lundi, mars 01, 2010

Echos


Tempête Xynthia

Ceux qui ont tout perdu ne sont pas abandonnés par leurs voisins plus chanceux.
L’élan spontané de solidarité pour les victimes de la tempête du 28 février prouve que l’altruisme reste une valeur forte dans notre société malgré l’idéologie de la réussite individuelle et du « chacun pour soi ».




La fin de l’institution des dalaï-lamas ?

22 février 2010, Los Angeles, le dalaï-lama déclare : « Si une majorité de Tibétains a le sentiment que l’institution du dalaï-lama n’a plus de sens, alors cette institution doit cesser d’exister, il n’y a aucun problème. »

Cette institution est-elle une imposture ?

A l’origine, selon des lamas rebelles, il n’y avait pas de guide suprême coiffant la tiare de l’autorité spirituelle et la couronne du pouvoir temporel :

« Les trois premiers Dalaï-lamas étaient tenus en haute estime, comme enseignants spirituels purs. La renommée du « troisième » s’était répandue dans toute la Mongolie, ce qui lui valut de recevoir un titre mongol de respect, ainsi que le patronage d’une grande puissance militaire. Mais dans ces premiers Dalaï-lamas, il n’y avait pas de « Roi-Dieu », personne qui incarnât l’union du pouvoir religieux et politique. L’institution du Dalaï-lama n’existait pas : les Dalaï-lamas étaient plus généralement considérés comme « les réincarnations de la demeure d’en-bas ». Ils étaient considérés comme une lignée de réincarnation de grands lamas guélougpas de Drépung, qui avaient simplement reçu un titre supplémentaire des bienfaiteurs mongols.

Grâce à leurs activités d’enseignement et de diffusion de la tradition de Djé Tsongkhapa, et à leur vie exemplaire, respectant une discipline morale et menant une pratique spirituelle pure, ces quatre premiers Dalaï-lamas remplirent leur principale responsabilité, celle de maintenir les enseignements de la tradition gandèn.

A l’origine, la tradition gandèn n’était pas mélangée à la politique du Tibet, mais plus tard, cette tradition a vu l’émergence de lamas, parmi les plus politiques de l’histoire du Tibet, comme les cinquième, treizième et quatorzième Dalaï-lamas. »

Source : « Une Grande Imposture, la Politique du Lama ».

Shambala en guerre contre les La-los

Le lama Garje Khamtrul Jamyang Döndrup (né en 1927), tulkou du troisième Khamtrul, Gyurme Trinle Namgyal (1879-1926) et collaborateur de Rigpa, évoque la guerre de Shambala (Shamballa ou Shambhala) contre les « forces La-Lo » du pays appelé Me-k’a (La Mecque ou La Mekke, en arabe « makka al mukarrama »).

Dans le royaume de Shambala, se trouvent les prétendus seigneurs et maîtres des peuples, la hiérarchie planétaire des gourous ascensionnés, selon les prophètes du New Age comme Benjamin Creme. C’est Benjamin Creme qui a révélé, lors d’une conférence, la présence à Londres du chef suprême des maîtres ascensionnés, son altesse Maitreya, le grand prince illuminé et le supérieur hiérarchique de Jésus et de tous les prophètes de l’histoire de l’humanité.

Londres est le centre financier et politique des forces anglo-américaines en guerre depuis plusieurs décennies contre, entre autres, les musulmans. Il va sans dire que le lamaïsme et le mythe islamophobe de Shambala sont une aubaine pour l’impérialisme et l’avidité énergétique des anglo-américains. C’est certainement l’une des raisons des étonnantes campagnes médiatiques en faveur des lamas tibétains qui, à l’instar des fondamentalistes américains, considèrent que les fidèles de La Mecque servent le Malin. Des barons noirs de la finance anglo-saxonne (les Soros, Rockefeller et consorts…) soutiennent la diaspora lamaïste. Dans ce contexte, on perçoit mieux le sens de l’initiation de masse du Kalachakra dirigée par le Dalaï-lama. Autrefois, l’initiation de Kalachakra n’était pas cette colossale cérémonie publique réunissant des dizaines de milliers de personnes. Rappelons que l’eschatologie du Kalachakra annonce la future guerre mondiale de Shambala contre les ennemis de la religion des lamas et plus particulièrement contre les La-los, c’est-à-dire les musulmans adeptes d’un culte démoniaque, d'après les lamas. Les rite de Kalachakra fait aussi des initiés tantriques les futurs guerriers de Shambala dans cette guerre qui sera terrifiante. « Les massacres et les destructions dépasseront en horreur tout ce que nous avons connu jusque là, écrit Sofia Stril-Rever ».

La guerre contre les musulmans La-lo n’est pas ébruitée, et les lamas affirment cyniquement que l’initiation de kalachakra est dédiée à la paix mondiale.

Les forces La-lo et leur destruction. LIRE le texte du lama Garje Khamtrul :

Un choc des cultures au cœur de l'Amérique

En 1987, le professeur de journalisme Stephen Bloom, un libéral typique, a voulu explorer ses racines juives en rejoignant la communauté Hab...