jeudi, mai 20, 2010

Apollonius de Tyane


De nos jours, beaucoup de personnes parlent brillamment de spiritualité. Mais leurs beaux discours sont souvent démentis par leurs habitudes alimentaires.

Par exemple, Laura Knight-Jadczyk, auteur de « l’Histoire Secrète de l’Humanité », a consacré sa vie à la recherche de la véritable science spirituelle et à la dénonciation des mensonges qui aliènent l’humanité depuis l’aube des temps. Malheureusement, le programme de détoxication de Laura Knight-Jadczyk (1) préconise de manger à peu près selon les lignes du Régime Méditerranéen – beaucoup de légumes frais, du poisson, de la viande et de l’huile d’olive. Etre complice de la tuerie des animaux et consommer leur chair est-il l’indice d’un « ratage » spirituel ?

Jacqueline Bousquet, une scientifique de premier ordre, est convaincue que l’expérience spirituelle authentique ne s’accorde pas avec un régime alimentaire carnivore :

« Le carnivorisme a très fortement contribué à ce que l’humanité est en train de vivre. Car, non seulement l’alimentation carnée est toxique au niveau physique (l’être humain n’étant pas physiologiquement prévu pour manger des cadavres qui génèrent diverses toxines telles que ptomaïnes, cadavérines, putrescines urates, etc., au cours de la digestion) mais elle induit aussi une insidieuse pollution psychique, mentale et spirituelle et, bien sûr, par extension, écologique. Nous sommes tous, collectivement et individuellement, co-responsables de l’état du monde (guerres, conflits, meurtres, saccages, massacres, mensonges, violences, pollutions, etc.)… qui sont l’expression, la densification de nos pensées et émotions, la matière étant de l’énergie condensée (toujours porteuse d’information). (2)

Les arguments de Jacqueline Bousquet renouent avec la sagesse de Pythagore, né à Samos entre 582 et 570 avant J.-C., qui disait : « Tant que l’homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres animés des plans « inférieurs », il ne connaîtra ni la santé ni la paix. Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l’amour ».

La vie exemplaire d’Apollonius de Tyane, un autre sage végétarien de l’Antiquité rattaché à la tradition pythagoricienne, peut nous aider à reconnaître un véritable spiritualiste d’un illusionné qui prétend être parvenu au déconditionnement ultime alors que, sous l’emprise de la gourmandise, il est incapable de renoncer à des habitudes alimentaires mortifères.

Apollonius de Tyane était plus qu’un sage végétarien. Il était épris de justice sociale et ne redoutait pas les despotes de son temps. « Dans ce monde, écrit le Docteur Bernard, il n’y eut pas d’homme révolutionnaire plus courageux et plus humanitaire qui vînt pour libérer la race humaine de la souffrance. Seul et sans aucune aide, il défia les tyrans les plus sanguinaires qui aient jamais siégé sur le trône de Rome : Néron et son successeur encore plus terrible, Domitien. Apollonius voyagea sans crainte d’une extrémité de l’empire romain à l’autre, incitant à des révolutions contre ces despotes, et établissant des communautés de caractère communiste parmi ses disciples… »

La biographie du docteur R. W. Bernard,« Apollonios le Nazaréen », écrite en 1964, révèle l’une des plus importantes conspirations de l’histoire. Révélation qui permet de mieux comprendre les ambitions temporelles de l’Eglise et les atrocités commises en son nom :

« Pendant plus de seize siècles, l'Église Chrétienne a prêché sa religion aux gens de la Terre. Par contre, lorsque nous considérons les événements horribles qui se sont produits parmi les peuples chrétiens pendant le récent holocauste mondial, causant la mort d'une portion considérable de la population humaine, nous devons conclure qu'il y a quelque chose de radicalement faux avec une religion qui, après avoir été prêchée et pratiquée pendant un si grand nombre de siècles, mena ses fidèles à un état aussi terrifiant, impliquant la conversion de cette planète en vaste abattoir, teinté de sang humain, résultant en un grand nombre de meurtres de Chrétiens d'une nation par leur confrères chrétiens d'une autre, chacun étant poussé et béni par leurs prêtres respectifs.

« Ajoutons qu'un tel état a prédominé dans le Christianisme depuis son origine, organisé et établi en l'an 325 après J.-C. par les ecclésiastes païens romains convoqués au Conseil de Nice. Ce Conseil fut présidé par l'archi-meurtrier Constantin, Empereur de Rome, qui avec sang-froid, avait assassiné une douzaine de ses proches parents incluant sa propre femme.

« De plus, l'histoire du Christianisme n'a pas été plus honorable que son origine; car depuis que Constantin l'établit comme la religion officielle de Rome, elle a été responsable pour la mort de plus de cinquante millions de gens innocents, sous le chef d'accusation qu'ils étaient des "hérétiques," puisqu'ils ont refusé d'accepter les dogmes déraisonnables de l'église - incluant environ trois millions de femmes qui ont été brûlées vivantes comme "sorcières" dans les temps relativement récents par des hommes qui se désignaient des prêtres de la religion chrétienne. […]

« Une des escroqueries et des déceptions les plus colossales dans les annales de l'histoire fut perpétrée en l'an 325 A.D. C'était la date du Conseil de Nice qui avait comme tâche de créer une nouvelle religion qui serait acceptable à l'empereur Constantin qui, en ce temps-là, était engagé dans la persécution sanglante des communistes et des pacifistes connus sous le nom de Chrétiens. Pendant la période du massacre inhumain de ces gens méprisés sans défense, ce qui motiva Constantin à soudainement prendre contrôle de leur religion et devenir son protagoniste le plus loyal est une des énigmes de l'histoire qui n'a jamais été élucidé. Sur ce point Réville, un apologiste Catholique, écrit :

« Le triomphe reconnu du Christianisme pendant le règne de Constantin a toujours été considéré une des révolutions inexplicables et une de ces surprises historiques qui, sans rapport apparent avec quelque phénomène du passé, peut paraître presque miraculeux. On aimerait découvrir le processus qui permet à l'esprit humain de passer si rapidement d'une dénégation aussi dédaigneuse et complète des enseignements du Christianisme à un intérêt et une sympathie déclarée pour les doctrines du nouveau credo. ... C'était le quatrième siècle, immédiatement après les persécutions les plus violentes, que le Christianisme, bien qu'embrassé et professé par une minorité seulement, réussit à atteindre à une place de contrôle en matières social et politique. »

« Apollonios le Nazaréen » par Dr. R. W. Bernard

(1) Le programme de détoxication de Laura Knight-Jadczyk.

(2) Végétarisme : question urgente de survie ?

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