jeudi, juillet 08, 2010

Joyeux anniversaire Dal Heil Lama !


Des mouvements mondialistes inondent Internet de « joyeux anniversaire Dalaï-lama ! ».

Tenzin Gyatso, le 14ème Dalaï-lama, a 75 ans. Des agents du système s’activent pour raviver l’image du monarque tibétain et entretenir l’idée que la religion et la politique peuvent faire bon ménage. N’oublions pas que la dictature mondiale, annoncée par des esprits perspicaces, sera dirigée par un Prêtre-Roi, un « Chakravartî à rebours », prévient Guénon.

Lors de la présence des jésuites au Tibet, un complot modifia l’organisation politique et religieuse des habitants de ce pays. Lozang Gyatso (1617-1682), le cinquième Dalaï-lama, dénatura le rôle spirituel des Dalaï-lamas et instaura la dictature, imposant son pouvoir absolu par la force. Les armées mongoles servaient impitoyablement les ambitions politiques du dictateur religieux.

« Ainsi, le cinquième Dalaï-lama a institutionnalisé le mélange religion-politique. Ce moment précis de l’histoire tibétaine marque le début du déclin catastrophique qui a conduit à la perte du Tibet.

Ce mélange religion/politique peut se voir dans toute une série de mesures et d’actions entreprises par le cinquième Dalaï-lama : la construction et le nom choisi pour le palais du Potala, sa relation avec son guide spirituel – le Panchèn Lama – sa confiance en Néchung et l’intronisation de celui-ci en tant qu’oracle d’état du Tibet, ses deux tentatives d’invasions du Bhoutan, et ses campagnes militaires contre les jonangpas, les kagyupas et les bönpos, ainsi que leur conversion forcée à la tradition guéloug.

La plus importante création provenant du mélange Dharma-politique du cinquième Dalaï-lama fut l’institution du Dalaï-lama elle-même. En fusionnant autorités religieuse et politique suprêmes en une seule et même personne, le cinquième Dalaï-lama s’attribua le statut de « Roi-Dieu » du Tibet. Toutes les actions du Dalaï-lama furent ainsi, dans une certaine mesure, contaminées par cette union de la religion et de la politique. Aucune de ses actions religieuses ne pouvait être totalement dépourvue d’implications politiques, et aucune de ses actions politiques ne pouvait être totalement dépourvue d’implications religieuses. Toute action politique et religieuse du Dalaï-lama, aussi insignifiante soit-elle, portait tout le poids de son infaillibilité religieuse supposée et de son autorité politique suprême.

Le palais du Potala avait pour double fonction de servir les buts politiques et religieux. D’une part, la construction même du Potala avait d’abord pour fonction de fournir au Dalaï-lama une forteresse impénétrable contre une attaque militaire, au cas où ses puissants alliés mongols n’apporteraient plus leur soutien. Ce palais était aussi un symbole puissant de son autorité politique absolue. D’autre part, en nommant ainsi son palais « Potala », le Dalaï-lama identifiait sa demeure à la demeure terrestre du Bouddha de la Compassion, et lui-même comme son occupant, Avalokiteshvara.

Du point de vue religieux, même les émanations humaines des bouddhas ont la nécessité d’accepter et de suivre leur guide spirituel. Cependant, d’un point de vue politique, le cinquième Dalaï-lama ne parvint pas à concilier son autorité absolue et le bien-fondé de rendre toute autorité à son guide spirituel. Comment la fontaine du pouvoir religieux et politique absolu, à laquelle tous sont subordonnés, pourrait-elle jamais se subordonner à un guide spirituel ? Cette contradiction inhérente à la position de Dalaï-lama détruisit la relation spirituelle du cinquième Dalaï-lama avec son guide spirituel et créa un précédent empoisonné pour les Dalaï-lamas suivants, en particulier pour le Dalaï-lama actuel qui prétend avoir un lien particulier avec le cinquième Dalaï-lama.

Le cinquième Dalaï-lama considérait le maintient de son pouvoir politique comme plus important que ses obligations de pratiquant bouddhiste. Un exemple en est la manière dont il essaya d’anéantir le pouvoir de deux fonctionnaires importants qu’ils considéraient comme des rivaux à son autorité politique. (Ces événements sont décrits dans le chapitre VIII du livre « Une Grande Imposture ».) Ces deux fonctionnaires se réfugièrent au monastère de Tashilhunpo, siège monastique de son propre guide spirituel, et le cinquième Dalaï-lama leva une armée pour attaquer le monastère. Il rejeta les tentatives de conciliation de son guide spirituel. Quelques années plus tard, le cinquième Dalaï-lama n’assista pas aux funérailles de son guide spirituel, acte public d’rrespect sans précédent.

Un grand nombre des actions du cinquième Dalaï-lama, qui lui valurent l’épithète de « Grand Cinquième », furent en réalité des actions politiques extrêmement négatives d’un point de vue spirituel. Certaines eurent des conséquences catastrophiques pour le Tibet, spirituellement et politiquement, et furent les marches qui conduisirent finalement à la perte de l’indépendance pour la nation bouddhiste tibétaine. »
Une Grande Imposture.



Titre du post :

C'est avec ce « Dal Heil Lama » que le journal Libération a présenté le 25 Avril 2008 l'article, « Le dalaï-lama et l’honneur nazi », de Laurent Dispot, rédacteur à la Règle du Jeu. Cet article a porté un sérieux coup au romantisme dominant au sujet de « sa sainteté » le Dalaï-lama.




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