mardi, février 02, 2016

Valéry Giscard d'Estaing, le père de la loi du 3 janvier 1973, a 90 ans aujourd'hui





On te mettra dans un' tombe
Vieille Canaille
Et moi j'irai faire la bombe
Vieille Canaille
À coups de p'tits verr's d'eau-d'vie
La plus bell' cuit' de ma vie
Sera pour tes funérailles
Vieille Canaille
Vieille Canaille
Vieux Chameau

La loi du 3 janvier 1973

par Pierre-Yves Rougeyron


Pour nous Français, la loi du 3 janvier fut une expropriation en 1973. Il en advint de même plus tard pour les autres pays. Les politiques ont commencé par nous reléguer très loin, pour que nous ne puissions pas voir leur escroquerie (racket serait plus juste) alors que nous les avions élus pour servir l'État et défendre les intérêts de la France.

Si on regarde l'étendue du désastre aujourd'hui, on peut même se demander ce que les Français ont fait à leurs représentants pour mériter une telle punition, la mise en esclavage par la dette. [...]


La loi du 3 janvier 1973 fut une étape française dans une grande transformation du monde, un véritable bond en arrière par rapport à l'époque de l'après-guerre où les pays avaient trouvé les moyens de réaliser un progrès démocratique sans précédent dans l'histoire, même s'il fut inachevé. [...]

C'est la classe politique entière qui a baissé la garde et qui a abandonné le pays. C'est pire qu'un complot. Comme le dit très bien Christian Noyer, gouverneur de la banque qui fut naguère la Banque de France : « la volonté d'autonomie des États doit s'effacer ».

L'autonomie (petit rappel historique) est le principe de se donner sa propre « auto » loi « nomos ». Pour les Grecs, c'était l'une des définitions de la liberté. Autrement dît, c'est vous qu'on efface d'un revers de main. On n'est jamais mieux mis au rancard que par ses enfants. En réalité, ils ne nous ont même pas trahis car pour cela il eut fallu que nous existions vraiment à leurs yeux. Le peuple n'existe pas à leurs yeux, il n'a pas son mot à dire, il est trop bête.

Avant de mourir, le gaulliste Jacques Dauer, président fondateur de l'Académie du Gaullisme, l'un des fidèles parmi les fidèles du général avait dîné avec le secrétaire général du RPR, Jérôme Monod à l'initiative de ce dernier. La discussion s'envenima sur le projet européen et les positions de Jacques Chirac. Excédé, Monod aura cette phrase terrible, et totalement contre-productive pour sa mission :

« Monsieur je suis industriel, et je vous le répète : votre France, c'est fini ! »

Le processus enclenché en 1973 fut un règlement de comptes entre les deux « France ». Celle qui s'est battue contre les Allemands, qui a reconstruit à partir de 1945, qui a voulu vivre, et celle qui n'y croyait plus et qui préférait être un petit bout de l'Europe et qui pense que la France « c'est fini ». Cette démission, cet abandon de l'élite par mépris, par intérêt ou par idéologie est le grand drame de la France d'aujourd'hui. Maurice Allais l'avait également souligné :

«Il est aujourd'hui pour le moins paradoxal de constater que, pendant des siècles, l'Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l'État de battre monnaie, et le privilège exclusif d'en garder le bénéfice, la république démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés ».[...]

Pour les citoyens, s'insurger est parfois le seul devoir si cela se passe dans la responsabilité et pas par des mouvements qui se contentent de s'indigner et qui ne vont guère plus loin. Notre élite a failli car la loi de janvier 1973 peut se résumer par « comment remplacer un système qui fonctionnait par un système qui ne fonctionne pas et qui met la France, vous, moi, sous dépendance des banques puis des marchés financiers ».

Plus simplement, comment arriver à payer plus cher à d'autres, souvent des étrangers, pour quelque chose que nous faisions parfaitement bien nous-mêmes.

En nous expropriant de notre Banque Centrale, comme l'ont été une partie des peuples du monde (ceux sous l'influence ou la domination américaine), le pouvoir financier a vampirisé l'État et maintenant il étend chaque jour son emprise. [...]

À elle seule, la loi du 3 janvier 1973, avec ses tenants et aboutissants, résume la cupidité criminelle d'une caste aussi méprisante que suffisante, au service d'une Union Européenne et de l'Agence France Trésor succursales des États-Unis.

Au service de leur pouvoir, les marchés financiers et l'UE peuvent compter sur la servilité des journalistes. Ces derniers, trop heureux de fréquenter la classe dominante (que leur niveau de revenus ne leur permettrait pas de fréquenter) se gardent bien d'en dénoncer les travers de peur de perdre leur emploi et leurs petits avantages (voyages de presse, petit-déjeuners au Crillon et avantages en nature ). Que peut-on attendre par exemple du journal Le Monde qui appartient à un banquier, Mathieu Pigasse ? Que peut-attendre de Libération qui appartient à Edouard de Rothschild ? De tous les journaux du groupe Lagardère et du Figaro de Serge Dassault, tous deux marchands d'armes, dépendants de l'État ?

Au-delà des logiques d'intérêt unissant les financiers, les hommes de presse et les politiques, qu'attendre de la plupart des journalistes pour qui Bruxelles est une religion et qui, pour la protéger, censureront et mentiront sans qu'on ait à leur demander ou à les forcer. Il est donc logique que les conséquences de la loi du 3 janvier n'aient jamais été mises en avant, ni critiquées. La presse, dans sa très grande majorité, est entièrement soumise parce qu'elle est contrôlée et/ou possédée par des gens proches soit de Bruxelles, soit des États-Unis (JP Morgan possède 10% de TF1 par exemple) soit du gouvernement en place. Cela permet de maintenir les peuples en général et les Français en particulier dans un état de désinformation « économique » permanent, comme vous avez pu le constater. Les effets à long terme de cette désinformation sont de maintenir et d'amplifier une « politique de terreur » empêchant la prise de conscience, le diagnostic et la mise en place de solutions. À long terme, elle provoquera, à un moment donné ou à un autre, l'effondrement psychologique de la population à qui on explique à longueur de journée (par exemple BFM-TV, France2, TF1 ou Canal+) que ce qu'elle vit n'existe pas. Une population profondément traumatisée et apeurée (en temps de paix ) sera réduite à l'état de foule malléable et agressive où les plus violents profiteront du désastre social ( exemple : émeutes spontanées de Londres de l'été 2011 ). Karl Marx appelait cette sous-classe le « Lumpenproletariat », qu'aujourd'hui on qualifie de « racaille » .

Pour éviter d'avoir à parler sérieusement des crises économiques (mondiale et de l'euro) comme ce fut le cas lors de la dernière campagne présidentielle, les télévisions rivalisent de créativité pour trouver les sujets les plus stupides afin de dévier la colère et occuper « le temps de cerveau disponible ». Les plans d'austérité s'appelant les uns les autres, il n'y aura pas de solution à cette crise sans :

1 ) L'intervention réelle de Banques Centrales rétablies dans leurs droits.

2 ) Des salaires calqués sur l'inflation et une inflation « à la française » qui étouffera la dette.

3) Un retour des notions d'État et de Frontières.

4) Un nettoyage du système politique et économique actuel qui, en plus d'avoir failli et volé les Français, les pousse, jour après jour, vers l'effondrement et la violence.

Le système actuel est en grande partie un système virtuel condamné à l'effondrement. En d'autres termes, nous sommes partis pour une nouvelle Révolution Française.

Enquête sur la Loi du 3 janvier
Pierre-Yves Rougeyron


Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc. Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin. Il montre comment l'élite des hautes fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance.

C'est l'histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu'à une seule entité : les banques privées. Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour. Ce livre est le récit de la pire trahison de l'Histoire de France.





Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...