mercredi, mars 14, 2018

Voyage psychédélique dans le bardo des lamas tibétains


Le lama Govinda et Timothy Leary




Voyage psychédélique dans le bardo (état intermédiaire) des lamas tibétains 


Tout le monde peut franchir les espaces illimités de la conscience et trouver la sagesse avec 500 mg d'acide lysergique diéthylamide (LSD), si l'on en croit Timothy Leary.

Timothy Leary a co-écrit un célèbre Manuel du voyage psychédélique basé sur Le Livre des Morts Tibétain après avoir passé sept mois à étudier le lamaïsme sous la direction du Lama Govinda à Kasar Devi Ashram près d'Almora, dans le nord de l'Inde.

Anagarika Govinda, de son vrai nom Ernst Lothar Hoffman (1898-1985), était le fondateur de l'ordre Arya Maitreya Mandala du bouddhisme tibétain. Avant de devenir un lama marié, Ernst Lothar Hoffman était un simple moine soumis à la chasteté monastique de la tradition Théravada. Il était alors très critique à l'égard du bouddhisme magique du Tibet qu'il estimait démoniaque. Mais, dans le nord de l'Inde, en tentant de convertir les adeptes du lamaïsme au véritable bouddhisme, il fut subjugué par le lama Tomo Geshe Rinpoché (1866-1936) et probablement par une séduisante « dakini ». Il épousa plus tard la photographe Ratti Petit.

L'enseignement du lama Govinda autorisa Timothy Leary à écrire : « En suivant le modèle tibétain, nous distinguons alors trois phases de l’expérience psychédélique. La première période (Chikhai Bardo) est celle de la transcendance totale – par-delà les mots, par-delà l’espace-temps, par-delà le moi. Il n’y a aucune vision, aucun sens de soi, aucune pensée. Il n’y a qu’une conscience pure et une libération extatique de toutes implications (biologiques) dans les jeux... »

En réalité, "Le Manuel du voyage psychédélique basé sur Le Livre des Morts Tibétain" de Leary et consorts est tout bonnement une œuvre contre-initiatique pouvant générer de sérieux problèmes de santé, voire provoquer la mort prématurée des imprudents adeptes du LSD.


La CIA a-t-elle lancé la contre-culture et le LSD ?


Par Interstrate 


« Si les services secrets US ont entrepris de droguer
 toute une génération d’Américains, ils l’ont fait pour 
la désorienter, l’anesthésier et la dépolitiser. » 

Carl Oglesby (1935 – 2011) 
Leader politique des années 60, 
ex-président du SDS 
(Students for a democratic society), 
professeur de Science politique 
au Massachussetts Institute of Technology (MIT) 



[…] Le LSD aurait été délibérément promu par la CIA ou des centres de pouvoir US pour fracturer le mouvement politique de gauche des années 60 qui luttait contre la guerre du Vietnam et pour plus d’égalité sociale.


C’est ce qu’a aussi fini par penser Allen Ginsberg, poète de la Beat Génération qui avait été embarqué dans la grande opération de promotion du LSD de Leary dans les années soixante. En 1977, il se demandait rétrospectivement s’il n’avait pas été le vecteur involontaire d’une « opération de contrôle mental d’ampleur mondiale qui aurait triomphalement atteint son but ».

C’était à une conférence intitulée Le LSD, une génération après, à Santa Cruz en Californie. On y retrouvait toute fine fleur de la culture psychédélique: hippies, poètes, fans de New Age et psychologues (dont beaucoup de la CIA et du MK Ultra).

Timothy Leary, gourou suprême du LSD, était là, bien sûr. Des journalistes l’y ont interrogé sur la question, et voilà ce qu’a répondu ce grand professionnel de l’esbroufe sur un ton badin :

« Ça n’était pas un accident. Tout était entièrement planifié et scénarisé par la CIA et je suis entièrement favorable à la CIA. »

Ça laisse quand même songeur. Ce qui est historiquement certain est que le psychédélisme et le Flower Power (le hippies) ont éclipsé les mouvements de gauche qui auparavant luttaient contre la guerre. Car pour Leary, la priorité était à la libération universelle de la conscience (par le LSD).


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C.I.A. - Contre-Initiation Américaine
&

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