mercredi, septembre 28, 2022

Liberté et autarcie



Est-il possible de protéger sa famille contre "le meilleur des mondes" concocté par l'oligarchie politico-financière ?

OUI, une famille de quatre personnes peut vivre en autosuffisance avec 5 000 m² !

1. Le jardin potager (200 m²) :
Si nous consommons par jour et par personne 400 g de légumes, cela représente 600 kg par an pour une famille de quatre personnes. Un bon jardinier peut les produire sur moins de 200 m².

2. Les petits élevages (2 000 m²) :
La chèvre est l’animal idéal pour une famille : peu encombrante, mangeant peu, elle donne tous les jours 1,5 à 3 litres de lait, soit largement de quoi satisfaire les besoins de cinq ou six personnes. Il faut moins de 2 000 m² pour produire l’herbe et le foin nécessaire à sa nourriture.

Des poules fourniront les œufs : trois ou quatre poules suffisent pour une famille ayant un régime céréalien. Une partie du verger pourra servir d’enclos.

3. Les légumineuses (300 m²) :
La culture des légumineuses ne pose aucun problème particulier. Pour les 60 à 80 kg nécessaires pour une famille, il faut environ 300 m². Les légumineuses les plus couramment cultivées au jardin sont les haricots, les fèves (surtout pour la consommation des fèves fraîches) et les pois. Le pois chiche ne réussit bien que dans les régions méridionales. Le soja donne de bons résultats au sud de la Loire, à condition de ne pas choisir des variétés trop tardives, qui ne réussissent que dans les régions franchement méridionales. Au nord de la Loire, sa culture reste possible, sauf peut-être dans le Nord et l’Est, mais il faut choisir des variétés très hâtives, à faible rendement. La lentille peut être cultivée dans toute la France. Elle est peu cultivée dans les jardins potagers car le battage et le triage manuels sont longs et fastidieux.

4. Les céréales (1 200 m²) :
Il faut environ 1 200 m² pour produire 500 kg de céréales. Les céréales demandent peu de travail pour la culture elle-même, mais le battage et le vannage posent des problèmes lorsqu’on n’est pas équipé. On peut cependant conseiller à tous les jardiniers :

- de cultiver du maïs pour la consommation en épis (maïs sucré consommé légèrement avant maturité) ;

- d’essayer la culture du sarrasin : on peut le semer tard, jusqu’en fin juin, et même s’il ne donne pas grand chose, cela fera toujours un excellent engrais vert. Il n’y a pas de problème de battage car le sarrasin s’égrène facilement.

5. Le verger (400 m²)
Le verger exige un peu plus de place, de compétence et de patience que le potager. Un verger de 400 m² suffit amplement à satisfaire les besoins d’une famille, tout en faisant de l’arboriculture relativement extensive.

Il importe de choisir très soigneusement les espèces et les variétés cultivées, en recherchant les variétés rustiques, bien adaptées aux conditions locales et donnant des fruits savoureux, plutôt que les variétés à haut rendement. Un bon échelonnement des variétés permet d’avoir des fruits toute l’année.

6. La maison et le jardin d’agrément (900 m²)
Les plantes médicinales et les plantes ornementales complètent harmonieusement l'ensemble autarcique.

Claude Aubert, Une autre assiette, éditions Debard.

Est-il possible de travailler et vivre en marge de la société orwellienne qui se met en place ?

Le travail doit rendre libre et digne.

- Salariés :
"Dans la Grèce archaïque, connue à travers les textes d’Homère ou d’Hésiode, la hiérarchie des activités s’ordonne selon le plus ou moins grand degré de dépendance par rapport aux autres qu’elles impliquent : au bas de l’échelle, on trouve l’activité de l’esclave et du thète (le mercenaire qui loue ses bras à un propriétaire pour un temps déterminé et qui peut être utilisé pour toutes les tâches, à la différence de l’artisan qui maîtrise un savoir spécialisé). […]

- Artisans :
Viennent ensuite les démiurges, ou encore artisans. Certes, ceux-ci maîtrisent une « technique » mais ils sont également frappés de dégradation sociale, car ils travaillent pour le « demos », le peuple, et sont donc redevables à autrui de leurs moyens d’existence. Artisans et mendiants appartiennent à la même catégorie : celle où l’on ne vit que de la commande et de la rétribution d’autrui.

- Commerçants :
Les activités commerciales sont également condamnées : elles révèlent une avidité indigne de l’homme.

L'homme libre vit de sa terre 

Seules les activités agricoles échappent à la condamnation, car seules elles permettent d’échapper à la dépendance d’autrui. Ainsi les activités laborieuses ne sont-elles pas méprisées en elles-mêmes, mais surtout en raison de la servitude par rapport à autrui qu’elles entraînent. Hésiode ne méprise pas le travail, il le considère nécessaire depuis que les hommes ont perdu l’âge d’or, mais si le travail est obligatoire pour pourvoir aux besoins de la vie, il doit s’opérer dans des conditions qui permettront de sauvegarder l’indépendance, c’est-à-dire la liberté et la dignité."

Dominique Méda, Le travail, une valeur en voie de disparition.


L'habitation :
Une idée de maison d'une grande efficacité thermique et très économique dans le cas d’une auto-construction :
https://bouddhanar.blogspot.com/2012/06/construire-sa-maison-en-terre-paille.html





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