vendredi, octobre 28, 2011

Assise 2011





Jeudi 27 Octobre 2011 à Assise (Italie), les dignitaires religieux, musulmans et hindouistes, bouddhistes et juifs, protestants et orthodoxes, ont exprimé solennellement leur engagement pour la paix et dénoncé les guerres livrées au nom de leur foi, alors que le monde est confronté à la montée du fanatisme religieux.

Mais quand les religieux se retrouvent entre eux de quoi parlent-ils ?

Quand on prétend que les lois divines régissent la vie quotidienne, les sujets de conversation ne manquent pas. Un célèbre ecclésiastique iranien prodiguait des conseils sur la meilleure façon d'uriner et de déféquer :

« Il est nécessaire à chacun, au moment d'uriner ou de déféquer, de cacher son sexe à tous ceux qui sont pubères, même à sa sœur ou à sa mère, aussi bien qu'à un faible d'esprit et aux enfants en âge de comprendre. Mais le mari et la femme ne sont pas tenus de le faire. […]

Il ne suffît pas de dévier son sexe, tout en faisant face ou en tournant le dos à La Mecque ; et il ne faut pas avoir le sexe exposé face à La Mecque ou en direction opposée à La Mecque. 

Il est interdit d'uriner ou de déféquer dans quatre endroits :

- les impasses, sauf avec l'autorisation des riverains ;

- la propriété de quelqu'un qui n'a pas accordé cette permission ;

- les lieux du culte, comme certaines medersas ;

- les tombes des fidèles, sauf si on veut les offenser... »


Il était intarissable sur les rapports conjugaux : « Il est défendu d'épouser sa mère, sa sœur ou sa belle-mère. [...]
L'homme qui a commis l'adultère avec sa tante ne doit pas épouser ses filles, c'est-à-dire ses cousines germaines. […]

La mère, la sœur et la fille d'un homme qui a été sodomisé par un autre homme ne peuvent pas épouser ce dernier, même si les deux hommes ou l'un des deux étaient impubères; mais si celui qui a subi l'acte ne peut pas le prouver, sa mère, sa sœur ou sa fille pourront épouser l'autre homme.

Si un homme qui a épousé une fille impubère la possède avant ses neuf ans révolus et provoque chez elle des traumatismes, il n'a pas le droit de répéter l'acte avec celle-ci.

Si l'homme sodomise le fils, le frère, ou le père de sa femme après son mariage, ce mariage reste valide.

Si un homme ou une femme se trouve forcé, pour donner des soins médicaux, de regarder les parties génitales de quelqu'un, il doit le faire indirectement, dans un miroir, sauf en cas de force majeure.

Il est hautement recommandé de se hâter de marier sa fille pubère. Un des bonheurs de l'homme consiste à ce que sa fille n'ait pas ses premières règles dans la maison paternelle, mais dans celle de son mari. »

Le docteur de la foi affirmait : « Les femmes de la lignée du Prophète de l'Islam sont ménopausées à l'âge de soixante ans. Les autres à cinquante ans révolus. » Il ajoutait :

« Pendant les menstrues de la femme, il vaut mieux que l'homme évite le coït, même s'il ne pénètre qu'incomplètementc'est-à-dire jusqu'à l'anneau de circoncision – et même s'il n'éjacule pas. Il est également haute ment déconseillé de la sodomiser.

Si on divise le nombre de jours de menstrues de la femme par trois, le mari qui fait le coït pendant les deux premiers jours doit payer l'équivalent de 18 nokhods (3 g) d'or aux pauvres ; s'il le fait pendant les troisième et quatrième jours, l'équivalent de 9 nokhods ; et s'il le fait les deux derniers jours, l'équivalent de 4 1/2 nokhods. »

L'homme de Dieu, qui connaissait trop bien la nature humaine, disait : « Il est défendu de regarder une autre femme que la sienne, un animal ou une statue, d'une façon sensuelle ou lubrique. »

Les préceptes de ce célèbre théologien sont réunis dans son livre Towzihol -Mazaël (L'explication des problèmes). La version française, Extraits des principes politiques, sociaux et religieux de l'ayatollah Komeiny, Éditions Libres Hallier, est en ligne à cette adresse :




Les athées

Dans le cadre de la 4e rencontre interreligieuse d’Assise, l'athéisme était présent à l'université Roma Tre.

La veille, le 26 octobre, des intellectuels athées, invités par le Pape, ont participé à une table ronde animée par le philosophe italien Giacomo Marramao, membre du Collège international de philosophie de Paris. Parmi les invités, il y avait la psychanalyste française Julia Kristeva (épouse de l’écrivain Philippe Sollers), le philosophe italien Remo Bodei (professeur à l’Université de Californie à Los Angeles), le philosophe britannique Anthony Clifford Grayling, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado (de l’Université nationale autonome du Mexique), et le penseur autrichien Walter Baier.



Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...