dimanche, novembre 08, 2009

Les Maîtres du Monde

La plupart des gouvernements ne gouvernent plus. Ils obéissent aux forces du marché. Mais derrières ces forces existe-t-il un pouvoir occulte ? Sous l’apparente honorabilité des réseaux mondialistes, comme le Groupe Bilderberg, la commission Trilatérale et le CFR, une puissante secte criminelle est-elle en train de dominer le monde ?

Depuis des décennies, le consumérisme, les crises économiques, les divertissements TV, le tapage médiatique, le culte de l’argent manipulent et bêtifient l’humanité. La pollution, les OGM (1), l’alimentation dénaturée, les effets secondaires de certains médicaments et vaccins ont débilité l’espèce humaine. La déficience physique et morale est actuellement indiscutable. Regardons atour de nous, il n’y a pas beaucoup de personnes qui combattent les profiteurs de la finance et de la politique. Tout a été mis en œuvre pour empêcher les hommes de se relever et de défendre leur dignité. Même les fiers allemands, pourtant syndicalisés et organisés, rampent devant les patrons pour un salaire de misère (5 euros de l’heure). Devant la paupérisation de l’Europe, les médias aux ordres célèbrent la chute du mur de Berlin et la fin du communisme. Or, cette célébration est en réalité la jubilation des prédateurs qui ont accaparé les ressources de la terre et les richesses des nations. Les réseaux d’influence et l’internationale des riches ont vaincu le prolétariat. Cette victoire annonce la fin de la démocratie et l’avènement d’un nouvel ordre social qui à bien des égards pourrait s’apparenter au cruel féodalisme tibétain.

Beaucoup de personnes ont vu la vidéo dans laquelle le cinéaste et réalisateur américain Aaron Russo divulgue les confidences de Rockefeller au sujet des plans des maîtres du monde. Russo ne donne pas l’impression d’être un déséquilibré ou un fabulateur. Il était très impliqué dans la vie sociale et politique de son pays.






Dans son documentaire, « America from Freedom to Fascism », Aaron Russo évoque Woodrow Wilson (1856 - 1924) Président des USA et auteur du livre « The New Freedom ». Dans ce livre le Président Woodrow Wilson écrit :

« Certains des hommes les plus influents des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de l’industrie, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il y a quelque part un pouvoir si bien organisé, si subtil, si vigilant, si complexe, si complet, si omniprésent, qu’il vaut mieux ne pas en parler quand on veut le condamner. »

Il est difficile d’identifier ce « pouvoir si bien organisé » qui brouille depuis longtemps les pistes et entretient toutes sortes d’hypothèses pour mieux se dissimuler. Certains chercheurs pensent que ce pouvoir est la Synarchie.

« Le Synarchisme, écrit, Lyndon LaRouche, est le nom adopté au XXème siècle par une secte franc-maçonne occulte, connue sous le nom de Martinistes et reposant sur le culte de la tradition de l’empereur Napoléon Bonaparte. Entre les années 1920 et 1945, il a été officiellement classé par les services de renseignement américains et d’autres pays dans la rubrique « Synarchisme : nazi-communisme », défini ainsi car il a déployé simultanément, en apparence, aussi bien des forces d’opposition pro-communistes que des forces d’extrême-droite pour encercler et cibler certains gouvernements. Les mouvements fascistes du XXème siècle et ultérieurs, comme la plupart des mouvements terroristes, sont tous des créations synarchistes.

Au cours de cette période, le synarchisme a été l’aspect central des gouvernements fascistes d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne et de Vichy et Laval en France, et, à travers la branche espagnole du Parti nazi, il s’est également répandu au Mexique, en Amérique centrale et du Sud. Le parti mexicain PAN est né comme une excroissance de cette infiltration. Il constitue aujourd’hui la caractéristique des adeptes de Leo Strauss et d’Alexandre Kojève.

On retrouve cette conspiration franc-maçonne occulte dans des factions se revendiquant de gauche comme d’extrême-droite, tels le conseil de la rédaction du Wall Street Journal, la Société du Mont-Pélerin, l’American Enterprise Institute et l’Hudson Institute, ainsi que dans ce que l’on appelle les intégristes conservateurs au sein du clergé catholique. L’autorité sous-jacente derrière ces cultes est un réseau contemporain de banques privées ayant adopté le modèle vénitien médiéval connu sous le nom « fondi ». La conspiration de la synarchiste Banque Worms pendant la guerre de 1940 est typique du rôle joué par ces intérêts bancaires derrière les divers gouvernements fascistes de l’époque.

En fait, au départ, les synarchistes sont issus des cercles les plus proches de Napoléon Bonaparte ; des officiers vétérans des campagnes napoléoniennes ont répandu ces pratiques cultistes à travers le monde. G.W.F. Hegel, un admirateur passionné de l’image impériale de Bonaparte, fut le premier à établir une doctrine historique fasciste de l’Etat. En complément, les écrits de Nietzsche ont fourni la doctrine de la terreur dionysiaque, créée par l’homme-bête, des mouvements et régimes fascistes du XXème siècle. Les principaux idéologues fascistes des milieux universitaires d’après-guerre sont Leo Strauss, de l’université de Chicago, qui est l’inspirateur des idéologues néoconservateurs américains actuels, et Alexandre Kojève, un philosophe parisien partageant les idées de Strauss. (2) »

Les partisans du complot Synarchique ne manquent pas d’arguments historiques. Toutefois, ils négligent un aspect important du Martinisme et des sociétés secrètes, c’est le rôle des Supérieurs Inconnus. Il y a deux catégories de Supérieurs Inconnus. Les Supérieurs Inconnus d’opérette, connus des membres de l’ordre qui les voient officier régulièrement dans les loges ou les chapitres, sont différents des véritables Supérieurs Inconnus dont la puissance psychique est parfois violemment ressentie par les rares initiés qui les approchent. Samuel Mathers, fondateur de la Golden Dawn, disait être en contact avec ces mystérieux chefs. Il écrit :

« Au sujet de ces Chefs Secrets, auxquels je me réfère et dont j’ai reçu la sagesse du Second Ordre que je vous ai communiquée, je ne peux rien vous dire. Je ne sais même pas leurs noms terrestres et je les ai vus que très rarement dans leurs corps physique… Ils me rencontrèrent physiquement aux temps et lieux fixés à l’avance. Pour mon compte, je crois que se sont des êtres humains vivants sur cette terre, mais qui possèdent des pouvoirs terribles et surhumains… Mes rapports physiques avec eux m’ont montré combien il est difficile à un mortel, si avancé soit-il, de supporter leur présence. Je ne veux pas dire dans ces rares cas de rencontre avec eux l’effet produit sur moi était celui de la dépression physique intense qui suit la perte du magnétisme. Au contraire, je me sentais en contact avec une force si terrible que je ne puis que la comparer à l’effet ressenti par quelqu’un qui a été près d’un éclair pendant un violent orage, accompagnée d’une grande difficulté de respiration… La prostration nerveuse dont j’ai parlé s’accompagnait de sueurs froides et de pertes de sang par le nez, la bouche et parfois les oreilles. »

D’autres pistes conduisent au Vatican. Le plus important centre religieux de l’Occident serait depuis longtemps au cœur d’un plan qui est très éloigné du message christique originel.

Joël Labruyère imagine une conversation entre trois personnages : un grand occultiste jésuite, Maître Inigo (3), l’immortel chef de la finance mondiale, Monseigneur Ahaverus, et un journaliste :

Monseigneur Ahasverus :
« Si vous cherchez avec intelligence vous trouverez. C’est une évidence, et cela est en rapport avec la survie de hautes puissances célestes et des hiérarchies temporelles qui les servent. Notre cher Inigo, qui vint au monde dans la caste des guerriers, est en réalité au service de l’ordre sacerdotal. C’est pourquoi il a investi l’église la plus puissante de son temps afin d’en faire la matrice d’un temple universel par la fusion de toutes les croyances.
Ce plan extrêmement téméraire, inouï dirai-je, et qui stupéfie les anges et les dieux, est en voie d’accomplissement. Sa mise en action permettra de restaurer l’empire céleste actuellement en ruines et de redonner une nouvelle jeunesse à notre Seigneur et à ses anges. La vérité est encore plus extraordinaire que les plus folles spéculations. »

Le journaliste :
« Est-ce l’accomplissement de la parole de l’Apocalypse : « La bête blessée mortellement a retrouvé la vie » ? Vous êtes chargé au final de sauver les hiérarchies sacerdotales anémiées par les excès ravageurs de l’athéisme qui les a privées de leur énergie magique religieuse. »

Maître Inigo :
« Oui, c’est cela. Depuis que j’ai constaté au 18ème siècle l’état lamentable des sphères célestes de nos religions planétaires, nous avons entrepris leur restauration. Un long et pénible travail. Il fallait d’abord raser ces ruines, ce que j’ai symboliquement scellé par l’acte de Vatican II qui mettait un terme au rite romain obsolète. Cela eut une répercussion cosmique.

Cette destruction est pour un renouvellement. Lorsque toutes les confessions seront modernisées de la sorte, nous pourrons en faire surgir la nouvelle religion mondiale qui produira à nouveau une bonne alimentation énergétique des circuits célestes. Cela vous est connu, et vous pressentez que dans l’invisible il y a une intense activité diplomatique pour parvenir à cette fédération des égrégores mondiaux. Bien entendu, nous avons dû nous confronter aux forces traditionalistes qui sont maintenant sous contrôle. Les fanatiques nous servent de repoussoir pour dégoûter définitivement l’homme moderne des vieilles bondieuseries.

Quoi qu’il en soit, les Nôtres (terme jésuite) sont sur tous les fronts, depuis la théologie marxiste jusqu’aux apparitions mariales. Tout est sous contrôle.

La bête qui saignait d’une blessure de mort va de nouveau revivre pour la plus grande gloire de notre Dieu. Vous verrez des prodiges. »

Monseigneur Ahasverus :
« On peut se fier à Maître Inigo qui fait toujours ce qu’il a projeté. Des prodiges, il en fait sur toute la surface de la terre dont il a changé la face. Nous nous souvenons de notre divine surprise lorsque ses fils jésuites sont arrivés en Chine et que nos juifs installés là de longue date les accueillirent. Quel instant merveilleux. La jonction sacrée était opérée. Nous avons tendu le cordeau d’est en ouest. C’est ainsi que depuis plusieurs siècles la politique mondiale ne dépend que de nos accords. Nous finançons en toute confiance les opérations des fils d’Inigo car il a la vision de l’avenir, tandis que me gens ne se mobilisent que lorsqu’un résultat tangible est en vue. Il nous manquait l’idéal scientifique, et quant à lui, Maître Inigo manquait de sens pratique trop confiant en sa force de caractère. Mais son ambition ne peut se déployer qu’avec des moyens financiers. Ayant réalisé notre complétude, avec quelques difficultés d’adaptation, il n’y eut plus d’obstacle à l’avancée de notre grand dessein. »

Maître Inigo :
« Lorsque mon âme fut investie par le puissant esprit guide qui a fait de moi un voyant et un immortel, ce fut pour moi une révélation de découvrir que les êtres humains n’ont pas de but, hormis leur misérable survie à court terme. Les gens de Monseigneur Ahasverus ne font pas exception et s’ils s’écartent hors de la cohésion de l’égrégore, ils ne sont plus fiables et deviennent indifférents à l’idéal messianique de leurs pères. Il faut donc parfois les reprendre en mains de manière énergique si vous voyez ce que je veux dire… et, dans les temps modernes, ils deviennent prodigues et cabotins.

Il est vrai que la réussite est un excellent stimulant. Je conseille à tout le monde de réussir (rires).

Nous, notre réussite s’exprime à travers le succès public de nos fantoches.

Je parlais de mon étonnement en découvrant le manque d’ambition des humains, leur absence de grand projet, et la trivialité de leurs aspirations à court terme.

Les esprits conquérants sont rares et lorsqu’ils ont un peu de caractère, ils ne savent pas s’organiser, vivant leur victoire au jour le jour. Alors que nous autres, nous traversons les siècles comme un seul homme et dans une seule direction.

Voyez ces esprits avides de succès et de jouissance. Ils ne cherchent pas une victoire au-delà du contexte historique. Ils n’ont pas le désir de conquérir le monde, ni même un espace vital. Or, y a-t-il un autre but ?

J’ai quant à moi le désir de remettre le système solaire en ordre, et d’y imposer mon gouvernement. J’ai formé une armée pour cette guerre sainte. J’ai libéré mon esprit des limites spatio-temporelles afin de mener ce combat sans être retenu par les considérations morales, les préjugés et l’oubli qui frappent les mortels ordinaires entre deux vies.

Nous avons beaucoup été critiqués sur nos méthodes qu’on dit diaboliques, mais nous luttons pour la défense de notre espace vital. La fin justifie parfaitement les moyens. Lorsque des envoyés d’autres dimensions projettent de nous soutirer notre cheptel humain et de nous déloger de nos places supérieures dans le système solaire, nous réagissons. Nous sommes dans notre bon droit.

Que nos adversaires en prennent exemple. » (Undercover n° 14)

Pour des auteurs, souvent inspirés par les écrits gnostiques, le Nouvel Ordre Mondial n’est qu’un parasitisme global. Les oligarchies politico-financières détruisent le tissu social, instaure la précarité et une nouvelle forme de servage. Puis, à l’aide d’artifices et de faux prodiges, elle imposeront une religion mondiale pour satisfaire les hiérarchies rétrogrades de l’astral, les véritables maîtres du monde, qui sont avides de l’énergie émotionnelle des êtres humains. C’est l’abomination de la désolation. «L’abomination de la désolation » signifie, d’après saint Jérôme, « le dogme pervers ».


(1) On évite de nous dire que les animaux d’élevage sont tous alimenté avec des OGM.

(2) « Synarchie financière et dérives fascistes », Solidarité et Progrès.

(3) Labruyère voit en Ignace de Loyola, Maître Inigo, une redoutable entité extraterrestre qui orchestre la colonisation de notre monde et de ses dimensions parallèles où règnent les hiérarchies astrales qui se nourrissent des énergies et des émotions humaines.

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...