vendredi, mars 12, 2010

Touchez pas au grisbi


Les milliardaires ne connaissent pas la crise. Ils sont de plus en plus riches.



En Normandie, près de Vimoutiers (61), du lundi 25 août au dimanche 14 septembre 2003, avait lieu une retraite Dzogchen (la Grande Perfection) avec le Lopön Tenzin Namdak et le Khempo Tenpa Yungdrung (un jeune loup-gourou tibétain aux dents longues). Durant cette retraite, le vieux renard Tenzin Namdak et ses courtisans, de grands dzogchenpa, ont invoqué le Jambhala bön, le dieu de la richesse. Ensuite, ils se sont tous précipités à Vimoutiers pour acheter plusieurs tickets de la Françaises des Jeux. Durant plusieurs jours, ils croyaient que la liturgie du vieux lama et la répétition de mantras les rendraient riches.

L’argent exerce une influence sur le psychisme humain à la manière d’un stimulant, d’un excitant ou d’une drogue. Cette influence est d’autant plus délétère que la monnaie n’est plus sous le contrôle d’une autorité spirituelle. Dans l’antiquité, les monnaies étaient couvertes de symboles traditionnels. « Le contrôle de l’autorité spirituelle sur la monnaie, sous quelque forme qu’il se soit exercé, n’est d’ailleurs pas un fait limité exclusivement à l’antiquité, et, sans sortir du monde occidental, il y a bien des indices qui montrent qu’il a dû s’y perpétuer jusque vers la fin du Moyen Age, c’est-à-dire tant que ce monde a possédé une civilisation traditionnelle. On ne pourrait en effet s’expliquer autrement que certains souverains, à cette époque, avaient été accusés d’avoir « altéré les monnaies » ; si leurs contemporains leur en firent un crime, il faut conclure de là qu’ils n’avaient pas la libre disposition du titre de la monnaie et que, en le changeant de leur propre initiative, ils dépassaient les droits reconnus au pouvoir temporel. » (René Guénon)

L’argent de la spéculation et du parasitisme est qualifié d’« argent luciférien ». L’argent luciférien, « C’est l’argent théorique de la Bourse, fébrile jusqu’à l’hystérie, fléau mondial qui a déséquilibré l’économie et menace la nature par sa mégalomanie latente : il pousse à l’exploitation éhontée du sous-sol, à la destruction de la nature ; c’est aussi l’argent de la publicité, autre fléau, qui vampirise et aveulit les foules par son abêtissante imagerie. Derrière cet argent-là, se terre la contre-initiation et des « mages » qui sont sans doute des marouts, ennemis du genre humain car amputés de la nature humaine… » (Jean Louis Bernard)

L’argent est entre les griffes des marouts, les riches maîtres du monde au psychisme pourri. Toujours d’après Jean Louis Bernard : « Les marouts s’identifient à leurs yeux éteints, à leur regard fuyant ou fébrile, à leur allergie à toute abstraction, à leur égocentrisme forcené et à leur mélancolie macabre. La plupart vivent dans un climat d’argent parce qu’ils sont parasitaires par définition et parce que l’argent a très souvent une signification anale qui leur convient. De plus, fermés à toute forme de paradis (spirituel, affectif…) ils ne peuvent que s’enfermer dans les paradis artificiels du luxe. »

Livres consultés :
« Les archives de l’insolite », Jean Louis Bernard. L’édition est épuisée.
« Le règne de la quantité et les signes des temps », René Guénon. Chapitre XVI, "La dégénérescence de la monnaie". Les derniers chapitres du livre permettent d’avoir une idée de la véritable nature de la pseudo-initiation, de la parodie spirituelle et de la contre-tradition mondiale.
La contre-initiation :



Quelle parade contre le monde des marouts ?

Pour beaucoup de personnes, le dalaï-lama incarne tacitement le spiritualisme moderne et ses salades de "nouilles", new age, new era, new buddhism… Comme la religion conventionnelle, ce spiritualisme épaule le pouvoir politique et incite à la soumission.

« Prenons l’exemple significatif du Bouddhisme, considéré comme une voie de renoncement – donc passive - alors que le prince Gautama en tant que membre de la caste guerrière, avait forgé sa doctrine en vue de combattre l’illusion et l’ignorance. Pour ce preux chevalier, il s’agissait de mener une guerre héroïque contre l’emprise démoniaque, afin d'extirper le mal à la racine, et non pour l’adoucir et le rendre acceptable. Or, sa « noble loi » martiale est devenue une religion banalisée et aseptisée au service de l’élite planétaire. »

Il existe des moyens de ce prémunir contre la domination des marouts en restaurant notre intégrité individuelle.

LIRE l’article « Quelle parade ? »

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...