jeudi, juin 13, 2013

Dambijantsan, le lama assoiffé de sang




Dambijantsan ou Ja-lama, le lama vengeur, était pour les Mongols l'incarnation du terrible Mahakala du panthéon lamaïste. La vidéo évoque le livre de d'Andrei Znamenski, Shambhala Rouge : Magie, prophétie et géopolitique dans le cœur de l'Asie.

Quelle cruauté le tantrisme bouddhique peut conduire en temps de guerre ? Cela est montré par l'histoire du " lama vengeur ", un moine du nom de Dambijantsan qui avait été emprisonné en Russie pour activités révolutionnaires.

« Après une fuite mouvementée, écrit Robert Bleichsteiner, il alla au Tibet ou il fut initié a la magie tantrique. Dans les années 1890, il commença ses activités politiques en Mongolie. Chevalier errant, démon des steppes et tantrika, il éveillait de vagues espoirs chez certains, de la peur chez d'autres, ne reculait devant aucun crime, sortait indemne de tous les dangers, de sorte qu'il était considérait comme invulnérable, bref, il tenait tout le désert de Gobi sous son emprise. »

Dambijantsan croyait être l'incarnation du héros guerrier de la Mongolie de l'Ouest, Amursana. Durant de longues années, il réussit a commander une armée nombreuse et a exécuter une quantité remarquable d' actions militaires victorieuses. Pour cela, il reçut de hauts titres religieux et nobles de la part du Khutuktu d'Ourga.

La forme de guerre de Dambijantsan était d'une cruauté calculée, qu'il considérait néanmoins comme un acte de vertu religieux. Le 6 août 1912, après la prise de Khobdo, il massacra les prisonniers chinois selon un rite tantrique. Comme un prêtre aztèque en pleine majesté, il leur ouvrit la poitrine avec un couteau et leur arracha le cœur avec sa main gauche. II le plaça avec des morceaux de cervelle et d'entrailles dans des crânes faisant office de coupes afin de les offrir en sacrifice aux dieux de terreur tibétains. Bien qu'étant officiellement un gouverneur du Khutuktu, il se conduisit comme un autocrate en Mongolie de l'Ouest et tyrannisa un immense territoire par un règne de violence « au-delà de toute raison et mesure ». Sur les parois de sa yourte, il aimait suspendre la peau écorchée de ses ennemis.

Sa fin fut tout aussi sanglante que le reste de sa vie. Les bolcheviques dépêchèrent un prince mongol qui prétendit être un envoyé du Khutuktu et put ainsi entrer sans mal dans le camp. Devant le « lama vengeur » sans méfiance, il tira six coups de revolver. II arracha ensuite le cœur de sa victime et le dévora devant les yeux de toutes les personnes présents, afin de terrifier - comme il le dit plus tard - ses partisans. II réussit ainsi à s'échapper. Mais le fait « d'arracher et de manger le cœur » n’était pas seulement un terrible moyen de répandre la terreur, cela faisait aussi partie du culte traditionnel de la caste guerrière mongole, qui était déjà pratiqué sous Gengis Khan.

Au vu des terribles tortures dont l'armée chinoise était accusée, et de l'impitoyable boucherie par laquelle répondaient les forces mongoles, une forme de guerre extrêmement cruelle fut ainsi la règle en Asie Centrale, dans les années 1920. Dans ce contexte, la vie et les actions du « lama vengeur » ont été glorifiées par le peuple mongol.

Source : V.T.R.I.O.L. N° 17

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