mercredi, janvier 24, 2024

« Les Hommes me dégoûtent »




En 2015, Netanyahu, le boucher de la Palestine, déclara : "Hitler ne souhaitait pas exterminer les juifs". Le Premier ministre israélien accusa le mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini, d'avoir soumis l'idée au Führer. (Source : Le Point)



"Un jour, j'ai trouvé un livre dans la bibliothèque de mon grand-père, un livre de 1939, tout jaune et sentant le vieux papier, un livre dédicacé pour mon grand-père par l'auteur lui-même (André Lorulot). Un livre au titre choc : « Les Hommes me dégoûtent ». En le feuilletant, je vis que chacun y passait, un chapitre pour chaque classe de la société française."



Les Hommes me dégoûtent



Par André Lorulot



Les prêcheurs de résignation

La religion est une vieille guenille ; elle n’abrite plus guère que l’émoi des éternels déficients, le radotage des crétins irrémédiables, ou le calcul roublard des charlatans hideux, des tyrans durs et froids, des imposteurs répugnants. Ceux-là me dégoûtent, qui enseignent le mensonge, sciemment, volontairement, pour en tirer des subsides, et conserver une situation tranquille, privilégiée même...

« Pour mériter le Paradis, mes frères, il faut accepter la souffrance ici-bas. Patience ! Docilité ! Résignation ! La vie est une rude épreuve. Mais le bon Dieu, au prorata des larmes que vous aurez versées, ne manquera pas de vous récompenser ». Ayant ainsi parlé, l’Imposteur va se mettre à table, en galante et joyeuse compagnie. Vins fins et succulents perdreaux. Fruits savoureux. Ratatouilles raffinées. Liqueurs incendiaires. Pendant que le croyant pleurniche en regardant le ciel. Pendant que les larves d’église égrènent un chapelet illusoire. Pendant que la servitude et la pauvreté courbent les misérables dupes sous la cravache des maîtres enrichis. […]

Quand ils se drapent dans leur soutane et dans les dogmes du Vatican pour effrayer les enfants avec de ridicules légendes, agitant l’Enfer et ses tourments, un Démon qui voudrait être effrayant et un Purgatoire imbécile. […]

Ils me dégoûtent ceux qui, sachant que la religion est fausse, continuent, par intérêt, à l’enseigner. Quand aux croyants sincères, je me contente de les plaindre. Je me ficherai volontiers en colère quand on me rabâche que la religion adoucit les mœurs. La religion, c’est le fanatisme – la chose la plus contraire à l’esprit de fraternité. La religion, c’est l’intolérance, la haine poussée jusqu’à la fureur. Au nom de Dieu, on a fait couler des fleuves de sang. Que de massacres, de croisades, de persécutions ! Et les guerres de religion ? Et l’Inquisition ? La curaille n’aime guère qu’on lui rappelle ces « gloires » féroces de l’Eglise... Et cela continue. Aux Indes, Musulmans et Bouddhistes s’égorgent à toute occasion. En Palestine, les Arabes et les Juifs donnent le spectacle d’une haine enragée [...]

Les andouilles

"Serai-je chrétien, parce que je serai de Londres ou de Madrid ? Serai-je musulman, parce que je serai né en Turquie ? Je ne dois penser que par moi-même et pour moi-même, le choix d’une religion est mon plus grand intérêt. Tu adores un dieu par Mahomet ; et toi par le Grand Lama ; et toi par le Pape. Eh ! malheureux... adore un dieu par ta propre raison. Un homme qui reçoit sa religion, sans examen, ne diffère pas d’un bœuf qu’on attelle." Voltaire

Ce n’est pas un chapitre, c’est un volume entier, et un gros volume, qu’il faudrait écrire, si l’on voulait énumérer les différentes catégories de tourtes et de nouilles qui évoluent sur la planète, pour le plus grand profit des astrologues, évêques, cartomanciennes, sorcières, ratichons et aigrefins de tout acabit.

Il me suffirait d’ouvrir quelques bulletins paroissiaux catholiques pour donner à nos lecteurs un aperçu de la superstition des masses. En plein XXe siècle, il y a encore des dizaines de milliers d’andouilles qui adhèrent et qui cotisent à une foule d’associations guignolesques, pour sauver leur âme, échapper à Satan, tirer leur belle-mère du Purgatoire ou baiser (moralement) la Vierge Marie dans l’éternité du Paradis. […]

Il y a même une Archiconfrérie de Sainte Barbe, pour éviter la mort subite. […]

« Reconnaissance à Sainte Barbe, pour avoir converti M. A., qui ne pratiquait pas ».

« Cinq francs à Sainte Barbe, pour avoir guéri plusieurs personnes et obtenu succès à un examen » […]

C’est un vrai fleuve de pognon que les andouilles superstitieuses font couler dans les poches et dans les panses de ces voraces ensoutanés. […]

« II. – On peut aussi demander de faire brûler des cierges ou des lampes devant les reliques, la statue et l’autel de Sainte Barbe.

« Lampes : un jour, 0 fr. 75 ; - neuf jours, 5 fr. ; un mois, 15 fr.

« Cierges : 1 franc et au-dessus.

« III. – Des médailles de Sainte Barbe, vierge et martyre, frappées spécialement pour les associés, sont vendues :

« Aluminium : 0 fr. 20 l’une ou 2 fr. la douzaine – Argent : 1 fr. 75 l’une ou 13 fr. la douzaine.

« IV. – Petites images en couleurs (très belles), avec prière des Associés au verso, franco : 0 fr. 50 l’une, 5 fr. la douzaine [...] »

Voyez la Sainte Enfance :

« Venez au secours de vos petits frères païens.

« Rachetez un bébé moribond, qui en votre nom sera baptisé (5 francs).

« Rachetez un enfant abandonné (15 francs) qui, grâce à vous, sera baptisé et élevé dans la religion catholique.

« Inscrivez-vous à la Légion de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus : offrande 52 francs. [...] »

Ah ! ces petits Chinois ! Ce qu’ils ont pu en rapporter des millions au Vatican, avant que celui-ci ne favorise le massacre de la Chine par le Japon, pour embêter les Soviets... […]

« Pour tout versement de 1000 fr., il sera envoyé la reproduction, sur très grand format d’un merveilleux pétale de rose, contenant l’image de la Sainte Face. »

Et dans les Annales de la Sainte Enfance (avril 1938), je lis : « Savez-vous que vous pouvez aider nos missions en nous envoyant les vieux bijoux, pendentifs, médailles d’or, montres, etc., qui sont au fond d’un tiroir ? De ces dons peut dépendre le salut de beaucoup d’âmes ! Envoyez-nous vos vieux bijoux : 44, rue du Cherche-Midi, Paris. » […]

Il faut évidemment maintenir les poires dans la crédulité. Les charlatans s’efforcent, par tous les moyens, de tromper la clientèle. Les religions reposent uniquement sur des fausses reliques, des miracles inventés, des prodiges truqués, des légendes idiotes forgées de toutes pièces. L’ouaille est abêtie systématiquement, plongée dans l’imposture et le mensonge. Un simple exemple : le 28 juin 1938, 250 personnes ont été intoxiquées, à Jauldes (Charente), pour avoir mangé du « pain bénit » le jour de la première communion. Le lendemain, La Croix annonçait froidement que ces personnes avaient été empoisonnées par des gâteaux achetés à des forains, dans une fête locale. Or, ce n’était pas des forains, c’était un pâtissier d’Angoulême qui avait fourni le pain bénit (et non pas des gâteaux) et les badauds avaient avalé cette camelote coliqueuse, non pas sur le champ de foire, mais dans l’église, après la bénédiction du ratichon. […]

L’exemple de La Croix [...] montre que ces messieurs [les journalistes] sont capables de tous les mensonges pour essayer de conserver à la religion son prestige d’autrefois – qui fout le camp de plus en plus. Car enfin, du pain bénit ne devrait pas donner la colique et rendre malade ! […]

Quand une automobile ornée d’un « Saint Christophe » roule dans un ravin, quand une église brûle, [...] n’avons-nous pas la preuve que la protection divine n’est qu’une vaste blague ? La prétraille pratique la plus honteuse des escroqueries en dépouillant des nigauds, auxquels on a eu le soin de bourrer le crâne à fond quand ils étaient tout petits. […]

Le règne du « clinquant » et des cabotins

« C’est avec des hochets que l’on conduit les hommes. C’est avec un élixir de pompeuses fariboles et de breloques symboliques que l’on mène les hommes, comme l’on veut, jusqu’où l’on veut, au bout du monde...Soigner le cérémonial...des uniformes éblouissants, afin de frapper l’imagination de la foule imbécile » Napoléon Ier. […]

Les idoles que vous contemplez ne vous en imposent que par le chiqué, la mise en scène. [...]

Moi je ferme les yeux. Et je me la représente [la vedette] sur son pot de chambre, le lendemain matin. Adieu, ton auréole, ô mon impératrice ! […]

Eblouir les autres ! Mâles ou femelles, ils ne pensent qu’à cela ; ils ne vivent que pour cela. En boucher un coin aux copains et surtout aux copines, avec une robe neuve, un chapeau dernier cri. Quand ils vont visiter des amis, ce n’est pas par amitié, c’est pour les faire bisquer en étalant un manteau « qu’ils n’avaient pas encore vu », des bottines et un sac à main inédits. Et les autres seront obligés d’admirer, ou de faire semblant, la mort dans l’âme. [...] Ils se rattraperont après votre départ, à belles dents, la crâneuse ! […]

Quel plaisir peut-on éprouver à éblouir des imbéciles ? Des esprits superficiels, dont l’opinion ou le jugement n’ont absolument aucune importance et aucune valeur ? C’est au fond pour les dominer, leur faire croire qu’on a du pèze en masse et qu’on ne se refuse rien, se griser d’une supériorité factice – et souvent même inexistante. [...] Vous ne vivez pas pour vous-mêmes, mais pour les autres. […]

Badauds, suiveurs et moutons

Parmi les actions quotidiennes de l’homme combien sont vraiment libres, spontanées, sincères ? Pas beaucoup. On obéit à la routine, à l’habitude, à la mode. [...] La servitude de la mode, jusqu’à présent, pesait surtout sur les femmes. Mais les hommes d’aujourd’hui, les jeunes surtout, se montrent aussi stupides, aussi moutons. Cela tient sans doute à leur médiocrité mentale, au vide désolant de leur cerveau ; à leur manque absolu de personnalité. Nos contemporains sont complètement privés d’originalité : L’humanité ressemble à un grand troupeau. On pense en série. On agit de même. [...]

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Note : André LORULOT fut un penseur français connu au début du 20e siècle, contestataire, anarchiste, anti-militariste, anti-conformiste, anti-religion, et idéaliste. Il a écrit quelques livres décrivant les mensonges de son époque, ce qui lui valut de faire quelques séjours en prison.



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