dimanche, janvier 01, 2023

Les origines du Système


Le contrôle des médias


Une partie de l'extrême droite française, encore accrochée au catholicisme, de préférence intégriste (antisémite, antimaçonnique, anticommuniste...), a toujours dénoncé la mondialisation orchestrée par les sociétés secrètes et la finance.


Jacques Bordiot (1900-1983), qui appartenait à cette mouvance radicale, était radicalement opposé au Système. En pleine guerre froide, il écrit dans son livre, "Le gouvernement invisible" :

"Le "Système" se compose d'un petit nombre d'"initiés", appartenant à la plus haute finance internationale, qui poursuit actuellement le vieux rêve messianique d'un gouvernement mondial sous l'autorité d'une oligarchie apatride.

On en tient l'aveu du Dr Carroll Quigley l'un de ces initiés. Dans son livre Tragedy and Hope (Tragédie et Espoir, 1966), il affirme que l'objectif de cette oligarchie est "rien moins que la création d'un Système mondial d'hégémonie aux mains de quelques personnalités capables de dominer la politique de chaque pays et l'économie mondiale tout entière".

A l'heure présente, le Système enserre le monde entier dans un réseau complexe d'alliances de familles, de holdings communs, de sociétés multinationales imbriquées étroitement à la tête. Il se prétend assez puissant pour tenir à sa merci même les « pays derrière le rideau de fer ou de bambou ». Ce qui fait dire au docteur Bella Dodd, ancien membre du Bureau du Parti Communiste américain :

"Je crois que le complot communiste n'est qu'une branche d'un complot beaucoup plus important." (W. Cleon Skousen)


Les origines du Système


John Ruskin (1819-1900), héritier d'un riche marchand de vin de Londres, prit ses grades à Oxford. En 1870, il était nommé titulaire de la chaire des Beaux-Arts à cette aristocratique université, qu'il allait perturber quelque peu. Car, féru de sociologie, il entraîna ses élèves – vite devenus ses disciples – dans une étonnante série d'expériences communautaires sous le couvert d'une St George's Guild (Confrérie de Saint-Georges), pour l'instauration d'un climat socialiste dans l'agriculture et l'industrie. La Confrérie fut un échec, mais ses adeptes demeurèrent toute leur vie fidèles aux conceptions de Ruskin.

Elles n'avaient rien d'original. C'était en fait une synthèse de La République de Platon, de la Panorthosie de Coménius, du Code de Weishaupt de Knigge et de la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre, mais surtout du Manifeste de Karl Marx, le tout accommodé à la façon aristocratique.

Si Ruskin professait que l’État devait s'emparer de tous les moyens de production et de distribution en vue d'assurer autoritairement le bien de la communauté – et peu lui importaient les idées de démocratie et de liberté – laissait entendre à ses élèves qu'ils constitueraient la « classe privilégiée » : « Mon but constant, disait-il, a été de démontrer la supériorité éternelle de quelques hommes sur les autres, parfois même d'un seul sur tous les autres ».

Mais, ajoutait-il, sans le partage des traditions aristocratiques avec les classes inférieures non seulement de Grande-Bretagne, mais aussi du monde entier, la minorité privilégiée serait finalement balayée par la masse, d'où la perte des traditions et, par suite, un recul de la civilisation.

Aussi ses disciples d'Oxford : Arnold Toynbee, Alfred (futur Lord) Milner, Arthur Glazebrook, George (sir George) Parkin, Philip Lyttleton Gell, et Henry (sir Henry) Birchenough. ; et ceux de Cambridge : Reginald Baliol Brett (Lord Esher), Sir John B. Seeley, Albert (Lord) Grey, et Edmund Garrett, conçurent un projet d'« Extension de l'idée anglophone » qu'ils communiquèrent au journaliste William T. Stead ; celui-ci les mit en relations avec Cecil Rhodes. Et le 5 février 1891, Rhodes et Stead constituèrent, avec les disciples de Ruskin, une société secrète dont Rhodes rêvait depuis seize ans.

Cecil Rhodes était alors Premier ministre de la colonie du Cap. Et immensément riche : fondateur, avec l'appui de trois banquiers juifs, Lord Rothschild, Alfred Beit et Barney Barnato, de la Consolidated Gold Fields, pour l'exploitation des places d'or du Transvaal, et de la De Beer Consolidated Mines, qui s'octroya le monopole du diamant, il jouissait d'un revenu estimé à un million de livres (25 500 000 francs-or). D'autre part, il avait obtenu une charte royale pour une British South Africa Company, destinée à la mise en valeur des territoires situés au nord du Transvaal ; mais surtout à la construction d'une ligne de chemin de fer, épine dorsale d'une future Afrique Orientale britannique du Cap au Caire. Un tel impérialisme ne pouvait manquer d'être conquis par le projet d'« Extension de l'idée anglophone ».

Rhodes et Stead organisèrent leur société secrète sur le modèle des « cercles concentriques ». Animé par Cecil Rhodes, le « cercle intérieur » se composait d'un Comité exécutif : Stead, Brett et Milner, coiffant un Cercle d'Initiés, comprenant notamment Arthur Balfour, Arthur Gray, Harry Johnston et Lord Rothschild. Il était prévu un « cercle extérieur », dénommé Association de Bienfaiteurs, constitué plus tard par Milner sous le nom de Table Ronde.

Certains ont attribué le caractère secret de la société au fait que, parmi ses fondateurs, plusieurs et non des moindres appartenaient à la Franc-maçonnerie.

D'autres aux tendances socialistes inspirées de Ruskin. ll est certain que, sous le règne de la reine Victoria, proposer l'abolition de la propriété alors que le prince de Galles est "landlord" des deux tiers de Londres, et l'instauration d'une dictature cooptée par des "initiés" sous un régime monarchique héréditaire, impose le secret comme précaution élémentaire. Surtout lorsque les doctrinaires de cette société n'hésitent pas à prôner, d'après Platon, de jeter bas, au besoin par la force, tout régime ou toute structure sociale existants, afin que les nouveaux dirigeants puissent disposer d'une « toile nette » pour l'organigramme de leur « société idéale ».

Mais le motif le plus puissant du secret tient, évidemment, au but même de la société : l'exploitation de l'impérialisme britannique non point pour la plus grande gloire et les intérêts de la mère-Patrie, mais pour le triomphe de la "classe privilégiée" de Ruskin.

En vertu de son principe, l'"extension de l'idée anglophone", la société Rhodes-Stead a exercé ses activités dans deux directions : d'une part, la constitution de l'Empire britannique en confédération sous la direction du Royaume-Uni – et ce fut l'origine du Commonwealth ; d'autre part, l'élargissement de cette confédération aux États-Unis.

Pour gagner les élites, la société fit attribuer à ses affiliés des chaires dans plusieurs universités. Rhodes consacra une partie de sa fortune à fonder un Centre (Rhodes House) à Oxford, et des bourses (Rhodes scholars) ; Milner en fit autant pour la Toynbee Hall, premier institut colonial du monde.

La presse ne fut pas négligée. Certains de ses membres prirent le contrôle de divers quotidiens et périodiques ; en outre, des "initiés" furent poussés à des postes-clefs dans d'autres organes de Presse – telle Miss Flora Shaw, future Lady Lugard, nommée chef de rubrique Affaires coloniales du Times jusqu'en 1912, avec audience internationale.

Ces activités exigeaient beaucoup d'argent. Outre les subventions assurées par Rhodes et les financiers Milner, Brett, Lord Rothschild, des fonds importants étaient réunis par un groupe de banquiers, ayant pour chef de file Lazard Brothers de Londres, San Francisco et New York, coopérant avec la banque Morgan de New York.

Ainsi, la société Rhodes-Stead fut fondée et soutenue par des membres de la Haute Finance internationale.


La Table Ronde


Avant de mourir en 1902, Cecil Rhodes avait désigné comme exécuteur testamentaire Alfred Milner, Gouverneur général et Haut-Commissaire britannique en Afrique du Sud depuis 1897.

A peine avait-il pris ses fonctions que Milner s'entoura d'un groupe de jeunes gens – « Milner's Kindergarten » (le jardin d'enfants de Milner) – frais émoulus d'Oxford et de Toynbee Hall. Il fonda avec eux, en 1909, une association semi-secrète, The Round Table (La Table Ronde), « cercle extérieur » de la société Rhodes-Stead. Dès 1915, elle répartissait des Groupes de la Table Ronde dans sept pays : Angleterre, Afrique du Sud, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Indes et États-Unis l'ensemble dirigé de Chatham House, à Londres.

Ces groupes se tiennent en liaison étroite par correspondance et par de fréquentes visites entre eux. Mais aussi par une revue trimestrielle, The Round Table, fondée en 1910 à Chatham House, dont aucun article n'est signé, pour ménager le secret sur l'origine des informations, voire des directives, qui y sont publiées.

Au départ, la Table Ronde eut les mêmes bailleurs de fonds que ceux de la société Rhodes-Stead, notamment les frères Beit, Sir Abe Mailey, la banque Lazard Brothers et la banque J .P. Morgan de New York ; puis le Rhodes Trust de George Parkin, et la famille Astor, propriétaire du Times, le Carnegie United Kingdom Trust, les Rockefeller, les Whitney, etc.

La Table Ronde de New York était plus mélangée. Elle comptait parmi ses membres Frank Aydelotte, George Louis Beer, Whitney Shepardson, Jerome D. Greene, Thomas W. Lamont, associé de la banque Morgan, les Journalistes Walter lippmann, du New York Herald Tribune, Erwin D. Canham, ancien « Rhode scholar » d'Oxford, rédacteur au Christian Science Monitor, et quelques autres.

La pénétration dans les universités fut facilitée par le fait que, aux États-Unis, elles sont ouvertement subventionnées par des financiers. Le groupe Morgan avait la haute main sur Columbia, sur Harward – où il entretient toujours un Centre Dillon et une bibliothèque Lamont –, et, par Thomas W. Lamont, il partageait son influence sur Yale avec les Whitney, qui eux-mêmes contrôlaient Princeton.

La Presse sous l'influence de la Table Ronde comprenait en particulier les New York Times, New York Herald Tribune, Washington Post, et surtout le puissant Christian Science Monitor, dont le rédacteur en chef était le correspondant de The Round Table, et auquel collaborait Lord Lothian, premier rédacteur en chef de The Round Table.

En 1914, l'affilié William Straight, associé de J.P. Morgan et allié aux grandes familles de financiers Payne, Whitney, Vanderbilt, etc., fondait une revue The New Republic, dont la direction fut confiée à un représentant de Wall Street, Walter Lippmann, allié aux Whitney.

D'après l'"insider" Carroll Quigley, « l'intention à l'origine de la création de cette revue était de fournir un moyen d'expression à la gauche progressiste et de l'orienter insensiblement vers l'anglophilie ».

ON RETROUVE DANS LA CREATION DE CETTE REVUE LES TROIS CARACTERISTIQUES DE TOUTES LES ORGANISATIONS QUI D'ECOULERONT DE LA SOCIETE RHODES-STEAD EN SE PRECISANT DANS LE TEMPS :

- UNE TENDANCE SOCIALISANTE ;

- UNE TENDANCE ANGLOPHILE ;

- LA PROGRESSION VERS UN GOUVERNEMENT MONDIAL." 


Jacques Bordiot, Le gouvernement invisible. PDF gratuit ICI.


Livre audio en 3 parties :
 

https://youtu.be/lUsrVbejDFs par la chaîne YouTube "Documents Rares et Inédits".

Description :

Quels sont les vrais pouvoirs qui dominent le monde ? Documents à l'appui, Jacques Bordiot répond à cette question en explorant les réseaux d'influence secrets qui assurent à une petite élite un contrôle absolu sur les destinées de la planète. Cette situation n'est pas récente. Au cours des siècles, diverses tentatives ont eu lieu, citons les plus connues : l'Ordre Templier et la Franc-Maçonnerie.

Au XXe siècle, les organisations secrètes à vocation mondialiste se sont multipliées et ont puissamment contribué au déclenchement d'événements importants comme la Révolution de 1917 ou, plus grave encore, la Seconde Guerre mondiale. Durant les trente dernières années, l'intégration croissante des sociétés développées au sein d'un seul vaste ensemble économique occidental, a facilité la tâche de groupes d'hommes influents qui mettent au point des stratégies concertées d'accession au pouvoir. C'est ainsi qu'en 1976 la Commission Trilatérale a mis au pouvoir Jimmy Carter, aux États-Unis et un homme comme Raymond Barre en France.

Quels sont les vrais objectifs de ce « Gouvernement invisible » du monde ? Quels sont leurs moyens ? Des questions graves auxquelles Jacques Bordiot apporte une réponse documentée.


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