mardi, novembre 08, 2011

Elodie Emery, son article confirmé par les Tantras





« Pas si zen, ces bouddhistes », le reportage d'Elodie Emery, met fin à plus de cinquante ans de complaisance médiatique à l'égard du bouddhisme tantrique du Tibet.

En Occident, les médias ont toujours choyé la religion des Tibétains, le bouddhisme tantrique ou le lamaïsme. On occulta la véritable nature du clergé lamaïste, corrompu et décadent. A cause de la guerre froide, les dignitaires religieux de l'impitoyable régime féodal du Tibet furent tous transformés en sages, voire en saints, d'un coup de baguette médiatique. La propagande anticommuniste battait son plein quand le Dalaï-lama s'exila en Inde pour échapper à « l'ogre maoïste ». Cette propagande est à l'origine du mythe de la sagesse des prélats lamaïstes.

Pourtant, le déclin du lamaïsme avait été dénoncé par le célèbre hiérarque tibétain Chögyam Trungpa (1939 – 1987). Fabrice Midal, auteur du livre « La pratique de l’éveil de Tilopa à Trungpa », dit de Chögyam Trungpa :

« Il chercha à réformer un bouddhisme qui avait dégénéré. De ce point de vue, il considérait l’implantation du bouddhisme en Occident comme une chance qui lui permettrait de subsister. Malgré le respect et l’amour profond qu’il avait pour son pays et la tristesse de le voir détruit, il ne gardait aucune nostalgie pour le Tibet de son enfance, n’hésitant pas à affirmer que « plus personne ne pratiquait réellement, c’était une grosse arnaque. Pas étonnant que les communistes aient décidé de prendre le pouvoir, ils avaient raison de ce point de vue […] En fait, je pense que la destruction du royaume du Tibet a été une grande chance pour le bouddhisme. »
Le bouddhisme tantrique est en réalité un ésotérisme et, comme tout ésotérisme, il réserve ses enseignements les plus « sacrés » aux grands initiés. Pendant que l'élite initiatique se livre à de singulières pratiques tantriques, les simples dévots sont cantonnés dans un bouddhisme de pacotille, un faux bouddhisme. En effet, « Au IIe siècle l'empereur Kushâna Kanishka entreprit une réforme du Bouddhisme sur la base des conceptions du Shivaïsme tantrique. Dans un grand concile réuni au Cachemire furent définis les canons de ce nouveau Bouddhisme qui est un Shivaïsme déguisé et que l'on appelle Mahâyana (Grand Véhicule). Cette synthèse du Bouddhisme et du Shivaïsme fut principalement l’œuvre d'Ashvaghosha, un Hindou converti au Bouddhisme. Le Mahâyana se répandit principalement au Tibet où nous retrouvons de nombreuses pratiques des Kâpâlikas (porteurs de crânes) shivaïte car ils utilisaient eux aussi un crâne humain comme réceptacle pour leur nourriture. […] Le but des Kâpâlikas n'est pas d'obtenir une libération hypothétique après la mort ; ils cherchent au moyen des Siddhis, des pouvoirs magiques, à transgresser les limites du corps matériel qui emprisonne l'être véritable, pour atteindre une consubstantialité avec les êtres célestes... » (Alain Daniélou)

Le modèle des initiés lamaïstes est davantage Padmasambhava, le « second Bouddha », que Shakyamouni. Contrairement au Bouddha Shakyamouni, qui se serait « éteint » ou libéré dans un ultime saut nirvanique, Padmasambhava séjournerait à Zangdok Pelri, la Glorieuse Montagne Cuivrée, dont il a fait sa terre pure. Il y coulerait des jours heureux entouré de ses épouses et de nombreuses dakinis parfois un peu extravagantes mais toujours très sexy.

Les grands initiés lamaïstes rêvent tous d'imiter Padmasambha. Pour ce faire, les lamas suivent les recommandations de manuels spéciaux, les Tantras supérieurs. Edward CONZE, spécialiste incontesté du bouddhisme, écrit : « On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, « le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ». Le Guhyasamâjatantra, l’une des plus ancienne, et aussi des plus sacrées, parmi les Écritures du Tantra de la Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. Il nous dit que nous atteindrons facilement la bouddhéité si « nous cultivons tous les plaisirs des sens, autant que nous pouvons le désirer ». Les rigueurs et les austérités échouent, alors que la satisfaction de tous les désirs » réussit. Ce sont justement les actes les plus immoraux, les plus frappés de tabou qui paraissent avoir particulièrement fasciné les adeptes de cette doctrine. » (Edward Conze, Le bouddhisme, Editions Payot.)

Elodie Emery n'a constaté qu'une infime partie des dérives du bouddhisme tibétain. Quand les pratiques secrètes des lamas seront connues de tous, la justice devra se prononcer car la pédophilie et d'autres formes de criminalité sont encouragées dans des Tantras lamaïstes.

Pas si Zen, ces bouddhistes :






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