"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."
Cristian Terhes, député européen.
Partout, la recherche du lucre est devenue une obsession. D’ailleurs, la cupidité est considérée comme un signe de la fin des temps. Suivant al-Barzanjî, "cela surviendra quand les hommes qui, par souci d’honnêteté, accepteront de rester pauvres, se verront quasiment contraints, y compris par leurs propres familles, de s’enrichir par des moyens malhonnêtes, d’où la nécessité de la fuite."
Selon un autre hadîth : "Viendra un temps où l’homme de religion ne pourra la préserver qu’en fuyant de montagne en montagne ou d’une cachette à l’autre, tel le renard qui fuit pour préserver ses petits."
La fuite semble inévitable devant la fin de la démocratie et l’avènement d’un pouvoir malfaisant « qui serait, précise René Guénon dès 1945, comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire »…
Le complot contre l’euro ayant donné le leadership aux allemands qui imposent désormais aux pays européens une nouvelle culture de stabilité (Stabilitätkultur) prétextant sauver l’euro. Par « nouvelle », il faut entendre « allemande » comme l’avait affirmé la chancelière Angela Merkel devant le Bundestag : « Notre culture de stabilité a plus que fait ses preuves. […] Les règles ne doivent pas s’orienter sur les plus faibles, mais sur les plus forts. »
Ce leadership allemand et son idéologie de la puissance avait fait dire à Jean Quatremer, envoyé spécial à Berlin du journal Libération : « Merkel rêve du saint empire euro germanique ».
La fuite semble inévitable devant la fin de la démocratie et l’avènement d’un pouvoir malfaisant « qui serait, précise René Guénon dès 1945, comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire »…
Le complot contre l’euro ayant donné le leadership aux allemands qui imposent désormais aux pays européens une nouvelle culture de stabilité (Stabilitätkultur) prétextant sauver l’euro. Par « nouvelle », il faut entendre « allemande » comme l’avait affirmé la chancelière Angela Merkel devant le Bundestag : « Notre culture de stabilité a plus que fait ses preuves. […] Les règles ne doivent pas s’orienter sur les plus faibles, mais sur les plus forts. »
Ce leadership allemand et son idéologie de la puissance avait fait dire à Jean Quatremer, envoyé spécial à Berlin du journal Libération : « Merkel rêve du saint empire euro germanique ».
Un empire fondé sur un nouveau féodalisme au sommet duquel siégera le monarque universel, le Chakravartî (littéralement « celui qui fait tourner la roue » du Dharma). Or, toujours selon René Guénon, ce Chakravartî sera « un Chakravartî à rebours » qui imposera sa « contre-tradition », c’est-à-dire une impitoyable tyrannie accompagnée d’un spiritualisme frelaté.
« Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« anti-tradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».
René Guénon, « Le règne de la quantité et les signes des temps »
« Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« anti-tradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».
René Guénon, « Le règne de la quantité et les signes des temps »