mercredi, juillet 20, 2022

La méditation bouddhique est-elle efficace ?



Bangkok, le marché aux amulettes attire de nombreux moines réputés "grands méditants"


Le Théravada, le bouddhisme des Anciens, se targue de préserver le véritable enseignement du Bouddha.

La méditation Vipassâna, qui est au cœur de la formation monastique du Théravada, ne serait rien de moins que "la sagesse qui permet d’atteindre les fruits du nibbhana (nirvana) et l’extinction des feux des Trois Poisons, la cessation de la souffrance par la cessation de la haine, de la convoitise et de l’illusion".

Dans la réalité, les figures les plus illustres du monachisme du Sud-est asiatique, où s’est développé le Théravada, n’incarnent pas toujours le détachement enseigné par le Bouddha Gautama. Certains religieux sont des experts en magie et se livrent sans la moindre vergogne au commerce des talismans, onguents et philtres. Tous les monastères thaïlandais vendent des gris-gris.

Kunzang Namdjial, collectionneur français d’amulettes et adepte du lamaïsme, a réuni une intéressante documentation sur les pratiques occultes du bouddhisme. Il écrit :

"Un aspect surprenant et fascinant du bouddhisme thaïlandais tient à la croyance de la population thaïlandaise dans les pouvoirs magiques de certains de leurs maîtres et dans le fait que certains de ces maîtres se livrent parfois à toutes sortes de démonstrations de ces pouvoirs !

De nombreux maîtres fabriquent des amulettes ayant des pouvoirs variés (et parfois surprenants !), et les distribuent à leurs disciples ou les proposent dans la boutique de leur temple pour financer l'entretient du temple, ses agrandissements ou divers projets charitables. Également il existe des maîtres en magie "laïcs" qui se livrent à la même occupation. Il ne se passe pas en Thaïlande de semaine sans que plusieurs anecdotes en rapport avec les amulettes et les fantômes ne fassent la «une» des journaux nationaux. Il existe d'ailleurs une vingtaine de magazines spécialisés qui informent les collectionneurs sur les événements à venir (bénédiction d'un Temple, cérémonie, venue d'un grand maître...).

Ce monde est en grande partie caché et voire même interdit aux "farang" (les étrangers), il convient en effet d'avoir certaines connaissances pour comprendre et apprécier cet univers si spécial, où les miracles sont quotidiens et où l'extraordinaire est normal..."

Le bouddhisme du Sud-est asiatique est imprégné d’occultisme. Ce constat remet en question l’efficacité de la pratique du développement mental (Bhâvanâ), qui comprend samatha et vipassâna. Le clergé théravadin, habile dans la commercialisation de la magie, fait douter de l’efficacité de la méditation. Il est difficile de croire que vipassâna ouvre obligatoirement les "portes" du nirvana aux maîtres bouddhistes et aux grands méditants.

Rappelons que Samatha, "chiné" en tibétain, peut introduire l’esprit à un état de clarté, de repos et de paix, et la pratique de vipassâna, "lhagtong" en tibétain, permet de reconnaître la nature même de l’esprit. Mais rien n’est acquis aussi longtemps que l’on n’a pas stabilisé la faculté de se "poser" quotidiennement dans la nature de l’esprit. 

La "connaissance" de l’esprit originel (la nature de l’esprit) est une expérience totalement non conceptuelle, libre de toute référence et de toute fabrication mentale. Elle se situe à un niveau différent des forces psychiques et des influences occultes. En accédant à cette dimension de l’esprit, le contemplatif se prémunit des aléas du spiritualisme décadent et des entités parasitaires. Mais les niveaux élémentaires de vipassâna ne protègent pas les méditants des dangers de l’occultisme.

Les maîtres théravadins, comme leurs homologues lamaïstes, jouissent d’un incontestable prestige auprès des populations, notamment dans les zones rurales. La pratique mécanique et routinière de la méditation ne les rend pas insensibles aux honneurs, à l’argent, à la séduction… Certains bonzes se comportent de la même manière que les sorciers. Ils se livrent à des actes dignes des sabbats du Moyen Age. Par exemple, des moines bouddhistes fabriquent une répugnante "huile" magique. Un reportage thaïlandais montre le rituel de récupération de cette "huile", en réalité la graisse d’un nourrisson mort, qui permet de faire croître en puissance une sorte de spectre, un khuman thong. La pratique des khuman thong remonte à khunpen qui tua une femme enceinte. Il retira le fœtus de son ventre et décida, à l’aide de la magie, d’en faire une entité soumise qui doit combler son propriétaire en lui assurant le bonheur matériel et affectif.

Voir la vidéo (déconseillée aux âmes sensibles surtout à partir de la troisième minute. Il n'est pas nécessaire de connaître le thaï pour comprendre que des bouddhistes se livrent à la pratique de la sorcellerie.) : http://www.youtube.com/watch?v=dh-h7lx_j7E

Le site de Kunzang Namdjial est particulièrement informatif en matière de bouddhisme ésotérique. Les surprenantes pratiques magiques des moines théravadins y sont largement exposées :
http://magiedubouddha.com/

Voir aussi les biographies des maîtres théravadins  




La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...