samedi, novembre 12, 2011

L'apartheid du Dalaï-lama





Comment les échecs politiques du Dalaï-lama ont-ils conduit à l'interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn ?

En mars 1996, le Dalaï-lama choqua la communauté tibétaine et plus largement la communauté bouddhiste internationale, en prenant une décision sans précédent : imposer une interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn, mais sans donner de raisons valables. Il accusait cette déité très populaire et vénérée depuis des siècles d’être responsable de ses échecs pour parvenir à l'indépendance politique du Tibet. Il agissait, disait-il, sur les conseils de l’oracle Néchung, le médium de l’esprit qui le conseille régulièrement sur les questions d'état. En mars 1996, dans des lettres envoyées par son cabinet privé aux abbés des monastères tibétains du sud de l’Inde, le Dalaï-lama donna deux raisons pour imposer l'interdiction :


« [...] des oracles du gouvernement signalent l'existence d’un danger pour la santé de Sa Sainteté le Dalaï-lama, ainsi que pour la cause du Tibet, en raison du culte de Shougdèn. L'interdiction est aussi la conclusion à laquelle est parvenue Sa Sainteté, après des années d'observation. »


Puis, comme le signalait Dr. Ursula Bernis : « Les bureaux du gouvernement promulguèrent immédiatement ce conseil donné sans détour par le Dalaï-lama, et le transformèrent en une interdiction à part entière. Peu de temps après, le Kashag (le cabinet des ministres du gouvernement tibétain) officialisa l'interdiction dans une déclaration écrite :


« Le conseil de Sa Sainteté est essentiellement le suivant : La pratique de Dolgyal ( Shougdèn) porte un préjudice important à la cause du Tibet. Elle met aussi en péril la vie du Dalaï-Lama. Par conséquent, il est totalement inapproprié que les grands monastères de la tradition guéloug, les monastères tantriques inférieurs et supérieurs et tous les autres monastères affiliés qui sont des institutions nationales, continuent à pratiquer Dolgyal [...] »


De cette façon, le Dalaï-lama montrait du doigt les pratiquants de Dordjé Shougdèn, des ennemis d’état responsables de l’échec de sa politique en faveur d’un Tibet indépendant. Il en fit les cibles de la vague de frustration et de désillusion consécutive à l'effondrement catastrophique de l'espoir que le peuple avait mis dans « la cause du Tibet », espoir maintenu artificiellement par le Dalaï-lama pendant des années. De ce point de vue, l'interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn est un écran de fumée pour masquer les propres échecs politiques du Dalaï-lama. C’est également un dispositif destiné à détourner la colère du peuple tibétain, aussi éloigné d’un retour au Tibet qu'il y a 50 ans, en créant un « ennemi intérieur » contre lequel cette colère peut être dirigée.


En 2009, le gouvernement tibétain en exil commença à dire que la question de Dordjé Shougdèn n’était pas même une question religieuse, mais entièrement politique. Samdhong Tulku dit : « [...] ce n’est pas une question de religion. Cette question relève uniquement de la politique », affirmant que les pratiquants de Shougdèn sont des pions utilisés par le gouvernement chinois.


Pendant des siècles, les bouddhistes considérèrent Dordjé Shougdèn comme un être pleinement éveillé, un bouddha, dont la fonction est d’être l'un des principaux protecteurs de la tradition guéloug. Comment la pratique de Dordjé Shougdèn pourrait-elle avoir le moindre rapport avec l'indépendance du Tibet ou l’état de santé du Dalaï-lama ? Cela n’a jamais été expliqué. Mais rien ne tient plus à cœur à l'immense majorité des Tibétains que « la cause du Tibet » (assimilée dans leur esprit à un Tibet libre et indépendant), et l’image du Dalaï-lama a été soigneusement entretenue au centre des aspirations du peuple tibétain. Ainsi, cette nouvelle interdiction a pu être vigoureusement mise en application. Dans la chasse aux sorcières maccartiste qui suivit et se poursuit encore actuellement, la société tibétaine a été divisée contre elle-même à tous les niveaux.


Un apartheid bouddhiste


En mars 1996, le Dalaï-lama déclara de manière agressive et menaçante que l'interdiction serait mise en application fermement contre ceux qui persistent à pratiquer Dordjé Shougdèn. Au cours des mois suivants et jusqu’à aujourd’hui, le Dalaï-lama montra de manière claire ses points de vue et ses intentions en imposant l'interdiction à l’occasion d’initiations, de discours, d'interviews et à travers des décrets gouvernementaux. […]


Les paroles du Dalaï-lama choquèrent et blessèrent des millions de pratiquants de Dordjé Shougdèn dans le monde entier, et créèrent des vagues de confusion, de ressentiment et de peur qui balayèrent les communautés tibétaines. Dans les mois suivant l'interdiction du Dalaï-lama, une transformation se produisit au sein de la communauté tibétaine. La paix relative, la joie et l'harmonie interne régnant habituellement dans les colonies tibétaines furent détruites par des menaces et des actes de terrorisme contre une minorité de pratiquants de Dordjé Shougdèn, constamment marginalisés et isolés.


Des milices de partisans fanatiques du Dalaï-lama, agissant dans l’esprit de ses déclarations publiques, firent irruption dans les temples et les maisons des particuliers, saisissant et détruisant des tableaux et des statues de Dordjé Shougdèn, même sur leurs autels. Des émeutiers attaquèrent les pratiquants de Dordjé Shougdèn et leurs habitations, à coups de pierres et de cocktails Molotov, détruisant leurs biens et les menaçant de mort. Il y eut des passages à tabac, des coups de couteau et même des assassinats.


Des personnes perdirent leur emploi, des enfants furent expulsés des écoles et des moines furent chassés des monastères. Les permis de voyage et les visas furent refusés. L'aide aux réfugiés, les allocations et les indemnités monastiques furent supprimées, et une campagne de signatures forcées fut instaurée. De cette manière, et par bien d’autres méthodes, les pratiquants de Shougdèn devinrent des parias parmi les Tibétains, dans leur propre communauté déjà exilée. Le Dalaï-lama, par l'intermédiaire de son gouvernement, de ses ministres et de certaines organisations qui leur sont associées, créa un règne de terreur pour des dizaines de milliers de personnes de son propre peuple, établissant des restrictions similaires à celles imposées au peuple juif en Allemagne, dans les premières années du règne d’Hitler.


Cette persécution débuta en 1996 et continue encore aujourd’hui. La chaîne de télévision France 24 consacrée aux nouvelles internationales et aux affaires courantes rapporte :


« Dans les rues, l'heure est à la chasse aux sorcières, avec sur les murs les portraits des leaders Shougdèn, placardés comme des hors-la-loi. Regardez, ils viennent d'afficher leur photo sur les murs. Il n'y a pas que des commerces dont ils sont exclus, les institutions publiques leur sont désormais interdites. Il est écrit que si vous n'avez pas renié Shougdèn, vous ne pouvez pas rentrer à l'hôpital. C’est l'apartheid en terre bouddhiste [...] Nous ne sommes pas en train de violer l'enseignement, on est jeté de partout, juste pour notre religion. »
« Une Grande Imposture », pages 193 à 196.



Les démons du dalaï-lama






Une Grande Imposture


Une Grande Imposture : persécution, corruption, dictature et traitrise. Cette histoire vraie révèle la face cachée du lauréat du prix Nobel de la paix : le Dalaï-lama. Par une recherche approfondie, ce livre regarde derrière l'image de sainteté et montre au grand jour le vrai Dalaï-lama : un dictateur religieux et politique, responsable de persécution non seulement sur son propre peuple, mais aussi sur des millions de gens de par le monde. Le Dalaï-lama utilise à mauvais escient les enseignements de Bouddha pour des fins politiques, détruisant la paix et l'harmonie qui règnent dans les communautés bouddhistes partout dans le monde, et persécutant les pratiquants de la déité bouddhiste Dordjé Shougdèn. Nous trouvons dans ce livre des informations sur les liens entre le Tibet et le nazisme, la fuite du Dalaï-lama organisée par la CIA, la passion que le Dalaï-Lama voue au communisme, le rôle joué par le Dalaï-lama au sujet des manifestations olympiques de 2008...



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