mercredi, mars 28, 2012

Sommes-nous des primates fruito-végétariens ?





Si nous tentons d'établir une classification du régime de l'homme en tenant compte de son anatomie, de sa morphologie et de sa physiologie, nous aboutissons à le placer chez les primates essentiellement fruito-végétariens.

Du point de vue de la morphologie, l'homme est un bipède, plantigrade disposant de mains libres dont les doigts sont dotés d'ongles plats. Tout cela le prédispose plus à la cueillette qu'à la chasse.

Pour l'anatomie, notons que les canines situées sur la mâchoire humaine sont de taille voisine de celle des incisives et prémolaires. Les canines des carnivores sont beaucoup plus développées. Les molaires des carnivores sont en forme de dents de scie : leur rôle est de déchiqueter la viande crue. L'homme, ainsi que les primates (chimpanzé), possède des molaires garnies de saillies arrondies. Leur rôle est d'écraser les aliments et notamment les fruits et légumes crus préalablement tranchés par les incisives.

Par ailleurs, le foie des carnivores est plus actif que celui des hommes. C'est cette propriété qui explique la possibilité que possèdent les carnivores de ne pas s'empoisonner et de ne pas succomber à une toxémie induite par leur alimentation carnée. Enfin, les carnivores ont un canal intestinal relativement court : trois à cinq fois la longueur du corps, comptée de la gueule à la naissance de la queue. Les primates fruito-végétariens, dont l'homme, possèdent un intestin proportionnellement plus allongé que celui des carnivores : dix à douze fois la longueur du corps. Les herbivores, et tout particulièrement les ruminants, présentent un intestin très allongé : 20 à 28 fois la longueur du corps.

La longueur des intestins est en relation directe avec la nécessité de digérer la cellulose qui accompagne les aliments. Cette cellulose est pratiquement inexistante chez le carnivore, en quantité moyenne chez le fruito-végétarien et en grandes proportions pour les herbivores. Comme nous le disions précédemment, en accord avec la plupart des biologistes, l'homme présente les caractères morphologiques, anatomiques et physiologiques d'un primate fruito-végétarien.

Cependant, dans la vie courante, force nous est de constater qu'il se comporte généralement comme un omnivore.

Même si l'homme a, au cours des temps, peut être par nécessité, orienté son alimentation vers des aliments variés, sa constitution demeure celle du fruito-végétarien. Il n'est ni lion (viande), ni oiseau (graines), ni veau (lait) et il devrait donc se conformer à son régime originel. Dans la pratique, le climat, les activités, l'alimentation traditionnelle, l'éloignent de cette alimentation originelle.
Désiré Mérien

L'adieu au steak

« L'industrie agroalimentaire tente de nous persuader que consommer de la viande est bon pour la santé et que celle-ci est nécessaire à notre équilibre alimentaire. Or de nombreuses études prouvent que trop de viande rouge peut non seulement menacer la santé, mais même raccourcir l'espérance de vie. Quant aux viandes blanches, elles contiennent trop souvent des résidus d'antibiotiques. De manière générale, les élevages sont devenus des entreprises high-tech dans lesquelles on oublie totalement que les animaux sont des êtres vivants et non de simples produits. Sans parler des abattoirs. Et pour nourrir ces animaux qui fourniront les 40 millions de tonnes de viande produits chaque année, l'Europe doit importer du fourrage, par exemple du Paraguay, où quelques gros producteurs profitent de ces commandes tandis que la majorité de la population subit les conséquences, parfois dramatiques, de l'utilisation massive des pesticides. Pire encore : grâce à cette exploitation des ressources mondiales, la production européenne est tellement bon marché que les pays émergents préfèrent importer la viande d'Europe plutôt que de soutenir les producteurs locaux. Si l'on ajoute à ce tableau la contribution des élevages au réchauffement climatique, la pollution de notre environnement par les herbicides, insecticides et les nitrates, il est plus que temps de reconsidérer les habitudes de consommation de cette viande des riches qui affame les pauvres. »



Végétariens célèbres

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...