mercredi, août 31, 2011

Créatures reptiliennes ou esprits martiens ?





Le Français Anton Parks, qui poursuit les travaux de Zecharia Sitchin (« La 12ème planète ») et René Boulay (« Flying Serpents and Dragons », version française : « Le passé reptilien de l'humanité »), et les pousse bien plus loin dans son livre « Le secret des étoiles sombres, » ne convainc pas Joël Labruyère. 

Parks est-il parisien ? Bon, il a de l'imagination en tout cas. Son roman, genre science-fiction, « Le mystère des étoiles sombres » me fut envoyé par Nenki, mais je n'y ai rien trouvé.

Il est vrai que je suis prévenu contre les marchands de reptiliens et de terre creuse peuplée de dragons. En outre, les passages tantrico-érotiques sont lourds, et je déplore que malgré cela Parks n'ait pas accédé à la renommée. Il devrait savoir que le milieu nouille-ageux demeure puritain et qu'il veut de la lumière, encore de la lumière, et toujours de la lumière (luciférienne, ça va de soi).

Bref, ce livre serait acceptable en tant qu'œuvre de fiction historique, mais le problème c'est que l’auteur entend passer pour un connaisseur en mystères mineurs, recyclant la farce des reptiliens de David Icke, cette fois authentifiée par l'étymologie cunéiforme.

Le problème qui se pose ici, c'est qu'on veut présenter les dieux et les démons antiques comme des êtres matériels. J'en ai fait part à Nenki qui édite ce genre d'ouvrage, et notre relation en est restée là, il affirme que « tout est matériel dans l'univers ». D'où sa croyance en des reptiloïdes venus de l'espace, et qui nous auraient créé dans leurs vaisseaux-laboratoires.

Je rejette ces théories matérialistes. Certes, il existe des démons qu'on nomme les « esprits serpents » mais il s'agit d'êtres spirituels qui s'insinuent dans notre subconscient pour nous posséder. Parfois, ces démons sont si imposants que la victime atteinte de médiumnité les perçoit par astralisme. Un exemple. Voilà ce qui arrivait à Ignace de Loyola lorsque son serpent le visitait :

« Il lui arriva souvent en plein jour de voir en l’air, près de lui, une forme qui lui donnait beaucoup de consolation, car elle était extrêmement belle. Il ne se rendait pas bien compte de quelle espèce était cette chose, mais il lui semblait en quelque sorte quelle avait la forme de SERPENT ; et elle avait toutes sortes de choses qui brillaient comme des yeux. Il retirait une grande jouissance et consolation de cette vue ; et plus souvent il la voyait, plus grande était la consolation ; et quand elle disparaissait, il en était attristé. »
(Source : Testament d'Ignace de Loyola raconté par lui-même au père Gonzalès de Camara)

Donc, l'Ordre des Jésuites a été fondé par un de ces puissants esprits-serpents qui vivent dans le système solaire, en l'occurrence un démon de Mars, un envahisseur, si rusé qu'il s'est fait le défenseur de la Papauté contre la Réforme afin de mettre l’Église catholique sous son contrôle. (Plus tard, les jésuites inventèrent la fable des « petits hommes verts » - les martiens - sans doute pour faire diversion sur l'origine martienne de leur armée)

Donc, les esprits-serpents existent mais en tant qu'êtres spirituels.

Nous pouvons citer un autre trait caractéristique de ces esprits-serpents venus de Mars. C'est leur attachement à la matière et particulièrement au fer qui est le métal associé à la planète rouge.

C'est le père Teilhard de Chardin, qui, en digne fils d'Ignace-le-Martien, a lâché une confidence fort significative :

«Je n’avais certainement pas plus de six ou sept ans lorsque je commençai à me sentir attiré par la Matière, - ou plus exactement par quelque chose qui « luisait » au cœur de la Matière. Je me retirais dans la contemplation, dans la possession, dans l'existence savourée de mon « DIEU DE FER », - le Fer, je dis bien. Et je vois même encore, avec une acuité singulière, la série de mes «idoles ». A la campagne, une clef de charrue que je dissimulais soigneusement dans un coin de la cour. En ville, la tête, hexagonale, d'une colonnette de renfort, métallique, émergeant au niveau du plancher de la nursery, et dont j 'avais fait ma propriété. Et en effet, pourquoi le Fer ? Et pourquoi, plus spécialement tel morceau de fer (il me le fallait épais et massif le plus possible), sinon parce que, pour mon expérience enfantine, rien au monde n'était plus dur, plus lourd, plus tenace, plus durable que cette merveilleuse substance saisie sous forme aussi pleine que possible... la Consistance : tel a indubitablement été pour moi l'attribut fondamental de l'Être ».
(« Cœur de la matière » par Pierre Teilhard de Chardjn - inédit n° 303 de la bibliographie Cuénot)

En cet âge noir que les hindous appellent l'Âge de Fer, nous avons ici un témoignage de première main sur la nature des esprits (jésuites) qui ont fait la pensée moderne depuis le 16ème siècle.

Par contraste, mentionnons le mystique hindou Ramakrishna (19ème siècle) qui à l'opposé des apôtres du fer de Mars, hurlait de douleur lorsqu'il saisissait un objet en métal. Curieuse différence.
(« La Vie de Ramakrishna » par Romain Rolland)

Joël Labruyère

Du même auteur, « La piste jésuite, pour la plus grande gloire d'Ignace-le-Martien » :

Voici une information qui n’a pas encore été révélée de manière explicite. Quelques chercheurs sur le thème des Illuminati ont mentionné ce groupe – dont chacun connaît le nom depuis toujours – mais ils ont contourné l’obstacle. Désinformation ?
À croire que tout le monde parle des Illuminati sans rien en savoir. 

En clair, ce groupe qui manipule la politique mondiale depuis quatre siècles a pour nom COMPAGNIE DE JÉSUS. C’est, en réalité, une société secrète dissimulée sous l’apparence d’une congrégation de prêtres.

La Compagnie de Jésus est la société secrète la plus structurée et sans doute la plus active sur la terre. C’est, en tout cas, le seul groupe qui ait réellement des pouvoirs occultes concentrés et efficaces. Cela est ignoré par la plupart des gens qui croient que les Jésuites sont un ordre ecclésiastique dédié à l’éducation de la jeunesse issue de la bourgeoisie. Et il est vrai que nos élites occidentales sont passées par ce moule, mais être un élève des Jésuites ne fait pas de vous un Jésuite. Cela vous marque tout au plus, comme une trace psychique.

Les Jésuites initiés, c’est tout autre chose. Nous ne parlons pas du père jésuite de base, assez sympathique au demeurant, que vous avez pu croiser dans un collège, une organisation sociale ou un centre éducatif. Non, nous parlons des initiés, les Profès du grade du 4ème Vœu. C’est parmi eux que sont recrutés le gratin de la cour luciférienne, les véritables Illuminati. 

LES CHEFS DES ILLUMINATI SONT DES JÉSUITES D’UN GRADE SUPÉRIEUR ?

Les Illuminati sont de vrais Jésuites et vice-versa. Il ne peut pas en être autrement. Les Jésuites ont fondé le célèbre ordre des Illuminés de Bavière qui est devenu un leurre pour amateur de curiosités initiatiques. Si cet ordre était vraiment une société secrète, vous ne le connaîtriez pas. Car ce qui est vraiment secret demeure secret. Par contre, l’ordre intérieur des Jésuites est une véritable société secrète. Et vous n’en connaissez rien, ni vous, ni aucun soi-disant ésotériste. Lisez les livres d’occultisme et tout ce qui touche aux sociétés secrètes, et vous n’en trouverez tout au plus qu’une timide allusion. 

LES GENS ONT-ILS PEUR D’EN PARLER, OU EST-CE PARCE QUE CELA EST SI SECRET QUE RIEN N’EN TRANSPARAÎT ?

Lorsqu’on explique à des gens qui se gargarisent avec le complot des Illuminati que tout repose sur la société des Jésuites, il y a comme un flottement. Les gens ont été conditionnés à ne voir dans les Jésuites qu’un groupe de prêtres en noir qui rasent les murs. C’est l’image que les Jésuites ont voulu donner, afin qu’en les prenant pour des religieux, au demeurant parfaitement repérables, on ne puisse imaginer à quel point leur duplicité dépasse les normes. Chez eux, tout est paradoxal et extrême. Nous parlons des Jésuites des hauts grades car, encore une fois, les Jésuites de la base ne sont pas initiés aux secrets de l’ordre, quoiqu’ils forment un bataillon de soldats obéissants prêts à remplir n’importe quelle mission. On ne recrute qu’un seul initié sur quarante candidats qui, écoutez bien, ont été préparés pendant quinze ou vingt ans !

Avec eux, le paradoxe est la règle. Les Jésuites se font passer pour des faux-jetons pour comploter à l’aise. Ils sont experts dans de nombreux domaines de pointe. Ils sont pauvres avec les pauvres et riches avec les riches. Mais ils peuvent faire exactement le contraire que ce qu’on les croit occupés à faire. Depuis quatre siècles, ils ont pris à la fois l’Église catholique et la Franc-Maçonnerie en otage pour faire avancer leur grand projet : le Grand Œuvre. Le nouvel ordre mondial est leur invention. Dans cette période de l’âge noir, la destinée des peuples est sous leur contrôle. Aucune révolution ni guerre ne sont déclenchées sans eux. En quatre siècles, ils ont été bannis 73 fois d’à peu près tous les pays, tant ils causaient de zizanies et de problèmes politiques. Mais pour mieux le comprendre, revenons un moment sur leur histoire.

Ignace de Loyola a fondé l’ordre des Jésuites – la Compagnie de Jésus – au XVIe siècle pour en faire une armée théoriquement au service de Rome – je dis bien de Rome et non de l’Église qui devint leur outil de conquête. C’est une super inquisition pour les temps modernes ; une milice pour convertir les peuples ou tout au moins pour ramener les grandes religions mondiales dans le sein de Rome à travers l’œcuménisme, lorsque la conversion s’avère impossible. C’est pourquoi cette société s’appelle Compagnie et que son chef porte le titre de Général. Les fondateurs de la SS s’inspirèrent de l’ordre jésuite, et les services secrets internationaux y ont leurs racines. Mais nous verrons que les nazis ne furent que les marionnettes de leurs parrains bien plus malins.

Au début, il fallait contrer la Réforme de toute urgence, et sauver le Vatican d’une débâcle annoncée. Avec génie, Ignace de Loyola tira profit de cette situation critique pour l’Église afin de se placer en tant que défenseur de la Foi contre les « parpaillots et les hérétiques » contre lesquels les Dominicains semblaient incapables de lutter.

Dès sa fondation, l’ordre se répand sur la terre, d’abord en Inde, puis au Japon et en Chine. De Chine, les Jésuites sont passés au Tibet, sans doute les premiers – et l’on verra l’importance de cette pénétration clandestine. À chaque étape, ils se fondent dans la foule « comme des poissons dans l’eau ». Cette formule de Mao Tsé Toung, fut empruntée aux Jésuites, ses véritables maîtres. Et l’avancée continue durant le XVIIe siècle. Ils apparaissent en Amérique du Sud, en Afrique, et dans tous les pays du monde. En un siècle, ils sont partout, derrière les tentures de tous les palais. À chaque étape, ils s’incrustent profondément dans la culture locale allant jusqu’à se déguiser en sannyasin, en Inde, et en mandarin confucianiste, en Chine. Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas car la dissimulation et l’infiltration font partie de leurs devoirs. Sur des gravures chinoises représentant des mandarins aux ongles longs et aux moustaches tombantes, on aurait du mal à identifier des pères jésuites, à moins d’un détail comme ce crucifix volontairement disposé dans un coin du décor.
Au Tibet, ils disparaissent dans les lamaseries, mais réapparaissent au XIXe siècle en tant que… maîtres de la Grande Loge Blanche !
Vous avez compris l’astuce ?

Cela n’étonnera que les naïfs qui croient aux contes de fée de la Théosophie façon new age. Comment imaginer que la Grande Loge Orientale soit entre les mains de ceux qui tiennent également le Grand Orient sous leur coupe ? Mais, c’est ainsi. Les Jésuites ont investi le Tibet, et n’en sont jamais repartis. 
Vous voyez le topo ? C’est pourquoi aujourd’hui encore, ils financent le bouddhisme tibétain (1) – ils paient directement le salaire des lamas – après avoir lancé la Chine communiste contre le Tibet. Toujours « diviser pour régner ». Car, la Chine est l’une de leurs places fortes, et le communisme est leur cheval de Troie. Tout cela est dit en raccourci, mais le chercheur motivé en découvrira les preuves s’il y consacre un peu d’efforts. Car rien n’est caché lorsqu’on sait lire les livres de propagande sur le lamaïsme, par exemple...

LIRE LA SUITE :

1)  En France, j'ai participé à une retraite animée par ma congrégation. Nous étions quatre moines, trois tibétains et un français. Bien que moine comme eux, les Tibétains m'ont toujours écarté de leur cercle et ne m'ont jamais convié à leurs rencontres avec de mystérieux donateurs. Il y avait là une déconcertante volonté de dissimulation d'un autre pan du lamaïsme. (Félix)


Le secret des étoiles sombres



Illustration :

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...