vendredi, mars 05, 2010

L’alimentation supérieure


Bonjour Félix,
Suite au texte très perspicace "Amflora, la patate de la discorde" sur votre blog, je me permets de vous envoyer la couverture du livre de Shelton. Il y a plusieurs chapitres assez explicites sur le sujet : "Darwin réprouve les carnivores", "La viande est un aliment de second ordre, "l'homme carnivore au bas l'échelle de la civilisation" etc. J'ai édité ce livre en 2002 en collaboration avec l'Associaton des Hygiénistes de France qui reste fidèle aux enseignements de Shelton dont voici l'adresse du site internet :
Bien cordialement
Victor

« L'alimentation supérieure » par Herbert M. Shelton

«Nous devons exploiter les riches sources de vitalité que nous offre la nature et les utiliser à notre profit. Nous devons procurer à nos enfants des substances nutritives supérieures et seule la nature peut nous les donner. Pour obtenir des aliments nutritifs, il est inutile de s’adresser au chimiste ou à l’industriel. Seuls les produits de la nature peuvent assurer une bonne nutrition.»
Herbert M. Shelton

Si le nom du docteur Shelton suggère à lui seul une approche différente et nouvelle de la santé, le mouvement Hygiéniste dont il est le plus célèbre porte-parole et qui vit le jour au dix-neuvième siècle est malheureusement encore peu connu de nos jours. Pourtant il ne s’agit pas d’une mode passagère et opportuniste. La voie hygiéniste ne propose pas de régime miracle, elle ne prétend pas guérir des maladies bien précises.
Il faut savoir que la plupart des maladies sont des carences et des déficiences, en vitamines, enzymes ou minéraux (ce que la médecine officielle néglige effrontément, en traitant uniquement les réactions symptomatiques). C’est à ces carences que l’hygiénisme s’attaque, car ils sont la cause de nombreux maux. Cela implique d’abord un reconditionnement total de l’organisme, une désintoxication, par le jeûne en priorité, mais aussi et surtout par une alimentation supérieure à base de noix, de fruits et légumes.
L’alimentation a en effet perdu son rôle physiologique primordial pour devenir uniquement un plaisir du palais, un produits de consommation pour qui la quantité et la variété valent plus que la qualité. Ce livre est un vibrant réquisitoire contre les déviations de notre société qui se mettant au service des institutions, néglige celui de l’Homme, se tenant ainsi à la remorque de l’argent, plutôt qu’à l’avant-garde d’un véritable progrès de l’humanité.
La voie hygiéniste est celle que nous trace la nature : de la nutrition du bébé jusqu’à la préparation à l’hiver, il faut que l’organisme fonctionne, s’alimente, élimine et se protège, comme nous l’enseigne la nature dans les différentes manifestations de sa sagesse.

Jacqueline BOUSQUET, Docteur ès sciences - biologie, biophysique, chercheur honoraire au CNRS, collaboratrice du Professeur Émile PINEL pour l'étude et la mise en évidence des champs en biologie, écrit :

Imaginez qu'un jour, sur Terre, alors que les êtres humains vivaient bien tranquillement, arrivent une colonie d'extra-terrestres. Ces extra-terrestres seraient environ dix fois plus intelligents que l'homme. Fiers de cette intelligence, et manquant cruellement de nourriture chez eux, ils se mettraient donc à manger les humains, ce qu'ils ne considéreraient ni comme injuste ni comme égoïste. Les êtres humains, prisonniers de cages minuscules, auraient, diraient-ils, une condition honorable, qui n'est pas cruelle, puisque selon eux : «Ils sont élevés pour ça». Ils clameraient haut et fort que voici une bête inintelligente dont la chair est très bonne et qu'il doit désormais être possible de trouver de la chair humaine dans tous les supermarchés de la galaxie, car il en va du moral des soldats.

Mais nous, conscients, et même alors que nous serions si faiblement intelligents par rapport à eux, leur demanderions : «Pourquoi, si l'intelligence est uniquement votre motif, n'infligez-vous pas le même traitement à vos attardés ou vos enfants». Ils diraient: «Parce que nos attardés n'ont pas eu de chance», et alors nous répondrions : «Nous non plus !», mais ils rétorqueraient que leurs attardés «n'ont pas eu de chance parce qu'ils auraient pu être normalement intelligents». En effet, ils ne verraient pas que naître humain, par exemple, c'est un manque de chance au sens où la naissance est une gigantesque loterie. Quant au sujet de leurs enfants, ils diraient : «Nos enfants deviendront un jour très intelligents, alors que ce ne sera jamais votre cas. Ce sont des personnes en devenir.» Mais qu'est-ce que veut dire «personne en devenir» ? Car tout le monde n'est pas sujet au même devenir : un adulte moins intelligent qu'un autre n'est sujet à aucun devenir, et les vieillards, par exemple, sont sujets à un devenir probablement pire en matière d'intelligence. Ils ne les maltraiteraient pas pour autant.

Mais nous leur expliquerions ensuite que nous souffrons ! Que nous avons la douleur ! Et ils ricaneraient : «Comment pourriez-vous souffrir si vous n'êtes pas capable de calculer de tête 175412x1384712 ?» Et en effet, comment pourrions-nous leur prouver quoi que ce soit ? Leur langage, contenant 1 000 000 000 de mots environ, s'échelonnant sur tous les aigus et tous les graves, avec mélodie, rythme et articulation, serait bien trop complexe pour nous, et nous serions incapables de rivaliser avec leurs longues tirades sur l'infériorité des humains, tant leurs discours seraient beaux et bien construits, et de surcroît incompréhensibles pour nous. Mais au dernier moment, avec les progrès de la génétique, des scientifiques en apparence moins inintelligents que la moyenne inventeraient un gène capable de décupler l'intelligence humaine. Les nouveaux humains diraient donc aux extra-terrestres : «Maintenant, pourquoi nous mangez-vous ?». Certains diraient : «Rien ne prouve que, même avec l'intelligence, vous ayez la souffrance». Ils s'apercevraient avec étonnement que nous avons la parole et que nous avons la science, puisque nous avons dépassé l'âge de la matière et somme capables de produire des soucoupes spatiales – le reste n'était pour eux que du «bricolage». Mais tout en s'apercevant de cela, ils continueraient de remettre en cause notre égalité. Ils diraient : «Voyez, les êtres humains sont constitués de carbone, or il est bien connu que seuls les robots souffrent» et «Regardez, l'être humain ne reconnaît pas ses enfants, car le matin il les perd et met sa journée à les chercher et ne les retrouve que le soir». Ou encore, ils diraient «Regardez, ils n'ont aucun attachement à leur parents puisqu'ils les abandonnent à un certain âge». Ils dénonceraient en effet comme ET-morphisme toute idée de conscience chez l'homme, mais en ce qui concerne les mœurs de l'homme, ils les jugeraient immorales en comparaison avec leur propre morale, non selon la nôtre. Ne serait-ce pas là, au moment ou cela les arrange, un ETmorphisme?

Ils considéreraient donc comme cruauté ce qui est cruel selon leurs mœurs et non les nôtres. Et nous verrions pareillement chez eux des choses qui nous semblent très cruelles, sans comprendre qu'eux ne le voient pas ainsi, à commencer par leur façon de nous élever et de nous manger.

Et ceci durerait infiniment car nous n'aurions aucun moyen de nous défendre, jusqu'à ce qu'une autre civilisation galactique arrive et mange ceux qui mangent les humains... Mais, tout cela existe déjà, c'est ce que nous faisons subir aux animaux.

Végétarisme et nature humaine

Se mettre au végétarisme ne signifie que se priver de quelques aliments sur mille : viande et poisson. Celui qui mange de ces deux aliments, en général, se prive au contraire de bien des sortes de végétaux. Bien sûr, il s'agit également d'ôter les produits d'origine animale de la vie quotidienne : cuir et fourrure, produits cosmétiques, duvets. A fortiori, il suffit de se priver de lait et d'œuf pour être un végétalien parfait. Ce n'est pas très compliqué. La seule contrainte est la société de consommation qui croit qu'il est intelligent de mettre du lait et de l'œuf partout.

Le végétarisme et le végétalisme ne sont pas dangereux malgré les affirmations des médias à ce sujet. En réalité, le végétarisme est bénéfique pour la santé et le végétalisme est sain, en attendant que nous prouvions qu'il est très bénéfique. La santé est une préoccupation futile puisque nous mourrons. Et celui qui accorde de l'attention à sa santé ne fait que se rajouter quelques jours de vie. Il est douteux que cela nous élève spirituellement. Alors, si le monde était construit pour nous faire évoluer spirituellement en nous infligeant une mauvaise santé lorsque nous nous attachons à elle, comment ne serions-nous pas punis en nous y attachant au point de détruire complètement celle des autres ? D'un point de vue providentiel, les maladies de ceux qui mangent de la viande sont à leur égard une leçon logique. Plusieurs études qui se sont déroulées en Angleterre sur un grand nombre de personnes le prouvent. Les végétariens avaient meilleure santé, enregistraient moins de décès, développaient même beaucoup moins de cancers que les omnivores, dans tous les domaines.

L'une, faite par l'Étude Végétarienne d'Oxford, concernait 11000 personnes (dont 6000 végétariens), l'autre, faite par l'EPIC, concernait 20000 (dont 10000 végétariens).

Ainsi, l'homme n'est pas omnivore comme on a longtemps voulu le faire croire. D'ailleurs, personne ne peut comparer sa dentition à celle d'un loup ou d'un tigre. Nos ridicules «canines» ne sont rien à côté de celles de 4cm du panda géant, se nourrissant totalement de bambous. Certains ours d'Asie, capable de broyer une jambe avec leur mâchoire sont cependant végétariens. En outre, le gorille à la mâchoire et à l'allure terrifiantes est un singe strictement végétalien et d'une grande tendresse envers les autres animaux.

Qu'on cesse donc de prétendre que c'est la nature qui pousse à manger de la viande ; rien de plus faux. En effet, il n'y a rien de naturel dans la consommation de viande et de lait. D'abord l'élevage, réclamant des surfaces et des entrepôts, des machines pour retirer le lait, ensuite lorsque l'on tue l'animal avec un couteau en acier ou par une dose d'électricité, puis lorsqu'on le découpe avec des machines ou des couteaux : qu'est-ce que tout cela a de naturel ? Rien car «naturel», si la définition est bonne, signifie «qui n'a subi aucune altération». Mais, dans le cas présent, nous sommes en pleine dénaturation et dans ce que l'on appelle la «culture» par rapport opposition à la «nature». Si nous étions nus et face à un taureau, un oiseau, un sanglier ou un lapin, il y a peu de chances qu'avec nos bras, jambes et dents, nous puissions nous nourrir de l'animal. La nature nous permet certes de cueillir des fruits, des racines, voire des insectes, mais non pas les viandes ni les poissons. Nous ne sommes pas adaptés à la viande, il faut que nous l'adaptions en lui faisant subir de nombreuses modifications.

Les médias.

Lorsqu'une recette financière est menacée, les profiteurs de cette recette se défendent comme ils le peuvent, parfois par des manipulations et des mensonges. Quelqu'un dont l'honneur et le gagne-pain sont menacés se défend doublement. Attendu que la consommation de viande est maléfique, il est normal qu'ils adoptent des tactiques désespérées, voire violentes, auxquelles ils sont habitués.

En France et en Angleterre, il n'est pas rare que des manifestation pro-chasse tournent mal, avec des jets de pierre et des dégradation volontaires. Cela montre que les violences faites aux animaux passent facilement aux humains.

Toutefois, tous les éleveurs et tous les bouchers ne sont pas forcément conscients du problème que constitue cette violence et ils sont sans doute dans le même cas que l'immense majorité de la population : ils croient que la viande est indispensable à la santé, et qu'il n'y a pas de mal à faire souffrir un animal si c'est pour soi-même. Peu de personnes affirment le contraire et ils font figure de fausse note. Le bon ton est de vanter les produits franco-français du terroir et de donner libre cours aux préjugés sur les végétariens et, a fortiori, sur les végétaliens. Il est également de bon ton d'offrir du travail à tout le monde, ce travail fût-il d'égorger des animaux ou de les enfermer dans des cages voire, y compris, de faire des expériences douloureuses et inutiles sur eux.

Quelques scientifiques allant à contre-courant commencent cependant de remettre en question notre vision idyllique du bon plat de viande, ainsi que du bon fromage. En France, les diététiciens sont partagés. Certains – même s'ils sont rares – n'ont pas honte de dire que 250g de viande par jour sont nécessaires. D'autres sont au contraire végétariens ou végétaliens et vantent cette alimentation, mais on les prend pour des ânes. Dans quelques années, peut-être tiendrons-nous un son de cloche différent. La médecine, et en particulier sa branche diététique, est une science très instable, dénonçant ses propres positions tous les dix ans. Déjà, de l'autre côté de la Manche et de l'Atlantique, de gros progrès ont été accomplis avant nous. L'histoire se répète : les Américains et les Anglais ont une mentalité dix ans en avance sur la nôtre, pour le pire comme pour le meilleur. L'association américaine de diététique a publié en 1999 un rapport vantant les mérites du végétarisme et incitant cependant les végétaliens à la prudence, notamment à propos de l'apport en vitamine B12, qui est rare dans les végétaux. Ce problème reste à relativiser. La vitamine B12 est nécessaire en quantités si faibles qu'un milligramme suffit pour la vie et que l'on peut trouver dans les champignons, les levures, ce qui est sale, et éventuellement, sous forme de pilule. En décembre-janvier 2001, une publicité du Comité des médecins pour une médecine responsable («Physicians Committee for Responsible Medicine») dénonçant les méfaits du lait et le lobby des fabricants de produits laitiers a été diffusée aux États-Unis.

En outre, la télévision, à force d'évoquer les aspects futiles de l'alimentation végétarienne, nous détourne du vrai problème : l'éthique et le respect. Tantôt, elle prétend que le végétarisme n'a pas de goût ou qu'il oblige à regarder les étiquettes, etc. Ce sont des aspects futiles, évoqués en vue de nous maintenir dans un niveau de futilité rendant plus difficile le renoncement à la viande. La triche était également utilisée : un documentaire diffusé sur M6 (E=M6, 5 décembre 2000) faisait passer pour un végétalien quelqu'un ne mangeant que du riz blanc. Cela passa inaperçu devant de nombreux téléspectateurs. Une végétalienne en bonne santé et bien costaude était cependant filmée dans la même émission, mais ils n'ont pas informé qu'elle l'était depuis trente ans : un élément essentiel était, volontairement ou non, caché au public.

Conscientes qu'elles ont un pouvoir sur les mœurs et une grande suggestivité à l'égard du téléspectateur, les chaînes emploient la ridiculisation pour freiner le végétarisme. Ainsi, l'émission «Envoyé Spécial» sur France 2 (grande écoute) inventait des informations selon les besoins du documentaire. Dans leur émission du 23 novembre 2000, ils qualifièrent les végétaliens anglais de terroristes pour la seule raison que, couverts de cagoules, ils libèrent des animaux de laboratoire. Dans leur esprit, tout homme cagoulé est un terroriste ; ce n'est pas très pertinent. Par ailleurs, ils faisaient des erreurs de traduction. Ainsi, lorsque le président de la «libération animale» expliqua qu'il avait été arrêté pour activité illégale, ils traduisirent par «menaçante». Pour exprimer ce qu'elle voulait que nous croyions, la chaîne filmait toujours les végétaliens dans des conditions agitées, floues, et les vivisecteurs étaient quant à eux filmés au coin d'un feu et dans une ambiance chaleureuse.

En somme, les médias essaient de nous empêcher d'être végétarien ou végétalien et il vaut mieux ne pas se fier au informations manipulées par des intérêts financiers. Mieux vaut lire à ce sujet des livres sérieux, écrits par des philosophes ou des scientifiques. Les livres vantant le végétarisme sont peut-être orientés, mais c'est par la compassion et non pas par l'attrait de l'argent.

Site de Jacqueline Bousquet :

Le centre de téléchargement du site propose de nombreux textes gratuits :

Au cœur du vivant - livre électronique
Science dans la lumière – livre électronique
Le site propose au téléchargement pour la première fois ces deux livres de Jacqueline Bousquet aujourd'hui épuisés.

L’alimentation animale
la porte dérobée des OGM dans la chaîne alimentaire.

Végétarisme et spiritualité
L'une des principales causes des malheurs de l'homme est son alimentation, car il se nourrit d'autres êtres souffrants.

La Mort
Lorsque l'Esprit n'est plus en mesure de tirer profit des conditions de l'existence matérielle, l'archétype du corps physique cesse de retentir, et la vie se termine par la mort.

ETC.


Jacqueline Bousquet et le Reiki :

Un site de Reiki prétend que Jacqueline Bousquet est adepte de leur discipline. J’ai contacté la scientifique qui a démenti :
"Non je ne suis pas maître Reiki et je ne l'ai jamais pratiqué ! J'ai seulement été interwievée pour un CD sur le Reiki en tant que physicienne."

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