samedi, novembre 12, 2016

Leonard Cohen, un JuBu plus juif que bouddhiste


Jeudi 11 novembre, la presse internationale a rapporté le décès, à l’âge de 82 ans, du chanteur canadien Leonard Cohen.


« Le judaïsme est l’aleph (alpha) et le taw (omega) du cheminement spirituel de Leonard Cohen, mais le bouddhisme lui a montré un chemin à suivre pour se rendre à bon port. »

Alexandra Pleshoyano



Leonard Cohen s'intéressa au bouddhisme dès 1960. Il fut officiellement ordonné moine bouddhiste le 9 août 1996 au centre zen du Mont Baldy en Californie. Il avait soixante-deux ans. Son maître était le japonais Joshu Sasaki Roshi.

Le centre bouddhiste du Mont Baldy est assez austère. Les retraitants effectuent des marches méditatives dans la neige à trois heures du matin. Durant la méditation assise, celui qui s’assoupit est brutalement frappé dans le dos avec un bâton.


Devenu moine, le célèbre chanteur ne dormait pas dans un dortoir. Il disposait d'une petite chambre (sans télévision ni radio). Cependant, son maître lui avait donné une autre pièce de la taille d'un dressing avec un bureau, un vieil ordinateur Macintosh, quelques livres, une ou deux bouteilles d'alcool et un synthétiseur Technics. Il avait aussi son propre WC et une machine à café ; Joshu Sasaki Roshi lui ayant accordé une dispense spéciale pour le café et les cigarettes.

Leonard Cohen allait 
au MacDonald's de Los Angeles où il mangeait du Filet-o-Fish et buvait du vin tout en regardant la télé. De retour au monastère, il écrivait, dessinait et composait de la musique sur le synthétiseur.

Le centre zen du Mont Baldy accueille aussi des religieuses. Leonard Cohen a admis qu'il y avait « certaines possibilités érotiques ». Mais, disait-il, en raison de l'âge, il « n'était plus très actif dans ce domaine ». Chris Darrow, du groupe Kaléidoscope, qui avait travaillé avec Cohen, vivait à Claremont, la ville située au pied du mont Baldy. Chris Darrow croisa Léonard dans un restaurant grec de la ville, buvant du café en compagnie d'une belle religieuse.

Pendant des années, Leonard Cohen avait parlé de l'amitié étroite qui le liait à Joshu Sasaki Roshi, maître japonais célèbre pour sa pratique supposée rigoureuse du Zen Rinzai.

Le poète canadien rencontra ce gourou japonais en 1969. Leonard Cohen était fasciné par les cérémonies, et en particulier par le rite des Dix Vœux du Bouddhisme. Toutefois, il observa que le Roshi n'observait guère le vœu relatif à l'abstinence d'alcool. Bien au contraire, il consommait de grandes quantités de saké.

Cohen et Roshi passaient beaucoup de temps ensemble. Durant leurs rencontres l'alcool ne manquait pas. Les deux amis appréciaient une boisson coréenne particulièrement forte en alcool (70%). C'était la boisson préférée du gourou japonais. Il en buvait régulièrement jusqu'à la fin de ses jours. Il a quitté le samsara à l'âge 107 ans.

Durant des décennies, Joshu Sasaki Roshi a trompé et abusé sexuellement des douzaines de femmes notamment des disciples occidentales.

Pendant que Leonard Cohen était au Mont Baldy, son assistante, Kelley Lynch, le dépouillait de son argent. Elle lui aurait volé 8,4 millions de dollars, le laissant pratiquement sans le sou. Kelley Lynch fut condamnée par le tribunal à restituer les millions de dollars du pauvre moine. Mais, elle n'a jamais rien payé.

Kelley Lynch, comme son comparse Neal Greenberg, qui « gérait » les investissements de Leonard Cohen, était bouddhiste. Elle suivait l'enseignement du sulfureux lama tibétain Chogyam Trungpa Rinpoché.


En 2001, Leonard Cohen revient à la musique.



Pour en savoir plus : Mark Oppenheimer auteur du ebook « The Zen Predator of the Upper East Side ».


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