lundi, mai 17, 2021

Hébreux ou Khazars ?


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Après la lecture des Chroniques de Jérusalem, GIF ci-dessus fait avec des dessins de Guy Delisle, le lecteur ne peut rester indifférent à la condition du peuple emmuré de Gaza. Au fil des pages, il s'interroge sur la légitimité territoriale de l'Etat israélien et des colonisateurs juifs.

Rachid B.Belarbi écrit :

« Selon deux historiens du début du vingtième siècle, H.G.Wells et l’intellectuel et auteur juif hongrois, Arthur Koestler, parmi plusieurs autres, le peuple connu aujourd’hui sous l'appellation ’’Juif’’ descend principalement d’une tribu turque dénommée ’’Khazar’’. [...]

Dès l’antiquité, on savait que l’origine géographique des douze tribus d’Israël se situait à Canaan ; aussi que dix des douze tribus avaient disparu bien avant leur déportation à Babylone. Plus de la moitié des deux tribus restantes ne retournèrent jamais de l’exil. Ainsi que le massacre séculaire perpétré par l’occupation romaine était venu à bout de la dernière communauté judaïque en terre sainte. Koestler, en vérité, consacra à ce sujet un livre entier, sous le titre "The Thirteen Tribe" (La treizième tribu) -1976. Selon l'auteur, les juifs originaires d’Europe de l’Est, plus connus sous le nom d’Ashkenazi juifs et représentant à plus de 96 pour cent de la population juive d’aujourd’hui, sont d’origine ’’Khazar’’. [...]

Arthur Koestler ne fut en aucun cas le premier à attirer l’attention sur cette question. Il cite des chercheurs du vingtième siècle, comme le professeur A.N. Poliak de l’université de Tel-Aviv, D.M. Dunlop de l’université de Columbia, et J.B. Bury de l’université de Cambridge. Le courageux commentateur juif antisioniste Dr Alfred Lilienthal souleva la question il y a cinquante ans [...]

Au début des années vingt, le fameux H.G.Wells dans sa revue populaire "Outline Of History", décrit les juifs comme étant un peuple turque et déclara que ces Khazars, formaient des grandes colonies de juifs en Pologne et en Russie ainsi que la totalité de ces juifs n’étaient pas originaires de Judée et n’ont jamais mis les pieds en terre de Judée.

Le 9 Juin 1942, le secrétaire d’état britannique au Caire, Lord Moyne, déclara à la chambre des Lords que les juifs n’étaient pas descendants des anciens Hébreux et de ce fait n’avaient aucune réclamation légitime sur la Terre Sainte. En tant que partisan de la réglementation de l’émigration vers la Palestine, il fut accusé d’être un implacable ennemi de l’indépendance hébraïque.

Le 6 Novembre 1944, Lord Moyne fut assassiné au Caire, par deux membres du gang Stern, dirigé par Ytzak Shamir, qui allait devenir premier ministre israélien. Cet assassinat ne fut pas la seule de ce genre.

En Septembre 1948, le Comte Folke Bernadotte, désigné par l’ONU, comme médiateur entre les colonisateurs sionistes de la Palestine, et les natives palestiniens, fut également assassiné sur l’ordre du même Ytzak Shamir.

Le Comte Bernadotte était le chef de la Croix Rouge suédoise et avait risqué sa vie pour sauver des milliers de juifs lors de la deuxième guerre mondiale. Ces faits établissent un précédent à l’encouragement qu’ont les sionistes à utiliser les assassinats comme solution politique.

La majorité des anciens documents au sujet des Khazars, remontent au 9 et 10ème siècle et même avant ; qu’ils soient d’origine arabe, byzantine, hébraïque, russe et autres. La conversion des Khazars au Judaïsme est décrite dans la "Correspondance Khazar" qui date du dixième siècle, entre Hardai Ibn Shaprut, le premier ministre juif du Calife de Cordoba en Espagne, et le roi des Khazars ; où ce roi fait remonter les origines de son peuple, non à Sem l’ancêtre des sémites, mais à Japhet, le troisième fils de Noé. [...]

Les Khazars, étaient précédemment bien connus pour être un peuple puissant, et, à leur apogée, contrôlaient une trentaine de nations ou tribus (Koestler) ; ils étaient aussi les maîtres suprêmes du sud-est de l’Europe pendant plus d’un siècle. La mer Caspienne est toujours appelée en arabe ’’ Bahr Al Khazar’’ (la mer des Khazars.) Après leur conversion au Judaïsme, religion principalement basée sur l’enseignement des Pharisien et du Talmud, les Khazars se firent circoncire et devinrent connus comme ’’ les Khazars juifs’’ en premier temps, puis s’auto-appelèrent simplement ’’Juifs’’. Avant cette conversion la population juive du territoire entier était éparse, après cela elle devint importante.

Dans les rapports du dixième siècle du chroniqueur arabe Muqaddasi, on lit : « En Khazaria, moutons, miel et juifs, existent en grande quantité » (Koestler, p 43). Après avoir été vaincue par les ’’Rus’’, autour de 965 A-JC, la puissance khazar se fana et une migration graduelle commença vers le nord-est de l’Europe. Le yiddish, dialecte parlé par les Khazars, est classé comme étant un dialecte européen (allemand et slavon) (Koestler VII : 3). La Yarmulke (Kippa) portée par les hommes, pareillement n’a aucune origine hébraïque.

En 1950, dans le "Time", le journaliste britannique, Douglas Reed, ancien chef correspondant en Europe centrale pour ce même journal, déclare : « les sionistes d’Europe de l’Est ne sont pas sémites, mais par contre les arabes le sont. Les juifs n’ont aucune goutte de sang sémite et leurs aïeux n’ont jamais foulé la terre palestinienne ».

Le 15 Octobre 1947, Benjamin Freedman, écrivit dans "The Economic Council Letter" : « Ces juifs d’Europe de l’Est, n’ont aucun lien avec la Palestine, ni racial, ni historique. Ce sont les descendants directs du peuple Khazar, et les Khazars ne sont pas sémites. » Benjamin Freedman fut alors défié stupidement par un objecteur sioniste. Il invita donc son contradicteur dans la chambre juive de la bibliothèque New-yorkaise. Là, il purent consulter ensemble, "The Jewish Encyclopaedia" volume I, pp 1-12, ainsi que toutes les publications d’érudits tels que, Graetz, Dubnow, Friedlander, Raisin, et de beaucoup d’autres historiens juifs, ainsi que de non-juifs, attestant le fait irréfutable de l'origine Khazar des juifs d'Europe orientale ("Somewhere South Of Suez", pp 349-350. 1950.)

Toutes ces recherches d’historiens remarquables n’ont jamais été contredites. Confondre les juifs d’aujourd’hui avec les hébreux de la Bible ; reviendrait à croire que les indiens Cherokee, sont non seulement de religion hindoue mais doivent un jour retourner dans la vallée du Gange en Inde. [...]

Dans son livre "The Rothschilds" Fréderick Morton écrit : "Depuis plus d’un siècle et demi, l’histoire de la Maison Rothschild a été à un degré exceptionnel la coulisse historique de l’Europe de l’Ouest... Du fait de leur génie à faire des emprunts non pas à des individus mais plutôt à des nations, ils en récoltèrent des profits immenses. La fortune des Rothschilds s’érige sur la banqueroute des nations".

La fameuse et à tort étoile de David, l’hexagramme, l’étoile aux six cotés, portée par le drapeau israélien n’a absolument rien à voir avec la religion judaïque. Cette étoile est aussi appelée le sceau de Salomon mais à tort, car elle est en réalité un symbole occulte, ainsi elle a été utilisée dans d'anciens rites mystérieux. A l’origine, elle était la représentation de dieux païen Moloch, Asthoreth, et bien d’autres. En vérité, cet hexagramme représentait Saturne. Cette étoile était l’équivalent du symbole oriental du Ying et du Yang, qui est un concept satanique d’équilibre entre le bien et le mal. Dans le Cabalisme qui est une forme de sorcellerie juive, cette étoile représente un symbole magique. Ce symbole avec la couleur rouge est l’emblème ou sceau des Rothschild (Roth Shield, sceau rouge, en allemand) représentant leur appartenance au Cabalisme, et fut porté pour la première fois sur la porte de la maison de Mayer Amschel Bauer Rothschild, usurier à Frankfort. Aujourd’hui ce sceau est l’emblème officiel représentant les armoiries de la ville de Frankfurt am Main. Les Rothschild sont les premiers utilisateurs de cette étoile à six cotés ; qui d’ailleurs n’était pas considéré d’origine judaïque avant cela.

Le vrai emblème du Judaïsme est le chandelier à sept bras, la Menura. Pour preuve, les juifs orthodoxes n’iront jamais servir dans l’armée israélienne qui occupe la Palestine ; simplement parce que ils savent que ce soi-disant Etat israélien n’est aucunement le fruit d’un commandement divin, mais le résultat de l’hybridation entre un calcul athée et une escroquerie mercantile. Ces orthodoxes juifs possèdent la sagesse qui fait défaut à la douzaine de télé-évangélistes américains du genre Jerry Falwell, Billy James Hargis, Billy Graham, Pat Robertson, qui attisent le feu en déclarant que Israël est la nation de Dieu et qu’il est nécessaire de mourir pour ce territoire divin.

Quant au christianisme américain, il est principalement évangélique (Baptist Church) qui est l’équivalent de l’église protestante en Europe. Dès 1848, Lord Henry Palmerston, chef des services secrets britanniques et ministre de l’extérieur, mis sur pied une association "The Evangelical Association" qui allait être directement importée dans la jeune nation américaine et qui est maintenant devenue "The National Council of Churches", contrôlant toutes les églises américaines avec le financement occulte des Rockefeller.

Dans le livre "The Rockefellers", écrit par Peter Collier et David Horowitz, on peut lire en page 155 : « En 1950, The Federal Council Of Churches fusionna avec douze agences protestantes de missionnaires pour former The National Council Of Churches, tout ceci financé par Rockefeller qui y apporta les fonds initiaux dans le but de créer les structures des nouveaux groupes, et il leur donna une grande parcelle de terrain à côté de l’église de Riverside afin qu’ils puissent y construire leurs quartiers généraux ». Jusqu'au jour d’aujourd’hui, l’église américaine est sous le contrôle des services secrets d'un gouvernement soumis au système financier. Leur objectif est la domination des peuples à travers toutes sortes de pratiques et de conditionnements. La religion elle-même est au cœur de leurs magouilles. »

Chroniques de Jérusalem (Fauve d'or d'Angoulême - prix du meilleur album 2012) : Guy Delisle et sa famille s'installent pour une année à Jérusalem. Mais pas évident de se repérer dans cette ville aux multiples visages, animée par les passions et les conflits depuis près de 4 000 ans. Au détour d'une ruelle, à la sortie d'un lieu saint, à la terrasse d'un café, le dessinateur laisse éclater des questions fondamentales et nous fait découvrir un Jérusalem comme on ne l'a jamais vu.

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...