mardi, mai 01, 2018

Vincent Hamain et l'au-delà


L'association Chemins d'éveil est située à Plazac en Dordogne. Est-elle réceptive à l'égrégore (contre-initiatique) de son voisin, le centre lamaïste Kagyu, Nehnang Santen Chöling (Les Tranchats, 24580 Plazac) ?


A la suite d'une expérience de mort imminente (EMI), Vincent Hamain prétend avoir exploré l'au-delà, de l'enfer au paradis.

Les adorateurs de Mammon sont rassurés. Selon Vincent Hamain, une existence vouée au matérialisme n'affecte pas la progression spirituelle de l'âme.

Avoir des biens, acheter de belles maisons, être très riche (à condition de ne pas mépriser les pauvres) ne sont pas des obstacles au bien-être de l'âme dans le monde post-mortem et son étrange paradis où les villas sont pourvues de « grands patios », précise Vincent Hamain...

Bien entendu, Hamain rejette les passages anticapitalistes de l'Evangile, comme celui-ci : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des Cieux. » Par contre, il reconnaît l'existence d'une sorte d'enfer, mais nie l'existence de Satan, le maître de la hiérarchie démoniaque. 


La richesse est un cadeau de l'ennemi de ceux qui recherchent la libération, Ishvara noir.

Contrairement à Vincent Hamain, Kelsang Gyatso, maître tibétain opposé à la politique du Dalaï-lama, croit en l'existence du prince du monde, le Satan du bouddhisme, Ishvara noir.  « Ce dieu, dit Kelsang Gyatso, a des pouvoirs miraculeux limités contaminés qui le rendent beaucoup plus puissant que les autres êtres du règne du désir. Si nous faisons confiance à Ishvara, nous pouvons recevoir certains bienfaits temporaires dans cette vie, tels qu'une augmentation de notre richesse et de nos biens, mais l'Ishvara Noir est l'ennemi de ceux qui cherchent la libération et il interfère avec notre progrès spirituel. Pour cette raison, on l'appelle parfois, tout simplement, Mara. ».



Les « expérienceurs » naïfs sont illusionnés par des entités du monde astral. 


Vincent Hamain ne partage pas l'enseignement du Christ sur la richesse, comme l'exprime Pier Paolo Pasolini dans son film 
l'Évangile selon Matthieu.






L'au-delà démystifié 

par Joël Labruyère 





L’au-delà est le reflet subtil de l’existence terrestre. Tout ce qui existe ici-bas possède son reflet dans l’au-delà.

Le monde spirituel avec ses paradis et ses enfers est le reflet des pensées et des désirs accumulés depuis l’origine de la vie sur cette planète. Dans l’au-delà, l’homme prend ses désirs pour des réalités, mais tout est soumis à la dissolution, quoique sur un temps très étiré, dix fois plus ralenti que dans la matière. Ceci fait croire aux entités spirituelles qu’elles sont immortelles. Mais lorsqu’un cycle cosmique arrive à sa fin, il y a des cris et des grincements de dents dans les paradis artificiels de l’au-delà. On se mord la langue car il faut déguerpir, et les soi disant êtres de lumière qui peuplent les hiérarchies lucifériennes sont dissous, tandis que tous les anormaux de l’invisible, sont éjectés sur la terre, comme cela arrive de nos jours. Toutefois, les rapaces de l’invisible tiennent bon. Ils survivront en s’adaptant.

On dit que Satan est lié mais qu’il est libéré à nouveau. Disons qu’il est en mauvaise posture. C’est pourquoi il met en place dans l’urgence une nouvelle religion mondiale. Mais il a encore de beaux millénaires devant lui, avant que la surface de la terre ne soit devenue un champ de poussières. [...]


(...) une âme désincarnée ne stagne pas dans l’au-delà. Soit elle revient en incarnation, ou bien elle se transfère sur une dimension éternelle, au-delà du système planétaire.

Les messages “d’en-haut” proviennent généralement du plan de l’illusion astrale. Les hiérarchies de l’au-delà se maintiennent artificiellement en soustrayant l’énergie des humains. Il y a des égrégores puissants qui survivent en transférant l’énergie des religions de la terre, il y a des organisations magiques au service d’entités rétrogrades qui sont le déchet d’anciennes civilisations.

Ces hiérarchies vampiriques s’imaginent être des bienfaiteurs de l’humanité. Ces entités sont parfois bonnes, quoique ignorantes et inconscientes de la souffrance qu’elles génèrent sur la terre – comme les riches en ce monde se moquent des nécessiteux mais se livrent aux bonnes œuvres pour garantir leur sécurité.

Les humains souffrent pour entretenir ces parasites et les élites qui leur servent de relais sur la terre, tous les puissants...

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