lundi, juillet 16, 2012

Terre-Omega, clés initiatiques pour survivre à l'Apocalypse





Jacques Breyer, auteur de "Terre-Omega", fréquentait les dignitaires de l'Ordre Martiniste. Avant la seconde guerre mondiale, il existait un Ordre Martiniste Synarchique. Pour l'historienne Annie Lacroix-Riz, les synarques représentaient les intérêts de groupes financiers et d'organismes patronaux qui souhaitaient l'instauration d'un régime fasciste après la défaite de 1940 (défaite militaire ou complot ?).

Jacques Breyer était au centre d'une résurgence de l'Ordre du Temple et il connaissait bien Luc Jouret et Joseph di Mambro, les fondateurs de l'Ordre du Temple solaire. Dans "Terre-Omega, clés initiatiques pour survivre à l'Apocalypse", il présente la pensée ésotérique du courant spiritualiste occidental.

Dans le numéro 8 de la revue "Question de", dirigée par Louis Pauwels qui était proche de la "nouvelle droite", G. Lachaud écrit :

"Ce livre est déroutant. Cela tient à la nature même de son propos : car l'intellect seul ne pourra jamais parvenir à une connaissance, aussi fragmentaire soit-elle, de l'Absolu. L'auteur doit donc jouer de ruse pour éveiller la conscience du lecteur, dans ce combat que chacun mène contre lui-même pour atteindre ce qu'il y a d'impérissable en lui et lui faire connaître la réalité de l'Esprit. Le refus de toute concession, un vocabulaire et une langue spécifiques s'imposent donc (de même que chaque discipline s'exprime dans une langue qui lui est propre), afin de pouvoir transmettre avec le maximum de précision une pensée dont la nature profonde diffère du commun. Ainsi trouvera-t-on dans Terre-Omega des termes empruntés notamment à l'alchimie traditionnelle, mais qui recevront ici un sens bien précis.

La pensée de Jacques Breyer est dense et ne se laisse pas aisément cerner. Cette densité tient, d'une part, à ce que le langage hermétique possède plusieurs sens à la fois, mais elle vient aussi de ce qu'expose Terre-Omega : car sa lecture fait assez vite comprendre qu'entre tous les plans de la Création existent d'intimes liens, et chaque palier renvoie à l'autre par ses affinités naturelles : on retrouve ici la notion traditionnelle de correspondance, gouvernée par la polyvalence des symboles et qui a pour conséquence pratique les multiples résonances qui peuvent exister dans la nature.

Lorsqu'on veut remonter au « Chiffre des choses », on doit disposer d'un scalpel adapté à la finesse de ce que l'on veut cerner : pour l'auteur, la base logique de la métaphysique est la géométrie. « Penser en géomètre », c'est dépouiller toute méditation jusqu'à ce qu'elle soit réduite au point, au trait, au plan et au volume, hors de tout symbolisme ; c'est approcher une loi universelle par sa structure interne ; c'est peut-être donc là une façon d'accéder à la « simplicité en esprit », de quitter les vêtements dont s'habille notre pensée usuelle et qui dissimulent la réalité. Cette démarche géométrique, qui soustend notamment l'architecture des temples celtiques et égyptiens, n'a que peu à voir avec le reflet que nous en a laissé Euclide, qui a figé dans un formalisme glacé ce qui, avant lui, était l'expression de forces vitales. Les notions de l'« Horizontale » (ce qui obéit au principe d'inertie) et de la « Verticale » (ce qui pousse au surpassement vers la transcendance) sont, à cet égard, fondamentales pour décrire le « subtil univers des rouages », tout comme les principes du Soufre et du Mercure, qui s'allient et se rencontrent dans le « Soufre mercuriel », pour définir trois plans fondamentaux : Corps, Ame, Esprit ; formel, animique, causal ; Astrologie, Cabale, Alchimie, etc., la Cabale étant ici entendue comme le dialogue avec les courants spirituels dont nous sommes entourés.

Dans le chapitre I sont tout d'abord repris, notamment à travers la tradition chrétienne, les grands problèmes philosophiques et religieux :la question de la survie, qui évoque le problème du devenir ultime de l'Homme ; la question de la réincarnation, suspecte à l'Occidental, mais que l'on peut néanmoins retrouver dans les Écritures ; la question du libre arbitre et du déterminisme, qui composent entre eux, à l'instar de la pensée et de l'action, un damier où chacun vient agir dans le domaine de l'autre. Le chapitre II de Terre-Omega, « l'Arcane », est le cœur de ce livre. C'est là que l'auteur, employant un mode lyrique destiné à ouvrir le lecteur à une dimension autre, décrit sa vision de la Création, depuis le Principe, ou première création, jusqu'à la Relativité, ou seconde création, dont nous sommes un point. Puis le jeu se complique : les Géométries gouvernantes des énergies de la Vie engendreront les quatre Éléments, dont l'ultime dispersion provoquera ensuite un regroupement ascensionnel, à travers les trois règnes de la nature, pour culminer dans l'Homme. La connaissance de ces lignes de force, ordonnées du haut vers le bas, puis du bas vers le haut, conduit naturellement à définir les relations entre l'Homme et les diverses influences qui le traversent ; elle peut déboucher sur l'expérience occulte, l'«opératif », dont des attendus pratiques sont donnés au chercheur.

Succédant à la thèse proprement dite, le troisième chapitre, intitulé « les Clefs », en tire les conséquences. On voit tout d'abord comment la divinité, dans l'Homme, agit soudainement comme une boule de feu surgissant des ténèbres ; puis, ensuite, comment peut être développée cette puissance supérieure de l'être humain, tout au long du réseau d'énergies qu'est la kundalini, décrite ici au moyen des vingt-deux figures du tarot.

Ainsi la lecture de Terre-Omega est-elle une initiation qui confrontera le lecteur aux problèmes essentiels, un guide sur le sentier qu'il parcourt. Il lui mettra en main des clefs pour se libérer de ce qui l'enchaîne, pour rendre positif ce qui, en lui ou autour de lui, est négatif ou seulement endormi ; ce livre de « haute science » lui fera percer à jour les secrets de la vie."







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