dimanche, avril 21, 2013

Des francs-maçons préparent-ils un Mai 2013 ?


Appel à la révolution d'un tribun franc-maçon.

Les Français sont exaspérés par le reniement des promesses électorales, l'incapacité des socialistes à lutter contre le chômage, la nomination au poste de ministre d'un franc-maçon corrompu (Cahuzac), la loi sur le mariage pour tous adoptée sans consultation nationale...

Selon le sondage IFOP du 21 avril 2013, les socialistes obtiennent le record absolu d'impopularité sous la Ve République. A peine 25% des Français leur font confiance pour améliorer la situation du pays. Le gouvernement de François Hollande ne semble doué que pour une chose : provoquer l'explosion populaire et la révolution.

François Hollande est entouré de francs-maçons. Or, durant la Révolution française de 1789, une partie de la franc-maçonnerie était réceptive aux idées d'Adam Weishaupt, le fondateur des Illuminés de Bavière.

L'histoire des illuminés, l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire secrète, a terni la réputation des sociétés secrètes. En 1776, un professeur de droit bavarois, Adam Weishaupt, fonda une organisation appelée les illuminés (Illuminati), qui recrutait ses adeptes parmi les étudiants.

De même que les jésuites, la confrérie des illuminés était gérée de façon militaire. Ses membres devaient abandonner tout jugement individuel et toute volonté. Comme les anciennes sociétés secrètes, les illuminés promettaient de révéler une sagesse ancienne. Weishaupt promettait à ses initiés qu'à mesure qu'ils s'élèveraient dans l'initiation, ils auraient accès aux secrets les plus importants et les plus puissants. Les initiés travaillaient en petites cellules et la connaissance était partagée entre ces cellules sur la base de ce que les services de sécurité modernes appellent le « principe de l'accès sélectif aux informations » — tant cette connaissance redécouverte était dangereuse.

Weishaupt rejoignit les francs-maçons en 1777 et, peu après, de nombreux illuminés le suivirent, en infiltrant les loges. Ils s'élevèrent rapidement aux plus hauts échelons.

Mais un jour de 1785, un homme appelé Jacob Lanz, qui se rendait en Silésie, mourut frappé par la foudre. Lorsqu'on l'étendit sur le sol de la chapelle la plus proche, les autorités bavaroises découvrirent sur lui des papiers qui révélaient les plans secrets des illuminés. D'après ces documents, dont certains écrits de la main même de Weishaupt, ainsi que d'autres saisis lors de perquisitions dans tout le pays, on put dresser un tableau de ce qui était en train de se passer.

Ces papiers révélaient que la sagesse ancienne et les pouvoirs secrets surnaturels promulgués au sein de la confrérie des illuminés avaient toujours été une frauduleuse et cynique invention : l'aspirant progressait grade par grade pour enfin découvrir que les éléments spirituels des enseignements n'étaient qu'un écran de fumée. La spiritualité était tournée en dérision, bafouée ; on y disait que les enseignements de Jésus-Christ avaient surtout un contenu politique, qu'ils appelaient à l'abolition de la propriété, du mariage, de tous les liens familiaux et de toute religion. Le but de Weishaupt et de ses acolytes était de mettre en place une société gérée sur des bases purement matérialistes, une nouvelle société révolutionnaire — et ils avaient décidé que le pays où ils allaient tester leurs théories serait la France.

À la fin de l'initiation, on soufflait dans l'oreille du candidat que le secret ultime est qu'il n'y a pas de secret.

C'est ainsi qu'il était introduit à une philosophie nihiliste et anarchiste qui faisait appel à ses pires instincts. Weishaupt prévoyait avec joie la destruction de la civilisation, non pas pour libérer les gens, mais pour le plaisir d'imposer sa volonté aux autres.

Ses écrits montrent l'étendue de son cynisme : « [...] notre force réside en grande partie dans la dissimulation. Pour cela, nous devons nous couvrir sous le nom d'une autre société, les loges franc-maçonniques sont le meilleur manteau pour dissimuler notre objectif supérieur ».

« Cherchez la compagnie des jeunes gens », conseillait-il à un de ses conspirateurs. « Observez-les et, si l'un d'eux vous plaît, mettez-lui la main dessus. »

« Comprenez-vous vraiment ce que veut dire diriger — diriger une société secrète ? Non seulement régner sur le peuple dans son ensemble, mais sur les hommes les meilleurs, des hommes de toutes les races, nations ou religions, de régner sans force visible... le but final de notre société n'est autre que de prendre le pouvoir et les richesses... et d'avoir la maîtrise du monde. »

Suite à la découverte de ces écrits, l'ordre fut dissous — mais il était trop tard.

En 1789, il y avait près de trois cents loges en France, dont soixante-cinq à Paris. D'après les francs-maçons français d'aujourd'hui, il y avait plus de soixante-dix mille francs-maçons en France. Le but d'origine avait été d'imprégner les gens de l'espoir et de la volonté de changement, mais l'infiltration massive des loges laisse penser que le programme qui fut mis en place par l'Assemblée en 1789 avait été conçu par des illuminés allemands en 1776. Danton, Desmoulins, Mirabeau, Marat, Robespierre, Guillotin et d'autres « meneurs » avaient été « illuminés ».

Le roi tarda à accepter les réformes et Desmoulins appela à la révolte armée. En juin 1789, Louis XVI tenta de dissoudre l'Assemblée et rappela ses troupes à Versailles. S'ensuivit une désertion massive. Le 14 juillet, une foule en colère prit la Bastille et Louis XVI fut guillotiné en janvier 1793. Quand il voulut parler à la foule, un roulement de tambour l'interrompit. On l'entendit dire : « Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombera pas sur la France. » Qu'un tel acte puisse arriver au cœur de la nation la plus civilisée du monde ouvrit la porte à l'impensable. […]

Dans l'anarchie qui succéda à cette exécution, la France se trouva menacée de l'intérieur comme de l'extérieur. Les maîtres des loges franc-maçonniques prirent le pouvoir. Bientôt, nombreux furent accusés d'être des traîtres à la Révolution et ainsi commença la Terreur.

Les estimations sur le nombre d'exécutions diffèrent. La force directrice de cet événement, l'homme le plus austère et le plus incorruptible, était l'avocat Maximilien de Robespierre. En tant que chef du Comité de salut public et en charge de la police, il envoyait à la guillotine des centaines de personnes par jour et le nombre total d'exécutions finit par s'élever à 2 750. De ce nombre, seulement 650 étaient des aristocrates, le restant n'étant que de simples travailleurs. Robespierre finit même par exécuter Danton. Saturne dévorait ses propres enfants.

Comment tout cela fut-il possible ? Comment des hommes si éclairés pouvaient-ils justifier un tel bain de sang ? Dans une philosophie idéaliste, la fin ne justifie jamais les moyens, car [...] les intentions affectent le résultat, aussi dissimulées soient-elles. Robespierre répandit le sang par devoir sinistre, pour protéger les droits des citoyens et leurs propriétés. D'un point de vue rationnel, il agit de la sorte pour le bien commun. Cependant, ce désir d'être pleinement raisonnable semble l'avoir rendu fou.

Le 8 juillet 1794, une curieuse cérémonie eut lieu devant le Louvre, aux Tuileries. Les membres de la Convention étaient tous assis dans un grand amphi-théâtre improvisé et chacun tenait un épi de blé à la main, symbolisant la déesse Isis. En face d'eux se tenait Robespierre, sur une estrade, enveloppé d'un manteau bleu, les cheveux poudrés. Il dit : « L'univers est ici rassemblé, Ô Nature, que ta puissance est sublime et délicieuse ! Comme les tyrans doivent pâlir à l'idée de cette fête ! » Puis il en appela à l'Être suprême et se lança dans un discours qui dura plusieurs heures et se termina par : « Demain, reprenant nos travaux, nous combattrons encore les vices et les tyrans. »

Les membres de la Convention qui espéraient le début d'une ère d'apaisement durent être extrêmement déçus.

Il s'approcha d'un bûcher auquel il mit le feu, révélant ainsi la statue de la Sagesse, au visage noirci par la fumée, ce qui fit rire la foule. Le décor avait été conçu par le franc-maçon illuminé Jean-Jacques David, qui voulait que la statue de la déesse Sophie semble émerger des flammes, tel un Phénix.

Le poète Gérard de Nerval affirma par la suite que Sophie représentait Isis. Cependant, l'esprit souverain à l'époque n'était pas Isis, qui cache, derrière ses voiles, le monde des esprits ; ni celui de Mère Nature, la douce déesse nourricière de la dimension végétale du cosmos. C'était plutôt celui de la Mère Nature rouge sang, armée de griffes et de dents.

Afin de compromettre le chef sanguinaire, Marc Guillaume Alexis Vadier dénonça la vieille prophétesse Catherine Théot devant l'Assemblée : cette dernière était à la solde de l'aspirant dictateur depuis qu'il avait institué le culte de l'Être suprême. L’écœurement que provoquait ce bain de sang perpétuel était arrivé à son maximum et la foule fit le siège de l'Hôtel de Ville. Robespierre était enfin cerné. Il tenta de se tirer dessus, mais ne réussit qu'à déchiqueter la moitié de sa mâchoire. Quand il se rendit à la guillotine, toujours habillé de son costume bleu, il voulut s'adresser à la foule, mais ne réussit à émettre qu'un cri étranglé.

Jonathan Black



Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...