, politique, économique, sociale et démonologique ". […]


" Dans l’Hinayana il n’y a pas de prêtres, il y a des moines ; le lamaïsme, par contre, nous montre une hiérarchie très apparente dont les deux têtes – le Dalaï-lama ou Glorieux Roi et le Panchen-lama ou Glorieux Maître – ont exercé comme les papes médiévaux, le pouvoir temporel et spirituel. Des peuples barbares comme les Tibétains et les Mongols étaient incapables de s’accommoder des Quatre Nobles Vérités et de la rigide austérité de l’Octuple Sentier ; il fallut les attirer par les pompes de la liturgie, les rites complexes, la manipulation de chapelets, l’incorporation de divinités locales et des anciennes pratiques magiques qu’il était difficile sinon impossible de déraciner. " […]
" Le pouvoir des lamas était considérable et s’étendait autant sur le temporel que sur le spirituel, disposant de la production entière du pays, de la bonne exécution des lois avec droit de vie ou de mort, du destin des habitants dans le présent comme dans leurs vies futures. "


Le despotisme a plus d’affinités avec le lamaïsme qu’avec le véritable message du Bouddha ou du Tch’an libertaire des anciens sages chinois. L’empire anglo-américain et son satellite français n’ont pas fini de promouvoir le lamaïsme.

*) FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm





dimanche, août 03, 2008

Allégeance au seigneur Sogyal (témoignage de Denise)


Denise, disciple du lama Sogyal, n’accepte plus l’autoritarisme de son gourou.


L’autocrate Tibétain a prohibé l’ouverture d’esprit de ses fidèles. Les adhérents de Rigpa ne sont pas autorisés à suivre les enseignements d’autres traditions. Cette interdiction est choquante même pour les Tibétains. Au Tibet il était naturel de recueillir les instructions de plusieurs lamas. Shardza Tashi Gyaltsen, un célèbre dzochenpa, avait reçu des enseignements variés de 24 maîtres. En outre, Sogyal affiche publiquement sa misogynie sans renoncer au " droit de jambage " des gourous au moyen de manipulations. Des adeptes, humiliées par un despotisme d’un autre âge, ont écrit au Dalaï-lama* pour l’informer des égarements du seigneur de Lérab Ling. Elles attendent la réponse du chef religieux et politique de la diaspora tibétaine.


"Certains maîtres dzogchen, écrit Denise, ne défendent pas à leurs disciples de recevoir les enseignements d’autres maîtres dans le but d’approfondir leur connaissance du dharma. La dévotion ne doit certainement pas être légitimée par les promesses ou les intimidations d’un gourou. Par exemple, l’on peut vous dire que si vous ne vous vous conformez pas à certaines exigences, vous n’aurez pas accès à tel ou tel enseignement. Voilà une forme de manipulation carrément ouverte. De toute manière, la dévotion envers un maître devrait s’appuyer sur ses agissements, et chacun doit faire preuve de discernement.

Le 23 mai 2007 j’ai eu un entretien avec Rinpoché (à sa demande car j’abandonnais la retraite de 3 ans à Lérab Ling, après 10 mois). Suivent quelques extraits concernant ses rapports sexuels avec une jeune femme, ainsi que les notions d’exclusivité et de dévotion.

- Tout le monde, ici, dit que vous êtes un être éveillé, que vous êtes dans la Vue… , lui disais-je. Il a acquiescé et après un moment de silence, il ajoutait :

Le vajrayana soulève toujours des obstacles. (Il affirmait que c’était la jeune fille qui lui en avait fait la requête.) Ce à quoi j’ai rétorqué :
- Mais puisque vous êtes un être éveillé, comment se fait-il que va n'ayez pas pu vous élever au-dessus des obstacles ?

Après un silence, j’ai enchaîné sur ce qu’il avait dit à propos de ses enseignements. Il avait dit, entre autres, que "les disciples qui allaient voir le maître dzogchen Namkhaï Norbu Rinpoché étaient des rejetons d’autres sanghas ". Je lui ai dit que je n’étais pas d’accord.

Je lui ai aussi demandé :
- Pourquoi avez-vous besoin de constamment nous répéter que vos enseignements sont les meilleurs; et que vous possédez des documents de Dujum Rinpoché qui prouvent que vous êtes un homme bon et fiable ? Il m’a répondu que certains étudiants voulaient savoir quel genre d’homme il était.

Par la suite, je lui ai fait part de ma perception de la dévotion :
- Pour moi, la compréhension profonde du dharma par l’étude, la réflexion et la méditation induit une certitude, une plus grande motivation et une stabilité propice à la dévotion authentique.
Ce à quoi il a répondu :
- Vous, vous êtes trop autonome pour ce cadre de retraite.

Dévotion et abus sexuel

Sogyal Rinpoché prétend que les dénonciations concernant ses abus sexuels sont des rumeurs. Bien sûr, il peut alléguer que sur le plan de la relativité tout n’est qu’illusion et phénomène, et que dans l’absolu, rien n’existe comme tel, ni le soi, ni l’esprit. Par contre, l’on sait que l’illusion se manifeste en vertu de l’interdépendance et qu’elle est quand même tangible. Alors, comment concilier le relatif et l'absolu dans la vie quotidienne ? Que faire de la souffrance causée à des jeunes filles occidentales, néophytes en dharma ? Ne sont-elles pas trop influençables ou émotionnellement vulnérables pour s’adonner à des pratiques sexuelles soi-disant initiatiques ?

Tolérer les déviations pour éviter de rompre le samaya et préserver le dharma dénote une compréhension erronée.

La dépendance est une tare tragique, particulièrement sur le plan spirituel. Je pense qu'il est bon de prendre du recul pour reconnaître la dynamique d’une organisation et découvrir s’il y a manipulation ou non. Le conditionnement peut se faire plus ou moins subtilement, mais quoiqu’il en soit, une fois le désir d’éveil exacerbé, il en résulte des tensions extrêmes et des comportements insensés.

L’heure juste

Pourquoi Rinpoché accorde-t-il tant d'importance aux rumeurs, si elles ne sont pas fondées ? Par exemple, il a pris la peine d’envoyer une déléguée au sangha de Montréal afin de démontrer que tout n'était que rumeurs. Pourquoi dépenser tant d’argent, de temps et d'énergie pour des rumeurs ? Une bien ridicule et mauvaise stratégie qui a entraîné le départ de certains membres, vu l’incohérence et le manque de transparence de la déléguée et du personnel responsable du centre Rigpa de Montréal.

Cette visite devait-elle endiguer l’exode des disciples et favoriser le retour et le repentir des dissidents ?

N’est-il pas naïf de croire que Rigpa, l’enseignement dzogchen et Sogyal Rinpoché représentent une fin en soi ? Les enseignements de grande sagesse sont d'excellents outils sur le parcours, j’en conviens. Mais il n’est pas nécessaire de se fidéliser à un maître qui ne correspond pas à nos valeurs.

En ce qui me concerne, je suis très reconnaissante d’avoir reçu les enseignements des textes racines et des shédras ; la méditation et l'étude continueront de faire partie de mon quotidien, mais, hors Rigpa."
Denise, 2008

***

*) Dans une lettre adressée au Dalaï Lama en octobre 2007, les plaignantes de Lérab ling disaient ce qui suit :
- "Further more, we affirm the need for equality between the sexes in all aspects of Buddhist theory and practice."
- " We also want to bring to your attention the non-respect of women and sectarian attitude of Sogyal Rinpoché (ridiculing women during his teachings, not allowing to seek teachings from other masters outside Lerab Ling, obligation to secrecy, many constraints, use of fear and psychological pressures, not allowing criticism, etc.)."

samedi, août 02, 2008

Le Dalaï-lama accusé


Un texte accuse le Dalaï-lama d’être un dictateur religieux. Il émane de la Western Shugden Society (mouvement relié à la NTK. La NTK est dénoncée par Clara dans le post du 31 juillet 2008) :

Dalaï Lama, en ce moment même, vous expulsez les pratiquants de Dordjé Shougdèn de la communauté bouddhiste, en disant que les pratiquants de Dordjé Shougdèn ne sont pas bouddhistes parce qu’ils vénèrent un esprit maléfique, Shougdèn, et en même temps, vous vous préparez à exclure les pratiquants occidentaux de Shougdèn de la communauté bouddhiste pour les mêmes raisons.

À cause de votre discrimination religieuse et de votre vue extrême, vous avez déjà
expulsé de la société tibétaine des milliers de pratiquants tibétains de Shougdèn.
Non satisfait de cela, vous faites maintenant signer des engagements écrits à des
personnes vivant en Occident et en Orient, dans lesquels ces personnes déclarent
abandonner le culte de Shougdèn et s’engagent à ne pas aider, ni matériellement ni
spirituellement, tous ceux qui pratiquent le culte de Shougdèn.

Nous comprenons qu’en collectant toutes ces signatures, votre objectif est
simplement de protéger votre réputation : vous voulez rejeter la faute sur les autres
lorsque vous agissez de façon illégale. Dalaï Lama, vous êtes un grand professionnel du mensonge. Vos actions discriminatoires envers une déité sont directement contraire à la constitution indienne, ce qui veut dire que vous ne respectez pas la loi. Cette faute vous est imputable, à vous seul, et non pas à la population. Ne blâmez que vous-même pour ce non-respect de la loi. De nombreuses personnes signent l’engagement écrit stipulant l’abandon de la pratique de Shougdèn, UNIQUEMENT parce qu’elles ont peur d’être punies si elles ne le signent pas. Les journaux ont très clairement rapporté ces punitions. D’autres signent parce qu’ils sont vos amis et qu’ils essaient de protéger votre réputation.

Dans notre rapport du 29 février 2008, nous vous avons demandé de présenter les
raisons qui prouvent que Shougdèn est un esprit maléfique. " Si vous ne mentez pas et que vous avez des raisons valides à l’appui de vos actes, montrez-les publiquement, et faites-le vous-même et non par l’intermédiaire de vos services, derrière lesquels vous vous êtes caché jusqu’à présent, leur laissant faire votre sale boulot. " Vous avez reçu une copie de notre rapport précédent et vous n’y avez pas répondu. Votre silence est une preuve que vous n’avez aucune raison valide et que vous avez menti.
Depuis 1996, vous affirmez continuellement et publiquement que la pratique de
Shougdèn nuit à votre vie et à l’indépendance du Tibet. De nombreuses personnes,
dont la foi en vous est aveugle, croient ce que vous dites sans chercher à comprendre la vérité. C’est pourquoi ils sont très en colère contre les pratiquants de Shougdèn et essaient de les exclure de leur communauté par différents moyens : l’humiliation, la provocation, l’intimidation, la menace, l’ostracisme. Ils leur font perdre leur emploi et leur statut social, et leur refusent l’accès à certains services, font courir de fausses rumeurs, empêchent tout contact avec les autres, tant sur le plan matériel que spirituel, privent les moines de nourriture dans leur monastère, ne permettent pas aux moines d’aller aux enseignements et aux offices religieux dans leur monastère et les forcent à signer la promesse d’abandonner de la pratique de la déité Shougdèn.
Par vos actions découlant de ce mensonge, les Tibétains du monde entier sont
divisés en deux groupes :
1) ceux qui croient ce que vous dites sur Dordjé Shougdèn et sont, de ce fait, en colère contre les pratiquants de Dordjé Shougdèn,

2) ceux qui ne croient pas ce que vous dites sur Dordjé Shougdèn et sont victimes d’ostracisme et connaissent de grandes souffrances et de grandes douleurs. Cette situation est présente partout en Orient et en Occident.

Toute la communauté tibétaine a perdu sa confiance, sa paix et son harmonie, et
vit dans une situation très dangereuse. La source de tous ces problèmes, c’est vous.
À cause de votre politique négative, les kagyoupas se sont divisés en deux groupes
et ils ont perdu leur confiance, leur paix, leur harmonie et leurs activités spirituelles
communes. Les guélougpas se sont aussi divisés en deux groupes :

1) ceux qui suivent votre point de vue et croient que Dordjé Shougdèn est un esprit maléfique, et

2) ceux qui croient que Dordjé Shougdèn est un bouddha de la sagesse. Ils ont
donc perdu leur confiance, leur paix, leur harmonie et leurs pratiques spirituelles
communes. Ils vivent dans une situation dangereuse. La source de tous ces
problèmes, c’est vous.

Jusqu’à présent, vous avez répété que vous ne cherchiez pas à obtenir l’indépendance du Tibet et que vous n’aviez rien fait pour promouvoir l’indépendance du Tibet, mais maintenant vous organisez des manifestations contre la Chine ! Vous vivez confortablement dans votre palais luxueux, alors que les pauvres Tibétains endurent de grandes souffrances et sont en danger. Vos actions ont rendu la vie très difficile à tous les Tibétains vivant au Tibet, parce que vous avez détruit leur confiance, leur paix et leur harmonie intérieures.

Dès votre arrivée en Inde comme réfugié, vous avez planifié de transformer
les quatre traditions du bouddhisme tibétain, les écoles nyingma, sakya kagyou et
guéloug, en une seule tradition, appelée " tradition rigmé " (sans lignée). Telle a été votre méthode pour détruire les lignées pures des écoles nyingma, sakya, kagyou et guéloug, et pour vous promouvoir seul leader de toutes les écoles, en établissant une nouvelle tradition. De cette manière, vous avez tous les pouvoirs et un contrôle total sur tous les plans, spirituel, politique et matériel.

À cette époque-là, la Tso Kha Tchousoum (les treize groupements de Tibétains)
étaient contre vos plans, et à cause de cela, pendant de nombreuses années, la
communauté tibétaine a perdu son harmonie et sa paix. Finalement, le leader de la
Tso Kha Tchousoum, Goungthang Tsoultrim, a été abattu par balle. Les Tibétains
croient que Gougthang Tsoultrim a été tué par des personnes travaillant pour vous.
Plus tard, d’autres membres importants de la Tso Kha Tchousoum sont morts
soudainement et les gens croient que vos organisations ont créé les conditions
nécessaires pour causer leur mort. Il se dit que vous avez une organisation secrète
à New Delhi, dirigée par votre frère dont le rôle est de détruire ou de tuer toute
personne qui s’oppose à vos plans.
(source:http://www.westernshugdensociety.org/fr/ )

Les accusations sont extrêmement graves et trahissent aussi une extraordinaire offensive occulte contre la véritable spiritualité. Les observateurs, gardiens de l’Esprit libre, ne sont pas surpris du rôle du Dalaï-lama (Lire "LE SCHISME"). Malheureusement, il est très difficile d’aider les adeptes du lamaïsme qui se retrouvent enfermés dans une sorte de camisole psychique à cause des effets intoxiquants des pratiques dévoyées.

jeudi, juillet 31, 2008

Néo-bouddhisme (témoignage de Clara)

Le bouddhisme de la NTK du 40, rue du Retrait, Paris 20ème, a acheté le magnifique château de Segrais à Saint Mars d'Outillé (près du Mans dans la Sarthe) en février 2007. Cette tradition fait travailler ses adeptes à plein temps (50 à 60 heures/semaine, 6 jours/7) sans rémunération ni couverture sociale : ABUS DE BENEVOLAT. Cette tradition pour ma part fait du prosélytisme et se cherche une réputation dans le monde. Pour y arriver elle emploie n'importe quel moyen : manipulation des élèves sensibles, naïfs jusqu'à les rendre dépendant oui bien sûr au nom de Bouddha "pour le bonheur de tous les êtres". Cette tradition recherche dans tous ses centres les "pigeons", une fois attrapés cherche à les plumer. Je m'explique : bénévolat (50 à 60 h/semaine) sinon payer sa chambre 200 €, cotisation mensuelle, enseignements payants bien que résidents, festivals, retraites, livres, objets de tous genres, les adeptes manipulés se rendent à leur propre frais au festival d'Angleterre pour encore travailler ou dans d'autres centres en France (exemple centre de Metz)...

Les adeptes embrigadés sont persuadés de faire tout cela pour le "bonheur de tous les êtres". Comment faire pour essayer d'enrayer ce processus ? Je ne crois pas que Bouddha ait souhaité que les personnes soient manipulées pour en tirer profit.

Connaissez-vous cette tradition ? Sur Internet, dans un courrier, daté du 28/10/2000, le directeur spirituel (Jean-Pierre Alonso)à Monsieur Patrick Davalan réfute faire du prosélytisme qui va à l'encontre du bouddhisme.

Cette tradition appelle sur leur site à devenir résident pour s'initier ou approfondir le bouddhisme.

J'ai découvert et fréquenté le centre bouddhiste de Paris 20ème et j'ai travaillé plusieurs mois au château de Segrais à Saint Mars d'Outillé (près du Mans) ponctuellement puis à plein temps. Lorsque je me suis rendu compte que la seule chose importante pour cette tradition était de tirer le maximum de ses adeptes (travail, argent, ...) j'ai définitivement arrêté d'aller les aider et ne pratique plus les enseignements. Bien sûr, sur leur site et dans les centres, la tradition indique toujours : "participation souhaitée".

Je voudrais également signaler qu'au centre de Paris, bien que ce soit "participation souhaitée", il y avait une personne à l'entrée (je pense que c'était pour voir si les élèves payaient).

***

En Occident, les médias ont promu le lamaïsme au rang de spiritualité humaniste. C’est une scandaleuse mystification. La nature du lamaïsme est foncièrement élitiste, ésotérique et magique et n’a aucun rapport avec la sagesse du pauvre SDF nommé "Bouddha".

Pour contrer l’imposture lamaïste, c’est très simple ; lisez les conseils du Bouddha. Ils sont incompatibles avec la soumission exigée par les lamas, les initiations payantes, les hiérarchies cléricales… Par exemple :

Ne vous contentez ni des rumeurs, ni de la tradition, ni de coutumes immémoriales, ni de l’autorité de textes sacrés, ni d’une supposition, ni d’une déduction logique, ni d’une preuve sûre, ni d’une inclination naturelle pour telle ou telle idée après y avoir réfléchi, ni des compétences d’autrui, ni de la pensée "le moine est notre maître". Quand vous savez en vous-mêmes que "ces choses sont saines, irréprochables, conseillées par celui qui est sage, et qu’une fois adoptées et mises en pratique, elles procurent bien-être et bonheur", alors vous devriez les pratiquer et vous y tenir…


Le Bouddha (Kalama sutta)

Le lamaïsme est-il une spiritualité à rebours ?
On dit que le ridicule est la marque de la "contre-tradition". La prochaine manifestation de la NTK présente des indications inquiétantes sur sa véritable nature. Voir le post " Picsou rinpoché"

http://bouddhanar.blogspot.com/2008/06/mickey-rinpoch.html

Un autre signe concerne la "Mégalomanie immobilière" des gourous : http://bouddhanar-7.blogspot.com/2007/05/mgalomanie-immobilire.html



***



Voir la vidéo The Fire Yogi
of Tanjore

dimanche, juillet 27, 2008

Décès de Marc Bosche



Marc Bosche avait une maladie cardiaque. La maladie était responsable de deux expériences de mort imminente (EMI) que l’auteur relate dans son thriller " Nirvana " :

Je me suis sentis en quelques instant m’élever à plus de deux mètres au-dessus de mon corps. Il ne subsistait presque plus de lien avec la Terre. Me voilà flottant comme un nuage d’or invisible dans ce hall…

Le 30 mars 2008, une autre crise cardiaque projeta une nouvelle fois Marc Bosche dans le tunnel lumineux de l’au-delà qu’il avait décrit après son expérience de mort imminente de 1998 :

Ce à quoi j'allais aboutir assurément était la pénétration dans un nouvel espace incandescent et inconnu signifiant ma mort, je ressentis alors une vague nostalgie pour mes projets et mon amie, lointains souvenirs. Mais je compris plus clairement qu'il s'agissait avant tout de mourir à moi-même et d'abandonner tout autre préoccupation pour répondre à un appel d'amour. Je savais que cette ultime étape serait irrémédiable sans pour autant signifier implicitement ma fin, plutôt une transformation radicale nécessitant un nouveau "oui" encore plus inconditionnel que le premier. J'avais donc mon libre arbitre face à cette puissance qui ne me demandait qu'une adhésion à une dissolution fusionnelle plutôt qu'une crémation sacrificielle. Cependant cette nouvelle étape me semblait infinie et l'amorce d'une autre histoire pour laquelle mes ressources étaient vraisemblablement épuisées pour ce soir-là! J'hésitais et renouais avec ma culpabilité en me remémorant brièvement tout le processus qui avait précédé, je tentais de tergiverser en cherchant à comprendre le sens de ce rêve. "Si c'est cela que l'on appelle Mort qu'elle est donc belle à vivre!" pensais-je vaguement incrédule, puis immédiatement après comme pour me rassurer : "non, ceci n'est qu'un rêve de mort ou d'autre chose…"
Je m'aperçus que cette course folle dans le rayonnement avait considérablement ralenti depuis que j'avais réintégré ce corps lumineux. Car en fait plus je tentais de réfléchir plus je freinais mon approche de la lumière et il me semblait qu'avec elle une nouvelle dualité s'instaurait. Trouvant son éclat trop puissant, celui-ci décrut comme à l'écoute de ma doléance et je pus comprendre très nettement qu'il était la source originelle du rayonnement formant le tunnel dans lequel j'avais pu cheminer jusqu'à elle. La distance pouvait s'amenuiser sans la crainte de pénétrer cet espace lumineux faiblissant et d'ailleurs il commençait à se dissocier de son rayonnement. L'extrémité du tunnel de lumière me semblait maintenant obturée par un mince voile de lumière pâle se présentant comme convexe en ma direction. Je réalisais soudainement que ce chemin suivi n'était que le mien, un parmi tant d'autres, et que compte tenu du peu de courbure qui se présentait à moi je ne faisais qu'entrevoir la faible section d'une sphère immense. Cette déduction rationnelle me fit sourire sur le coup mais à cette conclusion tout le rayonnement environnant disparu soudainement, me laissant sidéré, seul, face à cette sphère spéculée dont l'échelle était quasiment d'ordre solaire!
La même puissance d'amour se dégageait toujours de cette immensité en veilleuse que de son éclat primitif saisi lors de son premier aperçu partiel. Un dialogue immédiat s'établit avec elle afin de trouver un point d'équilibre dans un ratio luminosité/distance. C'était mon désir qui guidait cette danse et mes déplacements en étaient instantanés, parfois lointains : je fis même une circonvolution complète comme satellisé par cette sphère de lumière. En expérimentant ces éloignements à des "échelles planétaires", je pus percevoir d'autres luminosités plus lointaines et différentes dont le souvenir reste imprécis mais je revins inexorablement jusqu'à toucher la sphère initiale. Je savais que je ne faisais que jouer les prolongations après avoir répondu par un "peut-être" à la demande qui m'avait été faite précédemment. Une question s'imposa alors très clairement à moi avec une bienveillance amusée : "stop ou encore?" Je dus convenir de mon incapacité à pénétrer cet espace de lumière tant je m'en sentais indigne et me jugeais intrus. A regrets, il me fallait choisir de me réveiller ne pouvant plus poursuivre ce rêve, l'alternative du mystère de cet amour avait eu raison de ma curiosité, cette essentielle et ultime étape était différée pour cause d'immaturité, dans le souci d'une longévité à préserver !

Le 30 mars 2008, Marc Bosche a poursuivi son élévation dans la lumière sans envisager cette fois de retour dans notre monde.

L’expérience de la mort décerne une sorte de qualification à la personne qui la connaît et revient parmi les vivants. Autrefois, l’authentique initié devait expérimenter l’agonie et la sortie du corps. Il en résultait une réceptivité particulière. La réceptivité de Marc Bosche était au service de la vérité. Il dénonçait les dérives du néo-bouddhisme dans son site
www.bouddhismes.info


Une vidéo expose plusieurs EMI, dont le témoignage d’un enfant. VOIR LA VIDEO.

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...