mercredi, septembre 07, 2016

La dictature lamaïste dénoncée en 1904

Lamas du monastère de Mendong

Selon l'abbé Desgodins, missionnaire au Tibet et auteur de « La Mission du Thibet de 1855 à 1870 », les convictions religieuses des Tibétains « sont absolument nulles, grâce à la profonde ignorance où les lamas laissent le peuple, soit à cause de leur incapacité à l'instruire, soit et surtout pour conserver entre leurs mains les affaires du culte qui leur produit de gros revenus ».




Le paradis des moines

En 1904 paraît le livre de Léon-Joseph de Milloué « BOD-YOUL ou TIBET, le paradis des moines ». 

Le livre de Léon-Joseph de Milloué dit la vérité sur la société tibétaine dirigée par les religieux bouddhistes. La caste cléricale des lamas bénéficie de conditions de vie édéniques. Mais c'est au prix du sacrifice du peuple tibétain qui, lui, ne connaît que l'enfer de la soumission.



Le peuple n'existe que pour entretenir et servir les lamas


Au Tibet, « Le lama est tout », écrit Léon-Joseph de Milloué. Il est tout, en effet, pontife et roi, ministre, prêtre, astrologue, devin, sorcier, savant, professeur, médecin, architecte, peintre, sculpteur, littérateur, administrateur, magistrat, fonctionnaire, marchand, possesseur de toute la fortune du pays, et le peuple n'existe que pour l'entretenir et le servir. [...]


Despotisme lamaïste


Les impôts ne sont fixés par aucune loi ; aussi règne-t-il un désordre et un arbitraire inouï. Sous le prétexte que tout le territoire appartient au dalaï-lama et que les habitants ne sont que des possesseurs temporaires, les tsiak-dzo (percepteurs) se livrent sans contrôle aux exactions les plus criantes, sans que le contribuable ait aucun moyen de défense légale, et le non-paiement de l'impôt ou le refus de la corvée est fréquemment puni par l'expropriation totale du délinquant, condamné à la mendicité par autorité de justice. Cette pénalité, apparemment très productive pour le corps judiciaire, est si souvent appliquée que les mendiants de cette catégorie constituent dans l'État une classe à part, légalement reconnue, sous le nom de tchon-glong.


Taxes, impôts, et corvée


L'impôt se perçoit en nature : animaux domestiques, grains, laines, fourrures, étoffes, fromages, beurre, suivant la spécialité de la contrée ou la profession du contribuable, et ces denrées diverses sont versées dans les magasins publics, ou tchantchang. Les droits de douane, les taxes d'octroi et les amendes (source de revenu très productive), payés en numéraire, servent aux dépenses d'utilité publique et à l'entretien des lamas et du culte. La corvée, oulag, est obligatoire pour toute personne qui n'est pas notoirement indigente, même pour les étrangers en résidence temporaire. Elle est fixée par les dé-pas et les maires (anciens) suivant la fortune présumée de l'habitant.


On prend dans un hameau trois, quatre et jusqu'à dix hommes. Les familles peu nombreuses prennent des pauvres comme remplaçants moyennant un salaire, ou paient par jour une somme déterminée, soit environ cinq centièmes d'once d'argent. Ceux qui ont passé l'âge de soixante ans sont exempts de toute charge. Si le service public l'exige, on requiert des bœufs, des chevaux, des ânes et des mulets dans les maisons riches ; les pauvres se réunissent, et trois ou quatre maisons donnent une seule bête.


Les juges-lamas emprisonnent, torturent, mutilent les pauvres 
et disculpent les riches 



Le code tibétain est rédigé en quarante et un articles, formant un ensemble de trois volumes. Il est extrêmement sévère pour les criminels, et, contrairement au principe généralement admis par les peuples civilisés de l'Occident, tout accusé est tenu pour coupable, alors même qu'on ne relève contre lui que des présomptions. Quel que soit le crime ou le délit dont il est prévenu, il est tenu en prison pieds et poings liés jusqu'au moment du jugement et de l'exécution de la sentence, et l'on essaie par toutes sortes de tortures de lui faire avouer le fait qui lui est imputé. S'il meurt pendant ces tortures son corps est jeté à l'eau ; s'il résiste et persiste à soutenir son innocence, on le met en liberté lorsqu’aucune preuve ne peut être fournie de sa culpabilité ; mais si le crime est prouvé, son entêtement à le nier augmente la rigueur du châtiment. Le meurtre dans une rixe est puni d'une amende, dont une moitié est acquise au trésor et l'autre remise comme compensation à la famille du mort. Le brigandage et l'assassinat entraînent la peine de mort pour les coupables et leurs complices. Le voleur doit payer le double de ce qu'il a détourné, puis on lui crève les yeux, ou bien on lui coupe le nez, les pieds ou les mains. La peine des adultères est une amende et l'exposition sur la place publique, dans un état de complète nudité. Mais si le code est sévère, il est avec la justice des accommodements et un cadeau offert à propos est plus efficace à blanchir un accusé que toute l'éloquence du meilleur avocat, à supposer qu'il y en ait au Tibet ; car la vénalité des juges y est presque un article de loi.


A Lhassa, le droit d'appliquer la justice est mis aux enchères, dans le monastère de Débang, au commencement de chaque nouvelle année. Celui des lamas (car les juges appartiennent presque toujours au clergé) qui est assez riche pour acheter la charge, est proclamé juge, et lui-même, armé d'une canne d'argent, vient annoncer sa nouvelle dignité aux habitants de la ville. C'est le signal d'une fuite générale chez tous les artisans aisés, car, pendant vingt-trois jours, le juge impose les amendes à son gré et s'en attribue le profit.


Léon-Joseph de Milloué, « BOD-YOUL ou TIBET, le paradis des moines ».


Le 9ème Pachen-lama, Thubten Chökyi Nyima, à l'âge de 22 ans.


Intrigues au « paradis »

« Au début du 20ème siècle, les rapports entre le panchen-lama et le dalaï-lama ne sont pas très bonnes. Selon le tibétologue Melvyn Goldstein, lorsque le 13e dalaï-lama, après son retour d'Inde en 1913, veut appliquer de nouvelles impositions aux domaines féodaux, le 9e panchen-lama refuse net, faisant valoir que les clauses des octrois de terres de l'empereur Mandchou excluent toute impôt supplémentaire. Selon John Powers, le 13e dalaï-lama cherchait non seulement à prélever des revenus des domaines du panchen-lama pour couvrir un quart des dépenses militaires du Tibet, mais aussi à réduire les pouvoirs de ce dernier, lequel, à l'époque, régnait sur une région de fait autonome autour de Shigatsé. Le 22 décembre 1923, le 9e panchen-lama s'enfuit en Mongolie, se sentant menacé après que les moines de son monastère se voient interdire toute fonction dans le gouvernement tibétain, et que ses représentants sont enfermés à Lhassa. » source

La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...