vendredi, mars 19, 2010

Lamaïsme


Exploitation des naïfs

De nos jours, comme dans le Tibet féodal d’autrefois, les centres lamaïstes possèdent leurs serfs corvéables à merci, ce sont les bouddhistes pauvres, des naïfs au psychisme fragile qui travaillent bénévolement pour assister aux enseignements lucratifs des lamas. Rappelons que le bouddhisme du Hinayana enseigne gratuitement le dharma. Est-ce pour cette raison qu’un précepte lamaïste interdit de demeurer parmi les Hinayanistes ? Cette interdiction est formulée dans le livre « Kalachakra, guide de l’initiation et du guru yoga, enseignements de S.S. le Dalaï-lama », éditions Desclée de Brouwer, page 189.
Les prélats lamaïstes sont viscéralement hostile à l’idéal social du communisme. Quand le Dalaï-lama, l’un des plus illustres bénéficiaires des dollars de la CIA, déclare qu’il est communiste, c’est évidemment un mensonge. Les grands lamas sont des supporters du capitalisme et de son cortège d’injustices. Au Tibet, les lamas avaient carrément institué le Dharma d’Or, des enseignements réputés si précieux que les personnes désireuses de les recevoir devaient en faire la requête avec des offrandes d’or. De nos jours, le Dharma d’Or s’est modernisé, les lamas acceptent les chèques et les cartes bancaires.

La CIA contre la Chine

Vers la fin des années 1950, en raison de l'avancée communiste en Chine, les oligarques de l’empire anglo-américains, qui partagent avec les riches hiérarques tibétains le même instinct de la prédation et de l’exploitation de l’homme, ont misé sur le lamaïsme pour endiguer l’avancée du communisme en Asie.

Après la rencontre entre Richard Nixon et Mao Zedong, la CIA arrête ses opérations les plus belliqueuses au Tibet, mais elle n’abandonne pas le lamaïsme pour autant. Les centres bouddhistes tibétains poussent comme des champignons en Occident. Les lamas qui dirigent ces centres sont tous présentés comme des grands maîtres, des initiés de premier ordre et des saints. De drôles de saints comme le lama kalou, un vieux tibétain décharné, dont les câlins lubriques dégoûtent une de ses disciples, June Campbell. La malheureuse dénonce son esclavage sexuel dans l’indifférence général. Les médias ne sont-ils pas contrôlés par les magnats de l’empire anglo-américain ? Et l’empire chouchoute le lamaïsme, alors motus et bouche cousue…Pendant que le Dalaï-lama est propulsé sur le devant de la scène internationale, la loi de l’omerta règne dans les centres du Vajrayana où des gourous autocrates donnent libre cours à leur sexualité en manipulant de belles disciples.

Les méthodes de Goebbels

L’empire anglo-américain dirige les médias selon les idées du ministre de la propagande d’Hitler, Joseph Goebbels, qui disait : « Plus le mensonge est gros, plus il passe ». Le lamaïsme magique et ses pratiques répugnantes passent tellement bien que la moindre critique est immédiatement perçue comme une attaque commanditée par les Chinois.

En outre, le lamaïsme profite du ralliement d’universitaires. Le plus souvent, ces universitaires sont des disciples de lamas célèbres, soumis à leurs maîtres par des serments initiatiques. Ces serments interdisent de critiquer l’enseignement du gourou. L’initié du Mantra secret doit dire : « Au risque de ma vie, je me garderai des quatorze fautes racines : mépriser et dénigrer le gourou ; critiquer mes frères et sœurs vajra ; dénigrer les enseignements… (« Kalachakra, guide de l’initiation et du guru yoga, enseignements de S.S. le Dalaï-lama », éditions Desclée de Brouwer.)
Tenus en laisse par leurs engagements tantriques, ces universitaires publient des articles et des livres, conseillent les producteurs de films hollywoodiens à la gloire du Tibet féodal et, interviewés lors de reportages télévisés, participent brillamment à la promotion du lamaïsme désormais à la mode. Une mode lucrative qui rapporte beaucoup de droits d’auteur aux apôtres contemporains du Vajrayana.

Reporters Sans Frontières

Depuis que la Chine est devenue la principale rivale de l’empire anglo-américain, la CIA a intensifié ses opérations en Asie Centrale. Elle peut compter sur le soutien d’une flopée de groupes lamaïstes et de petites ONG larmoyantes et hostiles à la Chine accusée du génocide de plus d’un million de Tibétains. Longtemps repris en chœur par les médias, le massacre des Tibétains s’est révélé faux. Que cela ne tienne, le lobby lamaïste dénonce maintenant un épouvantable génocide culturel.
La crise tibétaine du début de l’année 2008 était une tentative de déstabilisation de la Chine orchestrée par la CIA. Robert Ménard et ses acolytes de Reporters Sans Frontières firent beaucoup de tapage à cette occasion, l’argent de la CIA les ayant particulièrement motivés.

Des forces obscures

En fin de civilisation, quand la religion est complice du pouvoir temporel, des forces obscures s’y infiltrent par les brèches que le mensonge a ouvertes dans la doctrine. Ces forces se nourrissent de l’effusion passionnelle qui résulte de cette situation. L’effusion passionnelle mène à l’effusion de sang des conflits politico-religieux, et l’essence du sang nourrit aussi ces forces obscures.

Photo : « Mais qui est le réel Dalaï-lama derrière le masque ? » Une Grande Imposture (Die Welt / Dan Levine / epa / Corbis)

Révélations d'un lama dissident

Le lama tibétain Kelsang Gyatso (1931-2022) était un enseignant important parmi les guélougpa restés fidèles à des pratiques proscrites ...