dimanche, mars 13, 2016

Le charity-business des rinpochés


Un collaborateur du fondateur de Rigpa (le sulfureux Sogyal Rinpoché) se nomme Orgyen Tobgyal. Ce gourou tibétain a reçu de nombreuses transmissions de Dzongsar Khyentsé Chökyi Lodrö et de Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpoché.


Le temple-palace d'Orgyen Tobgyal

Dignitaire du Vajrayana, Orgyen Tobgyal a fait construire un palace dans la petite ville de BIR dans l’Himachal Pradesh (Inde). La riche demeure du Tibétain est éloignée du monastère où s’entassent les moines pauvres et crasseux. L’édifice est habilement dissimulé afin de ne pas indigner les Indiens qui sont de plus en plus irrités par l’affairisme des prélats du bouddhisme tibétain. Le jésuitisme d’Orgyen Tobgyal ne recule devant aucune ruse, il a fait édifier un faux temple afin de cacher sa luxueuse résidence qui regorge de biens aussi précieux qu’inutiles. Les portes ne s’ouvrent que pour la famille et les acolytes du gourou. Derrière le mur d’enceinte du faux temple et du vrai palais, des moines zélés et des chiens de garde dissuadent les pauvres et les curieux d’approcher.



Tibetan connexions

Des Occidentaux font partie de l’entourage d’Orgyen Tobgyal. Les membres de l’association Art Tibet, qui sollicitent régulièrement la générosité des français pour aider les populations tibétaines défavorisées de BIR, ne peuvent ignorer l’existence de l’habitation seigneuriale du roublard apôtre du bouddhisme. 
Présidée par Sogyal Rinpoché, l’association Art Tibet est liée à Rigpa. 

Orgyen Tobgyal intervient régulièrement dans les centres Rigpa et à Lerab Ling. Lerab Ling avec son colossal temple en béton armé est le Bouddhaland du Languedoc, le haut lieu du mercantilisme et du bourrage de crâne de la diaspora tibétaine.

Des célébrités soutiennent les hiérarques tibétains quémandeurs et insatiables : l’actrice Véronique Jannot, Serge Ada (président de TV5), Bernard Campan, Jean-Michel Dijan, Lara Fabian, Murielle Hermine, Marthe Keller, Denis Marval, Philippe Poiret, Line Renaud, Laurent Voulzy, Bruno Wolkowitch, Yves Piaget…


Des lamas de plus en plus riches

De nombreux bourgeois bohèmes sont réceptifs à la propagande lamaïste.
En revanche, de simples voyageurs occidentaux sont beaucoup moins dupes :

Dans les rues, écrit un voyageur, on se faisait klaxonner par de grosses bagnoles reluisantes pleines de moines avec des grosses lunettes noires et chaussés de super baskets branchées.


Devant les restos où les enfants mendiants népalais cherchaient la pitance, se prenant des coups de pieds lorsqu’ils demandaient des morceaux de croissants ou des bonbons qui dépassaient des poches des moinillons grassouillets et hautains se goinfrant de confiseries payées avec de gros billets. Là c’était trop pour moi, il y avait quelque chose qui clochait, qui ne tournait pas dans le sens des stupas ! Je ruminais en mangeant mes momos à la cantine des pauvres, regardant tourner les pèlerins autour du grand monument, entouré de riches magasins tibétains de tankas, fausses antiquités, restaurants luxueux. D’où venait le fric pour construire et entretenir de tels édifices quand on sait que ces gens ont quitté le Tibet sans le sou ?
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La presse se garde bien de se faire l’écho des nombreuses anomalies qui trahissent le bouddhisme frelaté des lamas. Va-t-elle ignorer plus longtemps les critiques pertinentes d’Elisabeth Martens : " Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants "

Par exemple, le Nouvel Obs participe volontiers à la désinformation généralisée. Son numéro spécial du 17 janvier 2008 consacra ses pages au Tibet et reprit l'étonnante déclaration du Dalaï-lama qui annonça cyniquement : " Je suis un marxiste en robe bouddhiste..." : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2254/dossier/a364527-"je_suis_un_marxiste_en_robe_bouddhiste".html

L’affirmation du dignitaire tibétain est révoltante. N’était-il pas au cœur du scandaleux mercantilisme religieux des Rinpochés capitalistes ? Plus grave, le lauréat du prix Nobel de la paix est le prophète d’un redoutable fondamentalisme.


Un système religieux totalitaire


Le bouddhisme tibétain n’est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalaï-lama, n’est pas un saint...

Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalaï-lama, au lieu d’être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la coexistence des croyances, est le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde. LIRE LA SUITE…


L’idéal ascétique du Bouddha Siddhartha Gautama est malmené par les lamas d’affaires. Charity-business, commerce des initiations tantriques, vente de reliques, le bouddhisme tibétain est vénal, et c’est pourquoi son influence ne cesse de se développer dans notre société de consommation. LIRE LA SUITE...


Révélations d'un lama dissident

Le lama tibétain Kelsang Gyatso (1931-2022) était un enseignant important parmi les guélougpa restés fidèles à des pratiques proscrites ...