vendredi, décembre 13, 2013

La société du spectacle



« La première phase de la domination de l'économie sur la vie sociale avait entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l'être en avoir. La phase présente de l'occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l'économie conduit à un glissement généralisé de l'avoir au paraître, dont tout « avoir » effectif doit tirer son prestige immédiat et sa fonction dernière. En même temps toute réalité individuelle est devenue sociale, directement dépendante de la puissance sociale, façonnée par elle. En ceci seulement qu'elle n'est pas, il lui est permis d'apparaître. [...]

Le spectacle est une guerre de l'opium permanente pour faire accepter l'identification des biens aux marchandises ; et de la satisfaction à la survie augmentant selon ses propres lois. Mais si la survie consommable est quelque chose qui doit augmenter toujours, c'est parce qu'elle ne cesse de contenir la privation. S'il n'y a aucun au-delà de la survie augmentée, aucun point où elle pourrait cesser sa croissance, c'est parce qu'elle n'est pas elle-même au delà de la privation, mais qu'elle est la privation devenue plus riche.  […]

La satisfaction que la marchandise abondante ne peut plus donner dans l'usage en vient à être recherchée dans la reconnaissance de sa valeur en tant que marchandise : c'est l'usage de la marchandise se suffisant à lui-même; et pour le consommateur l'effusion religieuse envers la liberté souveraine de la marchandise. Des vagues d'enthousiasme pour un produit donné, soutenu et relancé par tous les moyens d'information, se propagent ainsi à grande allure. Un style de vêtements surgit d'un film ; une revue lance des clubs, qui lancent des panoplies diverses. Le gadget exprime ce fait que, dans le moment où la masse des marchandises glisse vers l'aberration, l'aberrant lui-même devient une marchandise spéciale. Dans les porte-clés publicitaires, par exemple, non plus achetés mais dons supplémentaires qui accompagnent des objets prestigieux vendus, ou qui découlent par échange de leur propre sphère, on peut reconnaître la manifestation d'un abandon mystique à la transcendance de la marchandise. Celui qui collectionne les porte-clés qui viennent d'être fabriqués pour être collectionnés accumule les indulgences de la marchandise, un signe glorieux de sa présence réelle parmi ses fidèles. L'homme réifié affiche la preuve de son intimité avec la marchandise. Comme dans les transports des convulsionnaires ou miraculés du vieux fétichisme religieux, le fétichisme de la marchandise parvient à des moments d'excitation fervente. Le seul usage qui s'exprime encore ici est l'usage fondamental de la soumission. »

La Société du Spectacle, Guy Debord

 


La Société du Spectacle
Guy Debord

Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : «Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier.»


Bibliothèque virtuelle :



mercredi, décembre 04, 2013

René Guénon et le Tibet


Dans la revue « La Gnose » de mars 1910, René Guénon écrit :

« Depuis quelque temps, des informations de source anglaise, donc évidemment intéressées, nous représentent le Tibet comme envahi par une armée chinoise, et le Dalaï-lama fuyant devant cette invasion et s’apprêtant à demander secours au gouvernement des Indes pour rétablir son autorité menacée. Il est très compréhensible que les Anglais prétendent rattacher le Tibet à l’Inde, dont il est pourtant séparé par des obstacles naturels difficilement franchissables, et qu’ils cherchent un prétexte pour pénétrer dans l’Asie centrale, où personne ne pense à réclamer leur intervention (au 21ème siècle, l'empire anglo-américain poursuit toujours cet objectif).

La vérité est que le Tibet est une province chinoise, que depuis des siècles il dépend administrativement de la Chine, et que par conséquent celle-ci n’a pas à le conquérir. Quant au Dalaï-lama, il n’est pas et n’a jamais été un souverain temporel, et sa puissance spirituelle est hors de l’atteinte des envahisseurs, quels qu’ils soient, qui pourraient s’introduire dans la région tibétaine. »


la politique du lama

«Depuis plus de 360 ans, il n’a jamais été vraiment certain qu’un des occupants du Potala, y compris l’actuel Dalaï-lama, ait été un vrai Dalaï-lama, c’est à dire une véritable incarnation de Gendun Droub.»
Western Shugden Society


Une Grande Imposture : persécution, corruption, dictature et traîtrise. Cette histoire vraie révèle la face cachée du lauréat du prix Nobel de la paix : le Dalaï-lama. Par une recherche approfondie, ce livre regarde derrière l'image de sainteté et montre au grand jour le vrai Dalaï-lama : un dictateur religieux et politique, responsable de persécution non seulement sur son propre peuple, mais aussi sur des millions de gens de par le monde. Le Dalaï-lama utilise à mauvais escient les enseignements de Bouddha pour des fins politiques, détruisant la paix et l'harmonie qui règnent dans les communautés bouddhistes partout dans le monde, et persécutant les pratiquants de la déité bouddhiste Dordjé Shougdèn. Nous trouvons dans ce livre des informations sur les liens entre le Tibet et le nazisme, la fuite du Dalaï-lama organisée par la CIA, la passion que le Dalaï-lama voue au communisme, le rôle joué par le Dalaï-lama au sujet des manifestations olympiques de 2008...


dimanche, décembre 01, 2013

La guerre contre l'islam


Le lama tibétain Garje Khamtrul Rinpoché est un collaborateur de Rigpa (fondé par le gourou tibétain Sogyal). Ses commentaires du kalachakra Tantra, texte sacré du lamaïsme, présentent les musulmans (les Lalos) comme les ennemis du bouddhisme.

« La plupart des partisans de la foi La-lo (l'islam), dit Garje Khamtrul Rinpoché, à l’instar d’autres non bouddhistes, ne s’appuient ni sur la méditation ni sur les idées philosophiques, mais paraissent suivre sans discernement des modes de penser mondains et préconisent de nuire à autrui comme pratique de la religion. Dans le futur, de nombreuses nationalités de La-los – qui incluront les peuples Hou-zi (Ho’u-zi) et T’en-dr’uu (Then-gru’u) de Chine, les tribus des régions frontalières du Tibet et de l’Inde et les gens Lo-k’a-tr’a (Klo-kha-phra) – uniront leurs forces. Ensuite, en un lieu dénommé Tri-li se déroulera une grande guerre La-lo. Les La-los, alors unifiés, deviendront très puissants et domineront la moitié du monde. (L’idée de la domination musulmane annoncée par des commentateurs des prophéties du Kalachakra tantra, comme le lama Garje Khamtrul, est à l’origine de l’islamophobie de beaucoup de bouddhistes.)

Selon Garje Khamtrul Rinpoché :

« Après l’année singe-feu du cycle Dong-ngäg le roi La-lo, qui est considéré comme une manifestation des anti-dieux, rassemblera ses forces à l’ouest de l’Inde dans un lieu nommé Tri-li. Il finira par gouverner la partie centrale de l’Inde au sud de la rivière Shri-ta, tout le Tibet et la moitié du monde. Tandis que, pareil à un éléphant fou, il régnera avec orgueil et sauvagerie, les ministres La-los auront le sentiment que personne au monde n’est plus puissant que ce roi, et feront à ce propos de nombreuses déclarations. Alors, par la force de prières antérieures et l’infaillible vérité de la loi de cause et effet, en conformité avec ses désirs propres, la déesse Re-ma-te deviendra l’épouse du roi La-lo. Elle dira à ses ministres : « O ministres fiers et puérils, j’ai été témoin d’un monde plus grand encore que celui-ci. Si nous ne le conquérons pas, votre habituel orgueil ne sera que fanfaronnade d’enfant. Par conséquent, puisque ce monde au-delà du nôtre existe, employez-vous dès maintenant à le vaincre. »

« Alors, pleins d’arrogance et d’impatience, poursuit Garje Khamtrul Rinpoché, les ministres déclareront : « S’il existe un deuxième monde par-delà le nôtre, nous devons absolument le conquérir. » Remplis de courage, ils s’écrieront tous d’une voix forte : « Allons le conquérir ! » Les ministres feront surveiller les airs et, voyant les multiples signes de fortune et de bonheur du pays de Shambala au nord, les vagues de jalousie éclateront. Ainsi commeceront-ils à diriger leurs forces militaires sur Shambala. »

« Ce moment correspondra à la 97ème année du règne du vingt-cinquième Détenteur royal des Castes (Le roi de Shambala), l’an mouton-eau du vingt-troisième cycle Nyi-ma (2425 après J.C.). Alors, en vue d’aider les La-los, grâce à la force du karma, le souverain religieux produira diverses sortes d’armes et des millions de forces militaires irrésistibles, comme dans un spectacle magique. De Shambala à Jambudvipa il conduira les forces réunies des douze grands dieux : 90 millions de chevaux volants, 400 000 éléphants, 500 000 voitures, une infanterie composée de toutes les personnes disponibles, des navires de l’espace se déplaçant plus vite que le son, des véhicules à moteur actionnés par le feu et la vapeur, des véhicules armés aux blindage de fer, des explosifs que l’on peut lancer à la main, et différents types d’armes atomiques. En Inde, sur les bords de la rivière Shrita, aura lieu alors une grande guerre contre les La-los. »

Garje Khamtrul Rinpoché prophétise la défaite des musulmans :

« A ce moment Dr’ang-tzii lo-dr’o, roi des La-los (des musulmans) sera poignardé par Drag-po K’or-lo-chän. Et Wang-poi gön-po (dBang-po’i ngon-po) et le fils du général La-lo Dawa chen-po (Zla-ba chen-po), seront respectivement poignardés par la main de Hanuman, général du Détenteur des Castes, et par celle de Dr’ag-po K’or-lo-chän. Ainsi seront-ils défaits. Les forces anti-divines des La-los seront pareillement vaincues par celles des douze grands dieux ; alors tous les dieux sans exception se rangeront aux côtés du Détenteur des Castes.

Alors, en partant de l’Inde et dans le sens des aiguilles d’une montre, le pays entier de Jambudvipa sera gouverné par le Détenteur des Castes Dr’ag-po k’or-lo-chän. Les enseignements du Bouddha en général et ceux du Mahayana tel que le Kalachakra , en particulier, fleuriront immensément. La durée de la vie humaine augmentera progressivement jusqu’à 1 800 ans et l’Age Parfait renaîtra plus glorieux que jamais auparavant. »

Garje Khamtrul Rinpoché
Source : « Le Tibet Journal », éditions Dharma.







La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...