mardi, mai 15, 2018

Les "Protocoles des Sages de Sion" ou "Le Manifeste des 72" (Partie III)



CONCLUSION

par Igor Strychnine


(…), il deviendra impossible de retracer la véritable histoire des Juifs et de leur influence destructrice. Tout le monde aura tellement été judaïsé que la simple pensée d’une oppression judaïque sera étrangère à tous les esprits.

Nous pensons avoir discerné à quelle source empoisonnée s’abreuvent les «Protocoles».

Pur produit estampillé « Contre-Initiation » ; il se reconnaît encore, des écrivains « suscités » par des organisations équivoques, tel le Rite de Misraïm (1) et dans une moindre mesure, l’Alliance Israélite Universelle, pour fourvoyer le profane vers des pistes éventées.

Nous reprocherons donc à Mr. Taguieff — caution pseudo-intellectuelle des médias en détresse — de s’exprimer de la sorte sur un sujet qui dépasse de très loin ses compétences initiatiques, au demeurant fort minces !

Nous le blâmerons, lui et ses épigones, d’avoir soutenu un amalgame captieux entre « faux » et « apocryphe ».

En procédant de la sorte, les contempteurs espèrent vider les Protocoles de leur « charge » mortifère et délétère.

Où que veuillent en venir M. Taguieff et son consistoire de contemption, le mot « apocryphe » ne signifie absolument pas « faux » ; puisque étymologiquement (et seul cela compte), il procède du latin ecclésiastique : apocruphos et du grec : apokruphos soit « tenu secret » ou « réservé aux initiés » !!!

De quels initiés s’étonnera le lecteur ?

Ni plus ni moins que cette garde de « Supérieurs Inconnus », constitutive et représentative en quelque sorte de cette hiérarchie occulte et d’arrière-loges de la franc-maçonnerie ; rectrice de « l’Initiation » et de la « Contre-Initiation », qu’elle inspire sans toutefois la diriger directement.

Ils s’activent en une savante et très subtile dialectique du paradoxe (au sens fort du terme : para = à côté, doxa = opinion), qui leur permet d’actionner tantôt l’une, tantôt l’autre des factions idéologiques et politiques — apparemment antagonistes — en place, à seule fin, de ce qui les intéresse véritablement : la « Théophanie récapitulative ».

Car, comme nous l’apprend le Maître René Guénon "L’Ésotérisme de Dante", Éd.Gallimard : « (…) le véritable ésotérisme doit être au-delà des oppositions qui s’affirment dans les mouvements extérieurs agitant le monde profane, et si ces mouvements sont parfois suscités ou dirigés invisiblement par de puissantes organisations initiatiques, on peut dire que celles-ci les dominent sans s’y mêler, de façon à exercer également leur influence sur chacun des partis contraires. »

Leurs ambiguïtés — certains diront leurs machiavélismes — nous les montrent sur une ligne de démarcation au pourtour incompréhensible et nébuleux pour le profane, habitué à se complaire par médiocrité intellectuelle dans un manichéisme étroit et sans issue.

Les Protocoles apparaissent bien alors pour ces âmes étroites, comme un bréviaire des ténèbres, servant même de manuel d’instruction aux agents de la subversion et plus particulièrement à l’Antéchrist.

Car l’Antéchrist, est-il dit, fera un usage constant de cette part ténébreuse.

Mais, cet Antéchrist tant honni et redouté dans les siècles catholiques ne serait-il pas le double nocturne du Christ ; la part ténébreuse du Métatron : Sorath, le démon solaire ; l’allié indispensable pour l’aplanissement des voies, l’initié secret et réservé que le Christ s’est choisi ?

L’artisan nécessaire, métaphysiquement, de sa victoire finale ?

L’Antéchrist ne viendrait-il pas au nom de la Lune, Hécate ou Astarté (Ishtar)(2), la déesse terrifiante qui présidait jadis aux anciens cultes païens ?

Rénovateur du culte disparu ou occulté, dieu civilisateur venant achever un culte moribond pour préparer l’Âge d’or.

Le paganisme vaincu par la religion catholique reviendra comme l’annoncent ses propres prophéties :

« Je vois émerger une seconde fois une terre de l’onde éternellement verte… Les Ases (ou les Ânes) se rassemblent dans les plaines d’Ida et se souviennent des ruines anciennes. Là, vont se retrouver dans la verdure des merveilleuses tables d’or qu’aux jours d’autrefois les peuples eurent… »

NOTES

(
1) L’histoire profane désigne Misraïm sous le nom de Manès (premier législateur comme le Manu de la Tradition hindoue ou le Minos de la tradition crétoise). Ce Rite représenterait une espèce de synthèse de divers systèmes de hauts-grades Écossais pratiqués au XVIIIe siècle. Selon Robert Ambelain, le Rite de Misraïm serait né à Venise en 1788 (siège de la « Contre-Initiation » jusqu’en 1896) sous la forme d’une loge fondée par un groupe de « Sociniens » auxquels Cagliostro aurait délivré une patente de constitution.

Il nous est dit que l’Ordre des Frères Initiés de l’Asie (appelé originellement Ordre des Chevaliers et Frères Initiés de la Vraie Lumière ou Fratres Lucis et aussi Frères de Saint Jean l’Évangéliste) aurait peut-être pu avoir une influence sur le Rite de Misraïm, à travers la ville de Venise (par l’intermédiaire de Pollacq dit Pollaco).

Cet Ordre possédait 90 degrés et se réclamait d’une tradition égyptienne des plus ancienne. Ce genre de Maçonnerie a toujours été réservé à une élite et souvent ne comprend que des hauts-grades laissant aux autres rites le soin de préparer les futurs initiés. Les degrés supérieurs, ultra-secrets, les Arcana Arcanorum ou « Régime de Naples », auraient été amenés de Malte à Naples, vers 1765-1775 par le Chevalier Luigi d’Aquino de l’Ordre de Malte, et ami de Cagliostro ; ils pourraient donc provenir du Rite et de l’enseignement de Kolmer-Altothas. (Une récente découverte en Italie nous révèle que Vlad III Tepes, Prince Dracula, serait enterré à Naples en l’église Santa Maria La Nova. C’est sur une pierre déterrée que des symboles attestant de la présence de la sépulture de l’Empaleur ont été découverts : un dragon et deux sphinx représentant Thèbes qui s’écrirait Tepes ?)

(2) Le culte d’Astarté (Ishtar) est condamné dans la Bible (notamment dans l’Ancien Testament dans le I er Livre des Rois [11-4-5-6]). Salomon, fils de David, fut accusé d’idolâtrie et de rendre un culte à la Grande Déesse, divinité des Sidoniens. Mais si Salomon fit l’objet de la suspicion de la part des exotéristes, il fut honoré par les véritables initiés.

La Déesse n’était-elle pas censée se manifester sous l’aspect de boules de feu… comme les Dragons ?

Elle était la divinité de la guerre et de la fécondité, voluptueuse et belliqueuse, et déification de la planète Vénus.

En Phénicie et en Égypte, on ne distinguait guère Astarté d’Anat. De fait Anat, est une vierge guerrière, amazone, au service de son frère Aleyn Baal, seigneur de la montagne du Nord. Astarté fut vénérée par tous les Égyptiens touchant de près le monde de la cavalerie et les chevaux.

N’est-ce pas là la « Femme Ecarlate » ou la « Grande Prostituée » dont parle l’Apocalypse ?

Signalons qu’Ishtar précédé de son article indéfini « he » donne pour valeur numérique 666.



LA STRUCTURE RÉDACTIONNELLE DES  "PROTOCOLES DES SAGES DE SION"

James Warburg, dans son discours devant le Sénat américain le 17 janvier 1950 :

« Nous aurons un gouvernement mondial que cela nous plaise ou non. Reste seulement à savoir si on y arrivera en l’imposant aux hommes ou s’ils s’y plieront de plein gré.«

1. Le contrôle de l’argent

(…) ‘‘Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques pôles privés qui seront les dépositaires d’immenses richesses dont dépendront même les Goyim (les non-juifs).

(…) C’est ainsi que le jour qui suivra l’effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux États. (…)

(…) Des crises économiques porteront atteinte aux États ennemis en leur soustrayant l’argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l’État, ce dernier va être obligé de s’adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les États qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s’adres­seront à nos banquiers pour leur demander l’aumône au lieu d’exiger des impôts du peuple. Des em­prunts étrangers sont comme des sangsues, il n’y a aucune possibilité de les éloigner du corps d’État, car elles ne peuvent que se détacher d’elles-mêmes ou être rejetées par l’État. Cependant, les États Goyim ne les rejetteront pas, ils s’en attireront sans cesse d’autres, ce qui les conduira à une faillite inexorable.

(…) Pour désintégrer la société des non-Juifs et ruiner leur industrie, il faut que celle-ci soit établie sur une base spéculative.

Les dettes de l’État rendront les hommes d’État corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci‘‘. (…)

2. Le contrôle de la presse

(…) ‘‘Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :

Son rôle est d’exciter et d’enflammer les passions chez le peuple (…) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (…) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais nous sommes les fondateurs de ces journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (…)

(…) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C’est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé.(…)

(…) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu’existera la Constitution. (…)

(…) Ces idiots qui croiront que le texte d’un journal reflète leur propre opinion n’auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (…)‘‘

3. L’extension du pouvoir

(…) ‘‘Nous serons pour le public l’ami de tous. (…) Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils devien­dront ainsi, pour nous, un instrument très approprié. (…)‘‘

(…) il faut troubler constamment, dans tous les pays, les rapports entre le peuple et le gouvernement, afin de fatiguer tout le monde par la désunion, l’inimitié, la haine, et même par le martyre, la faim, l’inoculation de maladies, la misère, pour que les non- Juifs ne voient pas d’autre salut que de recourir à notre souveraineté pleine et entière, à notre argent.

4. Le contrôle de La foi

(…) Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimeront les principes des lois spirituelles. (…) L’absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (…)

(…) Nous comblerons ces lois spirituelles en introduisant une pensée matérialiste et des supputa­tions mathématiques. (…)‘‘


5. Le moyen d’amener la confusion dans les esprits

(…) ‘‘pour avoir la mainmise sur l’opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (…)

(…) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d’opinions différentes qu’ils en perdront toute vue globale et s’égareront dans le labyrinthe des informations. (…)

(…) ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d’opinion (politique). (…)‘‘

6. L’aspiration au luxe

(…) Pour accélérer la ruine de l’industrie des Goyim (non-Juifs où bétail humain), nous suscite­rons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n’en aura, cependant, pas la jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu’auparavant Pour satisfaire leurs désirs. (…)

(…) Ils seront piégés dans le système avant d’avoir pu l’identifier.‘‘


7. La politique utilisée comme instrument

(…) En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d’État, nous modifierons tout leur aspect politique. (…)

(…) Une Constitution n’est rien d’autre qu’une grande école de discordes, de Malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l’État. (…)

(…) A ‘‘l’époque des républiques‘‘ nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gou­vernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (…)

(…) Les élections seront, pour nous, un moyen d’accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu’il contribue à façonner l’État par sa participation à des réunions et par son adhésion à des associations. (…)

(…) Dans le même temps, nous réduirons à néant l’impact de la famille et de son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l’émergence de personnalités indépendantes. (…)

(…) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu’il se transforme en une populace où règne le chaos.

(…) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche, Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant à la compréhension de la Politique. (…)

(…) Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c’est à dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (…)‘‘


8. Le contrôle de la nourriture

(…) Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus sûre que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (…)

(…) Nous agirons sur les masses par le manque, l’envie et la haine qui en résultent. (…)

(…) mais tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu’il peut vivre en autarcie. C’est la raison pour laquelle il nous faut à tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver est d’augmenter les charges foncières, (…) d’accabler de dettes les propriétés rurales (…)‘‘

9. Le rôle de la guerre

(…) ‘‘Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimitiés, dans toute l’Europe et par l’intermé­diaire de l’Europe dans d’autres parties de la Terre. (…)

(…) Il faut que nous soyons capables d’anéantir toute opposition en provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. (…)‘‘


10. Le contrôle au moyen de l’éducation

(…) On n’incitera pas les Goyim à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l’histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les événements qui vont suivre. (…)

(…) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d’accepter les nécessités de la science. (…)

(…) Tenant compte de ce fait, nous n’aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les Goyim se vanteront de leurs connaissances. (…)

(…) Le peuple perdra, de plus en plus, l’habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer.

11. Le contrôle des loges franc-maçonniques

(…) ‘‘Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplie­rons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (…)

(…) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.

(…) Qui ou qu’est ce qui peut vaincre une puissance invisible ? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d’action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret. (…)‘‘


12. La mort

(…) ‘‘La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d’y conduire ceux qui nous ferons obstacle‘‘.

13. La presse pornographique

Dans les pays soi-disant avancés, nous avons créé une littérature folle, sale, abominable. Nous la stimulerons encore quelque temps après notre arrivée au pouvoir, afin de souligner le contraste de nos discours, de nos programmes, avec ces turpitudes…

14. La justice


Par notre influence, l’exécution des lois des non-Juifs est réduite au minimum. Le prestige des lois est sapé par les interprétations libérales que nous y avons introduites. Dans les causes et les questions de politique et de principe, les tribunaux décident comme nous le leur prescrivons, voient les choses sous le jour sous lequelnous les leur présentons. Nous nous servons, pour ce faire, d’entremetteurs avec lesquels on croit que nous n’avons rien de commun, de l’opinion des journaux, d’autres moyens encore.

15. La religion chrétienne

Nous avons déjà pris soin de discréditer la classe des prêtres chrétiens et de désorganiser par là leur mission qui pourrait actuellement nous gêner beaucoup. Son influence sur les peuples tombe chaque jour ; la liberté de conscience est proclamée maintenant partout ; par conséquent, il n’y a plus qu’un certain nombre d’années qui nous séparent de la ruine complète de la religion chrétienne.


(…) Notre presse contemporaine dévoilera les affaires d’Etat et religieuses, ainsi que l’incapacité des non-Juifs ; et tout cela dans les termes les plus malhonnêtes, afin de les dénigrer de toute manière, comme sait seule le faire notre race de génie.

En faisant une analyse spectrale des Protocoles, on y décèle donc :

1  — Une stratégie philosophique des principes libéraux et une apologie d’un règne autocratique dont le seul chef serait l’Antéchrist, pape d’une super-religion universelle et d’un empire universel.

2  — Exposé d’un plan de campagne subversif, méthodiquement élaboré, pour assurer aux « Contre-Initiés », la domination mondiale par la corruption, le mensonge, les guerres, les crises économiques, le relâchement des mœurs (1). On répand et on fait la promotion d’ idéologies auxquelles on ne croit guère (évolutionnisme, démocratie, rationalisme, libéralisme, multiculturalisme, etc.) que les Sages de Sion savent fausses, mais qui servent leur stratégie de domination.

3  — Des vues prophétiques sur la réalisation prochaine des parties essentielles de ce plan. Stabilisations des marchés financiers, restauration des valeurs morales qui fondent la dignité humaine, abolition du libéralisme économique, réforme de l’appareil judiciaire, réforme de la structure éducative.

(Tout cela tend à montrer que les Protocoles ne sont pas que le produit des « Ténèbres », car comment expliquer cette part positive dans ce plan de campagne ; démontrant ainsi aux âmes étroites que les Protocoles et ses concepteurs ne sont pas tout à fait réductibles à l’image exclusivement ténébreuse qu’un lecteur pressé et manichéen peut leur prêter. )


Igor Strychnine



(1) Les auteurs de cet agenda semblent profiter d’une masse de connaissances phénoménales sur les ressorts de la psychologie humaine, qui ne peut provenir que de leur expérience accumulée et de l’étude continuelle des siècles et des âges. Il est écrit avec une impression de supériorité affichée et incontestable, comme par des êtres perchés sur quelque pinacle olympien de sagesse sardonique et d’un profond dédain pour la masse abrutie, taillable et corvéable à merci (« La foule » … « Animaux alcoolisés » … « Bétail » … « Bêtes sanguinaires » … »Idiots utiles » qui n’auraient qu’un seul horizon : « le pouvoir de l’or ». L’argent, étant devenu un graal de puissance masculine dans le référentiel devenu profondément féminin de notre échelle de valeur occidentale.

Ceux qui ne reconnaissent aucun suzerain

Les simples contrôles routiers sans aucun motif de suspicion sont-ils une atteinte à la vie privée et au droit de circuler librement, voire ...