vendredi, janvier 04, 2008

Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants

Le bouddhisme tantrique du Tibet fonctionne-t-il comme un éteignoir ? Existe-t-il des éveillés Occidentaux après plus de trente années d’enseignement de ce bouddhisme qui se prétend mirifique ? Le comportement des spiritualistes engagées dans la voie de " l’éveil " trahit-il un conditionnement, un endormissement collectif. Les moyens habiles du bouddhisme tibétain seraient-ils soporifiques ?

La plupart des centres d’enseignement du dharma, certains s’étendent sur plusieurs centaines d’hectares comme dans le Languedoc, ne sont jamais conçus pour être autre chose qu’un domaine seigneurial lucratif où règne l’autocrate rinpotché, le hiérophante des chimères tantriques. Il y a rarement dans ces fiefs de véritables expériences conviviales et des initiatives fondées sur le partage, l’égalité ou même la conscience environnementale.

Depuis quelques années, le bilan du néo-bouddhisme apparaît sur Internet, notamment grâce aux travaux de l’anthropologue Marc Bosche : http://bouddhismes.info/1.html


Dans le domaine de " l’édition papier " la critique du néo-bouddhisme est encore marginale. Le marché des niaiseries et des fadaises orientales profite de l’image doucereuse des hiérarques tantriques au sourire racoleur. Mais ce sourire est en train de se transformer en rictus depuis que l’opinion publique est moins dupe sur le rôle des Etats-Unis et de la C.I.A. dans la conquête de l’Occident par le lamaïsme.

En règle générale, des chercheurs et des experts en tibétologie, souvent des enseignants et des fonctionnaires, manquent singulièrement d’objectivité. Ils sont presque tous inféodés aux hiérarques tibétains par des serments initiatiques (samaya). Leurs écrits participent à la propagande des lamas.
Fort heureusement, la fin de la torpeur lamaïste a sonné dans les librairies sérieuses grâce au livre d’Elisabeth Martens, " Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants ".

Biologiste, spécialisée en médecine traditionnelle chinoise à Nankin de 1988 à 92, Elisabeth Martens est chargée de cours de sinologie au centre Tian-di depuis 1992 : langue, philosophie, histoire, sciences et techniques, médecine, pratiques de santé.


LIRE LA PRESENTATION du livre par l’auteur.
Editions l’Harmattan, 288 pages, prix éditeur : 25 € / 164 FF


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