lundi, juin 23, 2008

Autorité Spirituelle et pouvoir temporel

Déclarée à la suite d’une conspiration de menteurs, la guerre en Irak a fait plus d’un million de victimes. Bush et ses complices sont des criminels. Ils devraient être au ban de la société, jugés et condamnés.

Un responsable religieux, d’un courant spirituel digne de ce nom, qui s’affiche avec des politiciens sanguinaires renie ses propres valeurs. Les valeurs du lamaïsme sont maintenant mieux connues et l’amitié du dalaï-lama a l’égard du sombre personnage qui occupe la maison blanche ne surprend pas. Quant aux valeurs chrétiennes, elles sont trahies depuis des siècles. Il ne faut pas oublier que Benoît XVI est le successeur de papes qui étaient parfois de véritables monstres. Au 15ème siècle, par exemple, le représentant de Dieu sur terre, le pape Innocent VIII, était malade, pour recouvrer la santé il but le sang de trois garçons de dix ans, mais en vain : le pape mourut et les garçons aussi. Pour le malheur du christianisme primitif, le souverain pontife actuel est très à l’aise avec les vampires étasuniens.

La Tradition s’efforça d’adoucir les afflictions de l’âge noir (Kali Yuga). Des administrations sociales furent instituées afin de pallier la déchéance de l’être humain qui ne pouvait plus comprendre sa condition libertaire originelle (c’est ce qu'exprime d’une certaine façon Etienne de la Boétie dans son livre "Discours de la servitude volontaire").

Selon la pensée traditionnelle, le sacerdoce avait une influence positive sur la royauté afin d’œuvrer pour le bien-être spirituel et matériel des peuples. Un texte écrit par Ananda Coomaraswamy (1877-1947) nous aide à mieux comprendre la société traditionnelle :

Ce n’est donc que lorsque le prêtre et le roi, les représentants humains du Ciel et de la Terre, de Dieu et de son Royaume, sont "unis dans la célébration du rite" (savrate, etc.), seulement lorsque "Ta volonté est faite sur la Terre comme au Ciel" (ce qui suppose une mimesis des formes célestes), qu’existent le don et la réception, un don et une réception qui sont en réalité l’expression non d’une égalité mais d’une réciprocité authentique. La paix et la prospérité, la plénitude de la vie dans tous les sens du mot, sont le fruit du mariage du Pouvoir Temporel et de l’Autorité Spirituelle, comme elles doivent être celui du mariage de la femme et de l’homme, quel que soit le plan de référence. Car "en vérité, quand un accouplement se produit, alors chacun satisfait les désirs de l’autre" ; et, dans le cas de l’"accouplement divin" du Sacerdoce et de la Royauté, que cela se situe dans le domaine extérieur ou en nous, les désirs des deux partenaires sont dirigés vers le "bien", ici et dans la vie d’après la mort. Il faut satisfaire simultanément les besoins de l’âme et du corps.

Mais si le roi, en coopérant avec un pouvoir plus éminent, auquel il est assimilé, devient ainsi le Père de son peuple, il n’en reste pas moins vrai que les potentialités sataniques et mortelles sont inhérentes au Pouvoir Temporel ; quand la Royauté ne poursuit que ses seuls intérêts, quand la moitié féminine de l’Administration affirme son indépendance, quand le Pouvoir prétend régner sans tenir compte de la Justice, quand la "femme" réclame ses "droits", ces potentialités mortelles deviennent réalité ; comme la famille et la maison, le roi et le royaume sont détruits et le désordre (anrta) prévaut. Ce fut la revendication de son indépendance et de sa prétention à jouir de "droits égaux" qui valut à Lucifer (qu’il ne faut pas confondre avec Lux, comme il faut faire la distinction entre le disque solaire et la "Personne dans le Soleil") d’être précipité du Ciel en Enfer et de devenir Satan, l’Ennemi ; ce fut saisi du même délire paranoïaque qu’Indra, "rendu fou par l’orgueil que lui avaient donné ses pouvoirs héroïques" (svena viryena darpitah), devint l’oppresseur des dieux (devan badhitum arebhe), et seul le Pouvoir Spirituel, Saptagu-Brhaspati, put l’éveiller (atmanam Buddhvâ) de sa stupeur. Nous connaissons également le cas du roi Soma qui, après avoir opprimé Brhaspati, se réconcilia avec lui, et celui de Nahusa, que nous voyons dans les épopées prendre un instant la place d’Indra mais dont la carrière est ruinée par son arrogance ; cf. Satapatha Brahmana où nous lisons que si le roi se laisse griser (ud va ha madyet) par l’exaltation rituelle, "qu’il tombe la tête la première" (pra va patet). De la part de la Royauté, la présomption est à la fois destructrice et suicidaire.

Dans une société traditionnelle, l’oppresseur est excommunié et déposé légalement ; l’excommunication et la déposition peuvent être suivies d’une soumission et d’une apocatastase comme dans le cas d’Indra ou comme dans celui que réserve l’Islam pour Iblis, ou encore peuvent précéder l’installation d’un successeur plus conforme à l’idéal et dans lequel la royauté se voit renaître. Quand, dans une société non traditionnelle, l’oppresseur a été chassé par une révolution populaire, les opprimés se proposent de gouverner dans leur intérêt et deviennent les oppresseurs. La majorité opprime la minorité. L’apparition d’une ploutocratie mine ce qu’on appelle encore un gouvernement de la majorité. L’inefficacité et la corruption de la ploutocratie ouvrent la voie à la prise du pouvoir par un unique prolétaire qui devient un dictateur ou, plus techniquement, un tyran, qui ne rend même pas un semblant d’hommage à un pouvoir qui se situerait au-dessus de lui et qui, même si ses intentions sont bonnes, n’en reste pas moins dépourvu de "principes". Cette caricature de la monarchie conduit à un état de désordre (anrta) qu’il nous est facile de constater actuellement dans le monde. Il est, en fait, évident que "ce que nous appelons notre civilisation n’est qu’une machine meurtrière privée de conscience et d’idéaux" (G. La Piana dans le Harvard Divinity School Bulletin). Ce sont là les ultimes conséquences du divorce entre le Pouvoir Temporel et l’Autorité Spirituelle, la Puissance et le Droit, l’Action et la Contemplation.



Ananda K. Coomaraswamy, "Autorité spirituelle et pouvoir temporel dans la perspective indienne du gouvernement", éditions Archè.


Bhoutan, ce petit royaume bouddhiste développe son Bonheur National Brut sans ultra-libéralisme ni servage religieux.


La face cachée de l’Europe.
Il se murmure que l’oligarchie européenne prépare le "marché transatlantique sans entraves", une zone de libre-échange Etats-Unis - Union Européenne. L’Europe est bien le cheval de Troie du capitalisme étasunien.
Nous comprenons mieux l’entreprise de démolition des institutions solidaires comme la sécurité sociale. Sarkozy, qui incarne le dirigeant malin (lat. malignitas) selon les critères de Coomaraswamy, œuvre pour la commercialisation de la santé et de tous les secteurs de la société qui échappent encore à la marchandisation.
Il est urgent de constituer des îlots de résistance et d’autonomie sans pour autant tomber entre les griffes des sectes.

vendredi, juin 20, 2008

Bouddha, c'est du papier à se sécher le bran

En matière de non-dualisme, la nouvelle marotte des spiritualistes, les écrits fusent et des gourous s’autoproclament experts de l’ultime réalité. Ce sont des virtuoses de l’advaïta védanta et des enseignements orientaux les plus élaborés, leur érudition est incontestable. De plus, ils ont l’intelligence de négliger les pratiques rituelles rébarbatives des lamas des écoles tibétaines ou les pujas des brahmanes védantins. Parmi ces nouveaux pourfendeurs de l’ignorance, l’avidyâ abhorrée, figurent en bonne place des Occidentaux.

Avec la force de conviction de brillants gourous, ils assènent des sentences lapidaires : "mâyâ est non réelle", "il faut éliminer votre ego", "notre véritable nature est universelle". Une phraséologie efficace, les gourous anglo-saxons excellent en efficacité, fait émerger le fameux et controversé "sentiment océanique". Des disciples se pâment de bonheur. C’est la félicité, ânanda, promise par les textes, et accompagnée de chit, qu’on se rassure il s’agit de la conscience absolue de l’être suprême, sat. Les disciples sont persuadés de savourer l’exquis bonheur de "sat-chit-ânada" du védenta ?

Tout cela ne serait qu’un innocent passe temps si on n’observait pas des effets un peu pervers. D’une part, on ne peut ignorer Freud qui considère ce "sentiment océanique" comme le sentiment primaire du Moi indifférencié de l'enfant. D’autre part, c’est plus grave, les "éveillés" planent au-dessus de la vulgaire et illusoire réalité. Ils deviennent indifférents à notre bas monde et ne se sentent plus concernés par la grossière dualité.

Les enseignements des gourous sont presque toujours collectifs car ils sont plus rentables. Des troupeaux d'adeptes s’égarent dans de doux émois mystiques éveillés dans leur psychisme par les discours lénifiants des maîtres. Cette dérive passe inaperçue dans le cadre d’une conférence. Il n’existe pas dans le magma des auditeurs ou des lecteurs de véritable maïeutique possible. L’art d’accoucher (maieutikè) les esprits est aussi individuel que la naissance d’un enfant.

Des personnes se gargarisent de transcendance et rejettent avec dédain la réalité illusoire (mondialisation, guerres, injustices…), mais elles ne résistent pas au fumet d’un bon repas. L’estomac est là pour rappeler que la philosophie de la vacuité et de la non-dualité n’est acceptable que le ventre plein. "Des ascètes, écrit Lin Yutang, sont parvenus à mener une vie chaste, mais le plus spirituel des hommes ne peut oublier la nourriture plus de quatre ou cinq heures. Le refrain le plus constant, qui occupe infailliblement nos pensées après quelques heures est : "quand vais-je manger ?" Cela se produit au moins trois fois par jour et dans certains cas quatre ou cinq fois." La langue (écrite et parlée) est souvent trompeuse. L’estomac, lui, est toujours d’une consternante sincérité. Durant les retraites dzogchen, des maîtres tibétains, impénitents hâbleurs de la non-dualité, ne renoncent jamais aux repas, souvent carnivores d’ailleurs.

Perdre son temps à enseigner le non-dualisme ou discourir sur la nature de Bouddha n’était pas dans le tempérament du maître chinois Lin-tsi :

"Montant en salle, il dit : "Sur votre conglomérat de chair rouge, il y a un homme vrai sans situation, qui sans cesse sort et entre par les portes de votre visage. Voyons un peu, ceux qui n’ont pas encore témoigné !" Alors un moine sortit de l’assemblée et demanda comment était l’homme vrai sans situation. Le maître descendit de sa banquette de Dhyâna et, empoignant le moine qu’il tint immobile, lui dit : "Dis-le toi-même ! Dis !" Le moine hésita. Le maître le lâcha et dit : "L’homme vrai sans situation, c’est je ne sais quel bâtonnet à se sécher le bran." Et il retourna à sa cellule."


Commentaires abrégés de Paul Demiéville :

Conglomérat ("boule") de chair rouge : soit le corps de sang et de chair, soit le cœur. Le cœur (hrdaya) est le siège de l’esprit (citta) ; tous deux sont désignés en chinois par le même mot sin.

L’homme vrai sans situation : wou-wei tchen-jen. Le terme d’"homme vrai" dérive directement des philosophes taoïstes de l’antiquité, encore qu’il ait été employé pour désigner le Bouddha ou l’Arhat (le saint délivré) dans les premières traductions de textes bouddhiques.

Il sort et entre par les portes de votre visage : L’"homme vrai" est la réalité unique d’où émane notre vie empirique ; les "portes" ou orifices du visage sont les principaux organes des sens.

Banquette de Dhyâna : banquette cordée sur laquelle les moines s’asseyaient pour pratiquer la méditation. On notera qu’ici, lors d’une "montée en salle", le maître n’est pas en chaire, mais sur une simple banquette.

Je ne sais quel bâtonnet à se sécher le bran : toute définition de l’"homme vrai" ne peut être qu’impropre (au sens propre), vile, ordurière, puisqu’il est par définition ce qui échappe à toute définition. En Inde, où il n’y avait pas de papier, on s’essuyait avec des bouts de bois, ainsi que le prescrivent les codes disciplinaires.



Dans votre livre, "The Power of Now", vous affirmez que " la finalité ultime du monde ne se trouve pas dans le monde mais dans la transcendance de celui-ci. " Pouvez-vous, expliquer ce que vous voulez dire ?

Eckhart Tolle :
Transcender le monde ne signifie pas se retirer du monde, cesser d'agir ou d'être en relation avec d'autres. Transcender le monde, c'est agir et interagir sans qu'il y ait recherche de soi. En d'autres termes, cela consiste à agir sans chercher à améliorer l'image que l'on a de soi-même à travers ses actions et ses interactions avec les autres. Ultimement, cela signifie ne plus avoir besoin de l'avenir pour trouver sa complétude ou son identité. On cesse de chercher à travers l'action, on cesse de chercher à améliorer, accomplir ou renforcer son sentiment de soi. Lorsque cette recherche cesse, alors on peut être dans le monde tout en n'étant pas de ce monde, on a cessé de chercher quelque chose au dehors auquel s'identifier.

mercredi, juin 18, 2008

Speak White

The Color Orange est une opération de mise en échec du régime chinois dans une grande manifestation pour les droits de l'homme.

Les régimes communistes ne sont pas particulièrement amicaux avec les libertaires alors que les états capitalistes les tolèrent. Néanmoins, la prudence est de mise avant de s’engager dans un combat idéologique contre les Chinois. Il ne faut pas oublier que les USA, toujours cet empire de la honte, sont guidés par un féroce appétit de domination qui les pousse à déstabiliser la Chine. C’est une réalité géopolitique indéniable.

La situation des droits de l’homme en Chine est loin d’être parfaite mais se laisser manipuler par les USA serait une folie. Les Etasuniens utilisent hypocritement les droits de l’homme pour répandre une idéologie perverse. L’adversaire n’est pas en Orient. L’extrême Occident, l’Amérique, est le foyer d’une dépravation mondiale qui répand la misère et l’injustice dans le monde entier. La Chine existe depuis plus de quatre mille ans, elle n’a pas de leçons de politique à recevoir de l’Occident.

Pendant que l’on attire notre attention sur les peuples qui n’adoptent pas l’humanisme occidental, nous négligeons notre maison. L’Europe n’est plus qu’un satellite de l’empire américain à cause de la puissance des lobbies qui ont transformé les institutions européennes en clubs d’affaires. Les médias européens, contrôlés par les puissances financières, font donc beaucoup de tapage contre la Chine dans l’intérêt de l’empire mondial qui lorgne vers l’Asie.


Il faut voir la réalité en face, les populations européennes ont été spoliées de la démocratie. Ce sont des élites infernales qui mènent le bal. Les peuples hollandais, français et irlandais rejettent l’Europe antisociale et les éminences grises de Bruxelles n’en ont cure. Nous devons nous prémunir contre ce système qui est profondément élitiste et monstrueux. Il nous transformera en serfs selon le modèle tibétain. Une caste de magiciens, vouant des cultes à des entités anormales, exercera un pouvoir absolu sur les populations.

Bernanos écrivait :
À la fameuse devise jacobine: "La liberté ou la mort", le monde totalitaire et concentrationnaire pourra bientôt répondre: "La servitude ou la mort". LIRE LA SUITE…



Derrière l’opération Color orange contre les jaunes rouges : Speak White



E.BREVES bouddh@nar


Le dalaï passera par ici, le dalaï passera par là…

Octobre 2007 Maison Blanche, avril 2008 Seattle, mai 2008 Nottingham : quel plaisir de constater que Sa Sainteté semble avoir recouvré la santé ; rappelons-nous qu' en janvier 2002 il avait dû annuler au dernier moment une initiation de Kalachakra, qu'il devait donner à Bodhgaya, et, en août 2005, un séjour à Rennes.

Les événements de mars dernier, à Lhassa, semblent même lui avoir redonné son proverbial sens de l'humour si l'on en juge par cet extrait d'interview au Sunday Times Magazine :

"Maintenant, dans les circonstances actuelles, la Russie (tout comme l’Occident d’ailleurs) est un peu effrayée, [ces pays restent sur leur garde]. Il est difficile de déménager le siège de l’OTAN à Moscou [rires], c’est très difficile actuellement. A moins que les choses s’ouvrent réellement, que la confiance et le respect mutuel s’installent. Il sera alors possible de créer une [entité] plus grande. Les Anglais doivent rejoindre pleinement l’Europe. Jusqu’à maintenant vous garder [votre monnaie], les pounds. Vous refusez d’accepter l’euro n’est-ce pas ? [rires]" (Email envoyé par Jacques).

Berlusconi se met à l’abri de la justice.
Le duce des boutiquiers aigrefins et des milliardaires insatiables ne recule devant aucune forfaiture. Lui et ses pareils, ainsi que tous les commis politiciens qui sont à leurs ordres, achèveront la démocratie européenne déjà moribonde. Pendant que l’on distrait les foules avec des milliardaires en culottes courtes sur des terrains de foot, les élites confortent leur stratégie liberticide. (Email de Léonard)


Confession d’un internaute anonyme :
La semaine dernière, je me suis vidé une bouteille de Jameson ( Irish whiskey ) pour fêter le NON irlandais, autrement plus stimulant que les contre-performances de l'équipe de France de football...

ANNONCE

A la recherche de la parèdre idéale
Tantrika expérimenté ( 54 ans dont la moitié consacrée à l’étude du Dharma ) souhaite rencontrer jeune consoeur, sur Nantes et ses environs immédiats, en vue Union avec partenaire qualifiée, dans le cadre strict de la pratique du Vajrayana ( aventurières s’abstenir… ).
Tél.02-28-01-61-10 ; moisanjacques@yahoo.fr

lundi, juin 16, 2008

Picsou rinpoché

Dans quelques mois s’ouvrira le premier festival bouddhiste kadampa international de Paris du 31 octobre au 7 novembre 2008. Les lamas tantriques ont trouvé un lieu magique : Le parc Disneyland.
Les vénérables bhikshus (pâli bhikkhu), qui à l’origine étaient des sages SDF mendiant leur nourriture, dormiront dans des hôtels de luxe, la nuit coûte entre 105 et 305 euros (only).


L’information est arrivée dans la boîte Email de bouddh@nar :

L'automne prochain, ça ne vous dirait pas d'assister au premier festival de la NKT à... DISNEYLAND PARIS ! Vous ne me croyez pas ? Vérifiez vous-même :

http://www.kadampafestivalparis.org/index.html?lang=en
Vous imaginez un peu Guéshé Kelsang Gyatso en train de prendre son petit dèj' dans la suite du Disneyland Hotel entouré de toons ? Ce n'est pas le moment de tuer Bambi ! Sweet dreams, sleep well.
Je croyais avoir tout vu, mais là...
Dordjé Shügden et Gueshé Kelsang Gyatso sur les traces de Carla et Nicolas.
Et c'est signé ( bien sûr ) :


Jiminy l'Cricket

Le néo-bouddhisme flirte depuis des décennies avec le business le plus éhonté et les fantasmes puérils. La parodie spirituelle a donc sa place dans le temple des mièvreries régressives qui dénaturent la véritable intériorité de l’enfance.




Les hôtels de Disneyland Paris










Dans la stratégie expansionniste des Etats-Unis, la culture apparaît comme un instrument de domination parmi d’autres. L’objectif est d’élaborer une culture de la consommation en standardisant toute création culturelle. Disney occupe une place centrale dans l’industrie des loisirs et, de ce fait, dans le processus de contrôle et de formatage de nos vies. LIRE LA SUITE...

Les spiritualistes répètent à foison la maxime "le hasard n’existe pas". Ainsi, ils voient des signes révélateurs dans certains événements. Quand le président des français, vassal décomplexé de l’empire américain, affiche sa vulgarité dans les allées de Disneyland de nombreux observateurs, qui connaissent le déclin moral de la France, ne sont pas vraiment étonnés. En revanche, la retraite consacrée à la Prajñâpâramitâ, version lamaïste, qui se déroulera dans le sanctuaire de la frénésie consumériste des Etats-Unis, est plus lamentable et inscrit définitivement le lamaïsme dans un courant opposé à la véritable spiritualité.

Le lettré chinois Lin Yutang nous permet de mieux comprendre certains aspects de la sagesse ancienne si différente du lamaïsme bling bling. LIRE " Cynisme, folie et camouflage : Laozi "…


À la fameuse devise jacobine: "La liberté ou la mort", le monde totalitaire et concentrationnaire pourra bientôt répondre: "La servitude ou la mort". Il y a plus de soixante ans, Georges Bernanos sonnait l'alarme. Lire sa conférence "La liberté pour quoi faire ?"



jeudi, juin 12, 2008

Propagande & Kali Yuga

Les considérations iconoclastes de ce blog irritent. Cette irritation est compréhensible dans le contexte actuel où règne l’inversion des valeurs. Dans une société fondée sur la justice et le bon sens, les filouteries du pouvoir politique et du mouvement religieux, les deux compères de l’exploitation de l’homme, seraient impossibles et bouddhanar n’existerait pas.

Les personnes sensées n’ont pas besoin d’Internet pour constater les anomalies qui affectent la spiritualité et la vie quotidienne. Les mauvais larrons de la spiritualité, parfois parés de l’autorité ecclésiastique, sont assez vite débusqués si on possède un peu de discernement. Or le système, la machinerie de l’élite qui contrôle les masses, mène une guerre sans merci contre le discernement. Aujourd’hui, un efficace bourrage de crâne commence avec le premier biberon. La propagande assure le règne de la caste des prédateurs, financiers, politiciens, gourous...



Propanganda, P. Machinery


On joyless lanes we walk in lines
a calm but steady flow
Accompanied by loud commands
our strength is running low

Another hope feeds another dream
another truth installed by the machine
A secret wish the marrying of lies
today comes true what common sense denies

Rotating wheels of destiny inflame the city lights
Machines call out for followers far out into the night
The calls of the machines drowning in the steam

Another hope feeds another dream
another truth installed by the machine
A secret wish the marrying of lies
today you find is true what common sense denies

The calls of the machines drowning in the steam
On joyless lanes we walk in lines
a calm but steady flow
Our strength is running low

Another hope
another dream
another truth
installed by the machine
installed by the machine
Le Kali Yuga
Le cycle de l’histoire de l’humanité se situe depuis 1939 dans sa dernière phase, le crépuscule du Kali Yuga.

La tradition hindoue considère que la durée de ce cycle se divise en quatre périodes. Comme l’affirment de nombreuses traditions, l’âge d’or, le paradis terrestre, se situait au début de l’histoire de l’humanité. A l’âge d’or, le Kritä Yuga, a succédé l’âge d’argent, le Trétâ Yuga, ensuite l’âge d’airain, le Dvâparä Yuga et finalement, l’âge de fer, l’âge final du cycle de l’humanité, le Kali Yuga.

Nous sommes, écrit René Guénon, présentement dans le quatrième âge, le Kali Yuga ou "âge sombre", et nous y sommes, dit-on, depuis déjà plus de six mille ans, c’est-à-dire depuis une époque bien antérieure à toutes celles qui sont connues de l’histoire "classique". […]

Le monde moderne ira-t-il jusqu’au bas de cette pente fatale, ou bien, comme il est arrivé à la décadence du monde gréco-latin, un nouveau redressement se produira-t-il, cette fois encore, avant qu’il n’ait atteint le fond de l’abîme où il est entraîné ? Il semble bien qu’un arrêt à mi-chemin ne soit plus guère possible, et que, d’après toutes les indications fournies par les doctrines traditionnelles, nous soyons entrés vraiment dans la phase finale du Kali Yuga, dans la période la plus sombre de cet "âge sombre", dans cet état de dissolution dont il n’est plus possible de sortir que par un cataclysme, car ce n’est plus un simple redressement qui est alors nécessaire, mais une rénovation totale.

Les textes hindous, les Purânä, dépeignent les égarements des religieux durant le crépuscule du Kali Yuga :

Les prêtres s’aviliront en vendant les sacrements…
Des aventuriers prendront l’apparence de moines avec la tête rasée et des vêtements orangés, des chapelets autour du cou…
Des gens non qualifiés passeront pour des experts en matière de morale et de religion…
Les gens accepteront comme articles de foi des théories promulguées par n’importe qui. On vénérera de faux dieux dans de faux ashrams dans lesquels on décrétera arbitrairement jeûnes, pèlerinages, pénitences, don de ses biens, austérités au nom de prétendues religions. Des gens de basse extraction revêtiront un costume religieux et, par leur comportement trompeur, se feront respecter
.

Quant aux hommes qui exercent le pouvoir, les Purânä sont clairs :

Des voleurs deviendront des rois, les rois seront des voleurs…
Les dirigeants confisqueront la propriété et en feront un mauvais usage. Ils cesseront de protéger le peuple…
Les hommes ne chercheront qu’à gagner de l’argent, les plus riches détiendront le pouvoir. Ceux qui posséderont beaucoup d’éléphants, de chevaux et de chars seront rois. Les gens sans ressources seront leurs esclaves…Les chefs d’états ne protégeront plus le peuple mais, au moyen d’impôts, s’approprieront toutes les richesses…
Par la faute des pouvoirs publics beaucoup d’enfants mourront. Certains auront des cheveux blancs à douze ans…

Les textes hindous ne dédouanent pas le peuple, au contraire :

Ce sont les plus bas instincts qui stimulent les hommes du Kali Yuga. Ils choisissent de préférence des idées fausses. Ils n’hésitent pas à persécuter les sages. L’envie les tourmente. La négligence, la maladie, la faim, la peur se répandent. Il y aura de graves sécheresses. Les différentes régions des pays s’opposeront les unes aux autres…
Il y aura beaucoup de mendiants et de sans travail. Tout le monde emploiera des mots durs et grossiers. On ne pourra se fier à personne. Les gens seront envieux. Nul ne viendra réciproquer un service rendu…

C’est en 2442 que se produira la fin du crépuscule du Kali Yuga.

Une prophétie en vogue annonce la fin du monde en 2012. Il s’agit d’une duperie qui vise à l’annihilation des dernières velléités d’affranchissement des plus lucides. Les forces régressives, qui agissent impunément durant le crépuscule du Kali Yuga, s’opposent aux initiatives de résistance en affirmant que la fin est toute proche. Tout le monde connaît les bidonnages prophétiques qui reviennent tous les dix ans.

Le mélange de vrai et de faux, qui se rencontre dans les "pseudo-traditions" de fabrication moderne, se retrouve aussi dans les prétendues "prophéties" qui, en ces dernières années surtout, sont répandues et exploitées de toutes les façons… […]

Il faut d’ailleurs ajouter que toutes ces choses, qui proviennent en général de régions assez basses du domaine psychique, portent par là même avec elles des influences déséquilibrantes et dissolvantes qui en augmentant considérablement le danger ; et c’est sans doute pour cela que ceux mêmes qui n’y ajoutent pas foi en éprouvent cependant, dans bien des cas, un malaise comparable à celui que produit, même sur des personnes très peu "sensitives", la présence de forces subtiles d’ordre inférieur...
René Guénon
Sources : René Guénon, "La crise du monde moderne" et "Le règne de la quantité et les signes des temps", éditions Gallimard. Alain Daniélou, "Le destin du monde", Albin Michel.

mardi, juin 10, 2008

La spiritualité

Le lamaïsme séduit la spiritualité occidentale mais il se comporte comme un vilain maquereau. Manipulateur de la naïve rêveuse, il inculque subrepticement une mentalité de caste dans son esprit de plus en plus embrumé. La voilà, soumise et décervelée, se prosternant au pied d’un gigolo enrobé de rouge comme un berlingot de foire.

Le lama ricane continuellement. Matthieu R. explique aux médias la raison de cette curieuse hilarité : "les saints retrouvant l’innocence divine sont dans la joie divine comme un divin enfant…" Arrête ton boniment fesse-mathieu de véracité ! Berlingot rinpoché se bidonne de voir autant de crétineries. Lui et ses compères sont parvenus à inculquer le féodalisme le plus archaïque à des personnes éduquées selon des valeurs démocratiques, c’est ubuesque. Pire, les adorateurs prosternés ont sacrifié leur raison sur l’autel de la magie tantrique. Ils vouent maintenant des cultes à des entités grimaçantes, sanguinaires et en rut.

L’ultime avanie est dans la coulisse où les vrais maîtres encagoulés tirent les ficelles. Les cagoules dissimulent des faciès inhumains. D’obscurs rites enferment les adeptes du spiritualisme contemporain dans des enclos comme des bestiaux. Un cheptel qui alimente ces prédateurs avides de l’énergie de tous les pauvres naïfs qui se font piéger par les gourous.

Les Berlingots rinpochés aux paroles sirupeuses servent la cause ténébreuse qui est derrière l’empire mondial et le spiritualisme moderne.

Les rares candidats à la libération doivent se défendre contre l’ordre social qui instaure un mode de vie aliénant et anormal. Toutefois, l’agression de la fausses spiritualité est beaucoup plus redoutable. Elle peut occasionner de sérieux dommages dans le psychisme.

Le lamaïsme avec ses bidules habiles participe au spiritualisme mercantile. Les bricolages psycho-spirituels en vente sur les marchés de la spiritualité sont des arnaques. On perd son temps et son argent dans des retraites et des séminaires de pacotilles. Il est beaucoup plus raisonnable de consacrer son énergie au développement de réseaux de solidarité en marge de l’organisation économique officielle, dont les dérapages pourraient générer de nouvelles formes d’aliénation.

Des bouddhistes chinois ne vendaient pas de méthodes méditatives, d'initiations et de recettes occultes.

Chen-houei du Ho-tsö fut interrogé :

Qu’est-ce que la concentration de dhyâna dans le Grand Véhicule ?

La concentration de dhyâna dans le Grand Véhicule consiste à ne pas se livrer aux exercices spirituels, [à ne pas regarder son esprit], à ne pas regarder la pureté, à ne pas contempler la vacuité, à ne pas fixer son esprit, à ne pas le purifier, à ne pas regarder au loin, à ne pas regarder auprès. Elle consiste en absence de toute direction, en non humiliation, en absence de peur, en absence de distinctions. Elle consiste à ne pas plonger dans la vacuité et à ne pas demeurer dans la quiétude. Elle consiste en non production de toutes les particularités, qui sont erreur.

Pourquoi ne pas se livrer aux exercices spirituels ?

Les exercices spirituels relèvent de l’être et l’être est production et destruction. Absence d’exercices et d’esprit sont absence de production et absence de destruction.

Pourquoi ne pas regarder son esprit ?

Tout regard est erreur. Dans l’absence d’erreur, on ne regarde plus rien.

Pourquoi ne pas regarder la pureté ?

Dans l’absence [absolue] de souillure, il y a aussi absence de pureté. La pureté est encore une particularité (nimitta). Voilà pourquoi on ne regarde pas la pureté.

Pourquoi ne pas fixer son esprit ?

Fixer son esprit, c’est avoir recours à un procédé. Voilà pourquoi on ne fixe pas son esprit. L’esprit [d’absolu] est absence de localisation.

" Entretiens du maître de dhyâna Chen-houei du Ho-tsö (668-760) " Jacques Gernet, Ecole Française d’Extrême-Orient.

Photo :
- Un lama s’époumone dans sa flûte fabriquée dans un fémur humain.





Un « yogipathe » occidental utilise la sinistre flûte tantrique confectionnée dans un fémur. Il n’a certainement pas conscience de participer au commerce illégal d’ossements humains qui se développe en Asie à cause de la mode lamaïste :


samedi, juin 07, 2008

L'homosexualité et le dalaï-lama

L'adjoint au maire socialiste de Paris chargé de la culture, Christophe Girard, juge le dalaï-lama "particulièrement réactionnaire", dans un entretien au Journal du Dimanche :

"Le dalaï-lama est à mes yeux, comme Benoît XVI, particulièrement réactionnaire. Ce sont des hommes avec des règles et des principes, des dogmes, voire des doctrines. D'où leur rigidité envers des sujets tels que la contraception et l'homoparentalité", explique-t-il.

Le dalaï-lama et son collègue le pape ont été touché, peut-être par la grâce divine mais plus sûrement, par l’idéologie nazie. Une enfance conditionnée par les jeunesses hitlériennes a laissé des traces dans l'esprit de Benoît XVI. De même, Heinrich Harrer, l’inquiétant précepteur SS du Dalaï XIV a certainement inculqué les certitudes des seigneurs du monde au jeune apprenti gourou tibétain. Parmi les exécrations des grands prédateurs temporels ou spirituels, l’homophobie est courante.

Les déclarations du dalaï-lama sur l’homosexualité révèlent de vulgaires préjugés humains. Elles ne sont pas l’expression de profondes vérités spirituelles. Il est vrai que d'antiques courants mystiques valorisaient l’homosexualité. Elle était perçue comme une aptitude à la prêtrise ou au statut de chaman.

L’Inde a préservé l’éternelle tradition spirituelle, le Sanatana Dharma, qui ne condamne ni l’homosexualité ni la bisexualité :

"Parce qu’il évoque l’androgyne primordial, écrit Alain Daniélou, tout être au sexe ambigu a un caractère sacré, qu’il soit physiquement, ou seulement d’instinct, intersexuel. L’homosexuel porte bonheur, il a un rôle magique dans les rites. Ce côté magique de l’intersexualité se retrouve dans toutes les civilisations anciennes. Tout être bisexuel peut être considéré comme une émanation de l’aspect transcendant du dieu. L’androgyne, l’homosexuel, le travesti ont une valeur de symbole et on les considère comme des êtres privilégiés, images de l’Adharnarîshvara. Ils jouent à ce titre un rôle spécial dans les rites tantriques et magiques comme dans le chamanisme.

En Inde, encore aujourd’hui, la présence d’un prostitué travesti est de bon augure spécialement lors des cérémonies du mariage. " Le but final du tantrisme est de réunir les deux principes polaires Shiva et Shakti dans nos propres corps […]. L’androgynie initiatique n’est pas toujours signifiée par une opération comme chez les Australiens. Dans beaucoup de cas, elle est suggérée par le travestissement des garçons en jeunes filles et vice versa des filles en garçons […]. Les pratiques homosexuelles, attestées dans diverses initiations, s’expliquent probablement par une croyance similaire, à savoir que les néophytes, pendant leur instruction initiatique, cumulent les deux sexes. " (M. Eliade) Le pouvoir divinatoire est lié chez les chamans à la bisexualité.

Les textes concernant les rites de procréation tels que le Shiva Svarodaya expliquent comment donner naissance à un enfant mâle, femelle, neutre. C’est parmi les individus marqués du sceau de l’androgyne, que leur nature n’incline pas à la procréation, que se recrutent un grand nombre de moines errants qui transmettent les pouvoirs magiques. Se plaçant hors castes, ils sont un lien entre les différents niveaux de la société. Ces moines ont souvent un compagnon disciple, amant et serviteur, qui les accompagne.

Certains mystiques cherchent à s’unir au dieu qu’ils vénèrent en devenant femme, s’habillant et vivant comme des femmes. C’était le cas, au début du 20ème siècle, de Râmakrishna, dont est issu l’ordre religieux qui porte son nom.

Dans la société traditionnelle, les pratiques sexuelles entre jeunes gens, que l’on appelle "amitiés de caleçon " (langâ dost en hindi), sont considérés avec bienveillance. Des pratiques de purification sont prévues, comme après tout acte sexuel.

Dans la littérature ancienne, les groupes de prostitués travestis, réunis autour d’un Guru, avaient une place reconnue dans la société. Des prostitués travestis se rencontrent toujours dans la plupart des villages indiens. Ils sont à la fois un objet de mépris et de respect. Dans les spectacles populaires du Râmalîlâ et du Krishnalîlâ ce sont eux qui, traditionnellement, représentent déesses et bergères.

Du point de vue du Shivaïsme, l’homosexualité apparaît comme une constante observable dans toute société. Elle fait partie de la réalité du créé et est donc une manifestation d’un aspect du divin. Evoquant l’androgynie divine elle peut devenir un sâdhana, une méthode de réalisation spirituelle. Par contre du point de vue de la morale sociale dérivée du jaïnisme, l’homosexualité apparaît comme une déviance. Ce contraste s’est perpétué dans la société indienne jusqu’à nos jours. L’Inde est à la fois le pays du Kâma sûtra, des sculptures érotiques dans les temples et celui du puritanisme le plus exacerbé. Les envahisseurs récents, musulmans puis britanniques, ont considérablement accentué ce dernier aspect.

Dans la société actuelle, malgré l’extrême puritanisme affiché par la classe anglicisée dirigeante, les pratiques homosexuelles ne présentent traditionnellement aucun problème si ce n’est, pour les individus ayant des fonctions sacerdotales, l’interdiction rituelle de pratiques buccales. Et, pour tous, des nécessités de purification avant et après tout acte sont obligatoires, ce que des étrangers ne comprennent pas toujours."

Alain Danièlou "Shivaïsme et Tradition primordiale", éditions Kailash.
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mardi, juin 03, 2008

L'opposition tibétaine au Dalaï-lama




Un schisme se profile dans le lamaïsme (LIRE LE SCHISME…) mais depuis des années l’intolérance du dalaï-lama a provoqué une première scission au sein de la communauté tibétaine.

Les adeptes du culte de Dorjé Shougden dénoncent une persécution religieuse. Menaces, ostracisme, violences, ils sont victimes de l’intolérance des lamaïstes " orthodoxes " depuis que le dalaï-lama a interdit leur culte.

Un reportage montre un aspect méconnu de la personnalité de l’autocrate religieux, c’est un documentaire rare et édifiant. VOIR LES VIDEOS…


Pendant que les Tibétains se chamaillent, les enfants sans cœur du chanoine Sarkozy mettent en œuvre un plan liberticide. La résistance envoie un message codé…

Révélations d'un lama dissident

Le lama tibétain Kelsang Gyatso (1931-2022) était un enseignant important parmi les guélougpa restés fidèles à des pratiques proscrites ...