« Pour la vie », le premier ouvrage d’Alexandra David-Neel, est un pamphlet contre l’Eglise, la patrie, la propriété, la haute finance... La préface est signée par le géographe anarchiste Elisée Reclus.
Elisée Reclus soutient l’idée de « reprise individuelle », c’est-à-dire du vol à des fins de justice sociale.
Depuis que Proudhon, l’un des théoriciens majeurs de l’anarchie, a déclaré « la propriété, c'est le vol », les adeptes du vol justicier s’organisent en bandes contre les accapareurs : les Cœurs de chêne, les Hommes de peine, la Ligue des antipatriotes, la Panthère des Batignolles, le groupe des Intransigeants…
« Le groupe des Intransigeants se spécialise dans l’attaque de communautés religieuses dans le but avoué d’exproprier le pape lui-même. En 1889, leur butin approche les 500 000 francs !
Ainsi se dessine la figure du « bandit anarchiste », épithète accolée à Jules Bonnot, qui justifie les actes de sa bande par son engagement politique. » (Schott, Aderhold, Thomazo.)
Des anarchistes dévalisent des hôtels particuliers et des banques de dépôt pour alimenter les caisses d’organisations et de journaux libertaires au nom d’une forme de justice sociale.
La Première Guerre mondiale démantèle les groupuscules anarchistes de la Belle Epoque. « Les partis politiques se joignent à l’élan de l’Union sacrée tandis que les militants sont mobilisés pour aller au front. » (Schott, Aderhold, Thomazo.)
La Première Guerre mondiale démantèle les groupuscules anarchistes de la Belle Epoque. « Les partis politiques se joignent à l’élan de l’Union sacrée tandis que les militants sont mobilisés pour aller au front. » (Schott, Aderhold, Thomazo.)
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et autres textes libertaires inédits 1895-1907
Alexandra David-Néel