dimanche, juin 19, 2016

La retraite de trois ans et trois quinzaines


Que se passe-t-il durant une retraite 
qui dure plus de trois ans ? 

Dans un monde monastique clos où perdurent des croyances moyenâgeuses certains pervers manipulateurs peuvent-ils dominer et abuser impunément des personnes fragiles ? Quelle autorité médicale peut garantir qu’un droupeun, un maître de retraite, n’est pas un déséquilibré ?

Selon le "Manuel de Retraite de Djamgoeun Kongtrul", le maître Vajra peut imposer des vexations et des châtiments corporels selon la gravité du manquement à la discipline. Entre les mains d’un lama perturbé, ce texte devient vite l’instrument d’une tyrannie religieuse ?


L’ambiance dans un centre de retraite n’est pas franchement conviviale. Les maîtres tantriques ne tolèrent pas l’amitié entre les retraitants. Le Manuel est formel : "En règle générale, il est déconseillé aux retraitants d’entretenir des relations trop amicales entre eux au début, car elles peuvent par la suite déboucher sur la mésentente." […]

Les plaisanteries sont mises à l’index par les censeurs tantriques : "Ne faites pas de plaisanteries légères – les plaisanteries peuvent porter malheur." […]

Entrer dans un centre de retraite par la cuisine est, selon les lamas tyranniques et hallucinés, une faute grave. La gravité ira crescendo si une femme commet la bévue : "Si un moine entre dans le centre de retraite par la cuisine, le retraitant responsable de cette infraction paiera une amende de cent offrandes de thé (à la communauté). Si c’est un laïc qui est entré, l’amende consistera en une offrande de lampes et d’une écharpe rituelle. Si c’est une femme qui est entrée, les chefs spirituels du monastère doivent en être informés et la punition sera corporelle et matérielle."

Au Tibet, les punitions corporelles étaient particulièrement barbares. "Ceux qui se rendent coupables du plus petit larcin sont expulsés de la lamaserie, après avoir été marqué au front et sur les deux joues d’un signe d’ignominie avec un fer rouge." (Souvenirs d’un voyage dans le Thibet, R.-E. Huc)


La traduction française du Manuel de Retraite ne mentionne pas le supplice du fer rouge, en revanche il préconise volontiers la bastonnade en cas, par exemple, de querelle accompagnée de coups : "S’il y a affrontement physique, celui qui a frappé le premier recevra quinze coups de bâton et devra offrir un quart de brique de thé."


Il existe une autre forme de punition difficilement compréhensible de nos jours. Il s’agit de châtiments liés à la démonologie tibétaine. Les lamas ont recours à la magie rituelle pour éliminer certains contrevenants à l’ordre tantrique. Le texte tibétain est explicite : "Si un intrus s’obstine et cherche nuisance, vous devez invoquer sans attendre la Puissance Courroucée du temple des protecteurs en agitant la bannière noire…" 
DOB-DOB

La photo ci-dessous montre deux DOB-DOB, les terribles « cerbères » des monastères tibétains."La moindre infraction à la règle est sur-le-champ réprimée, d'abord verbalement, et, s'il en est besoin, à coups de barre de fer. Les vieillards, pas plus que les jeunes chabis, ne sont à l'abri de ces terribles corrections." (Souvenirs d’un voyage dans le Thibet, R.-E. Huc)

"Dans leurs cœurs, il y a des cactus - Dans leurs portefeuille, il y a des cactus - Sous leurs pieds, il y a des cactus - Dans l’heure qu’il est, il y a des cactus - Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! ouille !, aïe !" ETC. (chanson de Jacques Dutronc)



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