mardi, mars 19, 2024

La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?



La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christianisé. Alexander Panarine, le philosophe russe (décédé), a révélé la nature anti-chrétienne de la doctrine américaine : « la nouvelle vision des Biens décontextualisés, et de leurs Consommateurs dé-socialisés est un mythe païen » ; pour lui, la doctrine US représente un saut dans le paganisme, autrement dit dans la barbarie.

Pour moi, cette nouvelle religion doit être qualifiée de néo-judaïsme ; ses adeptes imitent des attitudes juives classiques : les juifs se conduisent souvent comme des prêtres de la nouvelle croyance, et ils sont considérés comme des êtres supérieurs par ses adeptes. De fait, lorsque des mosquées brûlent, en Hollande, et lorsque des églises sont démolies en Israël, on ne relève pratiquement aucune réaction. Rien de comparable, en tous cas, avec l’émotion intense soulevée par un graffiti découvert sur le mur d’une synagogue. Les Etats-Unis notent leurs alliés en fonction de leur attitude envers les juifs. Le Temple de l’Holocauste [appelé « Musée »] jouxte la Maison Blanche. Le soutien à l’Etat juif est une condition sine qua non, pour les hommes politiques américains.

Tout le monde peut devenir l’un des « Elus » de la nouvelle foi – le choix vous appartient ; la Toute Nouvelle Alliance admet tant les Juifs que les Gentils : adorez Mammon, méprisez la Nature, l’Esprit, la Beauté, l’Amour ; ayez le sentiment d’appartenir à une race à part ; prouvez-le par quelque succès bien terrestre – et vous pourrez y entrer. Inversement, tout juif peut choisir d’en sortir ; il n’y a en la matière ni tare, ni vertu biologique.

Reste qu’il y a un fort sentiment d’une continuité entre le paléo-judaïsme et sa version mise à jour. L’Etat juif est la mise en pratique de la peur paranoïde et du rejet juif de l’Autre, alors que les politiques cabalistiques du Pentagone ne sont qu’une autre manifestation de la même peur et de la même exécration, à une échelle planétaire. Les idées du néo-judaïsme ont été mises en forme par le nationaliste juif Leo Strauss, et elles sont diffusées par les journalistes juifs du New York Times. Il existe un projet consistant à fournir au néo-judaïsme des rites exotériques, notamment en édifiant un nouveau Temple à Jérusalem, sur l’emplacement de la Mosquée Al-Aqsa.

Le néo-judaïsme est la foi non officielle de l’Empire américain, et la guerre au Moyen-Orient est, en réalité, le jihâd néo-judaïque. Des millions de personnes en ont l’intuition : Tom Friedman, du New York Times, a écrit que les Irakiens appellent les envahisseurs amériacins « les juifs ». Le néo-judaïsme est ce culte de la mondialisation, du néo-libéralisme, de la destruction de la famille et de la nature, anti-spirituelle et anti-chrétienne.

C’est aussi un culte antisocial de mercantilisme, d’aliénation et de déracinement ; hostile à la cohésion sociale ; à la solidarité, aux traditions – bref, hostile aux valeurs prônées par les trois grandes Eglises. L’Eglise ayant perdu sa position dominante en Occident, les adeptes du néo-judaïsme considèrent presque morte la Chrétienté occidentale, et ils luttent contre elle, par des moyens non-sanglants, à travers l’Anti-Defamation League et autres organismes anti-chrétiens. The Village Voice appelle Bush « le Chrétien » ; le New York Times ne cesse de traiter de prêtres abusant sexuellement des enfants, Schwarzenegger démolit une église, dans le film « La Fin des Temps » [The Last Days].

Mais l’Islam est le dernier grand réservoir d’esprit, de tradition et de solidarité, et les néo-juifs le combattent avec toute la puissance de feu dont ils disposent. L’Islam doit être écrasé, si l’on veut que le Temple néo-juif soit érigé à la place d’Al-Aqsa. L’Islam joue un rôle historique, en défendant la Palestine, au cœur de la fleur à trois pétales (1) ; il est le dépositaire de la pré-tradition unifiée pressentie par Guénon. Carl Schmitt a observé « le grand parallélisme historique » entre notre époque et l’époque contemporaine du Christ, dans Sa contrée. Guénon considérait que la modernité (représentant le Kali Yuga, ou l’âge final) trouverait sa conclusion dans l’apparition de l’Antéchrist et la fin du monde. Ainsi la guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ.

A un niveau plus profond, métaphysique, se joue une lutte entre deux tendances : un pouvoir, qui fait tenir ensemble le Ciel et la Terre, et re-sacralise le monde ; et un pouvoir qui s’efforce de séparer le Ciel de la Terre ; c’est-à-dire, de profaner le monde. La puissance unificatrice est représentée par le Christ, dans les bras de Notre-Dame. Le pouvoir de division, le Grand Profanateur, est plus puissant que les juifs ; mais ils le soutiennent avec enthousiasme, car pour eux, le monde en-dehors d’Yisraël (la Personne Divine, et non l’Etat du même nom) doit être profane et sans Dieu. Aussi les actions des néo-juifs conduisent-elles, en définitive, à la profanation du Monde, et à inciter les gens à se libérer des limites imposées par la société et par Dieu, pour la plus grande victoire de l’individualisme.

Maintenant, après avoir diagnostiqué la maladie (le néo-judaïsme, en tant que nouvelle religion et le Moyen-Orient, en tant que terrain principal pour son Jihâd), nous pouvons tenter de trouver le remède. La pièce centrale de la guerre n’est pas le champ de bataille de Fallujah, mais la bataille pour les esprits, menée par les idées. Qui en sortira vainqueur : le Christ, ou l’Antéchrist ? cette question ne sera pas tranchée par la force des armes, mais par notre capacité à défaire l’ennemi, dans le discours. Vous, chers lecteurs et camarades, représentez un escadron d’élite dans l’armée spirituelle ; dénoncez l’ennemi, battez-le !

Oui, il est possible de combattre une religion, en particulier le néo-judaïsme, forme extrême d’hérésie. Nous devons en montrer les racines religieuses, en profaner l’héritage sacral, en ridiculiser les concepts, en éclairer les crimes. Quand les précurseurs du néo-judaïsme ont entrepris leur guerre contre l’Eglise, ils ont commencé par tourner ses dogmes en dérision. De ce point de vue, l’acteur de café-théâtre Dieudonné a fait plus que quiconque pour mettre un terme au Jihâd.

Guénon voyait dans la Réforme un Automne, comme le début du Kali Yuga ; dès lors, le néo-judaïsme en est le prolongement, la phase ultime de la Réforme, où le corps réformé devient l’antithèse totale du corps préexistant à la Réforme. D’une certaine manière, notre tâche, c’est une Contre-Réforme, et notre bannière est Notre-Dame, aussi « majestueuse que des troupes arborant leurs bannières » (1). Schmitt voyait, lui aussi, en Notre-Dame le symbole culturel et religieux le plus important, bien qu’il n’ait pas eu conscience de son lien profond avec l’Islam. […]

Le communisme a représenté une tentative d’établir une nouvelle chrétienté universelle, mais sans le Christ. Bien que certains penseurs de droite insistent sur l’« origine judaïque » du communisme, il s’agissait d’une idéologie anti-judaïque et universelle. Hélas, les communistes ont utilisé le rasoir d’Occam avec beaucoup trop de vigueur, et le communisme est mort d’hémorragie. Nous devons adopter les survivants de son effondrement, et leur donner une place dans nos rangs.

Israël Adam Shamir, "Notre Dame des Douleurs".


(1) Les trois pétales sont l’Islam, le Catholicisme et l’Orthodoxie. Tandis que les Occidentaux voulurent voir dans l’Islam une antithèse du christianisme, les chrétiens orientaux, dont le plus éminent fut Saint-Jean Damascène, voyaient dans l’Islam une autre Eglise chrétienne, sur un pied d’égalité avec l’Eglise catholique, occidentale.
http://www.israelshamir.net/French/Trefoil_fr.htm

(2) Cantique des Cantiques 6 :4.

Les écrits en français d’Israël Adam Shamir :
http://www.israelshamir.net/French/French.htm





dimanche, mars 17, 2024

Révélations d'un lama dissident





Le lama tibétain Kelsang Gyatso (1931-2022) était un enseignant important parmi les guélougpa restés fidèles à des pratiques proscrites par le dalaï-lama.


La méditation


En matière de méditation Kelsang Gyatso faisait autorité. Selon ce lama, parce que la méditation n’est pas dénuée de risques, les méditants doivent se protéger et revêtir une armure psychique. « De même que les guerriers utilisent des armures pour se protéger pendant les batailles, ainsi les méditants ont besoin d’une armure pour se défendre contres les obstacles et les entraves. » (Kelsang Gyatso « Guide du Pays des Dakinis »).


Les obstacles


Tout ce qui fait obstruction à l'accomplissement de la libération est nommé Mara (démon). « Il existe, selon le lama Kelsang Gyatso, quatre principaux types de démons : le démon des perturbations mentales, le démon des agrégats contaminés, le démon de la mort incontrôlée, et les démons Dévapoutra. Seuls les derniers sont des êtres sensibles proprement dits. […] Un bouddha est appelé un « conquérant » parce qu'il, ou elle, a vaincu les quatre types de démons.


Ishvara, prince de ce monde


Le bouddhisme considère que nous vivons dans le monde du désir (Kâmaloka). Toujours d'après Kelsang Gyatso, l'être le plus puissant de ce monde est Ishvara courroucé, un démon Dévapoutra.


Ishvara courroucé « demeure dans Le Pays qui Contrôle les Émanations, l'état d'existence le plus élevé à l'intérieur du règne du désir. Ishvara a des pouvoirs miraculeux limités qui le rendent plus puissant que les autres êtres du règne du désir. Si nous faisons confiance à Ishvara, nous pouvons recevoir certains bienfaits temporaires au cours de cette vie, par exemple, plus de richesse et de biens, mais Ishvara courroucé est l'ennemi de ceux qui cherchent la libération, il interfère avec leur progrès spirituel. » ( Kelsang Gyatso)


Dans des centres de spiritualité, des personnes avides de richesse, de gloire, de pouvoir adorent secrètement Ishvara dont le culte évoque celui de Satan. De nos jours, le satanisme et les crimes pédophiles qui lui sont imputés se répandent.




jeudi, mars 14, 2024

Initiés & "arrières-loges"



Papus (docteur Gérard Encausse), fondateur de l'Ordre Martiniste."Il n’y eut jamais de relation administrative entre la franc-maçonnerie et le martinisme, hormis le fait que certaines loges maçonniques (particulièrement celles du Régime Écossais Rectifié) se réclament de l’esprit martiniste et cultivent dans leurs travaux cette tradition." Revue L'Initiation.



Comme Kaa le serpent, le maître spirituel dit : « Aie confiance ! ». « Aie confiance en nos chefs secrets de la hiérarchie initiatique ! »

Samuel Mathers, fondateur de la Golden Dawn, prétendait être en contact avec ces mystérieux chefs. 

« Au sujet de ces Chefs Secrets, dit Mathers, auxquels je me réfère et dont j’ai reçu la sagesse du Second Ordre que je vous ai communiquée, je ne peux rien vous dire. Je ne sais même pas leurs noms terrestres et je les ai vus que très rarement dans leurs corps physique… Ils me rencontrèrent physiquement aux temps et lieux fixés à l’avance. Pour mon compte, je crois que se sont des êtres humains vivants sur cette terre, mais qui possèdent des pouvoirs terribles et surhumains… Mes rapports physiques avec eux m’ont montré combien il est difficile à un mortel, si avancé soit-il, de supporter leur présence. Je ne veux pas dire dans ces rares cas de rencontre avec eux l’effet produit sur moi était celui de la dépression physique intense qui suit la perte du magnétisme. Au contraire, je me sentais en contact avec une force si terrible que je ne puis que la comparer à l’effet ressenti par quelqu’un qui a été près d’un éclair pendant un violent orage, accompagnée d’une grande difficulté de respiration… La prostration nerveuse dont j’ai parlé s’accompagnait de sueurs froides et de pertes de sang par le nez, la bouche et parfois les oreilles. »

La prostration nerveuse évoquée par Samuel Mathers n'est pas un phénomène rare dans le monde initiatique. La série d'immolations par le feu de moines bouddhistes rappelle les tribulations d'une loge d'initiés de province dont des membres dépressifs et suicidaires furent admis à l'hôpital psychiatrique le plus proche.

Ces initiés étaient affiliés à la fois à la Rose-Croix, la franc-maçonnerie et l'Ordre martiniste. Chaque année, ils se retrouvaient au Club des Écossais de la Grande Loge de France, rue Puteaux à Paris, où le fils de Papus, Philippe Encausse, franc-maçon, martiniste et probablement membre d'un conventicule Rose-Croix ultra-secret, participait à la cérémonie de commémoration du décès de son père. Parmi ces participants il y avait des « hauts grades », notamment des chevaliers Rose-Croix cooptés par les cercles supérieurs.

Le dix-huitième grade maçonnique, celui de chevalier Rose-Croix, rappelle que « ce sont les frères de la Rose-Croix qui sont allés parasiter les dernières loges opératives d'Angleterre et d'Écosse et qui les ont transformées en loges dites spéculatives. Le rosicrucianisme est une des sources les plus certaines de la maçonnerie moderne en même temps que de l'idéologie révolutionnaire », affirme Jean Vaquié.

Le 18e degré Rose-Croix de la maçonnerie marquerait « l’entrée dans les arrières loges lucifériennes », c'est Jules Doinel, un initié repenti, qui le dit. Il décrit l’ivresse spirituelle malsaine qui se saisit de l’initié devenu chevalier de la Rose-Croix : « Lucifer donne à ce grade un tel charme, un tel éclat qu'on l'embrasse passionnément. On se sent fier et triomphant d'être chevalier de la Rose-Croix. »


« Il y a aussi, poursuit Doinel, l'allégresse hautaine de la profanation du sacrilège conçu, sinon approfondi, de l'association de la pensée humaine à la pensée du roi des Anges coupables, de l'identification avec Lui, de la participation à sa science, de la communion à son Verbe. Il y aussi l'influence de sa Présence spirituelle. »

Pour Doinel, le grade Rose-Croix représente le prototype des hauts grades. Il dit :

« Le grade de Rose-Croix contient donc le satanisme à haute dose. II est le germe des hauts grades, comme le degré d'apprenti était le germe du grade du Maître : avec cette différence, toutefois, que le grade de Rose-Croix constitue le maçon parfait, le maçon ayant contracté, s'il est intelligent, s'il a le sens religieux, un pacte formel avec l'ennemi de Jésus-Christ ». (Jules Doinel)

La formule maçonnique « A.L.G.D.G.A.D.U. » signifie que les initiés œuvrent à la gloire du grand architecte de l'univers. Selon des initiés revenus dans le giron de l’Église, derrière le grand Architecte se cache Lucifer. Lucifer qui s'apparente à Ishvara courroucé des bouddhistes tibétains.

Le lama dissident Kelsang Gyatso, que le dalaï-lama aimerait bien réduire au silence, dit ceci : « Ishvara courroucé demeure dans "Le Pays qui Contrôle les Émanations", c'est-à-dire l'état d'existence le plus élevé à l'intérieur du règne du désir. Ishvara a des pouvoirs miraculeux limités qui le rendent plus puissant que les autres êtres du règne du désir. Si nous faisons confiance à Ishvara, nous pouvons recevoir certains bienfaits temporaires au cours de cette vie, par exemple, plus de richesse et de biens, mais Ishvara courroucé est l'ennemi de ceux qui cherchent la libération, il interfère avec leur progrès spirituel. »

D'après Jean Louis Bernard :

« Lucifer correspond à une énorme force mentale, mais sans l'intuition, donc à tendance mécanistique : un robot, un ordinateur céleste, tout cela à la puissance X... C'est l'imposture parfaite, la folie à l'échelle cosmique, sous masque intellectuel. […] Toujours à la fin des grands cycles de civilisation, quand l'humanité est affaiblie biologiquement […], Lucifer se substitue aux arcanes des religions et des sciences par ses anges noirs. C'est lui qui domine en tout cas la civilisation de religion scientiste, la nôtre actuelle. Lucifer tendrait à rythmer les cerveaux de l'élite scientifique selon son propre rythme d'ordinateur céleste. Implanté dans la science d'avant-garde dont l'arcane est bien la folie, non la sagesse, il pousse les faux mages à détruire la nature, à stériliser le globe, puis à lui faire subir le sort de l'antique soleil Lucifer : la désintégration. Par imitation mécanistique. D'un autre côté, Lucifer ne saurait se survivre en spectre du cosmos qu'en vampirisant la nature, donc en l'épuisant. Sa mainmise s'est manifestement accélérée à la fin de la guerre de 1939, quand Hiroshima a élevé les U.S.A. au rang de « peuple élu » de Lucifer ! Étant un dieu tronqué. Lucifer ne peut que tronquer l'homme et la civilisation. Deux éléments manquent toujours à l'homme luciférien : l'intuition et la vitalité, ce qui est logique puisqu'il évolue à l'image de son faux dieu. Par déséquilibre en chaîne, il se sur-intellectualise, mais devient insensiblement robot ou mort-vivant, sa sève vitale se desséchant... Pour ralentir ce processus, il a recours au « sabbat des lucifériens ». Selon un certain ésotérisme politique. Lucifer a un plan grandiose et absurde : faire régir l'humanité par une « synarchie » d'hommes robotisés et faire du globe le centre d'une immense mécanique interplanétaire. Il va de soi que la conquête de l'espace est luciférienne... Le même ésotérisme chuchote que Lucifer règne sur ses « mages », tous plus ou moins robots humains. [...]

Rejetant cette interprétation fantastique de Lucifer, des psychologues avancent une autre thèse : le mythe de Lucifer serait la résultante de l'évolution régressive. Celle-ci ayant progressivement élargi les zones dormantes du cerveau au cours des millénaires et éteint le sixième sens (l'intuition), le « cerveau mort » du cosmos correspondrait à ce cône d'ombre du cerveau humain moderne, en tant que projection et entité collective. Vu ainsi, Lucifer ne perdrait rien de son efficacité. »

Quoi qu'il en soit, le bouddhiste Kelsang Gyatso, le chrétien Jules Doinel et le chercheur laïc Jean Louis Bernard s'accordent pour dénoncer une force redoutable agissant dans des arrières loges occidentales et au cœur de certains temples orientaux.



Les martinistes


« Les martinistes forment une élite intellectuelle des plus rares, une sélection très soignée et très distinguée, dans la phalange occultiste. N'y entre pas qui veut. Celui qui a reconstitué l'ordre martiniste, le docteur P...(Papus.) est un homme d'une merveilleuse intelligence et d'une puissance de réalisation considérable. Nul plus que moi ne déplore l'erreur dans laquelle se meut cet esprit à hautes envolées, ce savant sérieux, cet infatigable écrivain. Il exerce autour de lui une séduction redoutable. Conscient, ou non, de l'œuvre qu'il accomplit, il est l'un des lucifériens les plus dangereux de ce siècle. Je n'ai eu, avec ce personnage éminent dans l'occultisme, que des rapports agréables et je me ferais un chagrin de le désobliger, en tout, sauf en ce qui touche la vérité et la défense de l'Église. Autour de ce chef, se groupe une réunion de jeunes gens sérieux et instruits, érudits et honorables, dont plusieurs sont des maîtres en science magique. Le docteur P... a étudié Saint-Martin et Martinez Pasqualis à fond. A-t-il saisi le sens luciférien du Philosophe Inconnu ? Souvent. L'a-t-il absolument saisi ? Je ne le crois pas. Mais en somme, il a réalisé cette colossale entreprise des groupes ésotériques, répandus aujourd'hui par tout l'univers civilisé, et pépinière formidable de hauts luciférisants. La reconstitution de l'ordre martiniste n'est pas la moindre de ses œuvres. Laissant la doctrine de côté, pour l'instant, je me propose, dans ce chapitre, de dire ce que je sais de cette organisation puissante, qui forme l'une des branches les plus à craindre et à observer de la franc-maçonnerie des arrière-loges. Car le martinisme, qu'il le veuille ou non, est une branche de la haute maçonnerie cosmopolite et internationale. »

Jules Doinel, Lucifer démasqué.


Télécharger gratuitement Lucifer démasqué :

mardi, mars 12, 2024

Aldo Sterone est 30e degré du Rite écossais ancien et accepté de la franc-maçonnerie

 





Dans sa vidéo du  lundi 11 mars 2024, Aldo Sterone, polémiste algérien vivant en Angleterre, connu à travers ses vidéos sur YouTube (plus de 150 000 abonnés), s'explique sur son appartenance à la franc-maçonnerie. Il est effectivement Chevalier Kadosh (30e degré) et maître de chapitre (loge). 

Les explications d'Aldo Sterone ressemblent plus à une engueulade à l'encontre de tous ceux qui critiquent la franc-maçonnerie et qui ont "des idées qui datent des années 30" (dixit Sterone).

La franc-maçonnerie, rappelons-le, pratique de manière obsessionnelle le culte du secret, c'est bizarre de la part d'une organisation qui se prétend philanthropique et bienveillante...

*******

BONUS

Question d'un internaute à 
Aldo Sterone

- "Est-ce que tu connais Stéphane Blet ?"

Réponse : 

- "Oui, j'ai écouté sa vidéo. Je ne me reconnais pas dans son expérience. Je ne sais pas avec quel groupuscule sectaire il a été se mêler."

Contrairement à ce que laisse entendre Aldo Sterone, Stéphane Blet était membre d'une obédience maçonnique régulière, la Grande Loge de France (Loge "Papus").

Pianiste talentueux, Stéphane Blet mourra défenestré le 7 janvier 2022. 

Sur le plateau de "Touche pas à mon poste", le journaliste Richard Boutry déclarera : "Stéphane Blet a été poussé au suicide. Est ce qu'il s'est suicidé ou a été suicidé ?"

Stéphane Blet fut-il exécuté pour avoir trahi des secrets maçonniques et dénoncé la kabbale et le talmudisme entre autres ?


"La franc-maçonnerie originelle (maçons opératifs, constructeurs et bâtisseurs) fut progressivement remplacée par une maçonnerie “spéculative”, infiltrée par le communautarisme, le talmudisme, les protestants anglais, les banquiers et les marchands, et totalement détournée de sa finalité première. 

Pour accomplir son nouveau dessein, il lui fallait détruire l’Église et le christianisme, et prendre le contrôle des États, que ce soit directement par une présence nombreuse au sein du pouvoir, ou indirectement par l’usure et les groupes de pression. Puis, sous couvert de tolérance et d’égalitarisme – et à l’insu de ses membres des degrés inférieurs –, œuvrer à son but véritable : l’avènement du mondialisme et, dans un second temps, de la synarchie."


dimanche, mars 10, 2024

Faire taire les gens




 




Faire taire les gens


par Diana Johnstone


Quand le pouvoir devient ouvertement criminel, il est temps de faire taire les gens. A travers l’Empire mondial, ce moment semble arriver. La liberté d’expression est de plus en plus menacée, tant aux Etats-Unis que dans la vieille Europe, bien que ces attaques viennent d’angles différents.

Aux Etats-Unis, l’assaut est clairement mené par des fanatiques d’extrême-droite comme David Horowitz, qui incite les étudiants à dénoncer les professeurs qui osent tenter de leur enseigner des choses qu’ils ne pensent pas déjà savoir. Le but est clairement d’interdire toute critique de la politique guerrière des Etats-Unis. Dans la vieille Europe, l’assaut est plus subtil et probablement moins lucide. Il est mené en partie par des gens qui se considèrent comme étant de gauche et qui semblent parfaitement inconscients du danger qu’il y a à limiter la liberté d’expression.

En 1990, l’amendement, connu sous le nom de « loi Gayssot » a été introduit par un député communiste (loi fabius-Gayssot). Il semble que la gauche française, particulièrement le Parti Communiste, dans son désir de préserver l’héritage de la résistance française pendant la deuxième guerre mondiale, n’a pas vu de danger dans la création d’un précédent punissant des discours comme s’il s’agissait d’actes.

Dans les années récentes, le contexte a considérablement changé. Devant la protestation mondiale contre la façon dont sont traités les Palestiniens, des efforts croissants ont été faits pour étendre la définition de l’ « antisémitisme », afin d’y inclure toute critique d’Israël. En insistant sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre les juifs et l’état juif (proposition vigoureusement contestée par de nombreux français d’origine juive) et donc que la critique d’Israël s’identifie avec l’antisémitisme, les ultra-sionistes semblent provoquer l’antisémitisme qu’ils dénoncent. Que ce soit délibéré ou non est discutable. La France a la plus importante population juive d’Europe, professionnellement qualifiée et assimilée, et Sharon essaie ouvertement de l’attirer en Israël en proclamant que les juifs ne sont en sécurité nulle part, et surtout pas en France, à cause, soi disant, de l’antisémitisme.

Dès que la critique d’Israël est identifiée à de l’antisémitisme, elle devient taboue. Un des principaux spécialistes de cette intimidation morale est Roger Cukierman, un sioniste qui préside le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France). En avril 2002, Cukierman a même applaudi le score surprenant de Le Pen au premier tour des élections présidentielles comme étant "une bonne leçon pour les Arabes". Cukierman ne représente sûrement pas les nombreux citoyens juifs qui ne sont pas membres des organisations juives. Néanmoins, le dîner annuel du CRIF est devenu un must pour les leaders politiques français, qui, chaque année, écoutent docilement les imprécations de Cukierman les accusant de ne pas faire assez pour arrêter l’antisémitisme. Seize ministres baissaient la tête tandis que Cukierman attaquait la politique étrangère du président Chirac - son opposition à la guerre en Irak et sa tentative de poursuivre une politique équilibrée au Moyen-Orient.

Ce qui illustre que le combat contre l’antisémitisme peut être injecté dans les discussions géopolitiques comme prétexte pour stigmatiser l’opposition croissante à la politique d’Israël et des Etats-Unis.

Faire taire Dieudonné

Cette stigmatisation a atteint un sommet avec la campagne visant à faire taire l’humoriste Dieudonné.

La campagne a commencé en décembre 2003, après un court sketch où Dieudonné, déguisé en colon juif des territoires palestiniens occupés, a appelé les jeunes à rejoindre l’axe du Bien américano-sioniste. Ce qui fut ponctué par l’exclamation « Isra heil ! », qui suscita un tollé. Les organisations sionistes ont réussi à faire annuler les spectacles de Dieudonné, en le menaçant. Néanmoins, il a gagné tous ses procès. Quand il réussissait à trouver une salle pour son spectacle, elle était pleine et une standing ovation l’attendait.

Comme il arrive souvent, l’éducation catholique de Dieudonné en a fait un libre-penseur, critique acerbe des religions. Dans ses spectacles, il parodie régulièrement toutes les religions sans excepter l’animisme de ses ancêtres africains. L’insolence est une constante de l’humour français, qui n’hésite pas à ridiculiser le catholicisme comme l’Islam en des termes très offensants. (Mais il ne faut pas se moquer du judaïsme, la religion des « élus » !)

Insistant sur son engagement en faveur de l’égalité et des valeurs universelles, Dieudonné a refusé de se censurer comme le lui demandaient ses critiques. Ils l’ont attendu au tournant. Dans une conférence de presse à Alger le mois dernier, il a utilisé l’expression « pornographie mémorielle », forgée par l’historienne israélienne Idith Zertal, faisant référence à certains aspects excessifs de la commémoration de l’holocauste. D’après Dieudonné, aucun journaliste algérien n’a jugé bon de rapporter cette expression qui, dès lors, se réduisait à une parole d’opinion privée. Elle n’en fut pas moins saisie par un site sioniste qui propagea l’expression, ajoutant que Dieudonné avait qualifié la Shoah elle-même de « pornographie mémorielle ». Une nouvelle et très violente affaire Dieudonné était lancée.

Le fond de commerce des humoristes est souvent l’excès et le mauvais goût. Sur ces deux plans, Dieudonné est relativement bénin. Son personnage est plutôt bonhomme, sans le venin qui caractérise certains présentateurs de talk shows américains.

De retour à Paris, Dieudonné a donné une conférence de presse, pour dire que ses propos avaient été déformés, qu’il n’avait jamais mentionné la Shoah comme telle, et qu’il respectait les victimes de cette immense tragédie.

Mais il n’a pas suffit de corriger la citation inexacte. Quels que furent les mots prononcés, les journalistes hostiles voulaient savoir, « mais qu’avez-vous voulu dire » ? En d’autres termes, « que pensez-vous » ? La criminalisation des mots dits conduit à la criminalisation des pensées non dites.

Expliquant sa position politique, Dieudonné affirme que son combat contre le racisme l’amène à s’opposer au communautarisme exacerbé qui dresse certaines communautés religieuses contre d’autres.

Pourquoi n’existe-t-il pas de monument aux victimes de la traite des esclaves ? Pourquoi existe-t-il des financements pour 150 films sur l’holocauste alors qu’il n’a pu obtenir aucun financement pour un film sur « le code noir », qui fut la base légale du commerce français des esclaves ? Ceci n’a en rien calmé ses critiques, et, dans les jours qui suivirent, les attaques dans les médias se firent encore plus virulentes. [...]

Les annulations et les menaces de mort sont arrivées en masse chez Dieudonné. Même s’il gagne devant les tribunaux, comme ce fut le cas, les médias cherchent à le détruire. La signification de cette campagne va bien au-delà de ses conséquences sur la carrière d’un artiste de talent. Deux conséquences plus générales sont à signaler.

Premièrement, la campagne contre Dieudonné s’avère être une tentative de réduire au silence une des principales voix de l’universalisme laïque qui a des partisans parmi les jeunes de toutes les communautés de France notamment - mais non exclusivement - parmi les enfants d’immigrants d’Afrique et des pays arabes. Beaucoup d’entre eux, contrairement à lui, sont croyants. Mais si des jeunes filles voilées peuvent rire de ses satires contre les extrémistes musulmans, pourquoi une satire similaire contre des colons sionistes orthodoxes est-elle interdite ? Pourquoi le CRIF a-t-il plus d’influence qu’une organisation représentative de la communauté musulmane, bien plus nombreuse ? L’universalisme laïc de Dieudonné n’est-il pas une saine réponse à la menace d’un conflit intercommunautaire ?

Deuxièmement, et ce qui est sans doute le plus important, la campagne contre le comique français est l’indice d’une tendance générale visant à utiliser l’accusation d’antisémitisme chaque fois qu’il s’agit de critiquer la politique des Etats-Unis, y compris la conquête de l’Irak. C’est parfois flagrant, parfois plus subtil.

L’expression « pornographie mémorielle » manque sans aucun doute de précision et de bon goût. Mais elle n’en exprime pas moins une certaine lassitude, qui existe aussi chez de nombreux juifs, devant la constante commémoration d’une tragédie passée, à l’exclusion d’autres (le bombardement d’Hiroshima, les génocides arménien, du Cambodge, du Rwanda…).

On peut penser de plus en plus que cette répétition ne contribue nullement à empêcher que cela ne se produise à nouveau. Au contraire, elle est exploitée pour faire taire toute opposition à la politique de guerre des Etats-Unis et de son principal partenaire au Moyen-Orient, l’état Sioniste. C’est une telle opposition qui était le sens de la parodie de Dieudonné sur l’axe du mal, et qui concerne essentiellement le présent et le futur immédiat et non une quelconque négation du passé.

Sur le plan idéologique, la référence constante à l’holocauste, liée à la suggestion qu’une nouvelle persécution des juifs d’Europe pourrait recommencer, crée un clivage subtil mais profond entre les Etats-Unis et l’Europe. Concernant l’Allemagne c’est évident ; mais également en France, où les justifications sont bien moindres, mais l’insistance des critiques américains tout aussi forte, la référence à l’holocauste maintient un sentiment de culpabilité, et disqualifie ces puissances européennes dans leur volonté de jouer un rôle à l’avenir.

Au contraire, pour les Etats-Unis, l’holocauste est devenu la clef majeure d’une idéologie qui justifie ses interventions militaires pour « sauver les victimes » partout dans le monde. Ceci est fondé sur le mythe que ce sont les Etats-Unis qui sont finalement venus au secours des victimes de l’holocauste. L’implication de ce mythe, qui sous tend l’énorme exagération d’un « retour de l’antisémitisme » en France, vise à faire croire que les Européens, laissés à eux-mêmes, recommenceront à persécuter les juifs. Et que seuls les Etats-Unis peuvent les en empêcher.

Ainsi, le mythe des interventions militaires bienveillantes des Etats-Unis est renforcé par l’exploitation idéologique de l’holocauste tout autant que la vieille Europe en est affaiblie. Ceci est une des raisons pour lesquelles les politiciens et les médias européens qui veulent voir leur pays suivre Washington - et qui sont loin d’être tous juifs - trouvent politiquement utile de rappeler le plus souvent possible l’holocauste. Il ne s’agit pas de respecter les victimes mais de les exploiter. Par un perpétuel chantage implicite, les politiciens et les médias pro-Otan paralysent l’Europe et la disqualifient comme opposante aux guerres menées par les Etats-Unis afin de remodeler le Moyen-Orient.

Il semble qu’il y a eu bien plus d’indignation dans les médias français à propos d’un reportage douteux concernant quelques remarques de Dieudonné qu’à propos de la totale destruction de la ville de Fallujah en Irak. Dans un monde pareil, reste-t-il encore de la place pour un humoriste ?

Diana Johnstone, « La Croisade des Fous » (Edition de 2005).


Yougoslavie, première guerre de la mondialisation

Au lendemain de la défaite humiliante des États-Unis en Afghanistan, après les interventions occidentales en Irak, en Libye et en Syrie, l'ouvrage de Diana Johnstone sur le conflit en Yougoslavie est une lecture indispensable à tous ceux qui souhaitent comprendre les guerres contemporaines. Salué par des auteurs tels que Noam Chomsky et Tariq Ali pour sa rigueur et sa précision, cet ouvrage était épuisé depuis de nombreuses années. Nous le republions ici dans une version revue et augmentée par l'auteur (Edition de 2022).

Les événements tragiques de Yougoslavie donnèrent lieu à une débauche de propagande qui transforma la situation complexe des Balkans en un conte de fées manichéen. La grande qualité de cet ouvrage est d'expliquer les causes historiques et géopolitiques profondes de ce conflit tout en menant une critique implacable de la propagande atlantiste qui les a travesties.


vendredi, mars 08, 2024

Enquête sur un gourou psychopathe


Vincent Bridges : Alchemy of Prague - Angel Technology.


Le cas Vincent Bridges 

Initié au lamaïsme, Vincent Bridges se présente comme un "tertön", c’est-à-dire un découvreur de textes ésotériques ("termas") de la tradition Nyingma du bouddhisme tibétain.

Vincent Bridges n'est pas seulement un "grand tertön", son impressionnant parcours initiatique est assez représentatif des gourous du spiritualisme contemporain. 

Ce personnage est au centre d'une polémique, reprise par Futur quantique, le site consacré aux recherches et hypothèses de Laura Knight-Jadczyk. Polémique qui permet de constater que les prétendus maîtres vivent dans un univers étrange où leur absence de sens moral et leur mégalomanie sont probablement utilisées par les instigateurs d'un programme de contrôle mental et aussi par la redoutable « contre-initiation ».


Flashback – Cas d’étude en psychopathie : Vincent Bridges, ou  "l’étrange docteur"

Psychopathe, escroc du New Age et agent d'un programme gouvernemental, nouvelle version plus discrète du COINTELPRO (Counter Intelligence Programme) 1956-1971.

Le texte qui va suivre est un résumé d’un rapport établi à partir de 2001 et mis à jour jusqu’en 2008 par Laura Knight-Jadczyk, au sujet de Vincent Bridges et de leur relation commencée en 1999. Celle-ci a débuté par une visite de Bridges à Laura Knight-Jadczyk, au prétexte d’un livre qu’il écrivait sur Fulcanelli, puis par une relation épistolaire par l’intermédiaire de courriels. 

Au début, Laura Knight appréciait ce personnage avec qui elle partageait la passion pour les choses « étranges » qui se passent dans ce monde. Au fil du temps, le comportement de Vincent Bridge est devenu de plus en plus malsain à l’égard de Laura Knight-Jadczyk, au point qu’elle et ses proches en ont été grandement choqués. Il témoignait manifestement d’une mauvaise foi et d’attitudes dangereusement manipulatrices. C’est finalement cette attaque qui a permis à l’équipe des « Signs » de prendre conscience de ce que sont les psychopathes et des traumatismes sérieux qu’ils font subir à leur entourage. Ce rapport est le fruit d’une enquête approfondie portant sur les prétentions de ce personnage.

Le résultat de cette enquête invite à prendre conscience des dangers de la communication par Internet, un espace où pullulent des prédateurs. Il nous invite aussi à faire preuve d’un discernement éclairé devant le nombre de pseudo-guides, gourous, shamans, élèves des écoles de mystère, channels, etc. Il nous invite à prendre conscience du fléau que représentent les individus psychopathes et les systèmes destructeurs qu’ils induisent et finalement, à développer une compréhension objective de leur fonctionnement afin de nous protéger.

Qui est Vincent Bridges ? 

Si l’on se réfère à la biographie qu’il fournit pour annoncer la série de trois conférences qu’il devait donner (en novembre 2009) à Paris sur le thème de l’alchimie, de Shakespeare et du Dr Dee, le personnage est un « phénomène » :

- Chercheur américain indépendant, historien et “anthropologue du bizarre”, pionnier dans le domaine de la thérapie psycho-acoustique », magicien énochien autoproclamé qui se définit lui-même comme auteur, conférencier hérétique jouant les empêcheurs de tourner en rond, et pionnier de la thérapie psycho-acoustique – technique d’abréaction des traumatismes basée sur la stimulation des ondes cérébrales par la lumière et le son. 

- Vincent Bridges est un activiste politique et libre penseur. 

- Voyageur du monde (globe-trotter), il a conduit différents groupes d’excursion dans le sud de la France, en Egypte et en Inde. Il a produit sa propre traduction du I-Hsing, et son travail en égyptologie est largement reconnu et référencé par des universitaires aussi éminents que John Major Jenkins, Moira Timms, et Daniel Colianus.

- Son parcours universitaire (aux universités de Caroline du Sud et Caroline du Nord) inclus l’anglais, l’histoire et les lettres classiques dont une étude indépendante sur les origines hermétiques de la Renaissance. 

- Ses recherche intensives portent aussi sur les cultures et pratiques chamaniques anciennes, l’histoire du langage, l’anthropologie culturelle, l’égyptologie avec une recherche approfondie de l’ère El-Amarna, les religions comparées, les sciences mathématiques et la géométrie sacrée, la physiologie du cerveau, la psychologie, la physique théorique et la technologie psycho acoustique. 

- Il est aussi consultant en géobiologie ou expert des réseaux (grille) traversant la planète et concepteur du Temple Zodiacale terrestres… 

- Vincent Bridges est initié dans cinq traditions spirituelles différentes : il est un Wiccan, (néopagan witches), un ministre chrétien non-confessionnel gnostique, un magicien de cérémonie à la façon de l’ordre du Golden Dawn (de l’Aube Dorée), a reçu la transmission de la Barakah du fondateur de l’ordre soufi Abou Al Hagagg de Luxor, Egypte, et un tertön ou dépositaire du trésor terma de la tradition Nyingma-pa du bouddhisme tibétain. 

- Il vit dans les montagnes Uwharrie de Caroline du Nord avec son épouse et artiste, Darlene, et leurs trois chats… » 

C’est quelque chose n’est-ce pas ? Et de plus, c’est abrégé !

Selon les mots de l’Équipe des Signs :

Vincent Bridges est quelqu’un qui prétend posséder des connaissances tellement vastes sur la théorie du complot, le contrôle mental, les violences rituelles sexuelles sataniques, la psychologie et ce qui s’y réfère, qu’il semble incroyable qu’il n’ait pas encore été assassiné par ceux-là mêmes dont il prétend détenir les secrets. Cela est en soi un indice (parmi bien d’autres) concernant ceux qui le financent.

Bridges est l’un de ces types qui ont su trouver et exploiter un « créneau » spécial dans notre réalité ; une de ces personnes dont les affirmations ne peuvent être vérifiées puisque traitant d’un monde souterrain de mystère. Il s’agit là d’un filon où s’engouffrent les arnaqueurs. Ils s’y installent et tirent profit du fait que nombre de personnes se disent que quelque chose ne tourne pas rond sur cette planète. Mais cela est bien caché derrière un voile…

Pour bien comprendre ce rapport, il peut être utile de lire certaines choses au sujet de Laura Knight-Jadczyk et de son expérience Cassiopéenne. Comme Laura l’a écrit, son intérêt pour le paranormal et le soi-disant « channelling » était purement scientifique. Son “background” et la vaste littérature qu’elle a produite, le confirment. Elle a trouvé les résultats de l’expérience suffisamment intéressants pour qu’ils soient publiés sur le net, dans le but de discuter et d’avoir un retour. En fait, la source – se déclarant être Laura dans le futur – l’avait enjoint à se mettre en « réseau » grâce à Internet. C’est par ce biais que Laura et son époux, le physicien Arkadiusz Jadczyk, ont été amenés à entrer en contact. Malgré cela, le partage en réseau est problématique.

Internet est une arme à double tranchant. Il offre à des individus de même sensibilité mais séparés par de grandes distances et appartenant à des cultures différentes, la possibilité d’être en contact. Mais il peut aussi permettre à des individus à la nature prédatrice de chercher des proies pour tout un tas de viles raisons. Jamais auparavant la possibilité de se mettre en réseau n’avait été aussi abouti, et jamais ses dangers n’avaient été aussi répandus.

Ce n’est pas de gamins de 14 ans dont il faut s’inquiéter. N’importe qui possédant un ordinateur, peut affirmer ce qu’il veut, créer des sites Internet afin de « valider » ses affirmations et se débrouiller pour arnaquer qui il veut et de la façon qu’il qui lui plaît.

La fraude sur Internet évoque généralement un type d’utilisation frauduleux de l’ordinateur et d’Internet, dont les chat-rooms, les emails, les message boards, les groupes de discutions et les sites Internet, afin de se livrer à des activités frauduleuses. Les attributs de la technologie Internet, parmi lesquels son faible coût, sa simplicité d’utilisation, l’anonymat qu’il procure, en font un véhicule pour des escroqueries, l’exploitation sexuelle des enfants et un nouveau sujet d’inquiétude connu sous le nom de « traque dans le cybermonde », le Cyberstalking.

Vincent Bridges s’est comporté de façon typique, en utilisant par exemple une autre identité de correspondance afin de piéger Laura Knight en lui donnant une impression de synchronisme dans l’enchaînement des événements. Il s’est fait passer pour un nouvel éditeur en quête d’auteurs et s’est évertué à acquérir la sympathie et la confiance de Laura Knight-Jadczyk qui voyait en cette rencontre un signe du ciel. Au fil du temps, Laura et Arkadius Jadcyk ont dû conduire un test objectif sur le comportement relationnel de Vincent Bridges afin de confirmer le malaise qu’ils ressentaient et de conclure toute relation. L’annulation de leur participation à une conférence, bien que cela fut fait dans un délai raisonnable pour qu’un organisateur trouve une conférencier en remplacement, déclencha contre eux une attaque violente de la part de Bridges.

Cet événement motiva Laura, Arkadius et le groupe Quantum Future à enquêter au sujet de Vincent Bridges, allant jusqu’à utiliser les services d’un détective privé en 2001.

Au grand regret de Laura, il ressortit de l’enquête que Bridges n’était rien de plus qu’un arnaqueur ordinaire. Non seulement la liste de ses « productions littéraires » était fausses, mais il avait de plus des antécédents où ils s’était accroché à des personnes – les tenant pour ainsi dire à la culotte – dans l’espoir de voler leur travail, leur argent ou bien les deux à la fois.

Après délibération, le Quantum Future Group décida de publier leur rapport d’enquête. Vincent Bridges furieux, ne pouvant pas utiliser la procédure juridique, n’hésita pas à utiliser la menace anonyme et l’extorsion afin de faire retirer le document l’accablant. Ce document, toujours disponible, est accablant pour Vincent Bridges.

Vincent Bridge est-il l’écrivain, le chercheur universitaire, le collectionneur de tant d’initiations qu’il prétend être ?

Une enquête a démontré indiscutablement que Vincent Bridges n’est pas titulaire des diplômes dont il prétend avoir suivi le cursus. Il a aussi été établi et prouvé qu’il n’a pas pu suivre les enseignement qu’il prétend avoir reçus. Il a été aussi démontré que Vincent Bridges n’avait pas écrit tous les ouvrages qu’il s’était attribués, sous son nom ou sous des pseudonymes comme Bozarth ou Sutherland . Quand aux soit-disant articles dans des revues aussi célèbres que Rolling Stone, Cream, Downbeat, Seventeen, and High Times Fiction, in Isaac Asimov’s Science, Fiction Magazine, Hustler… Tout ce qui a pu être trouvé ce sont des articles et des interventions sur des sites Internet, des forums et des groupes de discussion. Tout cela est abondamment documenté tout au long du rapport du groupe Future Quantique.

Derrière l’image d’un Gourou New Age et des phrases pleines de sagesse, Vincent Bridges se trouve être un menteur pathologique.

Vincent Bridges est le co-auteur, avec Jay Weidner, d’un livre intitulé « A monument to the End of Time ». Certaines portes se sont ouvertes pour Bridges et Weidner suite avant tout à la paternité de ce livre. Une interview sur le Laura Lee Show, une apparition sur un programme de télévision de Discovery Channel… Tout cela, en plus des articles publiés sur son site Internet, lui ont donné un certain statut dans la communauté New Age/occulte/magique. Des gens viennent le trouver, lui demander conseil. Des personnes vont le voir pour des sessions d’hypnotisme. Ils l’accompagnent en voyage à Rennes le Château. Ils lui font confiance et ils supposent qu’il est ce qu’il prétend.

Pourtant tous les éléments du dossier accablent Bridges, et il ne s’agit pas d’allégations, mais de faits indiscutables, objectifs, vérifiables. Et si l’enquête a démontré qu’il n’est pas l’écrivain qu’il prétend, ni le chercheur, le champ d’investigation dans ses prétentions au monde magique n’a pas été plus fructueux. Là encore, sa biographie s’est révélée être mensongère.

Au printemps 2004, l’équipe de Future Quantique a publié une mise à jour au sujet de l’affaire Vincent Bridges :

Bien que dans le cas de Vincent Bridges nous ne parlions pas d’un meurtrier, les remarques suivantes, provenant de l’article « Mauvais ou Fou ? » paru dans le volume 181 sujet 2439 du 20 mars 2004 du New Scientist, page 38, a un lien direct avec notre sujet. Il ne s’agit que d’une question de degré.

Qu’est-ce que le mal ? 

Dans notre société occidentale largement sécularisée, il est peut être difficile de le définir. Mais historiquement, la question du mal a été un sujet théologique. Des générations d’apologistes ont cherchés des façons de justifier Dieu dans un monde imparfait. Dans la tradition Chrétienne, Saint Augustin distingue entre deux formes de mal : « le mal moral », que les mauvais humains commettent par choix, sachant parfaitement leur tord ; et le « mal naturel », les mauvaises choses qui arrivent, comme les tempêtes, les inondations, les éruptions volcaniques, les maladies fatales.

Quel que soit votre avis au sujet de Dieu, la distinction est pathétique. Dans notre monde sécularisé, où les crimes sont punis, nous avons besoin de croire qu’une personne qui commet un acte de violence ou de cruauté physique inexplicable, comme la torture, l’enlèvement d’enfants ou un meurtre, a librement choisit de le faire. Nous acceptons qu’il puisse y avoir des circonstances atténuantes, dont la responsabilité diminuée ou la maladie mentale. Nous voyons que les crimes les plus effrayants sont planifiés, ceux qui les perpétuent on un objectif en tête et font preuve de contrôle. Comme le personnage de Uma Thurman dans le film de Quentin Tarantino, Kill Bill, ceux qui commettent de tels crimes sont considérés sans ambiguïté comme moralement mauvais. « Ce dont je manque, c’est de la pitié, de la compassion et du pardon », dit-elle, « pas de la rationalité ».

Le personnage de Thurman, « The Bride », peut être considéré comme possédant ce que les psychiatres considèrent être une personnalité gravement antisociale. De tels personnes ne sont pas cliniquement mentalement malade, elle savent de plus quand elles font le mal. Mais sont-elles mauvaises ? La neuroscience commence à nous dire que les zones cognitives chargées de la planification dans le cerveau fonctionnent, d’autres centres neurales eux, ne marchent pas.

Que la violence soit impulsive ou préméditée, nous voulons savoir ce qui fait que les gens la commette. La science peut là, aller plus loin que l’explication théologique du libre arbitre. Adriane Raine, un psychologue Britannique de l’Université de Souththern California, a été un des pionniers dans les années 90, à utiliser l’imagerie cérébrale pour étudier les personnalités antisociales. Ses scanners cérébraux de tueurs impulsifs, réactifs, ont montrés que chez ces personnes, l’activité dans les régions frontales du cerveau, dont la zone appelée cortex orbitofrontale, était réduite. Cette zone est située en tête d’une chaîne de régions cérébrales connectées, dont font partie les amygdales, l’hypothalamus, le péri-aqueducal gris, et qui sont activés lorsque nous sommes menacés. Les gens qui ont cette zone endommagée démontrent fréquemment des pertes de contrôle. Ils sont irritables sans raison et agressifs lorsqu’ils sont en colère. Il leur est de plus difficile de modifier leur réponse à une situation lorsque les circonstances changent et qu’il serait dans leur intérêt d’ajuster leur comportement.

Lorsque l’on montre à des gens normaux des photos de visages exprimant la détresse, l’amygdale est activée. Elle envoie une message à l’hypothalamus et à d’autres régions du cerveau qui conduisent le corps à réagir de façon caractéristique en transpirant des mains et en accélérant le rythme cardiaque. Ce n’est que plus tard, lorsque les régions corticales du cerveau supérieur sont engagées que la réponse émotionnelle devient consciente. Ray Dolan, de l’Institut de Neurologie de Londres, a trouvé que nous répondons, même lorsque notre attention est divertie vers d’autres centres d’intérêts et que nous ne voyons les photos de visages en détresse qu’en périphérie de notre champ de vision. Dolan conclut que l’empathie est automatique et viscérale. Elle se situe au-delà de notre contrôle. Lorsque nous ressentons une vague d’émotions devant la souffrance d’autrui, ou de la révulsion à la vue de leurs blessures, nous communiquons avec eux, que nous les apprécions ou non.

Mais les individus violents ne réagissent pas de cette manière. Leur manque d’empathie est-il la cause ou l’effet de leur comportement ? De telles personnes commencent-elles leur vie sans empathie, est-ce que celle-ci ne parvient pas à se développer ? Ou bien la perdent-ils à force de mauvaises actions ? Les opinions varient. Raine et d’autres ont trouvé que les enfants qui sont devenus violents en grandissant ont des réponses viscérales anormales, comme l’absence de transpiration dans la paume des mains. Des études sur la gémellité et l’adoption désignent une contribution substantielle de l’hérédité dans les conduites antisociales et criminelles, bien que l’effet génétique soit plus important dans les cas de crimes impulsifs et crapuleux que dans les cas de crimes prémédités contre autrui. (…)

Certains ont suggérés que les architectes de l’Holocauste et d’autres génocides ont dû avoir été abusés durant l’enfance. Pourquoi sinon auraient-ils commis des actes aussi effroyables ? Mais cela est contredit par toutes les preuves. James Waller, du Withworth College à Spokane, dans l’État de Washington, a recherché dans la littérature ce qu’il nomme « le mal extraordinaire ». Associé à d’autres scientifiques sociaux, ils ont trouvés parmi ceux qui commettaient ces méfaits des personnes semblant remarquablement normales en termes psychiatriques. (…)

Aristote a déclaré : « Les hommes deviennent des bâtisseurs en bâtissant et des joueurs de lyre en jouant de la lyre. Ainsi nous aussi devenons justes en agissant avec justesse, tempéré en agissant de façon tempérée, brave en agissant avec bravoure ». Les penseurs modernes sont d’accord avec l’idée que nous nous créons nous-mêmes en partie par nos actions. La manière dont est configuré le cerveau des personnes antisociales a pu limiter leur choix depuis le commencement, mais le chirurgien Paul Mullen, de l’Université de Monach à Victoria, en Australie, soutient que c’est en choisissant le mal que nous scellons notre destin. Mullen considère la personnalité antisociale comme le résultat d’un désordre développemental de l’action éthique. Les personnes qui ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs actions en grandissant – ou qui n’ont pas de parent pour le faire pour eux – créent leurs propres destin antisocial.

[Bad or Mad? New Scientist vol 181 issue 2439 - 20 March 2004, page 38]

Les PSYCHOPATHES CHARISMATIQUES sont charmants, ce sont des menteurs attirants. Ils sont généralement doués de quelque talent et ils l’utilise pour manipuler les autres à leur avantage. Ils sont habituellement rapides à la parole et ils possèdent une capacité démoniaque à persuader les autres de se défaire de tout se qu’ils possèdent, même de leur vie. Ils sont irrésistibles, persuasifs, éloquents et ils sont en apparence pleins de douceur et de bonté humaine et d’intérêt pour les autres.

Bien que le psychopathe ait des appréciation positives ou négatives et un penchant pour les plaisirs que la compagnie humaine peut apporter, les analyses montrent qu’il est complètement égocentrique et qu’il n’accorde aux autres de la valeur que pour accroître son propre plaisir ou son statut. Bien qu’il ne donne aucun amour véritable, il est parfaitement capable d’inspirer à d’autres, un amour qui atteint des degrés de fanatisme.

Il est généralement superficiellement charmant et donne souvent l’impression de posséder les qualités humaines les plus nobles.

Il se fait aisément des amis et il est très manipulateur. Il utilise sa capacité verbale pour se sortir des problèmes. De nombreux psychopathes aiment être admirés et se délectent de l’adulation des autres envers eux.

Le manque d’empathie accompagne le manque d’amour. Le psychopathe est incapable de plaindre ceux qui se trouvent dans des situations pénibles ou de se mettre à leur place, qu’ils aient ou nom été blessés par lui-même. (Gordon banks)

Comment les psychopathes voient-ils le monde ?

Non seulement ils convoitent les richesses et le pouvoir, mais ils acquièrent de plus un plaisir spécial à usurper et à prendre aux autres (un enfant symbolique par exemple). Tout ce qu’ils peuvent plagier, escroquer et extorquer sont des fruits bien plus doux que ceux qu’ils peuvent gagner par l’intermédiaire d’un travail honnête. Et lorsqu’ils ont drainés tout ce qu’ils peuvent d’une source, ils se tournent vers une autre personne pour l’exploiter, la saigner puis la laisser tomber. Le plaisir qu’ils éprouvent à l’infortune d’autrui est insatiable. Les gens sont utiliser afin de parvenir à ses fins, ils doivent être subordonnés et diminués afin que l’antisociale puisse ( « vindicate themselves » ? problème de traduction non résolu )

Le psychopathe est un manipulateur. Il sait exactement ce qui nous fait réagir et il sait manipuler et influencer nos sentiments. Il a le talent de cibler les femmes « douces et attentionnées ».

Afin de prouver aux autres qu’il est normal, le psychopathe n’hésite pas à imiter les émotions grâce aux paroles ou à des effets qu’il produit intelligemment (larmes, soupirs et des appels émotionnels hautement dramatisés). Il agit ainsi pour susciter l’empathie de sa victime ; le psychopathe essayera de vous faire croire qu’il ressent normalement les émotions en présentant une histoire triste ou en prétendant des expériences émouvantes. La vérité est que la majorité des psychopathes traversent la vie comme dans un incubateur, atteint par peu de gens et n’ayant aucune compassion réelle pour les autres. Mais ils vous mentiront pour vous convaincre qu’ils ont des émotions normales. Le facteur pitié est une des raisons pour lesquels les victimes s’attachent à ces « pauvres » gens. (…)

Les psychopathes mentent comme ils respirent

De part mon expérience personnelle avec des psychopathes, je peux l’affirmer. Lorsqu’ils se retrouvent pris dans un de leurs mensonges et qu’ils sont remis en question, il font de nouveaux mensonges et se moquent bien de ce que l’on découvre. Comme le dit Hare, « le mensonge, la tromperie et la manipulation sont les talents naturels des psychopathes… Lorsque face à un mensonge, on leur confronte la vérité, ils sont à peine perplexes ou embarrassés. Ils changent simplement leur histoire ou bien ils cherchent à brouiller les faits afin qu’ils aient l’air convainquant et soutiennent leur mensonge. Il en résulte une série de déclarations contradictoires et un auditeur profondément perturbé. » (Hare, 46). Leur comportement sert souvent à troubler et à réprimer leurs victimes, ou à influencer quiconque écoute la version de l’histoire du psychopathe. La manipulation est la clé de leurs conquêtes et mentir est une des façons d’y parvenir.

Lors d’une confrontation avec un très bon psychopathe, même l’observateur le plus fin peut se faire avoir. Ceux qui sont les plus aisément trompés sont justement ceux qui ont des émotions authentiques. Celles-ci sont impliquées par le psychopathe et elles rendent les gens aveugles aux faits objectifs. Si vous avez par nature une empathie très développée, vous avez plus de chance d’être abusé par un psychopathe qu’une personne qui n’opère qu’au niveau minimum de l’empathie humaine.

Bien sûr, toutes les personnes éloquentes ne sont pas des psychopathes et il faut se garder de tout jugement hâtif. Un psychopathe laisse derrière lui une trace de souffrance et de faillite, souvent si le discernement n’est pas trop émoussé par le « charme », les signaux d’alertes sont évident et le drainage énergétique peut être identifié. Les informations cruciales qui ont été amenées par l’Équipe des Signes sont autant d’outils pour garder la tête froide et discerner la nature de nos relations avec des personnalités charismatiques.

Laura-Knight-Jadczyk, Arkadius Jadczyk et le quantum Future Groupe ont enquêté avant de diffuser ce rapport sur Vincent bridges. Il est tout d’abord important d’acquérir des éléments objectifs de discernement. Dans le cas de Vincent bridges et de nombreux de nos « spécimens locaux » sévissant dans la même niche, il est important de se poser les bonnes questions et de chercher à y répondre grâce à une analyse rationnelle et objective des faits présentés et ceux qui sont avérés.

Dans le cas de Vincent Bridges par exemple, une personne en éveil et expérimentée en matière de recherche spirituelle se demanderait comment une telle biographie peut être cohérente. A-t-on jamais vu un homme de son âge pouvoir acquérir toutes les compétences, connaissances et initiations comme il affirme ? L’absurdité est évidente. Devant le personnage en revanche, si l’esprit critique n’a pas été suffisamment aiguisé au préalable par ces éléments factuels, le charme du prédateur peut s’activer. Cela est vrai pour les personnes à forte empathie, mais aussi pour tout autre personne, lorsque nos faiblesses sont perçues par le prédateur. Si nous sommes en difficulté et que le prédateur se présente comme un signe du ciel, il est probable que nos défenses tombent, surtout si l’on est pas averti de ce type de personnalité.

Sur un forum Internet, un chat room ou un message board, le risque est décuplé. Pour le psychopathe, le cybermonde est une jungle et la possibilité de jouer avec les identités cachées sous les pseudo, la possibilité de mentir sans même avoir à feindre les émotions autrement qu’avec des mots en font un terrain de chasse de prédilection.

Ce qui est proposé n’est pas de développer une paranoïa, mais de prendre conscience grâce à l’étude des éléments de littérature disponible, de la nature particulière de ces être dénués d’humanité profonde et des différentes formes de psychopathie. Ceci afin de nous libérer de la trame de mensonges tissée par la subjectivité de ceux qui nous contrôlent, de retrouver notre libre arbitre et de gérer notre énergie afin de la partager librement, et de ne plus se faire drainer ou de ne pas drainer nous même plus ou moins consciemment.

Vincent Bridges AKA « Dr. Strange » - New Age Grifter ou COINTELPRO ?



mardi, mars 05, 2024

Le gouvernement mondial des magnats





il y a quelques années, le Docteur Louis de Brouwer, connu pour son combat contre le lobby chimico-pharmaco-agroalimentaire, a accusé des personnalités internationales d'organiser un complot planétaire. Les comploteurs contrôleraient l'Union Européenne. Dans une interview censurée, il a déclaré :

Je vais assez souvent à Bruxelles et je pense avoir fait le tour de la question. Il faut d'abord que vous sachiez que les principales multinationales entretiennent à Bruxelles une armée de 3.000 personnes, à plein temps, pour orienter la politique européenne et influer sur les décisions prises par les diverses commissions.

Suivant les confidences d'une amie, députée européenne, Mme Solange Fernex, il existe un groupement important et confidentiel nommé ERT. En clair, il s'agit de la Table Ronde Européenne des industriels. Elle est composé, depuis 1983, d'une quarantaine d'entreprises multinationales et n'a cessé d'orienter l'évolution du grand marché pour ses intérêts propres.

D'autre part, certains députés européens reçoivent de l'argent pour représenter les intérêts particuliers de nombreuses multinationales. Je peux citer des noms. Le député britannique Bryan Cassidy est conseiller parlementaire d'Union Carbide, l'entreprise chimique qui s'est distinguée avec la catastrophe de Bhopal, aux Indes. La députée Caroline Jackson est conseillère du géant de l'industrie pharmaceutique Merck-Scharp et Dohme et du groupe alimentaire Mars.

La Suisse est représentée par M. Maucher du groupe Nestlé et M. Gerber du groupe Hofmann-La Roche. M. Jean-Louis Beffa défend les intérêts de Saint Gobain, M. Denis Henderson ceux du groupe pharmaceutique I.C.I. M. Hilger ceux du groupe pharmaceutique Hoescht, M. Manfred Schneider ceux du groupe pharmaceutique allemand Bayer.

Tous ces gens-là ont un accès permanent aux différentes commissions et sont reçus avec toutes les marques de respect par ces dernières. Il en était ainsi du temps de Jacques Delors et cela continue aujourd'hui.

En ce qui concerne le brevetage du vivant, le lobby qui représente l'ensemble des industries pharmaceutiques et agroalimentaires est présidé par un directeur des laboratoires Hofmann-La Roche, M. Drews.

Toutes ces VIP, grassement rétribuées par les multinationales qu'elles représentent, favorisent évidemment leurs intérêts et empêchent les commissions de mettre au point les directives sanitaires qui ne vont pas dans le sens des multinationales représentées. En conséquence, ces directives sont retardées, diluées, vidées de leur sens. A propos des intérêts financiers des multinationales, je tiens à souligner que les trois principaux piliers de l'industrie chimique et pharmaceutique mondiale sont suisses : Sandoz. Ciba-Geigy, Hofmann-La Roche, et qu'il est bien connu que les banques suisses les soutiennent et interviennent dans diverses opérations financières pour le moins douteuses, avec la bénédiction de l'état helvétique, pour lequel l'argent n'a pas d'odeur, fut-il nazi ou mafieux.

Question du Journaliste : Vous avez cité la Table Ronde Européenne. Connaissez-vous d'autres cercles d'influence qui iraient dans le même sens que celui-ci ?

Réponse de Louis de Brouwer : Jan Van Helsing auteur de l'ouvrage intitulé Les Sociétés secrètes aux éditions Félix en cite plusieurs dont l'objectif a toujours été et continue d'être l'établissement d'un gouvernement mondial unique. Il y a tout d'abord le CFR, ou Council of Foreign Relations, créé en 1921 et plus connu sous le nom de ministère Rockfeller des affaires étrangères. Le CFR a toujours compté parmi ses membres des personnalités importantes y compris tous les présidents des États-Unis avant leur élection, sauf Reagan.

Ensuite, il y a l'organisation des Bilderberg, créée en mai 1954 aux Pays-Bas par le prince Bernard. Composée de 120 magnats de la haute finance d'Europe de l'Ouest, des États-Unis et du Canada, elle a pour objectif l'établissement d'un gouvernement mondial et d'une armée mondiale sous couvert de l'ONU. Cette organisation est également appelée "le gouvernement invisible". Elle compte parmi ses membres d'illustres personnages comme Giovanni Agnelli - patron de Fiat, Brzezinski - président de la Commission trilatérale - une autre société secrète - et agent Rockfeller le plus important, George Bush - ex-chef de la CIA, ex-chef du CFR, ex-président des États-Unis, membre du Comité des 300 (le cercle qui rassemble 290 organisations et 125 banques), Henry Kissinger - membre de la loge italienne P2, ancien conseiller du président Nixon et ex-ministre des affaires étrangères des États-Unis, et d'autres personnages tout aussi portants comme Helmut Kohl. chancelier allemand, Robert MacNamara de la Banque mondiale, Jan Tindemanns, Karl-Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, etc.

Van Helsing cite aussi l'ordre Skull and Bones, connu également sous l'appellation « Jason Society », qui forme le noyau de l'élite du CFR et qui regroupe les familles Rockfeller, Harriman, Weyerhäuser, Sloane, Pillsbury, Davison et Payne. Quant à la fameuse Commission trilatérale, elle a été créée en 1972 par David Rockfeller et Brzezinski parce que les organisations déjà établies n'allaient pas assez vite pour mettre en place le gouvernement mondial unique. Cette organisation a pour but de réunir dans un seul pool les puissances de pointe des géants de l'industrie et de l'économie, c'est-à-dire des nations trilatérales : États-Unis, Japon et Europe de l'Ouest. Son but est de créer un nouvel ordre mondial. Elle se compose de 200 membres permanents et contrôle avec les membres du CFR toute l'économie des États-Unis, la politique, l'appareil militaire, le pétrole, l'énergie et le lobby des médias.

Enfin, il faut évidemment parler du Club de Rome, créé et financé par le clan Rockfeller. Il comprend une cinquantaine de personnes, membres de l'establishment international de 25 pays. Son objectif est de créer un gouvernement mondial en s'appuyant sur l'élite. Il a opéré une désinformation monumentale en faisant croire, par le biais des médias, à une crise de l'énergie et au surpeuplement de la planète. D'après William Cooper, dans son livre Behold a pale horse le Club de Rome aurait développé le virus du Sida et l'aurait répandu dans certaines populations afin de réaliser un programme d'assainissement des races en vue de l'établissement du gouvernement mondial de l'élite. Le Pr. Léonard Horowitz. dans son ouvrage Emerging viruses, reprend les mêmes accusations. On voit très bien que les 12 millions d'enfants qui meurent de malnutrition chaque année sur notre bonne vieille planète ne sont pas perdus pour tout le monde.

Le journaliste : En votre qualité de médecin, pensez-vous que nous puissions lutter contre l'hégémonie de ces industries de santé qui nous préparent un avenir radieux de barbarie à visage médical ?

Docteur Louis de Brouwer : Nous pourrions résister en refusant les vaccinations et en prévenant les maladies par l'alimentation. Tout le monde sait cela, c'est élémentaire, mais le problème c'est que les multinationales de la chimie ont pris le pouvoir de l'agriculture. Et au vu de nouvelles pathologies que nous rencontrons — allergies, troubles mentaux, asthénie, dermatoses inguérissables..., tout porte à croire qu'a force de consommer des aliments dénaturés, gavés d'insecticides, de pesticides, de fongicides, de nitrates, de nitrites, de colorants, de conservateurs, il s'est produit une transmission de gènes altérés d'une génération à l'autre. D'où l'augmentation du nombre de cancers chez des individus apparemment sains à la naissance et la prolifération de pathologies rebelles à toute thérapie, telles que la sclérose en plaques, la myopathie, la mucoviscidose, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Kreutzfeldt-Jakob, etc. Aujourd'hui, un individu sur trois présente une affection chronique et, dans 20 ou 30 ans, si la pollution alimentaire et médicamenteuse se poursuit au rythme actuel, la population occidentale ne sera plus constituée que de malades, de cancéreux, d'handicapés physiques et mentaux et la population du Tiers-monde, elle, aura quasiment disparu sous les assauts du Sida, des vaccinations truquées et des maladies transgéniques qui ne vont pas manquer de faire leur apparition dans ces contrées déshéritées.

Source : le livre du Docteur Louis de Brouwer, Les erreurs, mensonges et crimes du « lobby » chimico-pharmaco-agro-alimentaire.



L'humanité en danger de mort pour raison de profit
Docteur Louis de Brouwer
(Année 2003)


Nous vivons dans un « système » où tout est « verrouillé » depuis environ une cinquantaine d'années sans nous en rendre compte.

Les industriels de la chimie, de la pharmacie et de l'agroalimentaire sont désormais les « Maîtres » de notre existence, ayant pris le pouvoir économique et politique dans tous les pays occidentaux.

Ils constituent un État dans l'État, grâce à leur puissance financière. Les politiques sont à leur botte afin de favoriser l'économie des pays et recevoir de substantiels subsides pour leurs campagnes électorales ou pour eux-mêmes.

Comme tous les dirigeants de mafias, ces industriels utilisent des pratiques inavouables basées sur le mensonge, le trafic d'influence et la manipulation exercés sur des populations non informées et ignares.

La mise sur le marché de certains produits représente un crime contre l'humanité, un véritable génocide.

Pour ces mafias, seul importe le profit et non pas la santé des consommateurs.

La presse, les médias muselés ne parlent que très rarement des accidents provoqués par les médicaments, les vaccins ou les aliments trafiqués.

Cet ouvrage révèle les pratiques du lobby chimico-pharmaco-agro-alimentaire et les dégâts passés sous silence avec l'accord du corps médical qui pratique « l'omerta ».

Chaque année, ces pratiques se soldent par des millions de décès dans le monde.


dimanche, mars 03, 2024

Le "corps" spirituel



Par Jean-Louis Bernard


Le double du moi ou le moi des profondeurs, c’est le « ka » des Egyptiens, le « Doppelgaenger » des traditions populaires allemandes, en tout cas une entité subjective, parallèle au moi, et l’élément dynamique de l’inconscient humain. […]

Dans la conception égyptienne, la personnalité était comprise comme ïouble (à deux pôles), le moi n’en constituant que la moitié inférieure. L’autre moitié était le « ka ». Chez l’homme moderne, victime d’une certaine évolution régressive, il n’y a plus de contact télépathique entre moi et double, nous ressentons ce fait comme une amputation et nous nous cherchons nous-mêmes en poursuivant dans le monde extérieur, le reflet de notre double. […]

Les Egyptiens étaient encore conscients de l’existence parallèle de leur « ka », comme aussi les anciens Amérindiens – d’où les aspects surréels de leur civilisation, que nous n’interprétons plus. En cours d’évolution ou involution récente, des zones importantes du cerveau se sont endormies et notre civilisation est devenue extravertie. […] Ce n’est guère qu’à la mort que l’homme moderne découvre son double qu’il prend généralement pour son ange gardien, soit pour un parent ou ami décédé ; c’est pourtant à un autre lui-même qu’il est à ce moment confronté !

L’imagerie égyptienne montre le « ka », naissant en même temps que le moi : on voit deux bébés jumeaux, exactement semblables, bien qu’il s’agisse d’une seule personne. Dans les hiéroglyphes, le « ka » revêt l’aspect d’une silhouette en blanc, à cause du caractère surréel et spectral du double, bras levés ; ou encore, le signe figure deux bras aux mains levées – allusion à la nature magnétique du double. La force magnétique se capte en effet et se distribue par la pomme et les doigts, et cette activité est le propre du double, en nous.

Dans le sommeil réparateur, total, le moi se fond dans le double – et à la mort aussi ! A l’état de veille, il y a rupture de contact ; le double fonctionne alors en entité séparée, quoique logé dans le même corps, qu’il déborde par ses antennes ; il le déborde aussi, fréquemment, par un phénomène de semi-projection à distance : dans nos états d’«absence», de rêverie vague, le double se concentre pour son compte sur un objectif, par exemple un souci, à démêler. Les intuitifs pressentent l’approche d’une personne aimée (jusqu’à son parfum) comme si son double précédait la personne. Du reste, les parfums se situent sur le même plan parallèle que le double. En Egypte, le double figé des momies étaient nourri de fumigations et de parfums de fleurs ! On suppose par ailleurs que le double exhale un parfum – le parfum naturel de la personne – mais plus subtil que le parfum charnel. On suppose encore que, primitivement, hommes et femmes percevaient ce parfum en partie surréel ; quand leurs sens s’émoussèrent à ce propos, la civilisation inventa les essences parfumées pour remplacer le parfum du double, en somme refoulé.

Découvrir la vie secrète de son double, c’est découvrir sa propre nature profonde, astrologique, et son destin ; c’est découvrir aussi le seul allié vraiment valable dans la lutte pour la vie (et la survie). Fondamentalement, le double représente l’élément dynamique de l’inconscient – et l’erreur de la psychanalyse aura été de baser son système sur le moi, exclusivement.

La nuit, le double flotte horizontalement au-dessus du corps ou s’évade, emportant avec lui la somme magnétique que nous contenons, pour l’investir dans son action surréelle. Plus le sommeil sera profond, avec les yeux vides, plus le double sera détaché. Le moi, alors, flotte entre deux états, entre deux univers parallèles, ce qui le place dans une condition de fœtus : provisoirement mort sur le plan réel, il n’est pas né toutefois sur le plan surréel ; il rêve par conséquent. Le sommeil demeure lourd, non réparateur, quand le double ne parvient pas à s’extraire entièrement du corps endormi.

Le double participe à sa façon à la lutte de tous les jours, et son rôle sera bien celui d’un « ange gardien » : corriger les erreurs du jour ; maintenir son « jumeau » dans les lignes de son destin ou l’y ramener ; le soustraire à l’emprise des égrégores pour libérer sa chance… Il provoquera des faits d’apparent hasard, mais de portée fatale (au sens grec), surtout en période de crise mystique : rencontres décisives quant à l’évolution personnelle, découverte, au bon moment, d’un livre philosophique. Les rencontres clefs se préparent sur le plan des doubles, même l’amour ! Un travail préalable de réajustement de longueurs d’ondes à distance permettra le « coup de foudre », dès le premier contact direct. Le double use de télépathie, celle-ci ayant pour véhicule le magnétisme terrestre. De jour, le double agit immobile, dans le corps, comme indiqué, par un mécanisme qui est aussi de la télépathie ; il se fait le pont entre notre inconscient et celui d’autrui. La nuit, il peut voyager au loin, quoique au sein de sa dimension (où distance et temps n’ont déjà plus la même valeur). Les initiés capables de s’identifier consciemment à leur double, rejoignent des lieux surréels de réunion, périodiquement ; les sorciers voyagent de même, mais identifiés à leur ombre. Les doubles s’allient ou se combattent. Il y a des doubles voleurs qui prennent, par osmose, le magnétisme des dormeurs, mal garantis par leur ombre gardienne… (L’ombre, en égyptien « shout », est reliée au tellurisme. Le double se relie, lui, au magnétisme, force aérienne.)

D’autres savent récupérer le magnétisme des foules, gaspillé stupidement par celles-ci (elles l’investissent dans les jeux passionnels à grand spectacle, tel le sport). C’est que le magnétisme humain n’est pas mieux réparti que l’argent ! Tous les phénomènes d’attraction et de répulsion (sympathie, antipathie) concernent le magnétisme individuel, donc le double. Le sixième sens lui appartient, mais dans son aspect supérieur d’intuition, de prémonition. Pour ressentir l’intuition, il faut être le médium, au moins occasionnel, de son double, faculté qui est liée à la croissance de l’anima, chez l’homme, et de l’animus, chez la femme. […]

Le double apparaît, finalement, comme notre vraie personnalité (l’opinion des Egyptiens), la plus complète, la plus libre. Et, d’ailleurs, joie et souffrance sont plus intenses au niveau du double. Dans l’état de rêve profond, quand il y a fusion entre le moi et le double, nous ressentons avec une acuité paradisiaque toutes les émotions oniriques. Dans le tantrisme, la vie érotique passe progressivement sur le plan du double, au fur et à mesure que se développe l’introversion de la sexualité, jusqu’à se métamorphoser en ivresse dionysiaque (il s’agit d’une forme insolite d’orgasme généralisé).



Note :
Il va de soi que le vrai maître spirituel est le ka, il faut y insister. Mais, l'individu ne pouvant le contacter autrement que dans le rêve profond, ce ka se dédoublera pour se fixer sur le maître extérieur, le mécanisme étant déclenché par l'admiration. De rares personnages historiques, tels Socrate et le fameux Comte de Saint-Germain (époque de Louis XV) parvenaient par don naturel à capter les vibrations de leur ka en ultra ou infrasons. Socrate nommait son ka daïmon, c'est-à-dire génie.


Jean-Louis Bernard, « Les archives de l’insolite », 1978.

Autres livres de Jean-Louis Bernard :

Mystères égyptiens
- Tout-Ankh-Amon ou l’Egypte sans Bandelettes, le Dauphin, 1967
- Le Démonologue, le Dauphin, 1968
- Le Tantrisme, yoga sexuel, Belfond, 1973
- Aux origines de l’Egypte, Laffont, 1976
- Apollonius de Tyane et Jésus, Laffont, 1977
- Histoire secrète de Lyon et du Lyonnais, Albin Michel, 1977


La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...