dimanche, novembre 04, 2012

Programme Monarch & pédocriminalité





Délire paranoïaque ?

Comment présenter le Programme Monarch à tous ceux qui sont novices en matière de “conspirationnisme” ? 


Disons que Monarch est une série d'expériences de manipulation du comportement menées par une ou plusieurs agences de renseignements, laboratoires militaires ou section Delta qui forment la nébuleuse sécuritaire américaine.

Pour parler en termes encore plus précis, Monarch désignerait l'ensemble des techniques de conditionnements psychologiques destinés à créer de toutes pièces à partir d'un individu lambda, de préférence un enfant, un futur petit soldat qui répondra à tous les ordres, même les plus pervers. Monarch vise ainsi à créer, chez un même individu, différentes personnalités qui serviront différentes missions allant de l'assassinat, du trafic de drogue, à la prostitution, en passant par l'espionnage, etc. Chacune des personnalités ainsi programmées a sa mémoire propre, et ne communique pas avec les autres (sauf sous certaines procédures). Le réseau s'assure ainsi que la victime ne parlera pas puisqu'elle ne se souviendra de rien ou sera incapable d’interpréter les informations contenues dans “ses mémoires segmentées”.

Il n'empêche. Les victimes racontent toujours le même genre d'histoire : elles ont été utilisées dès l'enfance pour satisfaire les fantasmes et la lubricité de notables. Actes sexuels, mises à mort sacrificielles, séances de cannibalisme reviennent souvent à travers les témoignages…

Ces pratiques serviraient d'une part à compromettre et à acheter la fidélité des notables qui y participent. D'autre part, elles permettraient de générer sur les victimes un état de traumatisme qui aura pour effet de susciter l'apparition de ce que l'on appelle des personnalités multiples.

Ce conditionnement particulier s'exerce dès la naissance et implique généralement des familles de militaires, du renseignement, de policiers, de magistrats, du showbiz, mais aussi des familles très riches et très puissantes au sein desquelles les abus sont héréditaires. Ces familles forment un réseau mondial très puissant, fonctionnant comme une société secrète soumise à d'étranges rituels.

La réalité du programme

Contrairement au programme MK Ultra, il n'existe aucun projet portant le nom “Monarch” dans les archives “déclassifiées” de la CIA. On raconte que le terme “Monarch” désigne symboliquement ce fameux papillon de taille exceptionnelle qui passe de l'état de larve à un état plus achevé. Ce serait en quelque sorte le cas aussi pour les victimes de ce programme ! L'ancien sénateur du Nebraska mais aussi juriste et avocat, John De Camp, auteur d'une sérieuse enquête sur un réseau pédocriminel de type Monarch (the Franklin Cover Up) a interrogé son ami William Colby, ancien ponte de la CIA aujourd'hui décédé (dans de curieuses circonstances) et qui disait en 1992 : “Il n'y a pas de programme particulier appelé “Monarch”. “Monarch” est plutôt un nom que certains participants au programme ont donné pour se reconnaître entre eux – et ceux-ci n'en savent que peu de choses mise à part leur participation limitée…”.

Un peu d'histoire

Il convient de faire un petit retour en arrière et de décrire les informations incontestables sur le contrôle du comportement ; des informations qui ont pu être obtenues soit par le biais d'une enquête d'une commission parlementaire présidée par un des frères Rockefeller, soit par l'entremise de la loi sur la liberté de l'information (FOIA ; Freedom of Information Act) qui permet à tout citoyen US d'obtenir une déclassification des documents secrets de la CIA.

Il existe des documents officiels sur les expériences, les opérations clandestines et les tests cliniques réalisés dès 1943 par l'OSS, l'ancêtre de la CIA, sur les outils de modifications du comportement humain. Le but était alors de créer des méthodes d'interrogatoire alternatives à la torture, et qui aient des résultats moins aléatoires que les brutalités physiques ou psychologiques. D'autre part, des recherches étaient également faites pour mettre au point des drogues destinées à produire des super soldats, principalement dans l'aviation embarquée sur porte-avions, qui était plus que toute autre soumise au stress et aux fortes cadences. On faisait donc des recherches dans le domaine des super amphétamines de combat au même titre d'ailleurs que les Japonais (connues aujourd'hui sous les appellations de “Shabu” ou Ice) et les Allemands (benzédrine).

En ce qui concerne les techniques d'influence du comportement lors des interrogatoires, les Américains commencèrent d'ailleurs comme les Allemands à travailler sur la Mescaline, une puissante drogue hallucinogène qui ne donna pas de résultats fiables selon les experts de l'OSS. Ils se tournèrent alors par la suite sur le cannabis, plus exactement, une formule très concentrée de THC qui fut d'abord utilisée sous la forme d'une solution buvable puis en un spray qui imbibait des cigarettes. Les premières 
expériences furent tentées par les agents de l'OSS sur des membres de la mafia plus ou moins avertis du fait et qui travaillaient en collaboration avec les alliés sur un projet de débarquement et de libération de la Sicile. 

Ce n'est qu'après la fin de la guerre, une fois que les alliés eurent pris en main les médecins SS et les résultats de leurs expériences sur des prisonniers de camp de concentration, que la CIA passa à la vitesse supérieure. On était en pleine guerre froide, et la CIA s'adonna à des séries impressionnantes d'opérations tordues, et d'essais sur des civils non volontaires avec de nombreuses drogues, surtout le LSD et le BZ.

Ces recherches sur les modifications du comportement et le sérum de vérité prirent le nom de code générique de MK Ultra. Ce même LSD fabriqué par les sociétés pharmaceutiques Sandoz puis Eli Lilly fut déversé pratiquement sans contrôle sur les campus universitaires américains par la CIA dès la fin des années 50 et le début des années 60. De là à dire que le mouvement hippie fut une créature de la CIA, une façon commode de détourner les étudiants de la tentation gauchiste, il n'y a qu'un pas que certains auteurs comme Alex Constantine, Jim Keith, voire Martin Lee et Bruce Shlain (auteurs d'un passionnant “LSD et CIA ; quand l'Amérique était sous acide” aux éditions du Lézard) n'ont pas hésité à franchir. Quant au programme Monarch, il se révèle plutôt une opération tout à fait à part et indépendante, qui a bénéficié des recherches de MK Ultra mais aussi des progrès faits en matières d'implants et d'armes psychotroniques.

Monarch serait en réalité la création d'une double structure : le cartel militaro-industriel engagé dans la recherche militaire, la sécurité et les armées privées d'une part, et les illuminati d'autre part.

De fait, l'efficacité absolument remarquable de Monarch repose non pas sur l'usage d'une technique, mais bien sur une combinaison de techniques différentes. Selon certains

auteurs, certaines de ces techniques remonteraient d'ailleurs à l’Égypte ancienne et à Babylone… L'utilisation d'implants est également un thème récurrent dans le dossier
Monarch. 

À titre d'anecdote, il est étrange de constater que la société Mandex International, fabricante de la technologie employée par le système de cartes de crédit Master Card, a mis en place un projet d'implant universel avec la société VeryChips : le logo de ce nouveau projet d'implant est justement un grand papillon bleu de l'espèce monarque.

Que penser de tout cela ?

Le programme Monarch est-il une réalité ou s'agit-il d'un délire paranoïaque et conspirationniste !

À en croire certains chercheurs, un faisceau de présomptions laisserait penser que MK Monarch est fondé sur une réalité tangible. Jim Keith par exemple a mis en avant l'étrange passé psychiatrique et militaire de certains tueurs célèbres comme Oswald, Shirhan Shirhan, Jim Jones ou même Tim Mc Veigh. Peu avant son décès Bill Colby, s'est confié à De Camp et il semble que ses confidences attestent sans restriction de l'existence de l'opération Monarch mais pas sous cette appellation. En outre, les thérapeutes qui ont examiné les victimes sont formels pour affirmer que ces dernières ont bel et bien subi de profonds sévices sexuels. J'ai dénombré aux Etats-Unis une centaine d'associations ayant pour but de recueillir et d'aider les victimes de ce genre d'abus rituels. Étrange, cette 
profusion d'associations très sérieuses pour la plupart, consacrées à un phénomène qui n'existe pas... officiellement. Autre bizarrerie : des psychiatres se sont donnés la peine de créer une association, une sorte de lobby ayant pour but de prouver que le syndrome de personnalité multiple n'existe pas, et qu'il s'agirait en fait d'une triste maladie -le “false memory syndrom” (le syndrome des faux souvenirs). Ces gens ont pignon sur rue, de puissantes ramifications dans les universités américaines et tentent de devenir des experts incontournables dans les affaires de viols d'enfants qui viennent devant les tribunaux. 

Que d'énergie dépensée dans une affaire qui relèverait du pur fantasme (thèse prônée par une partie des experts psychiatres qui estiment que les réseaux pédophiles et les affaires de cultes sataniques et rituels divers n'existent pas !). C'est ainsi que le FBI a décrété officiellement, que les affaires de viols rituels ou sataniques, ayant pour cadre des réseaux structurés, relevaient de la légende urbaine, du fantasme de victimes en mal de démons imaginaires... Pourtant ces victimes existent.

Le phénomène est certes plus répandu et plus sophistiqué aux Etats-Unis. Toutefois, en Europe, des victimes apparaissent fugacement au détour de différentes enquêtes policières pour être très rapidement oubliées : au Portugal, en Italie ou en France, on a évoqué l'existence de ces réseaux recrutant leurs victimes dans des homes, des structures d'accueil de l'enfance défavorisée ou dans des familles très pauvres et impliquant des notables et des personnalités parfois de premier plan du gouvernement.

Les témoins "X" de l'affaire Dutroux

Un mois après l'arrestation de Dutroux et consort, se présentèrent tour à tour à la cellule d'enquête de Neufchâteau (chargée de l'affaire) une série de témoins, tous adultes, ne se connaissant pas entre eux, provenant des 4 coins de la Belgique, d'âge et d'origine sociale différents et qui désiraient conserver l'anonymat. Raison pour laquelle les enquêteurs, en l'occurrence des gendarmes, les baptisèrent les témoins "X", à savoir X1, X2, X3 etc... selon leur ordre d'arrivée. Les faits dénoncés par la plupart de ces témoins sont tellement horribles, tellement incroyables que même le plus ouvert des enquêteurs avait du mal à leur accorder du crédit. Il était question de cannibalisme, de mise à mort, de viols, de parties de chasse…etc, le tout se passant toujours dans des parcs, des châteaux, des grosses villas (dont certaines ont croyants et non croyants, entre ceux qui estimaient que les témoins X disaient la vérité, toute la vérité et ceux qui pensaient que ceux-ci relevaient plus de la psychiatrie.

Ces témoins X sont-ils crédibles ? Un premier constat s'impose : ils racontent le même genre d'horreurs que narrent les victimes américaines du projet Monarch. Certains psychiatres belges qui ont examiné ces victimes affirment qu'elles ne sont ni délirantes, ni en état de démence ou de déséquilibre mental. Les experts précisent qu'il est certain que ces personnes ont bel et bien fait l'objet de sévices graves dans leur jeune âge.

Il me semble inepte d'écarter ces récits parce qu'ils sont incroyables ou dérangeants. Ces dénonciations, et l'accumulation d'autres témoignages serviront peut-être de base pour nous expliquer une réalité dont nous n'avons aucune idée.

Un des gendarmes concernés par l'enquête Dutroux et qui a dénoncé certains des monstrueux dysfonctionnements qui paralysa l'enquête m'expliqua la chose suivante : "Il semble que certains des témoins X mentent, reconstruisent la réalité. Ce sont des taupes envoyées par on ne sait qui et dont les mensonges et contradictions peuvent facilement être démontrés. Ils ont pour effet de décrédibiliser les propos des autres témoins, de semer le doute et la confusion parmi l'opinion publique.”

Dimension satanique

Il y a derrière les opérations de Mind Control mises au point par des psychiatres de la CIA, et derrière les agissements d'une société secrète qui les gère, les Illuminati, une dimension satanique qui ne peut être passée sous silence. C'est difficile à croire, certes, mais les témoignages sont si nombreux, si concordants, si fouillés et si tenaces que l'on ne peut que constater la solidité du phénomène.

Certaines de ces programmations de personnalités sont d'autant plus puissantes qu'elles se fondent sur des outils technologiques sophistiqués combinant l'usage d'ordinateurs très puissants, d'ondes, d'hypnose, de tortures, etc. mais aussi de magie noire. Toutes ces allégations sont difficiles à croire, une fois de plus. L'important n'est pas tellement que nous y croyions, mais plutôt de savoir que les programmeurs de Monarch, et les Illuminati, y croient dur comme fer et qu'ils ont sans doute de bonnes raisons pour cela.

Par exemple, ils renforcent la programmation d'une personnalité en y adjoignant une entité démoniaque, un démon ou tout au moins en faisant croire à la victime que c'est le cas. Cela rend paraît-il la mise à jour de la personnalité, du programme et des codes déclencheurs extrêmement malaisée, voire parfois impossible, le “démon” ou esprit noir servant de “défenseur” au programme.

Doug Riggs, thérapeute, ancien séminariste à Richmond, affirme que la CIA s'est longuement intéressée au paranormal et aux entités démoniaques par le biais de recherches qui ont été effectuées par la Duke University mais aussi dans le cadre de l'opération Stargate (Grillflame, etc…) dont les attributions étaient plus étendues que les seules expériences réalisées sur le remote viewing, la vision à distance.

Selon les chercheurs, les “Illuminati” se serviraient de Monarch et des techniques de contrôle mental pour générer un chaos social en utilisant leurs “esclaves” dans divers secteurs : trafic de drogue, pornographie, assassinats sur commande, attentats suicides (pensez au exactions commises dans les prisons irakiennes, et le comportement des soldats américains prendra alors peut-être un tout autre sens), le but ultime de Monarch étant l'instauration d'un nouvel ordre mondial, une société totalitaire fondée sur le 
règne absolu d'une personne… l'Antéchrist. 

Le Dr Judianne Densen-Gerber, psychiatre, juriste qui a fondé l'association PACT (Protect America's Children Today), bien que "non mystique", arrive bon gré mal gré à cette conclusion. En mettant côte à côte les récits qu'elle a enregistrés afin d'arriver à en tirer une vision globale, elle n'a pu que conclure que toutes ces opérations avaient pour but 
de “générer un chaos global qui devra précéder l'arrivée de l'Antéchrist”. 

Pour Riggs, “le mystère ne réside pas tant dans la prise de pouvoir (des Illuminati) mais bien dans la manière dont ils veulent y arriver”, un modus operandi qui combine manipulations politiques, financières et sociales ainsi que l'usage de technologies extrêmement sophistiquées couplées avec des rituels religieux archaïques, un monde à la “Harry Potter” qui peut nous sembler pour le moins exotique et peu crédible et pourtant, cela fonctionne.

Typologie des victimes

Qui sont les principales victimes du réseau Monarch ?

D'après la majorité des auteurs et des témoins victimes, on peut finalement les classer en deux strates, deux groupes : un premier groupe d'enfants issus de milieux défavorisés, en rupture sociale dont la disparition ne soulèvera pas trop de questions. Ces enfants sont d'office considérés comme sacrifiables au cours des rituels, tortures et séances de mise à mort, chasses à l'homme, etc. Le deuxième groupe est constitué par les enfants des membres des familles appartenant aux tourmenteurs, aux programmeurs, aux abuseurs.

C'est donc au sein de ces groupes, à l'intérieur des familles que Monarch recrutera. Ou pour être plus exact, chacun des membres de ces familles a été conditionné, martyrisé, programmé dès la plus tendre enfance pour devenir ensuite un bourreau et un programmeur lui-même. Le trauma en guise de cadeau héréditaire et de rituel initiatique dans le but de créer des individus à personnalités multiples. C'est connu : un enfant victime d'abus, de violence a de fortes chances de devenir lui-même un abuseur, un tourmenteur à l'âge adulte.

Selon les prédispositions physiques, intellectuelles et le bagage génétique, les enfants seront programmés dans le but de remplir des tâches spécifiques dans le réseau : telle 
petite fille, violée par son père, livrée dès le plus jeune âge à des rituels sexuels et sataniques deviendra par exemple soit prêtresse organisatrice de rituels, soit “modèle présidentiel” (pur objet sexuel offert aux autres membres de Monarch, surtout à l'exécutif de la Maison blanche et à des militaires), soit courrier et “passeuse” de drogues et d'informations, soit encore assassin. 

Chaque fonction est chapeautée par une personnalité, un alter spécifique qui est programmé dans l'esprit de la victime. Ces comportements illicites ou violents sont totalement indécelables chez une victime ou chez un programmeur / victime de Monarch. C'est la raison pour laquelle les visages qu'offrent aux média et au grand public les très hauts personnages membres de Monarch sont parfaitement lisses et insoupçonnables.

Selon les spécialistes, les naissances de certains de ces enfants sont programmées pour certaines dates qui correspondent à des positions planétaires importantes et à des rituels ésotériques traditionnels et des fêtes païennes (solstice, éclipse etc.). Voilà un repère pour qui veut faire des recoupements.

Niveau de programmation

Les témoins ont tous rapporté le fait que la programmation Monarch est divisée en plusieurs niveaux correspondant à des comportements, des tâches et des schémas mentaux spécifiques. Par ce type de procédures, plusieurs personnalités coexistent : la personnalité générale est accessible sous le nom de code Alpha avec des sous codes comme Alpha 1, Alpha 2, Alpha 3 qui correspondent à des personnalités distinctes, toujours de façade auxquelles des tâches spécifiques seront assignées (délivrer des messages par exemple sans que le sujet en soit conscient. Ce n'est que sous état d'hypnose que le sujet délivrera le message, non dans un état conscient mais en état de transe hypnotique).

Les programmations à buts sexuels sont appelées code Beta et c'est donc sous des personnalités programmées sous des codes Beta (prostitution, pornographie etc…) que 
les enfants Monarch répondront aux injonctions d'ordre sexuel. Les programmations de type Delta concernent les opérations d'assassinat et d'espionnage. Omega est relié à des comportements autodestructeurs et suicidaires (utilisés pour se débarrasser d'un sujet Monarch lorsqu'il ne sert plus à rien). Quant au code Gamma, il est relié aux opérations de désinformation, à l'amnésie, à l'effacement des données et de l'information. D'autres codes plus spécifiques tournés uniquement vers les enfants reposent sur des images et des symboles délivrés par des films et des dessins animés ainsi que des représentations d'entités étranges de type extraterrestre. 

L'irruption de dessins animés peut surprendre dans un tel contexte, mais Springmeier, Cathy O'Brien, Cisco Wheeler, en fait toutes les victimes Monarch, parlent des films de 
Disney comme étant des œuvres au contenu symbolique, ésotérique et occulte contenant des significations subliminales qui seront largement utilisées dans la programmation des enfants. Mickey, l'apprenti sorcier, Bambi, Blanche Neige et surtout Fantasia, Tron, Alice au Pays des Merveilles et le film de la MGM, le Magicien D'Oz (Ken Anger, le scénariste s'est inspiré de l'œuvre de son mentor, le célèbre Alistair Crowley) contiendraient ainsi un nombre impressionnant de symboles occultes et ésotériques. 

Selon Springmeier, Disney était manipulé, étroitement surveillé, et il travaillait sous influence. Les œuvres de Disney ne sont pas les seules incriminées, et il serait fastidieux d'en dresser la liste. Dès 1989, un film illustre relativement bien ce que pourrait être le réseau Monarch, il s’agit de “Society” de Brian Yuzna. Il ne toucha cependant pas le grand public comme le fit un film récent qui a retenu toute l'attention des observateurs. Il s’agit de l'œuvre quasi posthume de Stanley Kubrick, “Eyes Wide Shut”.

Arizona Wilder tout comme d'autres témoins attestent que certains films contiennent des messages codés ou servent d'instrument de conditionnement pour les victimes du 
réseau. Arizona Wilder s'est exprimée au sujet du dernier film de Stanley Kubrick, "eyes Wide Shut" que l'on pourrait traduire par "les yeux largement clos", un titre lui-même ambigu, à double sens qui signifie une double contrainte : voir et se fermer les yeux en même temps, être témoin et se taire. 

À y regarder de plus près, il semble bien que le film de Kubrick soit une mise en scène à peine voilée de thématiques, de mots clés et de situations typiques du programme Monarch. Les références sont tellement nombreuses, certaines scènes sont si explicites que l'on peut se dire que ce n'est pas un hasard. Maintenant, quant aux mobiles de Kubrick pour faire ce film là précisément, on ne peut que se livrer à diverses suppositions. Quant à savoir si Kubrick savait ce qu'était Monarch, les victimes d'abus rituels qui ont vu le film sont formelles : Kubrick était d'une manière ou d'une autre un initié.

Pour ceux qui n'ont pas vu le film, voici en bref le scénario.

Il s'agit des mésaventures d'un riche médecin new-yorkais dont la clientèle est constituée par le gratin des personnalités de la ville. Ce médecin, le Dr Bill, joué par Tom Cruise et son épouse jouée par Nicole Kidman forment un couple en crise, une crise larvée pleine de non-dits, de tensions sexuelles et de prises de pouvoir. Tous deux vont se retrouver confrontés à des tas de scènes qui mettront leur union en péril.

Voilà à peu près le niveau de lecture où se sont arrêtés les critiques cinématographies…

Pourtant beaucoup d'autres choses transparaissent dans ce film et qui vont bien plus loin qu'une simple histoire de couple qui bat de l'aile. Bill et sa femme se rendront d'abord 
dans une soirée très mondaine où le médecin se fait draguer par deux mannequins, deux modèles apparemment sous l'emprise de stupéfiant. Le maître de maison l'interrompt dans cette séance de “triolisme” pour lui demander un petit service : une autre prostituée, modèle de haut luxe a fait une overdose dans une des chambres de la vaste demeure. Le Dr Bill doit rester bien entendu discret. Par la suite, on suivra les disputes et rapports de force du couple ainsi que la longue errance de Tom Cruise dans un New York inquiétant avec des bars glauques, des prostitués, un loueur de déguisements prêt à louer les charmes de sa fille, une très jeune adolescente. Finalement cette nuit totalement folle se termine dans une soirée “très particulière”, dans un énorme et mystérieux château installé dans une riche banlieue de la ville. Le Dr Bill s'y invite grâce à un mot de passe extorqué à l'un de ses amis. 

Il s'immisce dans la fameuse soirée qui s'avère être une partouze doublée d'un étrange rituel satanique où des hommes et des femmes de la haute société, masqués, scandent une sorte de litanie. Apparemment encore, les gens présents sont de très hautes personnalités. "Si tu savais qui était présent, tu en perdrais le sommeil" dira au Dr Bill, l'un des protagonistes du film qui voulait l'avertir de ne parler à personne de cette étrange nuit.

Au moins deux sites internet américain sérieux qui se consacrent aux théories conspirationnistes ont relevé l'importance du film “Eyes Wide Shut” de Kubrick et le mystère qu'il constitue : Steamshovel Press et The Konformist. Dans Steamshovel Press, dans un article signé par Uri Dowbenko, les propos d'Arizona Wilder sont rapportés. D'abord, l'auteur ne peut manquer de remarquer que le film n'a pas été vraiment achevé et que Kubrick est décédé en plein montage, un fait qui ne peut qu'entretenir la paranoïa, avec des questions comme : Kubrick avait-il dépassé la limite ? Voulait-il trop en dire ? du moins plus qu'il ne lui était permis ?...cette liberté lui coûta-t-elle la vie ?

On peut ainsi se demander si le film est complet, si toutes les séquences ont été tournées, montrées et montées par les héritiers de Kubrick, en l'occurrence, surtout son épouse qui avait la main haute sur la réalisation et le montage final de l'œuvre.

Arizona Wilder, de son côté, insiste sur le fait que le film est une allusion directe et sans faux-fuyants à Monarch et aux réseaux sataniques. Rien que le titre "Eyes Wide Shut" est 
selon elle, une phrase codée dans le programme Monarch qui signifie la chose suivante "tout ce dont vous avez été témoin ici ne peut être révélé à quiconque". "Les programmeurs du contrôle mental de Monarch utilisent cette expression, c'est vraiment une phrase culte" souligne Arizona Wilder. Le film s'avère également être une réminiscence directe de l'une de ses expériences : "Dans l'un de mes journaux datant de 1990, je parle d'un rituel où ils portent des masques dorés et des toges à capuchon. Cela a un rapport avec le Dieu Soleil (ndlr : Apollon). Ils utilisent ces masques dans des cérémonies rituelles en relation avec l'Egypte. Les masques signifient : "nous ne sommes pas des individus. Et une chose qu'ils font est de ne jamais ôter leur masque". 

Il y a plein d'autres allusions comme le nom de l'ami pianiste "Nightingale" qui est peut-être victime d'un meurtre pour avoir révéler au Dr Bill l'adresse où se passait le rituel et le 
mot de passe pour s'y introduire. L'ami pianiste de Tom Cruise s'appelle donc Nightingale, ce qui est une référence directe à Monarch tout comme le nom du magasin de déguisements "Over the Rainbow" où Tom Cruise va emprunter le masque et la cape pour se rendre au rituel. "Ce film est en fait une déclaration" précise-t-elle, "une déclaration selon laquelle, Nous, les Illuminati, sommes là. Que pouvez-vous donc faire contre cela ?". 

Le film répond de façon assez pessimiste puisque les dernières paroles du couple Kidman Cruise sont "Est-ce que tout cela est un rêve ? Peut être devrions nous avoir de la 
gratitude d'avoir simplement survécu. Nous sommes éveillés maintenant". Bref une sorte de déni après avoir expérimenté quelque chose d'aussi étrange. Enfin, selon Per Sewen, rédacteur à Illuminati News qui a vu "Eyes Wide Shut" en compagnie d'une victime d'abus rituels de type Monarch, le film s'avère assez fidèle à certains aspects de l'affaire : "Aucun de nous n'avait la moindre idée du sujet du film. Ce fut un choc pour nous deux, spécialement parce que ce genre de film peut servir de déclic pour des victimes de SRA (satanic and ritual abuses). Et ce le fut. La jeune femme qui m'accompagnait était très mal à l'aise à la fin du film". 

Pour conclure

Vous comprendrez bien qu'il ne convient certainement pas de prendre tout au pied de la lettre : récits, témoignages, affirmations, mais comme nous le répétons assez, les incohérences et étrangetés de ce dossier ne peuvent nous empêcher de considérer que l'affaire Monarch repose sur quelque chose de tangible. Pour ceux qui voudraient vérifier la réalité de ces dossiers, plongez-vous par exemple dans le scandale de l'école maternelle Mc Martin en Californie (rituels sataniques, pornographie et prostitution enfantine à la Mc Martin Preschool. Lire Virtual Government, CIA Mind Control Operations in America, Alex Constantine, Feral House). Renseignez-vous sur les abus qui se sont déroulés dans la crèche de la base militaire Présidio à San Francisco, des faits dénoncés sur base des constatations d'abus perpétrés sur un enfant de 3 ans, victime de viols et de 
tortures. Ce sont près de 59 enfants qui seront cités à titre de victimes dans cette affaire impliquant entre autre le Colonel Michael Aquino, fondateur d'une secte satanique, le Temple de Set dont le siège se trouvait sur la base militaire (lire le livre du journaliste d'investigation Roy Blake : Objective Evil : Satanic Cults in US Intelligence). Les cas documentés sont innombrables, il suffit d'avoir le courage de s'y plonger pour constater la tragique réalité de ces faits et cet étrange mélange de civils, de militaires et d'agents du renseignement, de contrôle mental, de pédophilie et de rituels sataniques. Nous vous invitons, si vous comprenez l'anglais, à lire les ouvrages de Springmeier, John Rappoport, Alex Constantine, Brice Taylor ou Daniel Ryder. Nous vous conseillons de vérifier par vous-même l'existence des organisations thérapeutiques ou d'entraides aux Etats-Unis regroupant des victimes et des thérapeutes dont le but est - outre d’aider - de rassembler un maximum d'informations fiables sur le contrôle mental. Elles sont nombreuses et très actives. Leur existence doit signifier quelque chose... La littérature anglophone est par ailleurs si abondante et si convergente que le sujet du contrôle de l'esprit doit englober une réalité qui nous échappe, et qui ne correspond peut-être pas forcément aux explications des auteurs “conspirationnistes”. 

Quant au scandale du "Franklin Cover Up", l'enquête est l'une des plus tangibles (mais qui n'a pas abouti à des inculpations sérieuses) sur l'un des innombrables réseaux composant Monarch. Selon Bonacci, une des victimes, l'affaire du Franklin Cover Up impliquait de très jeunes garçons et adolescents emmenés par Lawrence “Larry” King Jr à la Maison Blanche et dans des villas de Washington pour participer à des sex and drugs parties très violentes.

Karma One

Ecrire à l'auteur : http://www.karmapolis.be/

Article paru dans le N° 20 du magazine Top Secret. http://www.topsecret.fr/ 


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